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Femmes, réseaux et subversion : l'organisation féministe de l'avortement illégal au Québec (1969-1988)

Raby, Marie-Laurence 06 June 2022 (has links)
Dans ce mémoire, je m'intéresse à l'organisation de services d'avortement par des groupes féministes québécois entre 1969 et 1988, alors que l'avortement est illégal au Canada. Ces réseaux féministes se mettent en place au lendemain du Bill omnibus de Pierre-Eliott Trudeau (1969), qui autorise uniquement les avortements dits thérapeutiques et à condition qu'ils soient pratiqués dans les hôpitaux agréés. Les centres hospitaliers franco-québécois tardent toutefois à offrir ce service et les rares qui le font pratiquent très peu d'interventions au tournant des années 1970. Plusieurs groupes féministes créent donc des services de référence pour diriger les femmes vers des médecins montréalais qui acceptent de pratiquer des avortements dits sur demande¹, donc en dehors du cadre légal instauré par la réforme de 1969. Entre 1973 et 1976 cependant, les militantes se butent à une répression orchestrée par l'État québécois et décident de réorienter leurs services de référence vers New York. Puis, l'arrêt en 1976 des poursuites contre le Dr. Morgentaler crée une jurisprudence favorable à la pratique d'avortements en dehors des centres hospitaliers. À partir de cette date, les gouvernements successifs doivent alors tolérer les avortements effectués dans des cliniques privées étant donné le flou juridique qui entoure désormais cette pratique. Cette timide ouverture de l'État met fin à la période transnationale des réseaux féministes et leur permet de mettre sur pied des centres de santé des femmes offrant des avortements sur demande, ce qui débouche sur l'institutionnalisation de ce type de services. La période couverte par cette recherche se termine en 1988 avec la décriminalisation de l'avortement au Canada par l'arrêt Morgentaler c. la Reine. Cette recherche porte un intérêt particulier à la médicalisation de l'avortement ainsi qu'à l'adéquation entre féminité et maternité qui reflètent la position de l'État sur l'avortement jusqu'en 1988. Les groupes féministes s'opposent à ces prescriptions normatives en prônant la démédicalisation des services d'avortement et en soulignant le caractère sociopolitique du rôle reproductif attribué aux femmes. Ainsi, les réseaux d'avortement qu'ils mettent en place jouent un rôle éminemment subversif. ¹On parle d'avortement sur demande pour désigner les avortements effectués sans l'ingérence d'un comité d'avortement thérapeutique. Cette étiquette renvoie à la capacité de choisir des femmes. Une autre dénomination utilisée est l'avortement libre. / In this essay, I examine the organization of abortion services by Quebec feminist groups between 1969 and 1988, when abortion was illegal in Canada. These feminist networks were set up in the wake of Pierre-Eliott Trudeau's Omnibus Bill (1969), which allowed only therapeutic abortions to be performed in accredited hospitals. However, Franco-Quebec hospitals were slow to offer this service, and the few that did so performed very few procedures at the turn of the 1970s. Feminist groups, which were emerging at the same time, created abortion referral services to direct women to Montreal doctors, performing so-called abortions on demand, outside the legal framework established by the 1969 reform. Between 1973 and 1976, the referral service was subject to state repression. In response to this difficult political climate in Quebec, feminist activists redirected their service to New York. The termination of the prosecution of Dr. Morgentaler in 1976 created jurisprudence favorable to the practice of abortions outside of hospitals, marking the end of the transnational period of feminist networks. Between 1976 and 1988, successive governments interpreted the legal uncertainty surrounding abortion in Quebec to allow abortions performed in private clinics. This timid opening by the state allowed feminists to set up women's health centers where they offered abortions on demand, marking the institutionalization of feminist abortion networks. The period covered by this research ends in 1988 with the decriminalization of abortion in Canada through the Morgentaler v. the Queen decision. This research is particularly interested in the medicalization of abortion and the adequacy of femininity and maternity, which permeate the state's position on abortion in various ways until 1988. Feminist groups oppose these normative prescriptions by advocating the demedicalization of abortion services and emphasizing the socio-political character of women's reproductive role. Thus, feminist abortion networks play a highly subversive role.
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Le genre et les limites de l'universalité : la Ligue des Droits de l'Homme du Québec, 1963-1985

B. Beaumier, Marie-Laurence 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Ce mémoire porte sur la prise de conscience et l’intégration des rapports de genre aux revendications de la Ligue des Droits de l’Homme du Québec (LDHQ) de 1963 à 1985. Le discours et les actions de la LDHQ sont étudiés principalement à partir des procès-verbaux des diverses instances décisionnelles de la Ligue (conseil d’administration, conseil exécutif, Assemblée générale annuelle, etc.) qui permettent de suivre l’évolution de son orientation et de ses revendications. Créée en 1963, la LDHQ se démarque progressivement dans le paysage social et politique québécois au cours des années 1970 par ses revendications en faveur d’une Charte des droits et libertés de la personne. Cette période est également caractéristique, à la Ligue, d’un élargissement de la notion de droits humains qu’elle utilise et des groupes dont elle prend la défense. La Ligue définit ainsi une nouvelle plateforme de revendication plus axée sur les droits socio-économiques et au sein de laquelle les droits des femmes finissent par occuper une certaine place, sans complètement s’effacer derrière les droits de l’« Homme », ou les « droits de la personne ». Méconnue, cette évolution constituera le coeur de ce mémoire. Comme on le verra, celle-ci est d’ailleurs étroitement liée aux caractéristiques des membres de la Ligue et à leurs liens avec les mouvements féministes québécois.
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La définition des genres comme enjeu des débats entre les féministes et les porte-parole antiféministes au Québec au début du XXe siècle : le cas de la commission Dorion (1929-1931)

Labbé, François 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire a comme principal objectif de cerner le principal enjeu des débats entourant l'émancipation des femmes entre les féministes, le clergé catholique et les penseurs clérico-nationalistes au Québec entre 1893 et 1931. Malgré un consensus apparent entre les trois groupes autour de l'importance de la famille et du rôle des femmes dans la société, les féministes québécoises se heurtèrent â l'antiféminisme parfois virulent des deux autres groupes. Cette dissension s'exprima au coeur de la Commission des droits civils de la Femme (1929-1931), surnommée la commission Dorion, qui fut créée pour étudier des réformes à apporter au statut juridique des femmes mariées. L'analyse de discours féministes et antiféministes, d'une part, et des rapports de la commission Dorion, d'autre part, démontre que le principal enjeu des débats entourant l'émancipation des femmes fut la définition des genres masculin et féminin. La commission Dorion fut un échec pour les féministes qui tentèrent de faire accepter une nouvelle définition du genre féminin qui aurait impliqué un partage de droits et de privilèges jugés masculins. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La question du travail domestique au début du XXe siècle au Québec : un enjeu à la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, 1900-1927

Charron, Catherine 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Ce mémoire porte sur la place et l'importance de la question du travail domestique dans la pensée et l'action de la première génération de féministes canadiennes-françaises du Québec, réunies au sein de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJB). Cette dimension de leur engagement se révèle tout particulièrement dans les dossiers du service domestique et de l'enseignement ménager, que nous avons étudiés principalement à partir des textes des congrès de la FNSJB de 1907, 1909, 1917, 1921 et 1927, ainsi que des articles publiés dans différentes revues féminines entre la fin du XIXe siècle et les années 1920. La réflexion des féministes dans ces domaines témoigne de leur insatisfaction quant à leur situation domestique, et de leur volonté d'en améliorer les conditions, notamment par la professionnalisation du travail ménager. La récurrence de ces préoccupations domestiques nous indique par ailleurs qu'elles sont au coeur de l'engagement de ces militantes de la FNSJB.
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"Nous avons voulu parler de nous" : le discours éditorial des féministes québécoises (1972-1987) dans Québécoises deboutte!, Les têtes de pioche et La Vie en rose

Bergeron, Marie-Andrée 19 April 2018 (has links)
Cette thèse explore le discours éditorial des féministes à travers trois revues phares du mouvement québécois, Québécoises deboutte!, Les têtes de pioche et La Vie en rose, afin de saisir les stratégies de positionnement des féministes. Ces dernières adaptent leur rhétorique de manière à définir un mouvement qui se construit à travers une prise de parole collective, laquelle se transforme à mesure que le champ sociopolitique québécois des années 1970 se configure lui aussi. Nous avons ainsi constaté trois tendances qui se dégagent des textes. Dans un premier temps, Québécoises deboutte! oriente sa rhétorique de manière à ratisser largement le terrain militant et à capter l’attention d’alliés potentiels entre les pôles marxiste et contre-culturel. La revue Les têtes de pioche a pour sa part opéré un retranchement vers la zone spécifiquement féministe afin de se distinguer des autres luttes présentes dans le champ et de travailler à expliquer et combattre, par la prise de parole, l’oppression spécifique des femmes. Finalement, La Vie en rose se présente comme porte-étendard d’un féminisme qui se veut pluriel, présentant à la fois les acquis du féminisme radical et les aspirations des féministes d’une génération nouvelle. L’émergence des revues féministes au Québec reste indissociable d’une perspective sociale en regard de la place qu’occupent les féministes dans les champs culturel, intellectuel et littéraire. Notre recherche se développe en deux parties complémentaires visant à mettre en lumière l’organisation du discours féministe à travers différentes revues et à analyser l’évolution de cette littérature d’idées de manière interne (discours) et externe (effets de champ). À travers vingt années de militantisme textuel, la démarche éditoriale globale des féministes forme aussi un tout cohérent. Les initiatives journalistiques du féminisme présentent en effet une logique interne qui se circonscrit au fil des ans pour, ultimement, constituer un système discursif – et rhétorique – singulier, où l’argumentation par l’éthos occupe une fonction prépondérante. La thèse se penche sur les caractéristiques littéraires des textes, nous étudions l’émergence de la presse féministe comme un phénomène plus large dépassant le cadre de la page, car elle concerne aussi l’histoire et la structure du champ littéraire, de même que les problématiques – tant formelles que sociales – qui lui sont reliées. / This thesis explores the feminist’s editorial speech among three well-known feminist magazines of Quebec which are Québécoises deboutte!, Les têtes de pioche and La Vie en rose in order to understand the strategies and the posture of the feminists. Feminists adapt their rhetorics in order to define a movement that builds itself through a collective speech which is evolving as the sociopolitical context of Quebec in the seventies is. We have been able to observe three major tendencies among the texts. First of all, Québécoises deboutte! builds a speech to wrap up the different forms of activism together and to obtain the attention of potential allies who may be between the marxist and the counter-cultural poles. Secondly, Les têtes de pioche orients its speech toward a specifically feminist zone in order to distinguish itself from the other social fights. That magazine also works to explain and fight by using words the specific oppression of women. And finally, La Vie en rose presents itself as the standard bearer of the plurality of the feminist voices, showing at the same time the wins of radical feminism and the hopes of a new generation of feminists. In Quebec, the rise of the feminist magazines is an integral part of a social perspective which shows us the implication of the feminists in the fields of culture, philosophy and literature. Our research develops in two complementary parts which try to show the mechanism of the feminist speech by analyzing the content of different magazines and the evolution of this literature of ideas in an internal way (speech) and an external (field effects) one. Through twenty years of textual activism, we see that the editorial approach of the feminists forms a consistent whole. The journalistic efforts of feminism reveal an internal cohesion that consolidates itself year after year to, ultimately, become a system of ideas – and rhetorical – which is unique and into which the argumentation is mainly based on the ethos. Our thesis particularly study the literary aspects of the texts, the rise of the feminist press as a phenomenon that goes beyond the paper – because it concerns the history and the constitution of the literary field – the social and the formal problematics that are related to it.

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