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Ernesto Gherzi et la physique du globe à Montréal, 1955-1973Gauvin, Jean-François 05 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette étude en histoire des sciences relate la fondation et la révolution de la période scientifique la plus active (1955-1973) de l'Observatoire géophysique jésuite du Collège Jean-de-Brébeuf de Montréal. Fondé en 1952 par le Père Maurice Bulst, c'est seulement avec l'arrivée du Père Ernesto Gherzi en 1955 que l'Observatoire entreprend à pleine vapeur sa vocation scientifique. Très rapidement, avec l'achat judicieux d'instruments scientifiques de haute qualité, l'observatoire jésuite devient la première station sismologique au Québec et l'une des meilleures au Canada. Dès 1957, avec la parution du Bulletin de géophysique, Gherzi assure au Collège Jean-de-Brébeuf une place au sein de la communauté scientifique internationale via un vaste programme d'échange de publications impliquant près de 300 institutions dans 40 pays différents.
Historiquement parlant, la période en question est particulièrement riche : l'Observatoire de Brébeuf participe consécutivement à deux colossaux programmes internationaux en géophysique (l'Année géophysique internationale (AGI, 1957-58) et les Années internationales du soleil calme (IQSY, 1964-65)), et est souvent cité en exemple lors du projet très controversé de création d'une université jésuite à Montréal, l'Université Sainte-Marie. Privilégiant la météorologie, surtout l'électricité atmosphérique, Gherzi, à Brébeuf, est l'un des seuls au Canada à enregistrer continuellement la radiation solaire, le gradient de potentiel de l'atmosphère et la densité de courant air-sol. De toute évidence, sans l'importante contribution d'Ernesto Gherzi, l'Observatoire géophysique du Collège Jean-de-Brébeuf n'aurait jamais eu le rayonnement national et international qui lui revient maintenant. Entreprise unique dans l'histoire des communautés religieuses catholiques du Québec, il est tout à fait raisonnable de croire que cet honneur ne pouvait revenir à personne d'autre qu'aux Jésuites.
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