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Étude prospective sur la corrélation entre le volume placentaire au 1er trimestre et le poids du nouveau-néEffendi, Mona 19 April 2018 (has links)
Objectifs : Vérifier s'il existe une corrélation entre le volume placentaire, évalué par échographie tridimensionnelle au 1er trimestre de la grossesse et le poids de naissance. Méthodologie : Une étude de cohorte prospective de 543 femmes enceintes recrutées entre 11 et 13 semaines de grossesse. Nous avons évalué l’association entre le volume placentaire mesuré par échographie tridimensionnelle (rapportée en multiple de la médiane pour l’âge gestationnel) et le poids du nouveau-né à la naissance (rapporté en percentile). Nous avons utilisé des analyses non paramétriques (test de corrélation de Spearman, Mann-Whitney, et Kruskal-Wallis) avec une valeur de p significative si inférieure à 0.05. Résultats : Parmi 554 femmes recrutées et admissibles, nous avons observé une corrélation significative entre le volume placentaire au 1er trimestre et le poids de naissance (Coefficient corrélation(CC): 0,15; p< 0.0001). Le volume placentaire n’était pas associé au risque de prééclampsie. Conclusion : Il existe une corrélation significative entre le volume placentaire évalué au 1er trimestre de la grossesse et le poids de naissance, mais aucune corrélation ne fut observée avec le développement d’une prééclampsie au cours de la grossesse. / Objectives: To assess the correlation between placental volume, measured by three dimensional ultrasound in the first trimester of pregnancy and birth weight. Methodology: A prospective cohort recruiting 543 women between 11 and 13 weeks gestation was conducted. We evaluated the correlation between placental volume measured by three- dimensional ultrasound (reported as multiple of the median for gestational age), and birth weight (reported in percentile). Data were analyzed using non-parametric tests (Spearman, Mann-Whitney, Kruskal- Wallis), with a significant p value under 0,05. Results: A total of 554 women were recruited. The placental volume showed significant correlation with birth weight (Correlation coefficient (CC); 0,15; p< 0.0001). The placental volume was not associated with preeclampsia. Conclusion: There is a significant correlation between placental volume and birth weight. In this study, no correlation was found between placental volume and preeclampsia.
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Activité physique durant la grossesse : associations avec le poids de naissance et la composition corporelle du nouveau-néBisson, Michèle 03 December 2024 (has links)
Plusieurs études se sont penchées sur les effets de l’activité physique maternelle sur le poids du nouveau-né, un paramètre reflétant l’environnement intra-utérin associé au risque ultérieur d’obésité et de problèmes métaboliques. Devant les taux alarmants d’obésité infantile à travers le monde, l’identification d’interventions préventives efficaces devient un enjeu majeur dans la lutte contre l’obésité et ses complications. L’activité physique maternelle pourrait être une avenue intéressante, étant donné ses effets bénéfiques sur le gain de poids et le profil métabolique maternels et son potentiel de diminution du poids de naissance de l’enfant. Cependant, la dose optimale d’activité physique et ses effets sur la composition corporelle du nouveau-né sont encore méconnus. Par ailleurs, la majorité des femmes enceintes ne rencontrent pas les recommandations en matière d’activité physique durant la grossesse et les femmes obèses, chez qui les bienfaits de l’activité physique pourraient possiblement avoir le plus grand impact, présentent souvent les niveaux les plus bas. Curieusement, peu d’études ont évalué les effets d’une intervention d’activité physique durant la grossesse dans cette population. Ainsi, avant d’envisager l’activité physique comme une intervention thérapeutique non-pharmacologique durant la grossesse, il importe d’en évaluer la faisabilité et la sécurité et d’en connaître extensivement les effets. Notamment, il s’avère primordial de vérifier s’il est possible d’augmenter en toute sécurité les niveaux d’activité physique durant la grossesse, particulièrement chez les femmes obèses, et de distinguer les effets spécifiques de différents stimuli d’activité physique (variant en type, volume, intensité et moment de la grossesse) sur la croissance fœtale. Dans ce contexte, nous avons dans un premier temps entrepris une revue systématique de la littérature des études observationnelles portant sur l’association entre l’activité physique maternelle et les paramètres de croissance fœtale mesurés à la naissance. Dans un deuxième temps, 2 études de cohortes évaluant l’impact du type, du volume, de l’intensité et du trimestre de pratique de l’activité physique ont été menées afin de complémenter et d’approfondir les résultats de la revue systématique. Finalement, une étude d’intervention randomisée a été réalisée afin d’évaluer s’il est possible d’améliorer les niveaux d’activité physique durant la grossesse chez les femmes enceintes obèses. Nos travaux ont permis d’illustrer l’influence variable que différents stimuli d’activité physique maternelle peuvent avoir sur l’anthropométrie néonatale. La revue systématique a montré qu’un volume moyen d’activité physique est associé à une augmentation du poids de naissance comparativement à un volume plus faible, alors qu’un volume élevé est associé à une diminution du poids de naissance, comparativement à un volume plus faible. Nos données suggèrent également que l’association entre l’activité physique maternelle et le poids de naissance varie en présence de certaines caractéristiques maternelles. Notamment, nous avons montré pour la première fois que l’activité physique vigoureuse pratiquée en début de grossesse était associée à une diminution importante du poids de naissance chez les femmes qui reçoivent un diagnostic de pré-éclampsie en fin de grossesse. L’importance de l’intensité de l’activité physique dans la relation entre l’activité physique maternelle et la croissance fœtale a également été soulignée pour la première fois dans notre étude de cohorte avec mesure de la composition corporelle néonatale. Contrairement à l’activité physique d’intensité modérée, l’activité physique vigoureuse en début de grossesse est associée à une diminution du poids de naissance, principalement en raison d’une adiposité néonatale réduite. Finalement, les résultats de l’essai randomisé ont permis d’établir la faisabilité d’une intervention d’activité physique supervisée visant à augmenter la pratique d’activité physique chez des femmes enceintes obèses et le potentiel d’une telle intervention à favoriser le maintien de la condition physique et une meilleure gestion du gain de poids chez ces femmes. L’ensemble de ces résultats permet de mieux cerner l’impact de l’activité physique maternelle sur la croissance fœtale, en fonction des caractéristiques spécifiques du stimulus d’activité physique mais également de la population étudiée. La faisabilité d’une intervention d’activité physique prénatale dans une population de femmes obèses laisse entrevoir de nouvelles possibilités dans la prévention de l’obésité infantile et de ses complications. L’identification d’une dose optimale d’activité physique favorisant la santé de l’enfant à court et à long terme dans diverses populations de femmes enceintes et l’identification des facteurs permettant une meilleure adhérence aux recommandations qui en découleront constituent des pistes de recherche essentielles à la lutte contre l’obésité. / Numerous studies have evaluated the effects of maternal physical activity on infant’s birth weight, an important pregnancy outcome reflecting the quality of the prenatal environment and associated with future cardiovascular and obesity risk. Given the alarming worldwide prevalence of childhood obesity, identifying effective preventive strategies becomes a major target in the fight against obesity and its complications. Maternal physical activity could be a promising avenue, considering its positive impact on gestational weight gain and maternal metabolic profile and its potential to decrease birth weight. Nevertheless, the optimal physical activity dose and its effect on infant’s body composition remain unknown. Moreover, most pregnant women do not reach recommended levels of physical activity and obese women, in whom physical activity could be most beneficial, are usually the least active pregnant women. Intriguingly, few physical activity interventions during pregnancy have focused on this population. Thus, before considering physical activity as non-pharmacological therapeutic intervention for pregnant women, a meticulous examination of its safety and effects is required, especially regarding the specificity of the effects of various physical activity stimuli (of different type, volume, intensity and timing) on fetal growth. Also, assessing the feasibility of an intervention aiming at increasing physical activity levels in obese pregnant women appears mandatory. In this context, we first performed a systematic review of observational studies focusing on the association between maternal physical activity and parameters of infant’s growth. Second, two cohort studies were conducted to complement and deepen findings from the systematic review. Finally, a physical activity randomised trial was completed with obese pregnant women to evaluate if such interventions can increase physical activity levels. The present work suggested that different maternal physical activity exposures exert a differential influence on neonatal anthropometry. The systematic review showed that moderate doses of physical activity were associated with an increased birth weight compared with lower doses, while high physical activity doses were associated with a decreased birth weight. Also, the association between maternal physical activity and birth weight was shown to differ in the presence of specific maternal characteristics. Notably, vigorous intensity physical activity in early pregnancy was associated with an important decrease in the birth weight of neonates born to women later diagnosed with preeclampsia. The importance of physical activity intensity in the maternal physical activity-fetal growth relationship was also emphasized by the results of our cohort study with neonatal body composition analysis. Unlike moderate intensity physical activity, vigorous intensity physical activity in early pregnancy seems responsible for the reduction in infant’s birth weight, mainly through a decreased neonatal adiposity. Finally, results from the randomised trial established the feasibility of a supervised physical activity intervention aiming at increasing physical activity levels in obese pregnant women and suggested that this kind of intervention can positively influence fitness and gestational weight gain in these women. Globally, these results contribute to a better understanding of the impact of maternal physical activity on fetal growth, considering specific characteristics of the physical activity stimulus and studied population. The feasibility of a physical activity intervention designed for obese pregnant women might provide new exciting possibilities for childhood obesity prevention. Ascertaining the optimal maternal physical activity dose allowing the improvement of a child’s short and long term health in various pregnant populations and identifying factors associated with a better adherence to physical activity guidelines during pregnancy are essential research avenues that can contribute to tackle the obesity epidemic.
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Le rôle de la biopsie virtuelle du placenta dans la prédiction du retard de croissance intra-utérin au premier trimestre de la grossessePaquette, Kim 27 January 2024 (has links)
Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) se définit comme étant un échec dans la croissance du fœtus à atteindre son potentiel de croissance génétiquement déterminé. Il touche entre 7 à 10 % des grossesses. Alors que le dépistage commence seulement à partir de la vingtième semaine de grossesse, cette complication pourrait être détectable dès le premier trimestre. Un dépistage précoce des femmes à risque élevé permettrait de débuter un traitement préventif. L’échographie 3D Doppler de puissance a démontré des résultats encourageants pour le dépistage précoce de la pré-éclampsie. La biopsie virtuelle du placenta et ses indices de vascularisation pourraient possiblement permettre la détection précoce de cas de RCIU dès le premier trimestre. Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer la valeur de la biopsie virtuelle, du volume placentaire et des indices de vascularisation placentaires au 1er trimestre dans la prédiction du RCIU stratifié selon la sévérité. Nous avons observé que le volume placentaire est un bon prédicteur du RCIU. Cependant, la biopsie virtuelle du placenta et les indices de vascularisation placentaire ne prédisent pas bien le RCIU. En conclusion, la biopsie placentaire et sa vascularisation déterminées par échographie 3D Doppler de puissance ne sont pas des modalités utiles en clinique pour le dépistage précoce du RCIU au premier trimestre de la grossesse. / Fetal growth restriction (FGR) is a pathological process defined as the failure of the fetus to reach its biologically determined growth potential. It affects 7 to 10% pregnancies. Screening for FGR begins only at the 20th weeks of pregnancy but this complication could be detectable during the first-trimester of gestation. Early detection of high-risk pregnancies could allow to start a preventive treatment as soon as possible. Threedimensional Power Doppler ultrasound has shown some encouraging results for early identification of women at high risk of preeclampsia. Placental volume and ultrasonographic sphere biopsy (USSB) with their vascularization indices could possibly detect FGR fetuses during the first-trimester. Our objective was to estimate the performance of the whole placental volume and USSB vascularization in the prediction of severe and non-severe FGR fetuses in the first-trimester. Our results showed that placental volume was a good predictor of severe and non-severe FGR. However, USSB displayed a poor predictive ability. Therefore, first-trimester USSB and its vascularization indices are not good modalities for clinical practice for the early screening of FGR pregnancies.
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Étude PERLE : la PréÉclampsie et le Retard de croissance intra-utérin, une étude Longitudinale ÉvaluativeFillion, Alexandre 24 January 2024 (has links)
Objectifs : La prééclampsie (PE) est un trouble hypertensif de la grossesse pouvant être secondaire à un développement placentaire anormal. Plusieurs biomarqueurs sériques maternels, tels que le soluble Fms-like tyrosine kinase (sFlt-1) et le placental growth factor (PlGF) ont été associés à la PE. L'objectif de cette étude est d'évaluer les changements des biomarqueurs sFlt-1 et PlGF dans les différents types de PE (précoce, intermédiaire et tardive; préterme et à terme) et selon les lésions placentaires associées. Méthode : Nous avons mené une étude cas-cohorte sur 45 femmes à faible risque de PE recrutées entre 11-13 semaines de grossesse (cohorte), que nous avons comparées à 31 femmes recrutées au moment du diagnostic de PE (cas). Les dosages de sFlt-1 et PlGF ont été effectués avec des tests automatisés (B·R·A·H·M·S plus KRYPTOR). L'analyse des placentas pour la détection de lésions de type malperfusion maternelle vasculaire (MVM) a été réalisée. Les cas de PE ont été stratifiés selon l'âge gestationnel à l'accouchement. Nous avons rapporté la distribution des marqueurs au cours de la grossesse chez les femmes avec et sans PE. Nous avons ensuite évalué la corrélation entre PlGF et la présence de lésions placentaires de type MVM. Résultats : Les cas de PE plus précoces (≤ 37 semaines) sont associés à des niveaux de sFlt-1 et PlGF significativement différents et à une augmentation des lésions placentaires de type MVM, comparativement aux cas tardifs (> 37 semaines). De faibles niveaux de PlGF, entre 26 et 34 semaines, étaient hautement associés à la présence de lésions placentaire de type MVM (p<0.01), indépendamment de la présence de PE, mais peu associés à la PE sans MVM (p=0.34). Conclusion : La PE se développant plus tôt durant la grossesse est associée à des niveaux de biomarqueurs et des pathologies placentaires distinctes de la PE tardive, appuyant l'hypothèse d'une pathologie distincte. Le PlGF pourrait davantage être un marqueur de MVM que de PE. / Objectives: Preeclampsia (PE) is a hypertensive disorder of pregnancy which can be secondary to abnormal placental development. Several maternal serum biomarkers, such as soluble Fms-like tyrosine kinase (sFlt-1) and placental growth factor (PlGF) have been associated with PE. We aimed to assess the progression of the sFlt-1 and PlGF in different types of PE (early, intermediate, and late; preterm and term) as well as to correlate PlGF with placental lesions characteristic of PE. Method: We conducted a case-cohort study on 45 women at low risk of PE (cohort) recruited between 11 and 13 weeks of gestation and 31 women recruited at diagnosis of PE (cases). sFlt-1 and PlGF levels were measured with automated assays (B·R·A·H·M·S plus KRYPTOR). Placental analysis for the detection of maternal vascular malperfusion (MVM) lesions were performed. PE cases were stratified by gestational age at delivery. We reported biomarkers' distribution during gestation in women with and without PE. We then evaluated the correlation between PlGF and the presence of MVM-type placental lesions. Results: Cases of early PE (≤37 weeks) are associated with significantly different biomarker levels and an increase in MVM-type placental lesions, compared to cases of late PE (> 37 weeks). Low levels of PlGF, between 26 and 34 weeks, was highly associated with the presence of MVM-type placental lesions (p<0.01), independent of the presence of PE, and was not associated with PE without MVM (p=0.34). Conclusion: Early PE is associated with distinct levels of biomarkers and placental pathologies compared to late PE, supporting the hypothesis of a distinct pathology. PlGF could rather be a marker to MVM than PE).
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Une méta-analyse du lien entre le stress maternel prénatal et la sécrétion de cortisol modéré par des considérations méthodologiques et conceptuellesGauthier-Légaré, Audrey 13 December 2024 (has links)
L’hypothèse de programmation fœtale suppose que le milieu intra-utérin peut influencer la formation du système nerveux central de l’enfant. Il est postulé que le stress maternel prénatal (SMP) influence le développement du fœtus et certains mécanismes reliés à la sécrétion cortisolaire de l’enfant. Un des mécanismes potentiellement impliqué dans la relation entre le SMP et la sécrétion de cortisol de l’enfant est l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénale (HPS) : considéré comme médiateur de différents aspects du développement. Plusieurs chercheurs ont étudié la relation entre le SMP et le cortisol. Toutefois, les résultats associant le SMP et la sécrétion cortisolaire de l’enfant sont variables. Pour évaluer cette association, une méta-analyse sur le lien entre le SMP et la sécrétion du cortisol chez l’enfant a été effectuée en considérant l’effet modérateur du type d’évaluation du stress maternel, du type de mesure de cortisol, du devis de recherche, de la direction de l’effet, du trimestre de la grossesse ainsi que de l’âge de l’enfant. Méthode : Les articles sélectionnés ont été publiés entre janvier 1970 et juillet 2015 sur les bases de données PSYCINFO et PUBMED ou proviennent de la liste de références des articles pertinents sur le sujet. Ils contiennent une mesure de cortisol de l’enfant (0 et 18 ans) en relation avec le SMP. Résultats : Les résultats montrent un lien significatif faible entre le SMP et la sécrétion cortisolaire de l’enfant (d = .15, p < .00). Toutefois, les analyses de modérations révèlent qu’aucun des facteurs observés (type de mesure du SMP, type de cortisol de l’enfant, devis de recherche, direction de l’effet, trimestre et âge de l’enfant) ne vient modérer l’association entre le SMP et le cortisol de l’enfant. Discussion : Les résultats supportent l’hypothèse de programmation fœtale en ce qui a trait au lien entre le SMP et la sécrétion cortisolaire de l’enfant, mais la taille d’effet suggère la présence d’autres médiateurs dans ce lien. / The Fetal programming hypothesis (FPH) suggests that intrauterine conditions may adversely influence early infant brain development, hindering later adaptive capacities. The FPH postulates that maternal prenatal stress (MPS) can impact the fetal development, including mechanisms related to cortisol secretion. One of the mechanisms believed to play a role in this relation is the possibility that MPS acts as a programming factor for fetal hypothalamo-pituitary-adrenal (HPA) axis, itself viewed as a mediator of different developmental outcomes. Many authors examined the association between MPS and cortisol. However, results linking MPS to cortisol secretion vary across studies. In order to examine this association, a meta-analysis of the relationship between MPS and child cortisol secretion – an indicator of HPA axis functioning - was conducted. The manner in which MPS was operationalized, the type of cortisol assessment used, research design, direction of effects, trimester of pregnancy and child age were considered as potential moderators of that association. Method: Pertinent studies were collected using databases (MEDLINE, PSYCINFO) and reference lists from relevant review articles on the topic. Studies published between 1970 and July 2015 that included a measure of child (age 0 to 18 years) cortisol secretion related to a measure of MPS were considered in this meta-analysis. Of the 5836 studies corresponding to the chosen keywords, 22 were selected. Results: Results show a significant relation between MPS and infant cortisol secretion (d = .15, p < .00). Moderation analyses also reveal that none of the factors observed as potential moderators influenced this link. Discussion: The results of this meta-analysis provide support for fetal programming hypothesis with regard to child cortisol secretion and the exposition to MPS but the effect size observed suggests that other mediators are also involved.
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Exposition prénatale aux sous-produits de chloration de l'eau, polymorphismes des gènes du cytochrome P450 et le risque de retard de croissance intra-utérinBonou, N'vyssan Samuella 13 January 2025 (has links)
La susceptibilité génétique modulerait le risque de retard de croissance intra-utérin (RCIU) associé à l’exposition prénatale aux sous-produits de chloration de l’eau (SPCs). Sur un échantillon de 1432 paires mère-enfant provenant d’une étude cas-témoins populationnelle menée dans la région métropolitaine de Québec (Canada), nous avons étudié l’association entre certains polymorphismes nucléotidiques (SNPs : single nucleotide polymorphisms) des gènes du cytochrome P450, CYP1A2, CYP2A6, CYP2D6 et CYP17A1 chez les paires mère-enfant et le RCIU défini comme le petit poids de naissance pour l’âge gestationnel (PPAG 10e percentile). Nous avons ensuite évalué l’effet modifiant des SNPs de ces gènes sur l’association entre l’exposition maternelle aux SPCs, trihalométhanes (THMs) et acides haloacétiques (AHAs), durant le troisième trimestre de grossesse et le PPAG. L’ADN fut extrait des cellules sanguines ou salivaires. Les SNPs furent sélectionnés par l’outil Tagger et furent génotypés par le système Sequenom MassARRAY. Les analyses furent effectuées à l’aide de modèles de régression logistique multiple ajustés pour les facteurs de risque du RCIU. Des interactions positives ont été rapportées entre l’exposition aux trihalométhanes totaux (TTHMs), aux cinq espèces des AHAs règlementées et les allèles rs4919687 A et rs743572 G du gène CYP17A1 chez l’enfant sur le PPAG, tandis que chez la mère, des interactions négatives ont été observées entre l’exposition aux TTHMs et les allèles rs4919687 A et rs743572 G du gène CYP17A1. Cependant, ces interactions perdaient leur significativité statistique après correction pour l’utilisation de tests multiples. Il y a certaines évidences, bien que faibles, de l’existence d’un potentiel effet modifiant des allèles du gène CYP17A1 sur l'association entre l’exposition aux SPCs et le PPAG. De prochaines études ayant une plus grande taille d’échantillon permettront de valider ou non ces résultats. / Some epidemiological studies suggest that genetic susceptibility modulates chlorination by-products (CBPs) effects on fetal growth. In a sample of 1432 mother-child pairs came from a population-based case-control study conducted in Quebec City area (Canada), we assessed the association between single nucleotide polymorphisms (SNPs) in CYP1A2, CYP2A6, CYP2D6 and CYP17A1 mother or foetus genes on intra-uterine growth restriction (IUGR) defined as small for gestational age (SGA 10th percentile). Further, we evaluated the interaction between maternal exposure to trihalomethanes (THMs) or haloacetic acids (HAAs) during the third trimester and SNPs in CYP1A2, CYP2A6, CYP2D6 and CYP17A1 mother or foetus genes. DNA was extracted from blood or saliva cells. Tag SNPs were selected by Tagger tool and the Sequenom’s MassARRAY system was used for SNPs genotyping. Analysis were performed by unconditional logistic regression with control of known risk factors of IUGR. Positive interactions were found between exposure to total trihalomethanes (TTHMs) and five regulated HAAs species and neonate carrying CYP17A1 rs4919687 A or rs743572 G alleles on SGA, whereas negative interactions were found between TTHMs exposure and mother carrying CYP17A1 rs4919687 A or rs743572 G alleles. However, after correction for multiple testing, reported interactions became non statistically significant. There is some evidence, albeit weak, of a potential modification of effect of the association between CBPs exposure and SGA by SNPs in CYP17A1 gene. Further larger-scale studies are needed to validate these observations.
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L’exposition maternelle aux haloacétaldéhydes et aux haloacétonitriles présents dans l’eau potable, et le risque de retard de croissance intra-utérineIleka-Priouzeau, Samuel 23 April 2018 (has links)
L’exposition à certains sous-produits de la chloration peut avoir un effet sur le développe-ment foetal. Une étude cas-témoins populationnelle a été menée chez 1 430 femmes résidant dans la région de Québec afin d’évaluer l'association entre une exposition à des sous-produits émergents, particulièrement aux haloacétaldéhydes et aux haloacétonitriles, durant le troi-sième trimestre de grossesse, et le retard de croissance intra-utérine. L’interaction statistique entre ces sous-produits et ceux faisant l’objet d’un suivi règlementaire (trihalométhanes (THM) et acides haloacétiques (AHA) a également été évaluée. Les facteurs de risque du re-tard de croissance et l'exposition multiroute individuelle ont été pris en compte dans nos ana-lyses qui visaient à comparer le quatrième quartile d’exposition aux trois premiers quartiles combinés. Aucune association n'a été observée entre l’exposition aux haloacétaldéhydes, ou aux haloacétonitriles, et l’issue étudiée. En revanche, une interaction négative a été observée entre l’hydrate de chloral et les composés règlementés (THM et AHA). / Exposure to some chlorination by-products has been linked to adverse effects on fetal devel-opment. A population-based case-control study was conducted in a population of 1,430 women residing in the Quebec City region in order to assess the association between haloa-cetaldehydes and haloacetonitriles exposure during third trimester of pregnancy and intra-uterine growth retardation. Statistical interaction between these emerging by-products and those already subjected to regulatory control (trihalomethanes (THMs) and haloacetic acids (HAAs)) was also estimated. Known risk factors and individual multiroute exposure were included in our analyses, which aimed to compare the fourth quartile of exposure to the first three quartiles combined. No clear evidence of association was observed between exposure to haloacetaldehydes, haloacetonitriles, and intra-uterine growth retardation. However, a nega-tive interaction was observed between chloral hydrate and the compounds currently subjected to regulatory control (THMs and HAAs).
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Le rôle des acides gras polyinsaturés dans la prévention des effets de l'exposition prénatale à l'alcool sur le développement des nouveau-nés inuits : une étude épidémiologiqueFraser, Sarah 16 April 2018 (has links)
Les résultats d'études expérimentales auprès d'animaux suggèrent qu'une diète riche en acides gras polyinsaturés à longue chaîne (AGPI-LC) et/ou un ratio élevé d'oméga-3/oméga-6 a des effets protecteurs sur le développement neurologique et sensoriel du foetus suite à une exposition gestationnelle à l'éthanol. À ce jour, aucune étude n'a évalué les possibilités bienfaisantes de ces interventions nutritionnelles sur les humains. Le but de cette thèse est de déterminer si un ratio élevées d'acides docosohexanoïques (DHA)/ acides arachidonique (ARA) dans le cordon ombilical peut protéger contre les effets de l'exposition prénatale à l'alcool sur trois aspects du développement: 1) la croissance prénatale (poids, circonférence crânienne et taille à la naissance), 2) le développement cognitif, et 3) l'acuité visuelle. Une étude de cohorte longitudinale prospective a été effectuée dans une population inuite de la région du Nunavik au Québec. La consommation d'alcool au cours de la grossesse a été documentée à la mi-grossesse et dans le mois suivant l'accouchement auprès de 215 femmes. Le sang du cordon ombilical et de la mère a été prélevé suivant l'accouchement. Les paramètres de croissances prénatales ont été documentés à la naissance du nouveau-né. Le traitement de l'information et l'acuité visuelle des enfants ont été évalués à 6 mois postnatal en utilisant le Fagan Test of Infant Intelligence et le Teller Acuity Cards. Les résultats de cette étude suggèrent que l'exposition prénatale à des doses excessives d'alcool par épisode au cours de la gestation est associée à un poids et une circonférence crânienne inférieure à la naissance ainsi qu'à une acuité visuelle réduite. Le ratio DHA/ARA dans le cordon ombilical est associé à un poids plus élevé à la naissance. Aucune interaction significative ne peut être observée entre le ratio DHA/ARA dans le cordon ombilical du nouveau-né et l'exposition prénatale à l'alcool sur les marqueurs de développement pré- et postnatal. Les résultats de la présente étude suggèrent que le ratio DHA/ARA ne joue ni un rôle médiateur, ni un rôle modérateur dans la relation entre d'une part, l'exposition prénatale à l'alcool et d'autre part, la croissance prénatale et l'acuité visuelle à 6 mois. Compte tenu de la méthodologie utilisée pour cette étude il est impossible de conclure sur le rôle de la nutrition prénatale et de l'appart nutritif en DHA dans la relation entre l'exposition à l'alcool et le développement.
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