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Neonatal intraventricular hemorrhage and hospitalization in childhoodKaur, Amarpreet 08 1900 (has links)
Contexte: L’hémorragie intraventriculaire néonatale est associée à des séquelles neuro-développementales, mais le risque à long terme d'autres issues est inconnu. L'association entre l'hémorragie intraventriculaire néonatale et le risque de morbidité durant l’enfance a été évaluée.
Méthodes: Une cohorte longitudinale de 794,384 bébés nés entre 2006 et 2016 au Québec, Canada a été analysé. Les nouveau-nés ont été suivis jusqu'à une période de 12 ans après leur naissance, pour identifier les hospitalisations subséquentes. Dans les modèles de régression de Cox, ajustés pour les caractéristiques maternelles et néonatales, les « hazard ratios » et intervalles de confiance (IC) à 95% ont été estimés pour l'association entre l'hémorragie intraventriculaire avec l’hospitalisation ultérieure.
Résultats: Au total, 1,322 nourrissons (0,2%) ont développé une hémorragie intraventriculaire de grade I à IV. L'incidence de l'hospitalisation était plus élevée chez les bébés présentant une hémorragie intraventriculaire que chez les bébés sans hémorragie (23,8 vs 5,7 par 100 personnes-années). Comparés aux bébés sans hémorragie, les bébés affectés avaient un risque d'hospitalisation 1,56 fois plus élevé (IC à 95% 1,43-1,70). Le risque était 2,81 fois plus élevé pour les grades III/IV (IC à 95% 2,23 à 3,53) comparés à ceux nés sans hémorragie. Les hémorragies intraventriculaires pré-terme était associée à 1,82 fois le risque (IC 95% 1,66-2,00) comparés aux bébés nés termes sans hémorragie. Les hémorragies intraventriculaires à terme étaient associées à 3,19 fois le risque d'hospitalisation (IC 95% 2,55-4,00), comparativement à ceux nés termes sans hémorragie. Les raisons principales des hospitalisations comprenaient les maladies du système nerveux central, ophtalmologiques, musculo-squelettiques et cardiovasculaires.
Conclusion: L'hémorragie intraventriculaire, notamment de grades sévères et parmi les bébés à terme, est un déterminant important du futur risque d’hospitalisation durant l’enfance. / Background: Neonatal intraventricular hemorrhage is associated with neurodevelopmental sequelae, but the long-term risk of other outcomes is unknown. The association between neonatal intraventricular hemorrhage and the risk of childhood morbidity was assessed.
Methods: A longitudinal cohort of 794,384 infants born between 2006 and 2016 in Quebec, Canada was analyzed. Infants were tracked over time to identify later hospitalizations with follow-up extending up to 12 years after birth. In Cox regression models adjusted for maternal and infant characteristics, the hazard ratios and 95% confidence intervals (CI) were estimated for the association of intraventricular hemorrhage with future hospitalization.
Results: A total of 1,322 (0.2%) infants developed grade I to IV intraventricular hemorrhage. The incidence of childhood hospitalization was higher in infants with intraventricular hemorrhage than in infants without hemorrhage (23.8 vs. 5.7 per 100 person-years). Compared with no hemorrhage, infants with intraventricular hemorrhage had 1.56 times the risk of hospitalization (95% CI 1.43-1.70). The risk was 2.81 times higher for grade III/IV hemorrhage (95% CI 2.23-3.53) compared to those born without hemorrhage. Preterm intraventricular hemorrhage was associated with 1.82 times the risk (95% CI 1.66-2.00) compared to term infants born without hemorrhage. Intraventricular hemorrhage at term was associated with 3.19 times the risk of hospitalization (95% CI 2.55-4.00) compared to those born term without hemorrhaging. Primary reasons for hospitalizations included central nervous system, ophthalmologic, musculoskeletal, and cardiovascular disorders.
Conclusion: Intraventricular hemorrhage, especially of higher grades and in term neonates, is an important determinant of the future risk of child hospitalization.
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La morbidité à long terme des enfants traités par hormone de croissance synthétique / Long term morbidity of children treated with synthetic growth hormonePoidvin, Amélie 14 June 2017 (has links)
Les données de la littérature concernant la tolérance à long terme du traitement par hormone de croissance (GH) recombinante sont très réduites. L’objectif du travail rapporté dans cette thèse porte sur l’analyse de la morbidité chez 6874 patients de l’étude SAGhE traités en France dans le cadre d’un déficit idiopathique en GH ou d’une petite taille constitutionnelle, avec les 3 axes de travail suivants : Risque neurovasculaire : Utilisant des données de référence issues de 2 registres de population, nous avons montré une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral (SIR à 3.5 ou 4.4 selon le registre considéré), et plus particulièrement d’hémorragies sous-arachnoïdiennes (SIR 5.7 ou 6.3). Risque de diabète : Utilisant les prescriptions d’antidiabétiques fournies par le SNIIRAM au sein de notre cohorte, nous n’avons pas mis en évidence d’augmentation de la prévalence du diabète traité (SPR 1.0). Risque de cancer : En comparaison au registre de référence du réseau FRANCIM, il n’y a pas de différence significative dans le risque de survenue d’un cancer (SIR 0.7). En revanche, le risque de développer une tumeur osseuse est 3.5 fois plus élevé chez les sujets exposés à l’hormone de croissance dans l’enfance. Les évènements ont été identifiés à partir de trois sources : a) RNIPP et CépiDC pour la connaissance du statut vital et les causes de décès si le sujet est décédé, b) Questionnaire de santé envoyé aux sujets non décédés, c) Données SNIIRAM à partir d’une extraction spécifique basée sur les identifiants des sujets de notre cohorte, permettant d’obtenir les codes CIM-10 des déclarations d’Affection Longue Durée, les codages PMSI entre 2008 et 2010 correspondant aux hospitalisations, et les prescriptions d’antidiabétiques. / The literature is scarce regarding the long term effect of synthetic growth hormone (GH) treatment. The objective of this thesis was to analyse the morbidity of 6874 patients from the French SAGhE study treated by GH for short stature, focusing on three themes: Neurovascular risk: Using two population-based registries, we showed an increase in the risk of stroke (SIR 3.5 to 4.4 according the registry used), more specifically for the subarachnoid hemorrhage (SIR 5.7 or 6.3). Risk of diabetes : Using the antidiabetic drugs deliveries obtained from the French national health insurance database, no difference in the risk of treated diabetes was found (SPR 1.0). Risk of cancer : Compared with the French population-based registries of cancer, no significant difference in the risk of cancer was found (SIR 0.7), but the excess risk for bone tumor is 3.5 . Events were identified from three sources : a) Information on vital status collected from the Répertoire National d’Identification des Personnes Physiques and cause of death as indicated on death certificate, b) Health questionnaire sent to all living patients, c) Data extracted from the French national health insurance information, including the French hospital discharge database, also called Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information from 2008 to December 2010, long-lasting affection statements, and antidiabetics drugs deliveries.
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