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De l'Europe du Sud-est à la Région Mer Noire : une Süd-Ost Politik pour la Commission européenne? De l'endiguement de l'Union Soviétique à l'élargissement de l'Union européenne

Roger, Ludwig 19 June 2014 (has links) (PDF)
Réinscrivant le processus d'intégration européenne dans une Histoire de la Guerre froide et post-Guerre froide et plus généralement dans une histoire européenne plus longue que le seul XXe siècle, cette thèse explore l'histoire des relations de la Commission européenne avec la périphérie sud-orientale du continent. La longue période chronologique étudiée permets de mettre en exergue les " forces profondes " qui se tiennent derrières les actions de l'exécutif de la CEE/UE dans une région critique pour l'Europe. Pour se faire, nous nous sommes basés sur les archives de la Commission européenne, du Conseil, du Département d'État américain, des Ministères des affaires étrangères français et britannique, de la bibliothèque de Cluj-Napoca en Roumanie et d'entretiens.Divisée en quatre parties, chacune se centrant sur une période chronologique, ce travail analyse l'action de la Commission face aux changements qui ont bouleversé l'Europe du Sud-est entre 1960 et 2010. L'adaptation constante de la politique de la Commission, de la " doctrine de l'Association " à la Synergie de la Mer Noire, nous ont amené à développer l'idée d'une Süd-ost politik qui se met en place dès le début des années 1960. Cependant, contrairement à l'Ostpolitik de Bonn, il ne s'agit pas pour Bruxelles d'aller vers les États communistes du Sud-est européen ou l'Union soviétique, mais plutôt de lutter contre leur influence. La Süd-Ost politik communautaire est clairement anticommuniste et antirusse.La Communauté fait barrage à Moscou en étendant le modèle de la démocratie libérale capitaliste dans la zone autour des Détroits. La situation stratégique d'Athènes, d'Ankara et plus tard de Tbilissi ou Kiev n'est pas oubliée par Bruxelles. Ainsi, la Commission s'inscrit dans une plus longue histoire, son action fait écho à la lutte entre Paris, Londres et Saint-Pétersbourg pour le contrôle des Détroits, aux tentatives des États de la région de copier les modèles nationaux d'Europe de l'Ouest et à la politique orientale des Puissances occidentales après 1918.Cependant, la Commission doit ménager des État membres qui lui rappellent sans cesse que ces actions doivent rester limitées aux traités. L'Avis sur la Grèce en 1976 marque le point culminant de ce débat entre Conseil et Commission. Parallèlement, au cours des années 1970, Bruxelles veille à ne pas laisser émerger dans sa périphérie des organisations qui pourraient la concurrencer. Il en sera ainsi de la Conférence pour la coopération et la sécurité en Europe et de son volet méditerranéen mais aussi de la Coopération Balkanique.Si la chute de l'Union soviétique fait naitre des hésitations sur la conduite à suivre vis-à-vis de l'Europe du Sud-est et sa nouvelle extension vers le Caucase et dans les anciennes républiques soviétiques. Bien vite la Commission revient à sa politique d'extension du modèle européen. Cependant, le centre des préoccupations communautaire n'est plus la Grèce ou la Turquie. Avec l'effondrement de l'Empire soviétique, le champ d'action de la Communauté -devenue Union- s'est élargi à l'ensemble de la Région Mer Noire.Pourtant, la non résolution du problème de Chypre, l'instabilité financière de la Grèce, les crises politiques turques, le maintien hors de Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie sont des exemples des difficultés rencontrées par la Communauté dans la région.La guerre en Géorgie et l'annexion de la Crimée par la Russie à la suite de la révolution à Kiev illustrent que le processus " doux " d'inoculation des valeurs du Traité de Rome ne va pas de soi du moment que celui-ci rencontre une opposition " dure ". Nous achevons notre réflexion en nous posant la question de la capacité de l'Union et de la Commission à absorber à terme l'ensemble de la Mer Noire ce qui mettrait la Mésopotamie et l'Asie centrale en contact direct avec le processus d'intégration européenne.Il s'agit maintenant de savoir si la Mer Noire deviendra un " lac Européen".
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De l'Europe du Sud-est à la Région Mer Noire : une Süd-Ost Politik pour la Commission européenne? De l'endiguement de l'Union Soviétique à l'élargissement de l'Union européenne / From a South-Eastern Europe to the Black Sea area : A Süd-Ost Politik for the European Commission? From the Soviet Union endiguement to the European Union enlargement

Roger, Ludwig 19 June 2014 (has links)
Réinscrivant le processus d’intégration européenne dans une Histoire de la Guerre froide et post-Guerre froide et plus généralement dans une histoire européenne plus longue que le seul XXe siècle, cette thèse explore l’histoire des relations de la Commission européenne avec la périphérie sud-orientale du continent. La longue période chronologique étudiée permets de mettre en exergue les « forces profondes » qui se tiennent derrières les actions de l’exécutif de la CEE/UE dans une région critique pour l’Europe. Pour se faire, nous nous sommes basés sur les archives de la Commission européenne, du Conseil, du Département d’État américain, des Ministères des affaires étrangères français et britannique, de la bibliothèque de Cluj-Napoca en Roumanie et d’entretiens.Divisée en quatre parties, chacune se centrant sur une période chronologique, ce travail analyse l’action de la Commission face aux changements qui ont bouleversé l’Europe du Sud-est entre 1960 et 2010. L’adaptation constante de la politique de la Commission, de la « doctrine de l’Association » à la Synergie de la Mer Noire, nous ont amené à développer l’idée d’une Süd-ost politik qui se met en place dès le début des années 1960. Cependant, contrairement à l’Ostpolitik de Bonn, il ne s’agit pas pour Bruxelles d’aller vers les États communistes du Sud-est européen ou l’Union soviétique, mais plutôt de lutter contre leur influence. La Süd-Ost politik communautaire est clairement anticommuniste et antirusse.La Communauté fait barrage à Moscou en étendant le modèle de la démocratie libérale capitaliste dans la zone autour des Détroits. La situation stratégique d’Athènes, d’Ankara et plus tard de Tbilissi ou Kiev n’est pas oubliée par Bruxelles. Ainsi, la Commission s’inscrit dans une plus longue histoire, son action fait écho à la lutte entre Paris, Londres et Saint-Pétersbourg pour le contrôle des Détroits, aux tentatives des États de la région de copier les modèles nationaux d’Europe de l’Ouest et à la politique orientale des Puissances occidentales après 1918.Cependant, la Commission doit ménager des État membres qui lui rappellent sans cesse que ces actions doivent rester limitées aux traités. L’Avis sur la Grèce en 1976 marque le point culminant de ce débat entre Conseil et Commission. Parallèlement, au cours des années 1970, Bruxelles veille à ne pas laisser émerger dans sa périphérie des organisations qui pourraient la concurrencer. Il en sera ainsi de la Conférence pour la coopération et la sécurité en Europe et de son volet méditerranéen mais aussi de la Coopération Balkanique.Si la chute de l’Union soviétique fait naitre des hésitations sur la conduite à suivre vis-à-vis de l’Europe du Sud-est et sa nouvelle extension vers le Caucase et dans les anciennes républiques soviétiques. Bien vite la Commission revient à sa politique d’extension du modèle européen. Cependant, le centre des préoccupations communautaire n’est plus la Grèce ou la Turquie. Avec l’effondrement de l’Empire soviétique, le champ d’action de la Communauté -devenue Union- s’est élargi à l’ensemble de la Région Mer Noire.Pourtant, la non résolution du problème de Chypre, l’instabilité financière de la Grèce, les crises politiques turques, le maintien hors de Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie sont des exemples des difficultés rencontrées par la Communauté dans la région.La guerre en Géorgie et l’annexion de la Crimée par la Russie à la suite de la révolution à Kiev illustrent que le processus « doux » d’inoculation des valeurs du Traité de Rome ne va pas de soi du moment que celui-ci rencontre une opposition « dure ». Nous achevons notre réflexion en nous posant la question de la capacité de l’Union et de la Commission à absorber à terme l’ensemble de la Mer Noire ce qui mettrait la Mésopotamie et l’Asie centrale en contact direct avec le processus d’intégration européenne.Il s’agit maintenant de savoir si la Mer Noire deviendra un " lac Européen". / Fitting the European integration process into the history of the Cold War and post-Cold War and more generally in European history longer than the “short” twentieth century, this thesis explores the history of relations between the European Commission and the South-Eastern outskirts of the continent. The long period studied allows to highlight the "deep forces" that stand behind the actions of the executive of the EEC / EU in such a critical region for Europe. To do so, we relied on the archives of the European Commission, the Council, the U.S. State Department, the British and French Ministries of Foreign Affairs, the library of Cluj-Napoca University in Romania and interviews.Divided into four parts, each focusing on a period of time, this work analyses the actions of the Commission to address the changes that have transformed the region between 1960 and 2010. The continuous adaptation of the policy of the Commission, from the "doctrine of Association” to the Black Sea Synergy, led us to develop the idea of a Süd-ost politik that was already designed in the early 1960s. However, unlike the Ostpolitik of Bonn, Brussels did not go toward the communist states of South-Eastern Europe or the Soviet Union, but rather prevent their influence. The Community’ Süd-Ost politik was clearly anti-communist and anti-Russian.This is the main continuity: the European Community had to block Moscow by extending the model of capitalist liberal democracy in the area around the Straits. The particular strategic situation of Athens, Ankara and later Tbilisi or Kiev is never forgotten by Brussels. In this, the Commission is part of a longer history, its action echoes the struggle between Paris, London and St. Petersburg for the control of the Turkish Straits, attempts by states in the region to copy Western European domestic models and the Eastern policy of the Western powers after the First World War.However, the Commission had to deal with the Member States that constantly reminded Brussels that its actions should remain within the framework of the Treaties. The Opinion on Greece in 1976 marks the culmination of the debate between the Council and Commission. Meanwhile, during the 1970s, the EEC executive carefully took care to stop the emergence of organizations in its periphery that could compete with the Community. This will be the Conference for Security and Cooperation in Europe and its Mediterranean component but also the Balkan Cooperation.In 1991, when the Soviet Union collapsed, the Commission was uncertain of what to do with South Eastern Europe and its new extension to the Caucasus and the former Soviet republics. The Commission quickly returned to its systematic policy of extending the European model. However, the centre of community concerns was not Greece or Turkey. With the collapse of the Soviet Empire, the scope of the Community –became Union- expanded to the entire Black Sea region.However, the failure to resolve the Cyprus problem, the financial instability of Greece that threatens the entire euro zone, political crises in Turkey, the decision to keep out of Schengen space Romania and Bulgaria are examples of the difficulties faced by the Community in the region.The war in Georgia and the annexation of Crimea by Russia following the revolution in Kiev illustrate that the “soft” inoculation process of the values of the Rome Treaty does not come by itself as long as it meets a “hard” opposition.We conclude our discussion by asking the question of the capacity of the Union and its Commission to absorb eventually the whole Black Sea basin, which would put Mesopotamia and Central Asia in direct contact with the European integration process.The question is now whether the Black Sea will eventually become a “European lake
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Les dynamiques urbaines post-socialistes en Europe centrale et orientale : continuités et discontinuités dans l'évolution morphologique et fonctionnelle / The post-socialist urban dynamics in Central and Eastern Europe : continuities and discontinuities in the morphological and functional evolution

Sandu, Alexandra 20 March 2019 (has links)
Les villes d’Europe centrale et orientale suscitent l’intérêt des chercheurs, car leur évolution a suivi des trajectoires particulières vu leur histoire complexe. Mais le plus souvent leurs transformations sont recensées à partir des changements politiques et socio-économiques et non pas du point de vue de l’évolution morphologique et fonctionnelle. Cette thèse propose une démarche d’analyse quantitative à la fois des changements morphologiques des villes d’Europe centrale et orientale avant et après l’effondrement de communisme, ainsi que des changements fonctionnels dans la période post-socialiste, les deux doublées par une analyse exploratoire de la capacité de résilience spatiale et socio-économique des villes à court et à long terme. Par conséquent, cette thèse vise à ajouter la dimension spatiale à l’analyse socio-économique et politique de la ville post-socialiste de l’Europe centrale et orientale, en questionnant les similarités et les dissimilarités qui les caractérisent. Nos résultats montrent un territoire d’Europe centrale et orientale assez hétérogène, avec des fractures ouest-est au niveau régional (dans l’ensemble du territoire), mais également au niveau national. La ville d’Europe centrale et orientale s’esquisse dans un modelé urbain conciliant l’héritage du passé, y compris l’héritage socialiste, avec les nouvelles demandes de l’économie de marché, ce qui se traduit spatialement par l’émergence d’une ville qui se rapproche du modèle de la ville d’Europe de l’Ouest, tout en restant différente. / Cities in Central and Eastern Europe are a subject of interest for researchers, as their evolution has followed particular trajectories in view of their complex history. However, often, the transformations of the cities of Central and Eastern European countries are analysed by taking into account only the political and socio-economic changes and not from the point of view of morphological and functional evolution. Thus, this thesis proposes a quantitative approach in what concerns the analysis of both the morphological changes of the cities of Central and Eastern Europe before and after the collapse of communism as well as the functional changes of the post-socialist period, both doubled by an exploratory analysis of spatial and socio-economic capacity of resilience of cities in the short and long term. Therefore, this thesis aims to add the spatial dimension to the socio-economic and political analysis of the post-socialist city of Central and Eastern Europe, by questioning the similarities and dissimilarities that characterize them. Our results show a rather heterogeneous territory of Central and Eastern Europe, with West-East fractures at the regional level, as well as at the national level. The city of Central and Eastern Europe is outlined as an urban model that seeks to reconcile the legacy of the past, including the socialist legacy, with the new demands of the market economy, which spatially translates into the emergence of a similar city, but in the same time different from that of Western Europe, which he seeks to match, fact that proves its complex context of evolution.
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Institutionnalisation de formations francophones en contexte non francophone : politiques curriculaires et statut du français : l'université Galatasaray en Turquie (1992-2012) : une étude de cas élargie à d'autres formations en Europe orientale / Institutionalization of training programs in French in a non French-speaking context : curricular policies and status of the French language : Galatasaray University, Turkey (1992-2012) : a case study, extended to other training programs in Eastern Europe

Troncy, Christel 13 December 2016 (has links)
Comment s'’institutionnalise dans la durée le statut du français comme langue d’'enseignement dans des formations universitaires en contexte non francophone ? L’'hypothèse principale est celle d’'une faible institutionnalisation du statut curriculaire du français en contexte non francophone, due notamment aux acteurs producteurs de la politique curriculaire universitaire, de moins en moins engagés dans un curriculum en français.L’'étude de l’'évolution de la politique curriculaire de l’'université Galatasaray - université créée en 1992 sur la base d’'un accord franco-turc - est envisagée selon une démarche qualitative et inductive, au moyen d’'une étude de cas élargie à d’'autres formations francophones, de moindre ampleur, mais créées à la même période au tournant des années 1980-1990 en Turquie et dans d’'autres pays d’Europe orientale. L’'étude s’'appuie sur un vaste corpus de données d’'archives et de données d’'entretiens. Les différents éléments recueillis sur plusieurs formations, permettent de mettre à jour des processus d’'institutionnalisation initiaux du statut du français communs à ces formations et à l’'université Galatasaray. Toutes sont représentatives d’'une période particulière, de courte durée, propice à un mouvement de création de formations universitaires francophones dans ces contextes globalement non francophones d’'Europe orientale.Dans la majorité des cas, à des degrés divers, vingt ans après, le statut du français apparaît d’autant plus instable que les réseaux d’'acteurs producteurs de la politique curriculaire universitaire sont faibles et que le statut du français est de moins en moins consensuel. / How does the status of the French language as the teaching language for the courses become institutionalized in academic training programs, within a non French-speaking context? The main assumption is that of a weak institutionalization of the curricular status of the French language in a non French-speaking context, due in particular to the players, who generate the academic curricular policy while being less and less committed to a curriculum in French.The study of the curricular policy evolution at Galatasaray University — a university created in 1992 on the basis of a franco-turkish agreement is —considered along the lines of a qualitative and inductive approach, by means of a case study extended to other training programs in French, of a lesser scope but created during the same era, at the turn of the 1980s-1990s in Turkey and in other Eastern Europe countries. The study relies on a vast corpus of archival data and interview-gathered data. The elements concerning the selected training programs enable us to bring to light some initial institutionalization processes of the status of the French language, that are common to these training programs and to Galatasaray University. All are representative of a particular era, of short lasting, propitious for a movement of academic training programs creation, in French, within these globally non French-speaking contexts in Eastern Europe. In the majority of cases, at various degrees, twenty years later, the status of the French language appears all the more unstable that the networks of players who generate the curricular academic policy are weak, and that the status of the French language is less and less consensual.

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