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Sortir l'armée des ombres.Soldats de l'Empire, combattants de la Libération, armée de la Nation : La Première armée française, du débarquement en Provence à la capitulation allemande (1944-1945) / The Army beyong the shadows. Imperial soldiers, fighters of the Liberation, Army of the Nation. : The First French Army from the Provence landing to the German Surrender (1944-1945)

Miot, Claire 18 November 2016 (has links)
Écrivant une histoire totale de la Première armée française entre le débarquement en Provence, le 15 août 1944, et la capitulation allemande le 8 mai 1945, cette recherche a pour ambition de penser ensemble ses dimensions guerrières, diplomatiques et politiques, mais aussi coloniales, sociales et culturelles. Reconstituée en Afrique du Nord à partir des Français libres et des conscrits colonisés et européens de l’armée d’armistice en Afrique, renforcée en métropole par des combattants de la résistance intérieure, puis par des appelés, cette armée présente une forte hétérogénéité. Lui est pourtant confié un triple rôle, diplomatique, politique et militaire. Instrument de reconquête de la grandeur nationale quatre ans après la défaite, il lui incombe non seulement de faire la preuve, sur le champ de bataille, de la capacité du pays à se libérer lui-même, mais aussi de le hisser au rang des puissances victorieuses. Elle doit aussi, en intégrant des milliers de combattants venus de la Résistance, agir comme le symbole de l’unité retrouvée de la nation. Enfin, héritière de l’armée de la défaite et de l’armée de Vichy discréditées, elle doit faire face aux aspirations de rénovation que réclame la société française de la Libération. En mai 1945, ces défis ne sont que partiellement relevés. Certes, sur le champ de bataille, l’armée française est sans conteste victorieuse, ce qui permet à la France d’arracher à ses alliés une zone d’occupation en Allemagne, bien que ses succès militaires soient ternis par les crimes commis par ses soldats en territoire ennemi. Dans l’épreuve commune du feu, les fractures politico-militaires sont certes atténuées, mais l’union forgée ne résiste pas à la sortie de guerre et l’armée de l’après-guerre est faiblement renouvelée. De plus, en l’absence de mobilisation générale en métropole, colonisés et Européens ont payé de loin le plus lourd tribut, alors que la réponse du Gouvernement provisoire aux revendications nationalistes dans l’empire est un échec manifeste. Ainsi, en 1945, le lien entre la nation et son armée, mais aussi entre la métropole et l’empire, loin de s’être renoué, s’est encore distendu. / By writing a complete history of the First French Army from the Provence landing on August 15, 1944, to the German surrender on May 8, 1945, this dissertation aims to connect the military, diplomatic and political dimensions of this campaign with its colonial, social and cultural aspects. Born in North Africa from the fusion between the Free French and the so called ‘’Armée d’Afrique”, reinforced in metropolitan France with volunteers coming from the Resistance and with conscripts, it was an extremely heterogeneous army. Nevertheless it had to fulfill a challenging set of diplomatic, political and military objectives: to restore the national grandeur four years after the defeat and to get France a seat at the table with other victorious nations, to implement a national unity program and to deal with the aspirations for change coming from French society.In May 1945, these challenges had only been partially overcome. Even if its successes were tarnished by incidents of rape and looting, the French army was victorious on the battlefront and France obtained control of an occupation zone in Germany. Political and military tensions among soldiers decreased while they were fighting a common enemy. But peace brought these tensions back. The Post-War army was only marginally renewed. And as general mobilization was never decreed in metropolitan France, natives and Europeans born in the empire paid the harshest price to deliver the mother country as contestation of the colonial order increased. In 1945, the gap between the nation and its army, and between metropolitan France and its empire was wider than ever.
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Réparer l’histoire : les combattants de l’Union française prisonniers de la République démocratique du Vietnam de 1945 à nos jours / Redress the History : the soldiers of French Union prisoners of the Democratic Republic of Vietnam from 1945 to the present day

Mary, Julien 24 November 2017 (has links)
Durant la guerre dite « d’Indochine » (1945-1954), plus de 20 000 combattants français, légionnaires et africains, sont portés « prisonniers et disparus ». Pour la majorité prisonniers de guerre (PG) de la République démocratique du Vietnam (RDV), ils sont soumis à un régime alimentaire et sanitaire qui, s’il est proche de celui des Vietnamiens, fait des ravages dans leurs rangs. Mais le rythme terrible des morts n’est pas le seul choc qui les attend en captivité, où ils se voient imposer une éducation politique visant à leur ouvrir les yeux sur la condition du prolétariat militaire qu’ils forment ainsi que sur celle du peuple vietnamien exploité par le colonialisme français. Désorientés par ces conditions de captivité, les PG voient leurs repères sociaux et moraux singulièrement mis à l’épreuve. Les PG se voient en effet contraints, pour survivre, de « jouer le jeu » de la propagande de leurs geôliers, enfreignant de ce fait leur devoir de soldat. Dans chaque camp, des microsociétés de captifs s’agrègent et se désagrègent, occasionnant entre eux d’importants clivages – encore sensibles aujourd’hui. Tous ensemble, ces éléments contribuent à assoir dès les années 1950 une analyse à charge de la captivité : les PG auraient été « exterminés » par leurs geôliers, fortement « soupçonnés » par leur hiérarchie après leur libération, et immédiatement « oubliés » de leurs compatriotes. Cette triple lecture – ici sensiblement nuancée – forge ainsi, pour les décennies à venir, les conditions de possibilité pour les anciens PG de la RDV de s’ériger en victimes.Mais l’expérience n’est pas également douloureuse chez tous les PG : au contact des Vietnamiens, ils deviennent également les sujets d’une expérience inter-nationale hors normes ; certains estiment même avoir retiré de cette expérience « une certaine vision enrichissante », à tout le moins font-ils part de leur soif de comprendre l’extraordinaire expérience qu’ils viennent de vivre. Pour les cadres militaires notamment, cette expérience est porteuse d’un premier « devoir de mémoire ». Plus jamais pareille défaite réclament ainsi nombre d’« anciens d’Indochine » basculant dans la « Guerre d’Algérie », modélisant « l’action psychologique » subie en captivité dans la perspective d’une « contre-insurrection » à la française. « Plus jamais ça ! » clament également nombre d’anciens PG, munis de la légitimité d’un anticommunisme empirique, pour condamner en France le mouvement de mai 1968, l’Union de la Gauche, ou les massacres commis au nom du marxisme ailleurs dans le monde. Pour certains, l’expérience de la captivité est même sublimée en une forme d’éthique pratique qui contribuera à conduire certains d’entre eux jusqu’aux plus hautes sphères, d’où ils participeront à initier le combat qui prendra son essor à partir des années 1980 pour la reconnaissance et la réparation des traumatismes subis par les PG de la RDV.Dans l’air du temps de la fin du XXe siècle, les témoins vont en effet mobiliser le traumatisme comme ressource pour la mobilisation initiée au nom de la mémoire de leur expérience. Le témoignage devient alors, tout à la fois, un matériau d’expertise historique avec la thèse de l’ancien PG R. Bonnafous en 1985, d’expertise médicolégale après l’adoption en 1989 du « statut de prisonnier du Viet-Minh », et d’expertise judiciaire lors de l’« affaire Boudarel ». La chute du bloc soviétique, l’affaissement du tiers-mondisme et de l’anticolonialisme et l’avènement de « l’ère de la victime », autorisent en effet les anciens PG de la RDV, dont le collectif s’institutionnalise et s’élargit avec la création en 1985 de l’ANAPI, à se reconnaître en tant que victimes et à travailler à être reconnus comme tels. Cette lecture victimaire de la captivité de guerre en Indochine offre au final la clé d’une patrimonialisation relative de leur expérience sur le mode paradigmatique de la mémoire des crimes et génocides nazis… le tout sur fond de réhabilitation de la colonisation française. / During the Indochina war (1945-1954), more than 20,000 French combatants, legionnaires and Africans, are listed "prisoners and missing". Prisoners of war (POW) of the Democratic Republic of Vietnam (DRVN) for the majority, they are subjected to a food and health regime that, if it is close to that of the Vietnamese, wreaks havoc in their ranks. But the terrible rhythm of the dead is not the only shock awaiting them in captivity, where they are forced to undergo a political education aimed at opening their eyes to the condition of the military proletariat they form, as well as to that of the Vietnamese people exploited by the French colonialism. Disorientated by these conditions of captivity, the POWs find their social and moral landmarks singularly put to the test. In order to survive, the POWs are forced to "play the game" of their jailers' propaganda, thereby violating their duty as soldiers. In each camp, captive micro-groups aggregate and disintegrate, causing important cleavages, still sensitive today, between them. This triple reading - here considered with nuance - thus forges, for decades to come, the conditions for the possibility of the former POWs of the DRVN becoming victims.But the experience is not as painful for all the POWs: when they come into contact with the Vietnamese, they also become subjects of an extraordinary international experience; some feel that they have even gained "a certain enriching vision" from this experience, at least they express their wish to understand the extraordinary experience they have just had. For officers in particular, this experience take the form of a first "duty to remember". Never again such defeats claim many Indochina veterans who fall into the "Algerian War", modeling "psychological action" suffered in captivity with the prospect of a French-style "counter-insurgency". "Never again!", claim many former POWs with the legitimacy of an empirical anti-communism, condemning, in France, the May 1968 movement, the "Union de la Gauche", or the massacres committed in the name of Marxism elsewhere in the world. For some, the experience of captivity is even sublimated into a form of practical ethics that will help to lead some of them to the highest political level, from where they will participate in initiating the fight that will take off from the 1980s onwards for the recognition and repair of the traumatisms suffered by the DRVN's POWs.In the spirit of the late twentieth century, witnesses mobilize trauma as a resource for mobilization initiated in the name of the memory of their experience. The testimony then becomes, at the same time, a material of historical expertise with the thesis of the former POW R. Bonnafous in 1985, of medico-legal expertise after the adoption in 1989 of the "prisoner of Viet Minh" status, and of judicial expertise during the "Boudarel affair". The fall of the Soviet Union, the collapse of the Third World and the anti-colonialism, and the advent of the "era of the victim", indeed, allow the former POWs of the DRVN, whose collective is institutionalised with the creation of the ANAPI in 1985, to recognize themselves as victims and to work to be recognized as such. This victimized reading of the war captivity in Indochina ultimately offers the key to a relative patrimonialization of their experience on the paradigmatic mode of memory of Nazi crimes and genocides... all against a background of the rehabilitation of the French colonization.
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Le fait colonial à l’école : genèse et scolarisation d’un objet de débat public, scientifique et mémoriel (des années 1980 à 2015) : essai de socio-histoire du curriculum / The events of colonialism at school : genesis and schooling of a scientific, memorial, and public debate : a social history essay on the curriculum (1980 to 2015)

Cock, Laurence de 24 June 2016 (has links)
Cette thèse cherche à identifier les conditions de possibilité de modification des curricula au regard des pressions sociales. Pour cela, elle s’appuie sur un contenu d’enseignement précis : le fait colonial qui, entre les années 1980 et aujourd’hui, interroge de plus en plus le consensus national-républicain au fur et à mesure qu’il se connecte avec la question de l’immigration postcoloniale. Cette thèse s’appuie aussi sur un matériau empirique varié : des discours politiques et médiatiques construisant l’enseignement du fait colonial comme un problème public ; des archives de l’Éducation nationale, des rapports officiels, ainsi que des entretiens. Nos pistes de travail consistaient alors à identifier la configuration de réseaux d’acteurs susceptibles de procéder à une mise en compatibilité des questions scientifiquement et politiquement débattues avec les attendus du curriculum d’histoire, afin d’en faciliter la traduction. Il apparaît que chaque moment de débat mémoriel sur le passé colonial rejoue des tiraillements propres à l’école républicaine et à l’enseignement de l’histoire : la dialectique entre la pluralité culturelle et l’universalisme, celle entre l’égalité et l’identité, ou encore entre les logiques de reconnaissance et les logiques civiques. On trouve des injonctions de différents niveaux et parfois contradictoires, des décalages entre les agendas des débats publics et l’agenda scolaire, de sorte que la porosité entre les débats sociaux et les curricula d’histoire ne s’avère pas naturelle. / This thesis seeks to identify the conditions of possibility for variations and amendments in the curricula, given social pressures. For this purpose, it is founded on a precise content of teaching : the events of colonialism that, from the 1980’s to the Present, have questioned more and more the national and republican consensus, as it connects to the issue of post-colonial immigration.This thesis is also founded on firsthand empirical material : political and media discourses constructing the teaching of the events of colonialism as a public matter ; archives of National Education ; official reports ; and many interviews.Our lines of inquiry consisted then in identifying the establishment of networks of social actors likely to make compatible scientifically and politically debated issues with the expectations of the history curriculum, and to facilitate its translation.Our inquiry reveals that every occurrence of the memorial debate on the colonial past restages specific stinging and pulling in the republican school systen and in the teaching of history : the dialectic between cultural plurality and universalism, the one between equality and identity, or even the one between logics of acknowledgment and civic logics. Many injunctions are to be found, at different levels, sometimes contradictory, many discrepancies between the agendas of public debates and the timescale of school, so that the concordance between the social discourse and the history curricula does not turn out to be innate or natural.

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