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La criminalité féminine : Une criminalité épicène et insolite.<br />Réflexions d'épistémologie et d'anthropobiologie cliniqueGénuit, Philippe 10 November 2007 (has links) (PDF)
La criminalité féminine est interrogée dans cette thèse sous l'angle de l'épistémologie clinique. La référence d'épistémologie clinique est ici celle de la théorie de la médiation initiée par Jean Gagnepain. Cette thèse envisage la criminalité féminine en mettant en perspective la biologie, la psychopathologie et la sociologie. En premier lieu est envisagé la spécificité du féminin dans la sexuation et la sexualité, puis dans le crime. La thèse est que les gemes féminin et masculin sont structuralement épicènes, et que la différence sexuelle biologique est réintroduite conjoncturalement dans le politique. Le politique dans la majorité des pays et des civilisations hormis l'ancienne Egypte et les pays scandinaves, ont toujours inscrits la femme en situation de minorât et d'insolite, voire de personne incomplète. La construction de savoir sur le féminin induit d'analyser les conditions anthropologiques de l'élaboration. Suit un recensement des modes de construction du féminin dans l'antiquité, à travers les mythes et la condition sociale de la femme. Cette perspective permet une comparaison de la détermination du féminin, ainsi que du masculin, et au-delà des modes mythiques et scientifiques de la détermination anthropologique. La deuxième partie propose une analyse située dans l'institutionnel prenant en charge la femme criminelle. Institutionnel que Jean Gagnepain nomme pouvoir modulaire, regroupant le didactique, le thérapeutique et le juridique. La troisième et dernière partie est consacrée aux illustrations cliniques des hypothèses
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