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Archéologie, traditions orales et ethnographie au nord du Cameroun: histoire du peuplement de la région du Faro durant le dernier millénaire / Archaeology, ethnography and oral traditions in northern Cameroon: history of the settlement in the region of Faro in the last millennium

Mezop Temgoua, Alice Lucie 19 May 2011 (has links)
A la limite entre le Cameroun et le Nigéria, la région du Faro est une zone d’extraordinaire diversité, tant du point de vue des populations que de la topographie. Pas moins de 13 groupes ethnolinguistiques y sont documentés, qui appartiennent à 3 grands ensembles linguistiques et se répartissent dans la plaine et les montagnes. Les données de la linguistique indiquent que les représentants des langues adamaoua seraient présents dans la plaine de la Bénoué et du Faro depuis environ quatre mille ans. Au niveau de l'ethnohistoire, on sait que les habitants des plaines sous soumis à l’autorité des Foulbé depuis deux siècles. Mais au delà de cette période, de nombreuses zones d'ombre demeurent. L’histoire des populations de cette partie du bassin de la Bénoué avant le 19ème siècle semblait donc hors d’atteinte, car la région du Faro restait vierge du point de vue archéologique. <p>Dans ce travail, j’apporte par le biais d'une approche historique et comparative des éléments susceptible d’expliquer, d’une part la complexité qui caractérise le peuplement du Faro et, d’autre part, la façon dont le peuplement de cette région a évolué au cours du dernier millénaire. Il est également question de faire progresser la réflexion méthodologique, en évaluant la façon dont les modèles obtenus par l’archéologie peuvent être confrontés avec ceux qui se basent sur les traditions orales, les éléments de la culture matérielle actuelle et la linguistique.<p>L’étude des traditions orales a permis de classer par ordre chronologique les éléments historiques importants et d’établir une histoire du peuplement durant ces derniers siècles. Elle confirme qu’il est possible de reconnaître des racines remontant au delà du 19ème siècle à la plupart des groupes qui peuplent encore la région aujourd’hui, ainsi que de nombreuses ruptures dans l’histoire du peuplement du Faro. Contrairement aux travaux antérieurs, la plus importante de ces fractures date du début du 19ème siècle, avec l’occupation des conquérants foulbé, qui ont provoqué l’insécurité généralisée, la division de la région en deux et les plus importantes déportations de populations des plaines vers les montagnes refuges.<p>L’approche archéologique a permis d’établir la première séquence chrono-culturelle du Faro au cours du dernier millénaire. Si la présence d’un peuplement ancien dans la plaine était envisagée, l’étude archéologique apporte la preuve que des communautés humaines vivent dans le Faro depuis environ 1000 ans. A partir du 15ème siècle, des modifications surviennent. Celles-ci se manifestent surtout par l’apparition d’une nouvelle poterie ornée au Blepharis sp. Lorsque l’on compare la carte de distribution des sites associés à cette céramique, au trajet suivi par les Bata, qui remontent le cours du Faro en implantant des villages et à l’aire d’extension des langues tchadiques au Faro, il semble plausible que de nouvelles populations occupent la région vers le milieu du dernier millénaire de notre ère. Pour le 19ème siècle bien documenté par les traditions orales, les données archéologiques viennent renforcer l’idée d’une profonde rupture durant cette période.<p>En abordant l’histoire du peuplement du Faro, il était nécessaire d’examiner le concept de l’ethnicité comme il est classiquement employé dans la région. D’une manière générale, l’étude conforte l’idée qu’il est très difficile d’aborder la profondeur historique des identités des groupes actuels.<p>La confrontation entre les faits des cultures vivantes et les résultats archéologiques a permis d’évaluer les potentialités de raisonnements historique et comparatif. On ne peut que constater, dans cet exemple concret, le grand intérêt qu’il y a à fonder la reconstitution du passé sur de multiples sources. <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Mythes et rituels agropastoraux dans le Pérou ancien, 1000-1532 apr. J.C. une approche ethnoarchéologique dans la vallée haute du Chillón, province de Canta, département de Lima

Carlier, Alexandra 17 January 2013 (has links)
Les rituels d’appel à la pluie, du nettoyage des canaux d’irrigation et du marquage du bétail sont analysés et reconstitués à l’aide d’un modèle qui utilise les sources ethnographiques, ethnohistoriques et archéologiques disponibles. Ce modèle permet une approche interdisciplinaire diachronique et dynamique des pratiques des populations actuelles et anciennes et des modes de pensée qui les sous-tendent. Les artéfacts découverts en fouilles sur le site de Huacosmarca sont confrontés aux chroniques et documents de l’époque coloniale et ceux-ci éclairent les données ethnographiques recueillies lors d’observations participantes des rituels actuels de la même zone géographique: le haut Chillón. Selon le rituel étudié, la porte d’entrée pour l’application du modèle peut varier mais l’analyse et la reconstruction s’effectuent toujours à travers les étapes bien identifiées du même processus. La démarche se veut résolument critique de la vision structuraliste et du postulat de la continuité des pratiques rituelles préhispaniques à travers les siècles. Elle est ancrée<p>dans la recherche et la mise en évidence des contingences historiques et géographiques locales, celles d'une zone des Andes Centrales.<p><p>The rituals related to the appeal for rain, to the cleaning of irrigation channels and to the cattle branding are analyzed and reconstituted with a pattern using the ethnographic, ethnohistorical and archaeological sources available. This pattern allows an interdisciplinary, diachronic and dynamic approach to the current and ancient population’s practices and to the patterns of thought that underlie them. The artefacts found in<p>excavations on the site of Huacosmarca are confronted with chronicles and documents of the colonial era and these throw light on ethnographic data collected from participant observation of those current rituals from the same geographic area: the high Chillon’s valley.<p>According to the ritual studied in this research, the gateway to the pattern’s application may vary but the analysis and reconstruction is always done through identified stages of<p>the same process. This approach criticizes the structuralist vision and the assumption of the continuity of prehispanic ritual practices through the centuries. It takes root in the research into the historical and geographical contingencies of the local area, those of the Central Andes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Gestion de la chaine opératoire de traitement des peaux et implication socioéconomique de la femme dorsétienne (Detroit d'Hudson, Nunavik). Ethnoarchéologie, tracéologie et analyse de genre

Dionne, Marie-Michelle 19 April 2018 (has links)
Le fait dorsétien reste à ce jour, en préhistoire de l’Arctique, sujet à de nombreux débats quant à sa définition exacte, les modalités entourant son implantation, son expansion et sa disparition de la portion Est de l’Arctique canadien, ainsi que l’organisation socioéconomique qui le caractérise. La compréhension des chaînes opératoires reliées à la production de la culture matérielle constitue un moyen privilégié d’accéder à l’univers des choix techniques et socioéconomiques. Suivant la documentation ethnographique, nous considérons que l’analyse de la séquence de traitement des peaux, dans le but de produire les vêtements et l’équipement nécessaires à la survie en milieu arctique, peut donner accès aux modes de gestions des différentes phases de cette activité technique dans le temps et dans l’espace, ainsi qu’à la nature de la contribution féminine au cours du cycle saisonnier d’exploitation des ressources. Cette étude démontre que, suivant les similarités et les contrastes extraits d’une confrontation entre les modes de gestion des chaînes opératoires de traitement des peaux Inuit et Dorsétien, il est possible de proposer un modèle révélant le mode d’organisation socioéconomique de ces derniers, ainsi que d’aborder la nature des relations sociales (relations de genre) sous-jacentes. Étant soumis à un cycle saisonnier de disponibilité et d’accessibilité aux ressources, ainsi qu’à des besoins matériels équivalent à celui ceux des Inuits, les peuples dorsétiens ont pu élaborer un mode de gestion de leurs activités techniques et de leurs relations sociales particulier, en accord avec une réalité culturelle et sociale qui se distingue de celle de leurs successeurs. La combinaison des analyses tracéologiques (identification de la fonction de l’outillage en chert et en quartz) et spatiales, complétée par une analyse des relations de genre, permet de générer les données nécessaire à ce type d’étude. Les trois sites archéologiques sélectionnés sont situés le long du littoral sud du détroit d’Hudson au Nunavik. La période culturelle couverte par ces derniers comprend la phase de transition du paléoesquimau ancien au paléoesquimau récent (Pita KcFr-5 / 2800-2600 AA), ainsi que la phase dite Dorsétienne (Tivi KcFr-8A / 2600-1000 AA et Tayara KbFk-7 / 2125 – 1186 AA). Mots clés : Paléoesquimau, Dorsétien, chaîne opératoire de traitement des peaux, analyse lithique, tracéologie, expérimentations archéologiques, ethnoarchéologie, analyse de genre, archéologie de l’espace domestique, cycle saisonnier, fonction des outils, microlame. / To this day, Dorset culture continues to be the subject of numerous debates in the field of Arctic prehistory, regarding its exact définition, the methods it used to establish itself, its expansion, and its disappearance from the eastern portion of the Canadian Arctic, as well as its characteristic socioeconomic organization. An understanding of the chaînes opératoires related to their material culture represents a privileged path to access a universe of technical and socioeconomic choices. By following the ethnographical documentation, we consider that the analysis of the skins working process, for the purpose of producing the garments and equipment necessary to survive in an Arctic environment, could provide access to methods to manage the different phases of this technical activity in time and space, in addition to showing the nature of female contributions throughout seasonal cycles of resources availability. This study demonstrates that, by looking at the différences and similarities gathered through a comparison between the management methods of production processes to treat animal skins used by the Inuit and Dorset cultures, it is possible to suggest a relevant model of the socioeconomic organization of the latter, as well as to approach the nature of their underlying social and gender relations. Being subject to a seansonal cyle of availability and access to resources, while experiencing material needs équivalent to those of the Inuit, the Dorset peoples were able to create a particular method for managing their technical activities and their social relationships, consistent with a cultural and social reality that differs from the one experienced by their successors. A combination of use-wear analyses (identification of the use of tools in chert and quartz) and spatial analyses, completed by an analysis of gender relationships, allows the data necessary in this type of study to be generated. The three archaeological sites chosen are located along the southern coastline of the Hudson Strait in Nunavik. The cultural period covered by these sites covers the transitional phase from ancient to récent Paleo-Eskimo (Pita KcFr-5/2800-2600 B.P.), as well as the one knows as the Dorset phase (Tivi KcFr-8A/2600-1000 B.P. and Tayara KbFk-7/2125-1186 B.P.). Keywords: Paleo-Eskimo, Dorset, skin process chaîne opératoire, lithic analysis, use-wear analysis, archaeological experiments, ethno-archaeology, gender analysis, household analysis, seasonal cycle, tools function, microblades.

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