Thèse (M.A.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 131-134. Publ. aussi en version électronique.

Ce mémoire vise à déterminer si la pratique de la philosophie pour enfants participe au développement d'êtres humains plus vertueux sur le plan mental, social et moral. Notre recherche comprend une première partie où nous résumons les grandes lignes de la conception aristotélicienne de la vertu. Nous tentons également de présenter l'être humain d'un point de vue multidimensionnel, en mettant l'emphase sur la dimension mentale, sociale et morale. Dans une deuxième partie, nous faisons une brève présentation du programme de philosophie pour enfants mis sur pied par Matthew Lipman et Ann Margaret Sharp notamment en expliquant en quoi consiste la transformation de la classe en communauté de recherche philosophique. De plus, nous exposons quelques objectifs visés par la philosophie pour enfants, ainsi que ses trois piliers : la pensée critique, créative et attentive. Finalement, dans une dernière partie, nous évaluons dans quelle mesure la pratique de la philosophie en communauté de recherche favorise le développement de vertus mentales, sociales et morales chez les enfants.

Ce mémoire vise à déterminer si la pratique de la philosophie pour enfants participe au développement d'êtres humains plus vertueux sur le plan mental, social et moral. Notre recherche comprend une première partie où nous résumons les grandes lignes de la conception aristotélicienne de la vertu. Nous tentons également de présenter l'être humain d'un point de vue multidimensionnel, en mettant l'emphase sur la dimension mentale, sociale et morale. Dans une deuxième partie, nous faisons une brève présentation du programme de philosophie pour enfants mis sur pied par Matthew Lipman et Ann Margaret Sharp notamment en expliquant en quoi consiste la transformation de la classe en communauté de recherche philosophique. De plus, nous exposons quelques objectifs visés par la philosophie pour enfants, ainsi que ses trois piliers : la pensée critique, créative et attentive. Finalement, dans une dernière partie, nous évaluons dans quelle mesure la pratique de la philosophie en communauté de recherche favorise le développement de vertus mentales, sociales et morales chez les enfants.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. 128-128. Publ. aussi en version électronique.

Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2000. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.

Notre objectif étant d’évaluer la capacité que possède le programme de philosophie pour les enfants à former les jeunes aux vertus, nous avons cru bon d’organiser notre recherche de (puisque les vertus sont un type d'habitas), ce qui nous permettra de mieux présenter la notion de vertu. Par la suite, nous effectuons une présentation de 5 vertus particulières (courage, tolérance, justice, prudence et tempérance), et c’est à partir de ces vertus que nous évaluons le programme de philosophie pour les enfants. Cependant, puisqu’il est question de formation, nous prenons appui sur deux éléments essentiels de formation dans l’approche de Lipman: la pratique de la pensée critique et du dialogue. Ainsi, nous tentons d’évaluer si ces pratiques correspondent ou non aux exigences d’une formation aux vertus.

Notre objectif étant de déterminer si la pratique de la philosophie avec les enfants met en œuvre la paix, nous avons organisé notre recherche de la manière suivante: nous examinons d'abord ce qu'est la paix dans ses différents aspects, ce qui nous permettra d'établir des conditions importantes afin de réaliser cette manière de coexister. Nous effectuons ainsi une présentation de la paix sociale, de la paix internationale et de la paix interpersonnelle. Puis, nous présentons quelques aspects importants du programme de philosophie pour les enfants. Nous faisons d'abord un bref historique de la démarche et nous présentons les objectifs. Puis, c'est la notion de communauté de recherche que nous explorons et nous présentons les habiletés cognitives et sociales qu'elle développe. Ainsi, disposant de tous les éléments permettant d'atteindre l'objectif visé, nous tentons d'évaluer, dans la dernière partie, dans quelle mesure la pratique de la philosophie avec les enfants met en œuvre la paix.

Ce mémoire traite des modalités permettant la préservation de la dignité humaine, par la pratique de la philosophie avec les enfants. Notre travail comprend trois parties. Nous présentons d'abord différentes significations de la dignité humaine, lesquelles nous font saisir l'importance de s'en procurer un fondement, à partir d'une conception de l'être humain. Celle-ci nous conduit sur le terrain de l'éthique, par l'examen de ce que signifie être raisonnable, mis en relation avec la reconnaissance et le respect de la dignité humaine. Puis, nous présentons différents aspects importants du programme de philosophie pour les enfants. A la suite d'un bref historique, nous exposons les différents objectifs de ce programme. Cela nous conduit à examiner la notion de communauté de recherche et ce qu'elle implique, soit l'intériorisation par le dialogue de dispositions et d'habiletés à la base du développement d'une pensée de qualité supérieure à la fois critique, créative et vigilante. Enfin, disposant de tous les éléments nécessaires à la résolution de notre problématique, nous tentons d'évaluer dans la dernière partie dans quelle mesure la pratique de la philosophie avec les enfants, sous l'angle de la formation éthique, peut contribuer à la préservation de la dignité humaine.

Ce travail vise à rendre compte des pensées de Hans-Georg Gadamer et de Matthew Lipman en regard de la notion de dialogue et de ses implications, puis à mettre en parallèle les deux pensées. La notion de dialogue est premièrement étudiée sous l'angle épistémologique — puisque le dialogue s'avère être une recherche de savoir. On voit alors que le dialogue vise un type de savoir particulier : la compréhension. Le dialogue est aussi étudié sous l'angle éthique car la compréhension semble s'incarner dans une manière d'être particulière. Ce travail vise ainsi à expliciter la compréhension mise en oeuvre dans le dialogue chez Gadamer et chez Lipman, en passant entre autres par l'étude du langage, de l'art et de la logique.

Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Ce mémoire a pour but d'évaluer si, et dans quelle mesure, il est vraisemblable de dire que les principes et enjeux qui sous-tendent la pratique de la Philosophie pour enfants impliquent que ceux qui reçoivent une éducation répondant à ces principes sont placés en situation de véritablement philosopher. À cette fin, nous avons construit une définition de l'acte de philosopher en interrogeant les écrits de Platon et d'Aristote sous l'angle des causes efficiente, finale, matérielle et formelle. Nous avons par la suite comparé les différents constats dégagés de cette lecture aux caractéristiques de la pratique philosophique telle que la conçoit Matthew Lipman. Nous concluons cette mise en dialogue des trois penseurs par la proposition d'une conception du philosopher qui se veut accessible à tous, y compris aux enfants, mais qui exige de la part des éducateurs des compétences particulières.