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Détermination des caractéristiques biologiques de la population de truite de mer (Salvelinus fontinalis) de la rivière ÉternitÉ (Saguenay)

Lesueur, Charles January 1993 (has links) (PDF)
Divers aspects de la biologie d'une population d'ombles de fontaine anadromes (Salvelinus fontinalis) habitant la rivière Éternité ont été étudiés. Une comparaison est effectuée entre les particularités du cycle de vie de cette population et les principaux travaux portant sur cette espèce. Dans la rivière Éternité, la dévalaison se déroule au cours des mois de mai et juin. Les ombles mesurent de 8 à 21 cm à leur première dévalaison et sont âgés de 1 ou 2 ans. Le mouvement de montaison débute vers la mi-juin, culmine à la mi-août et se termine en octobre. Les ombles anadromes remontent la rivière Éternité aux âges de 1 + (13%), 2+ (74%), 3+ (12%) et 4+ (1%). La population est presque entièrement renouvelée après trois saisons de croissance. Les ombles en montaison mesurent de 15 cm à plus de 50 cm, la taille moyenne étant de 26,5 cm. Les ombles de plus grande taille remontent la rivière en juillet et août et sont suivis, en septembre, par ceux de plus petite taille. Un grand nombre (45%) des ombles en montaison est immature. Le rapport des sexes des ombles en montaison n'est pas différent de la parité. La proportion de mâles est cependant supérieure dans le groupe ayant séjourné une saison en milieu saumâtre alors qu'elle est inférieure dans les groupes ayant demeuré 2 et 3 saisons en milieu estuarien. Des proportions de 52, 39 et 9% des ombles en montaison avaient séjourné une, deux et trois saisons en milieu estuarien. Des proportions de 53 et 89% des ombles en montaison sont matures aux âges 1+ et 2+. Tous les individus sont féconds aux âges 3+ et 4+. Il apparaît que la condition élevée des femelles leur occasionne une grande fécondité. La croissance en estuaire des populations du Saguenay est une des plus élevée rencontrée jusqu'à maintenant chez l'omble de fontaine anadrome. Les ombles de la rivière Éternité atteignent une taille comparable ou supérieure à celle des autres populations en dépit d'une longévité nettement inférieure. La reproduction des ombles anadromes se déroule durant les deux premières semaines du mois d'octobre en même temps et aux mêmes endroits que les ombles dulcicoles. L'étude comparée des ombles anadromes avec ceux résidant en eau douce a permis de détecter très peu de différence entre les deux formes au niveau de l'âge à la maturité, du rapport des sexes, de la condition et de la croissance en rivière. La plus grande longévité des ombles anadromes, leur plus grande taille à la maturité ainsi que leur plus grande taille aux différents âges sont le résultat de leur migration en milieu estuarien. Nous concluons que les deux formes appartiennent à une seule population.
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Détoxification d'un effluent de pâte chimico-thermomécanique par voie anaérobie

Patoine, Alain January 1992 (has links) (PDF)
La mesure des variations de la teneur en acides résiniques et de la toxicité lors de traitements anaérobies d'un effluent de pâte chimico-thermomécanique, a pour but d'évaluer les capacités respectives de deux sources de bactéries à «détoxifier» l'effluent. Ces deux sources sont, d'une part, les granules provenant d'un réacteur à boue granulaire traitant une pâte semi-chimique au sulfite neutre, et, d'autre part, les boues provenant d'un digesteur anaérobie situé en aval d'une station aérobie d'épuration d'eaux usées domestiques. Les deux sources de bactéries sont acclimatées à l'effluent grâce à une série de repiquages de cultures en suspension en réacteurs clos. Une fois acclimatées, nous observons dans les deux cas, une augmentation de la toxicité pendant les trois premiers jours de traitement, puis une absence de toxicité au septième jour. L'absence de toxicité au septième jour correspond à une élimination des acides résiniques seulement chez le traitement avec granules. Parce que les mesures portent sur les phases solubles (<0,45 um), il n'est pas possible de dire s'il s'agit là d'une dégradation ou d'une adsorption des acides résiniques aux parois bactériennes. Parce que le traitement témoin (sans ajout de bactéries) présente également une diminution de la teneur en acides résiniques, il n'est pas possible de faire la part entre un phénomène de dégradation abiotique et la possibilité de la présence de bactéries indigènes à l'effluent. Bien qu'une augmentation de la teneur en acides résiniques soit associée à une augmentation de la toxicité, une absence d'acides résiniques n'est nullement associée à une absence de toxicité, démontrant le caractère toxique d'autres substances contenues dans le mélange effluent-boues.
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Mise en évidence d'un mécanisme de tolérance chez scenedesmus quadricauda suite à une intoxication à long terme au cuivre

Saint-Pierre, Édith January 1992 (has links) (PDF)
Lors d'une expérience à long terme, nous avons utilisé une technique de culture continue, pour mettre en évidence la présence de protéines complexantes chez l'algue unicellulaire Scenedesmus quadricauda, suite à une intoxication continuelle avec 250 (ig de cuivre L-1. Six (6) échantillonnages ont été réalisés. L'ouverture des cellules a été faite en utilisant un traitement aux ultrasons. Par la suite, les homogénats obtenus ont été ultracentrifugés, puis les surnageants, contenant les protéines solubles, ont été récoltés et lyophilisés. Après la remise en solution des protéines lyophilisées, celles-ci ont été appliquées sur une colonne chromatographique de perméation sur gel. La séparation des composantes peptidiques s'est effectuée selon la masse moléculaire. Le contenu en cuivre des différentes fractions chromatographiques a été mesuré par absorption atomique. Les résultats obtenus démontrent que les cellules du ballon expérimental possèdent un peptide de faible masse moléculaire, comprise entre 2 100 et 800 daltons, à laquelle la majorité du cuivre retrouvée est associé, ce qui n'est pas le cas des cellules du ballon témoin. Les valeurs de masses moléculaires inférieures à 1,5 kDa ont été extrapolées à partir des courbes d'étalonnage, la valeur de 1,5 kDa étant la limite inférieure du domaine d'exclusion du gel utilisé. Ce phénomène de complexation est observé après seulement 12 heures d'intoxication chez les cellules du ballon expérimental. La complexation semble diminuer en fonction du temps suite à la contamination des cellules du ballon expérimental. Les quantités de cuivre associées à des peptides de faible masse moléculaire diminuent, ce qui laisse supposer que la présence de protéines complexantes diminue elle aussi. La morphologie des cellules de Scenedesmus quadricauda est affectée par la présence de cuivre en concentration supraoptimale. Après une quinzaine de jours de culture, les cellules du ballon expérimental présentaient des dimensions réduites, un aspect recroquevillé et un nombre plus élevé de c?nobiums contenant deux (2) ou une seule cellule comparativement à ce qui a été observé dans le ballon témoin.
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Croissance des branches et des tiges d'épinette noire : effet de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et de l'éclaircie commerciale

Luszczynski, Boris January 2009 (has links) (PDF)
La forêt Québécoise est sujette à deux types de perturbation. Les perturbations naturelles telles les épidémies de Tordeuse des bourgeons de l'épinette et les perturbations anthropiques telle l'éclaircie commerciale. Ces deux types de perturbation présentent des conséquences pouvant être majeures sur la croissance des parties aériennes. L'objectif principal de cette recherche fut de reconstruire dans le temps et dans l'espace l'effet d'une épidémie de Tordeuse des bourgeons de l'épinette sur l'accroissement radial, en longueur et en volume au niveau des parties aériennes de l'arbre. Au niveau de l'étude des effets encourus par l'éclaircie commerciale, l'objectif fut de décrire la croissance des tiges et des branches d'une épinette noire provenant de peuplements ayant subi une éclaircie commerciale à la fin des années 90. Afin d'étudier les effets de la défoliation et de l'éclaircie commerciale des épinettes noires, 10 sites éclaircis et 8 sites non éclaircis servant de témoins on été sélectionnés entre le 47°N et le 49°N de latitude et entre le 70°O et le 72°O de longitude. Pour l'étude de l'effet de l'épidémie de TBE, l'analyse s'est concentrée sur la dernière épidémie de TBE connue dans la région du Saguenay-lac-Saint- Jean ayant eu lieu au cours des années 70. L'évolution spatio-temporelle a montré que les branches présentaient une réduction de croissance en premier au cours d'une épidémie de TBE. L'accroissement en longueur des branches fut le paramètre étudié le plus affecté. De plus la réduction de croissance en longueur des branches survenait 1 à 2 ans plus tôt que celle de l'accroissement radial Au niveau des tiges les résultats indiquèrent un délai de réduction de l'accroissement radial entre la cime et la base de l'arbre. La première réduction de l'accroissement radial se faisait 1 à 2 ans plus tôt au niveau de la cime par rapport à la base de l'arbre. En ce qui concerne l'étude des effets de l'éclaircie commerciale, cette dernière ne montra pas de résultats probants sur l'augmentation de croissance des branches aussi bien pour l'accroissement radial qu'en longueur et volume. L'accroissement en volume fut l'un des paramètres ayant augmenté de croissance de façon conséquente peu de temps après traitement.
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Évaluation du potentiel de réduction des fluorures dans les effluents d'alumineries par bio-traitement

Dumont-Frenette, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
Les fluorures représentent une préoccupation majeure pour l'industrie de l'alumimum. Les pertes se font principalement sous forme de fluorures gazeux (HF) ou de fluorures particulaires générés par rintermédiaire des dépôts secs et du lessivage par la pluie des events de toiture. Bien que les concentrations dans l'eau rejetées par l'industrie de l'aluminium rencontrent les critères de qualité des effluents, il importe d'identifier et de mettre au point des alternatives de réduction des rejets en fluorures, comparativement aux méthodes traditionnelles, afin d'améliorer la performance de ses installations. À cet effet, le bio-traitement en utilisant divers sols et végétaux a été retenu. Cette étude s'attarde au niveau des fluorures gazeux puisqu'ils en découlent les fluorures dissous mais aussi, elle tient compte des fluorures provenant de l'eau de pluie et du bassin de rétention de l'usine. Les objectifs principaux de cette étude sont d'évaluer la capacité de prise en charge des fluorures dissous par certaines espèces de végétaux et de les séquestrer sous une forme nontoxique, de même que d'évaluer la capacité du sol à fixer irréversiblement les fluorures. Des études préliminaires en trois phases permettent de sélectionner des plantes et un sol à la fois performants et optimaux dans la rétention des fluorures. La première phase consiste en un inventaire en milieu industriel (centre d'électrolyse désaffecté), afin de dégager des espèces végétales résistantes et accumulatrices des fluorures gazeux et dissous. La prêle ressort alors comme une espèce intéressante. La deuxième phase vise à évaluer la capacité d'accumulation des fluorures en serre pour sept espèces végétales sur une période de 53 jours. Toutes les espèces végétales ont à la fois toléré et accumulé les fluorures mais à différents niveaux. Ici, le pâturin Kentucky apparaît la meilleure des sept espèces. Enfin, la troisième phase se concentre sur les sols. L'évaluation de la capacité des sols à adsorber les fluorures est réalisée au moyen d'une simulation lente (232 jours) et d'une simulation rapide (39 jours). De plus, des courbes d'isothermes d'adsorption sont effectuées pour vérifier le comportement d'adsorption suivant les isothermes de Freundlich. Tous les résultats convergent dans le même sens, indiquant que le terreau à jardin est très efficace pour retenir les fluorures. Dans l'intérêt de voir le comportement du sol et des végétaux en milieu industriel, et en vue d'une implantation à grande échelle, des parcelles expérimentales sont installées sur le site de l'usine Laterrière. Aussi, à partir des trois premières phases préliminaires, la prêle et le pâturin sont les deux espèces retenues pour la partie essai pilote en milieu industriel. De la même manière, la quatrième phase conduit à utiliser le terreau à jardin comme substrat. Quarante-deux parcelles de 1 m3 sont réparties en fonction de trois niveaux d'exposition. Des parcelles avec ou sans toit sont construites pour étudier l'impact des dépôts humides de fluorures. À l'intérieur de ces parcelles se retrouve aléatoirement mais de façon égale soit la prêle, soit le pâturin. Un échantillonnage du sol et de la végétation est réalisé aux automnes 2007 et 2008 au cours duquel sont analysés les fluorures et raluminium contenus dans la végétation et le sol. Aussi, des pluviomètres sont placés à chaque niveau d'exposition pour quantifier l'apport des fluorures dissous dans l'environnement. Les résultats montrent que l'accumulation des fluorures par la végétation est similaire entre les parcelles couvertes et non couvertes de même qu'entre les espèces végétales d'un même niveau d'exposition. L'accumulation des fluorures dans le sol et la végétation diminue avec la diminution de l'exposition aux fluorures. Chez les végétaux, la voie d'entrée première des fluorures demeure la partie aérienne (ratio supérieur à 8 en comparaison de l'accumulation par les racines). Quant au sol, le terreau à jardin retient fortement les fluorures, peu importe le niveau d'exposition (> 83 %). De ces résultats, il est suggéré que les plantes absorbent majoritairement les fluorures gazeux alors que le sol fixe les fluorures dissous et particulaires. Les objectifs de recherche sont atteints et ils permettent de valider l'efficacité de la prêle, du pâturin et du terreau à jardin à retenir les fluorures, tout en établissant un modèle théorique de l'enlèvement des fluorures.
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Les bases sociales de la Coopérative de pêcheurs de Carleton, 1923-1966

Landry, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Le mouvement coopératif au Québec ne se développe vraiment de façon substantielle qu'à partir du début du XXe siècle. Deux vagues de coopération se succèdent : la première marquée par un nombre important d'implantations entre 1900 et 1930 et la seconde caractérisée par une ramification dans différents domaines d'activités entre 1930 et 1945. Le présent mémoire s'intéresse aux bases sociales de ce mouvement, plus particulièrement dans le domaine de la pêche, à travers l'étude du membership d'une coopérative. La coopérative de pêcheurs choisie pour l'étude, celle de Carleton en Gaspésie, naît en 1923. Parce qu'elle n'a pas connu d'éclipsé contrairement aux autres coopératives de pêcheurs en Gaspésie lors de la crise économique des années 1930, divers auteurs se sont beaucoup intéressés à sa longue histoire. Spécialisée dans la pêche au saumon, la coopérative de Carleton met sur pied dès 1924 une conserverie qui ne fonctionnera cependant que quelques années. En 1932, les Carletonnais bénéficient de l'implantation d'un entrepôt frigorifique que l'on appellera plus communément le frigidaire. Les décennies 1940 et 1950 sont marquées par l'expansion territoriale de la coopérative et le début de la diversification des ressources. Les années 1960, 1970 et 1980 sont, quant à elles, plus difficiles. Le saumon commence à manquer dans la Baie des Chaleurs et des lois viennent restreindre l'activité des pêcheurs commerciaux de l'espèce saumonée. La coopérative fait faillite en 1989. Suite à nos lectures, nous avons constaté que certaines lacunes étaient apparentes en ce qui a trait aux connaissances sur les bases sociales de la Coopérative de Pêcheurs de Carleton. En effet, ses membres ne semblent pas avoir fait l'objet d'études. Dans une perspective plus large, peu d'auteurs se sont intéressés aux bases sociales de la coopération au Québec. C'est en vue d'élargir les connaissances sur le sujet que nous avons brossé un portrait des membres de la coopérative de Carleton, en nous penchant sur quatre variables : l'âge, le lieu de résidence, le métier et les liens familiaux. Nous avions à notre disposition trois sources d'importance dont deux provenant du Fonds d'archives de la Coopérative de Pêcheurs de Carleton : les Procès-verbaux et les listes de membres (1923, 1929, 1931 et 1966). S'ajoutent à cela les rôles d'évaluation (1941, 1947 et 1965-66-67) que nous a fournis la ville de Carleton ainsi que les Registres de Bona Arsenault sur l'ensemble des municipalités de la Baie des Chaleurs (une quinzaine de paroisses). Ces derniers contiennent l'ensemble des actes concernant les baptêmes, mariages et sépultures d'une paroisse. Nos principaux constats se présentent comme suit. D'abord, nous avons fait ressortir un vieillissement du membership de la coopérative de Carleton au fil des années. En ce qui a trait au lieu de résidence, nous constatons l'élargissement géographique des actions de la coopérative sur une partie de la Baie des Chaleurs et ce, plus tôt que ce qu'annonçaient nos lectures. Nous avons remarqué qu'une proportion non négligeable de membres exercent d'autres métiers que la pêche, dont celui d'agriculteur pour plusieurs, et que par le fait même, le métier de pêcheur en paraît un d'appoint. Le dernier constat concerne les liens familiaux. L'étude de cette donnée nous a permis d'analyser certaines modalités de la transmission du membership, d'abord par la prédominance de certaines familles au sein de la coopérative et ensuite, par la relation père/fils.
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Évaluation de l'influence de la température de traitement sur les propriétés du pin gris Pinus banksiana Lamb

Létourneau, Dave January 2006 (has links) (PDF)
Les humains tentent depuis toujours de prolonger la durée de vie utile des constructions faites de bois en imprégnant celles-ci de différents produits chimiques (arséniate de cuivre et de chrome (ACC), créosote...). Avec les pressions de plus en plus fortes des environnementalistes, les industries cherchent de nouveaux modes de préservation du bois qui seraient plus écologiques. L'une de ces avenues pourrait bien être le traitement thermique du bois à haute température. Les conséquences exactes que pourraient avoir ce procédé sur les essences de bois québécoises ne sont pas très bien connues. Des changements sur les paramètres mécaniques du bois traité thermiquement sont souvent observés. Il faut donc optimiser le procédé aux essences locales afin de connaître l'impact des températures finales de fournées (120°, 160°, 190° et 220°C) sur les polymères, les extractibles contenus dans les parois cellulaires, l'état cellulaire et quelques propriétés mécaniques du pin gris (Pinus banksiana Lamb). La matrice polymérique du pin gris est affectée pour chacune des températures de traitement. La chromatographie gazeuse en phase inverse indique une perte possible de groupements polaires à l'un ou l'autre des constituants majeurs des parois cellulaires. La spectroscopie infrarouge à transformée de Fourrier (FTIR) en phase solide, montre que la cellulose amorphe est moins stable thermiquement que le cellulose I cristalline. Aussi, il y a changement de la conformation de liens glycosidiques de l'holocellulose. Quant à la lignine, ce polymère est le plus stable thermiquement. L'analyse gravimétrique des extractibles révèle une augmentation d'extractibles à mesure que la température de traitement augmente. Cette augmentation serait le résultat de la dépolymérisation s'opérant dans l'holocellulose, en particulier la cellulose amorphe. L'analyse anatomique des échantillons de pin gris informe que la qualité cellulaire globale se dégrade quand la température de traitement augmente, alors que le pourcentage de cellules affectées par le décollement est le seul, parmi les trois critères (décollement, éclatement et fente), qui n'évolue pas en croissance quand la température du traitement augmente. Les tests mécaniques permettant de déterminer le module d'élasticité (MOE) et le module de rupture (MOR) démontrent que le MOE n'est pas affecté par l'augmentation de la température de traitement, alors que le MOR diminue à mesure que la température augmente. Quant à la dureté Hm, elle ne varie pas en fonction de l'augmentation de la température de traitement. La température a un effet négatif direct sur le pourcentage de cellules détériorées globalement. Cette détérioration cellulaire est majoritairement causée par la dépolymérisation de l'holocellulose, suspectable par l'augmentation de la quantité des extractibles du pin gris et par la FTIR. Cette dépolymérisation, provoquée par le traitement thermique et observable microscopiquement, semble avoir un effet négatif sur le MOR.
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Les pêcheries de loup-marin en Nouvelle-France

Langlois, Janick January 2000 (has links) (PDF)
La pêche au loup-marin fut une activité pratiquée par les Canadiens, au temps de la Nouvelle-France, dans la région de la Côte-Nord et du Labrador. Le commerce des huiles de loup-marin s'inscrit dans la planification du développement économique de la colonie dans l'esprit du mercantilisme. Le Labrador à l'époque de la Nouvelle-France est un immense territoire qui englobait la Basse et Moyenne Côte-Nord ainsi qu'une partie du Labrador méridional actuel. Cette région, au climat inhospitalier, abrite une faune variée dont plusieurs espèces de phoques. Des groupes humains vivaient à cet endroit ou le fréquentaient. Il s'agit des populations autochtones telles les Inuits et les Montagnais ainsi que des pêcheurs français qui y faisaient la pêche sédentaire de la morue. À la suite des Européens, des Canadiens tentèrent eux aussi leur chance dans les pêcheries. Ils se spécialisèrent dans la chasse aux phoques appelés autrefois, loups-marins. L'huile qu'on obtient de cet animal servait à l'éclairage des lampes et sa fourrure était utilisée pour la confection de chaussures et de vêtements. Le gouvernement métropolitain démontrait beaucoup d'intérêt dans le développement du Labrador. Aux raisons économiques s'en ajoutent d'autres d'ordre stratégique. En effet, l'occupation française de ce territoire limitait les Anglais installés à la baie d'Hudson et permettait de conserver libre, la navigation dans le golfe et l'estuaire du Saint-Laurent. Pour asseoir une autorité militaire, de justice et de police, le gouvernement métropolitain jugea à propos d'y installer un commandant. Ce personnage rendait service à l'État, mais en profitait également pour effectuer le commerce des huiles de loup-marin. Le commerce relié à l'exploitation du loup-marin s'avérant fructueux pour certains exploitants, d'autres personnalités d'affaires décidèrent de s'y adonner. Pour démarrer une entreprise de pêche au loup-marin, il fallait disposer d'une concession. Plus d'une douzaine de terrains sis le long du littoral du Saint-Laurent furent attribués. Pour mettre en valeur ces "passes" de loup-marin, d'énormes ressources matérielles, humaines et financières furent engagées. Les employés de ces postes étaient recrutés à l'automne pour participer à une expédition de pêche qui durait environ un an. Outre la pêche au loup-marin, les engagés des postes faisaient la chasse et la traite avec les Amérindiens. Une activité secondaire se développa à la suite des pêcheries. Il s'agit du commerce des denrées et marchandises le long des côtes du Labrador. Cette pratique exercée par les capitaines de navires n'était pas unique au Labrador et était bien connue ailleurs en Nouvelle-France. Les deux guerres qui sévirent de 1744 à 1748 et de 1756 à 1763 eurent un impact négatif sur les pêcheries de loup-marin. Le bilan financier des pêcheries de loup-marin varie d'un poste à l'autre et varie pour un même poste dans le temps. Assujettis à des éléments météorologiques changeants, les établissements de pêche ne pouvaient pas toujours donner une balance financière positive. Il n'en demeure pas moins qu'un concessionnaire expérimenté, capable d'assumer une ou deux années de perte, trouvait dans les postes du Labrador, une source de profits non négligeables. Les pêcheries de loup-marin ont ceci de remarquable, qu'elles furent une activité essentiellement canadienne et permirent à beaucoup de gens sans terres et sans emploi, de trouver une source de revenus pour faire subsister leur famille.
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Caractérisation par spectroscopie infrarouge des complexes phytochélatines-cuivre chez Scenedesmus quadricauda

Triki, Karim January 1997 (has links) (PDF)
La culture d'algues de type Scenedesmus quadricauda avec et sans cuivre a déjà été effectuée pour des travaux antérieurs par Saint-Pierre (1993). Les douze échantillons prélevés ont été conservés, lyophilisés et congelés. Après la remise en solution de nos échantillons, le fractionnement de ceux-ci a été effectué sur une colonne chromatographique de perméation sur gel Séphadex G-25. Le contenu de la fraction 10 de chaque échantillon contient le pic correspondant aux polypeptides de faible masse moléculaire a été analysé par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR). Les résultats obtenus par chromatographie sur gel démontrent que les protéines des échantillons témoins et expérimentaux possèdent une très faible masse moléculaire comprise entre 400 et 1000 daltons. Tous les spectres infrarouges des échantillons ont présenté quatre importantes régions d'absorbance 800-900 cm"1, 1500-1600 cm'1, 1650-1750 cm'1 et 2700-2800 cm"1. Après une comparaison visuelle minutieuse entre les spectres des échantillons sans cuivre et ceux avec cuivre, l'existence et l'absence de certains pics ont été enregistrées. Les sept nouveaux pics observés dans les spectres de cinq échantillons expérimentaux peuvent correspondre à des déplacements des vibrations des fonctions amides, CO, NH2 et du groupe NH3+ ce qui permet de supposer que la complexation des protéines avec le cuivre a été effectuée par l'intermédiaire de ces fonctions amides.
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La production de trihalométhanes dans les systèmes de distribution d'eau potable au Québec / : mémoire présenté à l'Université du Québec à Chicoutimi comme exigence partielle de la maîtrise en ressources renouvelables par Lise Tremblay.

Tremblay, Lise January 1995 (has links) (PDF)
En 1984, le Ministère de l'environnement du Québec a mis sur pied un programme d'échantillonnage de l'eau potable dont l'objectif était la détection et la quantification des micropolluants organiques. Les résultats obtenus révélèrent la présence de plusieurs produits de sous-chloration dont les principaux étaient les trihalométhanes (THMs). Un suivi de la concentration des THMs dans diverses municipalités fut ensuite effectué, afin de dresser un tableau plus global de la situation des THMs au Québec. La Division des Écosystèmes Urbains (D.E.U.) assure maintenant le suivi des campagnes d'échantillonnage. La présente recherche fait partie intégrante de ce programme, puisque dans un premier temps, elle traite les résultats de la campagne d'un échantillonnage bi-mensuel effectué par le D.E.U. pour la période s'échelonnant de mai 1989 à avril 1990. Elle traite ensuite les résultats des campagnes d'échantillonnage effectuées à l'été 1993 et l'hiver 1994. A cette fin, un bilan de la production des sous-produits de la chloration a été établi en insistant particulièrement sur le taux de THMs dont les principaux composés sont: le chloroforme, le bromodichlorométhane, le dibromochlorométhane et le bromoforme. Les concentrations en THMs observées dans l'eau potable des réseaux sélectionnés sont, à une exception près, inférieures à la concentration maximale permise selon le Règlement sur l'eau potable, soit 350 ug/L. Afin de mieux comprendre ce qui influence la production des THMs, une évaluation des principaux facteurs, tels la quantité de matières organiques, la température, le pH et la concentration du chlore résiduel, a été réalisée. Divers moyens pour mieux contrôler la production des THMs ont également été proposés. Cependant, chaque type d'eau possède des caractéristiques qui lui sont propres. Il est donc difficile d'établir des mesures générales qui pourraient s'appliquer à l'ensemble des sources d'eau. Un modèle mathématique de prédiction a été créé afin d'estimer la production de THMs dans l'eau potable. Une étude statistique des résultats de la campagne de l'échantillonnage bi-mensuel a d'abord été réalisée. Des corrélations entre le carbone organique dissous (C.O.D.), la concentration de chlore résiduel libre et la température versus la production de THMs ont été effectuées. Une régression multiple a permis la formulation d'une équation de prédiction. La fiabilité de cette équation a été testée en effectuant des calculs prédictifs des concentrations des THMs, à partir des données des paramètres mesurés pour les campagnes été 1993 et hiver 1994. Des intervalles de confiance ont ensuite été déterminés. L'analyse statistique des résultats a permis d'expliquer 72% de la variation des THMs par les variations des trois descripteurs sélectionnés par la régression multiple soit, le C.O.D., la température et la concentration du chlore résiduel.

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