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Exposition au mercure via la chaîne alimentaire au Nunavik : tendances géographiques et temporelles chez les femmes enceintes

De Moraes Pontual, Mariana 11 February 2021 (has links)
En Arctique, les populations autochtones vivent de la consommation de mammifères marins et de poissons et peuvent être exposées à des doses élevées de méthylmercure (MeHg). Par ailleurs, puisque la disponibilité des espèces concernées varie au fil des mois, tout porte à croire que l’exposition au MeHg change aussi d’un mois à l’autre. Il existe encore d’importantes lacunes dans les connaissances quant aux variations géographiques et temporelles de l’exposition au MeHg et quant aux aliments responsables de celles-ci, surtout pour ce qui est de l’exposition chronique et à de plus faibles doses chez les femmes enceintes au Nunavik. Plusieurs résultats de l’Étude sur le développement de l’enfant au Nunavik (EDEN) montrent que la vie fœtale est un moment crucial pour prévenir l’exposition au MeHg afin d’éviter plusieurs effets neurologiques qui se répercutent jusque tard dans l’enfance. En conséquence, en 2011, la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (RRSSSN) a publié et diffusé un message recommandant aux femmes enceintes et en âge de procréer de réduire leur consommation de viande de béluga. L’objectif de la présente étude était de caractériser les variations géographiques et temporelles de l’exposition au MeHg chez les femmes Inuit durant la grossesse et mieux identifier les aliments traditionnels responsables de ces variations. Cette étude transversale réalisée d’octobre 2016 à mars 2017 visait les femmes enceintes âgées de 16 ans et plus au Nunavik. Les femmes ont été recrutées sur une base volontaire et des échantillons sanguins et de cheveux ont été collectés. Un questionnaire administré lors d’un entretien a été utilisé pour recueillir des informations sur la grossesse, la fréquence de consommation des aliments traditionnels par saison et la sensibilisation aux messages de santé publique. Le Hg total dans le sang a été mesuré par spectrométrie de masse avec plasma à couplage inductif (ICP-MS). Dans les cheveux, le Hg total a été analysé par spectrométrie d’absorption atomique à vapeur froide (CV-AAS), ceci par centimètre (cm) pour évaluer l’exposition mensuelle et rétrospective au mercure (Hg). Des analyses de régressions multiples ont été effectuées afin d’évaluer la variation saisonnière et régionale des niveaux de Hg. Une analyse de classes latentes a été réalisée afin d’identifier les femmes enceintes présentant des trajectoires mensuelles similaires des variations de niveaux de Hg dans les cheveux au fil du temps. Basé sur les concentrations de MeHg dans les aliments traditionnels et la fréquence de consommation de ces aliments, l’apport moyen en MeHg par saison a été estimé. Au final, 97 femmes enceintes de 13 des 14 communautés du Nunavik ont été recrutées. Plus de 23% des participants avaient des concentrations sanguines de Hg supérieures à la recommandation de Santé Canada (≥ 8 µg/L) au moment du recrutement (automne 2016 - hiver 2017). Alors qu’aucune différence régionale des concentrations de Hg dans le sang et dans les cheveux n’a été constatée pendant cette période, les analyses séquentielles de Hg dans les cheveux ont révélé d’importantes variations mensuelles de l’exposition au Hg : les concentrations de Hg étaient plus élevées durant les mois d’été (p < 0.05) et plus basses durant ceux de l’hiver (p < 0.001). Trois classes latentes (groupes) de femmes enceintes avec des trajectoires similaires de variations mensuelles de Hg dans les cheveux ont été identifiées : variation élevée (n = 20; 22%), variation modérée (n = 38; 41%) et faible variation au fil des mois (n = 35; 38%). La viande de béluga était l’aliment traditionnel contribuant globalement à la plus grande proportion de l’apport quotidien en MeHg au sein de chaque groupe de femmes enceintes et durant chaque saison, mais principalement en été. La consommation de viande de béluga était également le seul aliment traditionnel associé au risque d’être classifié dans les groupes de variations mensuelles de Hg modérées et élevées (OR = 1,19 [1,01-1,39] d’être dans le groupe modéré par rapport au faible; OR = 1,25 [1,04 -1,50] d’être dans le groupe élevé par rapport au faible). Un peu plus du tiers (35%) des femmes enceintes avait déjà entendu le message de santé publique recommandant de réduire leur consommation de viande de béluga durant leur grossesse. Notre étude montre une exposition élevée au MeHg chez les femmes enceintes du Nunavik, particulièrement en été, et que la consommation de viande de béluga est la principale source d’exposition au MeHg chez ces femmes. Nos résultats soulignent également l’importance de documenter les variations saisonnières de la consommation d’aliments traditionnels avant de mener des études de biosurveillance pour évaluer de manière plus adéquate l’exposition au MeHg sur une base annuelle. Compte tenu de la prévalence élevée d’insécurité alimentaire au Nunavik et du rôle central que jouent les aliments traditionnels dans la culture et pour le statut nutritionnel des Inuit, une approche plus consolidée avec les professionnels de la santé locaux et des conseils alimentaires ciblés à l’approche de l’été et dans les villages où la viande de béluga est souvent consommée peuvent être des avenues prometteuses pour prévenir l’exposition au MeHg tout en faisant la promotion des aliments traditionnels pour des grossesses et des enfants en santé au Nunavik. / In the Arctic, indigenous populations living off marine mammals and fish consumption may be exposed to high doses of methylmercury (MeHg). Furthermore, since their availability varies over months, there is every reason to believe that exposure to MeHg also varies from month to month. There are still significant knowledge gaps with respect to geographic and temporal variations in MeHg exposure and about country foods responsible for MeHg exposure, particularly for pregnant women in Nunavik. Several findings from the Nunavik Child Development Study highlight that fetal life is a critical moment to prevent MeHg exposure in order to avoid neurodevelopmental outcomes later in childhood. Accordingly, in 2011, the Nunavik Regional Board of Health and Social Services (NRBHSS) released and disseminated a dietary recommendation for pregnant and childbearing age women to reduce their consumption of beluga meat. The aim of the present study was to characterize the geographic and temporal variations in MeHg exposure among Inuit women during pregnancy and to better identify country foods responsible for these variations. This cross-sectional study was carried out with pregnant women aged 16 and over in Nunavik between October 2016 and March 2017. Pregnant women were recruited on a voluntary basis and blood and hair samples were collected. An interview-administered questionnaire was used to gather information on pregnancy, country food frequencies of consumption by season and awareness of public health messages. Blood total Hg was measured using Inductively coupled plasma mass spectrometry (ICP-MS). Hair total Hg was measured by centimeter as a surrogate for monthly exposure using Cold vapor atomic absorption spectrometry (CV-AAS). Multiple regressions analyses were done to assess the seasonal variation and the regional difference of mercury (Hg) levels. A latent class growth analysis was conducted to identify pregnant women with similar monthly trajectories in hair Hg levels over time. Based on the MeHg concentrations in country foods and consumption frequencies, their seasonal daily intake of MeHg was estimated. In total, 97 pregnant women from the 13 of the 14 Nunavik communities were recruited. Up to 23% of participants had blood Hg levels above the Health Canada guideline (≥ 8 µg/L) at the recruitment time (Oct 2016 – March 2017). While no regional difference in hair and blood Hg were observed in this period, sequential Hg hair analyses show important monthly variations in Hg exposure over the past year as Hg hair concentrations were significantly higher in summer (< 0.05) and lower in winter (p < 0.001) Three latent classes (groups) of pregnant women with similar trajectories of Hg hair monthly variations were identified: high variation (n=20, 22%), moderate variation (n=38, 41%) and low variation over time (n=35, 38%). Beluga meat was the country food generally contributing to most of daily MeHg intake within each group of pregnant women for all seasons, but primarily in the summer. Beluga meat intake was also the only country food associated to the odd of being classified into moderate and high hair Hg monthly variations groups (OR = 1.19 [1.01-1.39] for moderate versus low; OR = 1.25 [1.04 -1.50] for high versus low). Only one-third (35%) of pregnant women were aware of the public health message recommending to reduce their consumption of beluga meat. Our study shows a high MeHg exposure among Nunavik pregnant women, particularly in the summer, and that beluga meat consumption was the primary source of exposure to MeHg among these women. This study also highlight the importance of documenting the seasonality in country foods consumption before conducting biomonitoring studies in order to more adequately assess MeHg exposure on an annual basis. Given the high prevalence of food insecurity in Nunavik and the central role that country foods play in the culture and nutritional status of Inuit, a more consolidated approach together with local health professionals and targeted dietary counselling as summer is coming and in villages where beluga meat is often consumed may be promising avenues for preventing MeHg exposure while promoting traditional foods for healthy pregnancies and children in Nunavik.
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Déterminants psychosociaux des changements corporels et de la qualité alimentaire durant la grossesse

Gagnon, Marianne 14 June 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / La grossesse est une période caractérisée par de multiples changements physiologiques et métaboliques. Un des résultats les plus importants de ces changements est le gain de poids gestationnel. Malheureusement, à l'échelle globale, seulement un tiers des personnes enceintes gagnent un poids à l'intérieur des intervalles recommandés durant leur grossesse. Cette problématique est malheureusement associée à des conséquences de santé pour les personne enceintes et leurs enfants. Ce sont les causes biologiques et les habitudes de vie, principalement l'alimentation et l'activité physique, qui ont été les plus souvent étudiées jusqu'ici, alors que plusieurs autres facteurs pourraient influencer le gain de poids gestationnel. Les facteurs psychologiques, sociaux et cognitifs de la grossesse pourraient en effet avoir un impact sur la prise pondérale, mais également sur les habitudes de vie et sur d'autres enjeux de santé de la grossesse. Néanmoins, peu d'études se sont attardées à la dimension psychosociale de la grossesse et son influence sur les divers problèmes de santé qui y sont reliés. L'objectif général du présent mémoire est donc d'examiner les associations entre divers facteurs sociaux et psychologiques de l'expérience de grossesse et deux déterminants importants de la prise pondérale et de la santé périnatale, soit les changements corporels et la qualité alimentaire durant la grossesse. Les principaux résultats de ce mémoire démontrent qu'une bonne qualité du réseau social, environnemental et professionnel est associée à une meilleure gestion des changements corporels, tandis que la présence de détresse psychologique et de certains traits de personnalité est associée à une moins bonne qualité de l'alimentation durant la grossesse. En bref, les résultats de ce mémoire permettront d'enrichir la littérature sur l'étude de la dimension psychosociale de la grossesse comme facteur d'influence de la prise pondérale et de la santé périnatale. / Pregnancy is a unique period characterized by multiple physiological and metabolic changes. One of the most important outcomes of these transformations is gestational weight gain. On a global scale, only one third of pregnant individuals gain weight within the recommended ranges during their pregnancy. This phenomen on is unfortunately associated with health consequences for both pregnant people and their children. Biological causes and lifestyle habits (diet and physical activity) have been studied most often to date. However, several other factors could influence gestational weight gain. Psychological, social, and cognitive factors of pregnancy could indeed have an impact on weight gain, but also on lifestyle habits and other health outcomes of pregnancy. Nonetheless, few studies have focused on the psychosocial dimension of pregnancy and its influence on the various health issues related. Therefore, the general objective of this thesis is to evaluate the associations between various social and psychological factors of pregnancy and two important determinants of weight gain and perinatal health, namely body changes and dietary quality during pregnancy. The main results of this thesis show that a strong social, environmental, and professional network is associated with a better management of body changes, while the presence of psychological distress and certain personality traits is associated with a poorer diet quality during pregnancy. In sum, the results of this thesis will add to the body of literature dedicated to the study of the psychosocial dimension of pregnancy as a factor influencing weight gain and perinatal health.
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Impacts d'une exposition prénatale et postnatale au plomb sur le quotient intellectuel de jeunes enfants canadiens

Desrochers-Couture, Mireille 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018. / L’établissement d’un seuil d’exposition sécuritaire au plomb (Pb) pour les jeunes enfants nécessite davantage d’évidences scientifiques. Pendant que certains pays utilisent un seuil d’intervention aussi bas que 5 µg/dl, le seuil d’identification canadien est encore situé à 10 µg/dl. Il n’existe présentement aucunes données nationales sur les plombémies d’enfants âgés de moins de 6 ans. Cette lacune est importante en raison des plus grands risques neuro-développementaux chez les jeunes enfants. L’objectif principal de ce mémoire est de regarder l’association entre les plombémies des jeunes enfants canadiens et leurs fonctions intellectuelles pour contribuer à l’identification d’un seuil d’intervention sécuritaire. Les analyses sont réalisées sur 397 dyades mère-enfant de l’étude « Maternal–Infant Research on Environmental Chemicals ». L’exposition au Pb a été mesuré dans le sang du cordon ombilical ainsi que chez les enfants à l’âge de 3 ans. Le « Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence » (WPPSI-III) permet d’évaluer les fonctions cognitives vers l’âge de 3 ans. Des régressions linéaires multiples vérifient la relation entre les scores du WPPSI-III et les plombémies observées au niveau prénatal et postnatal. Des modèles additifs généralisés (GAM) vérifient la présence de relations non linéaires. Aucune association significative n’a été trouvé (p > 0,05) entre les plombémies à 3 ans et le quotient intellectuel (QI). Une diminution marginalement significative sur le QI global a été observée avec les plombémies prénatales (β = –0,097; 95% IC: –0,199, 0,006 Les analyses GAM entre les plombémies prénatales et postnatales et les scores au WPPSI-III n’ont montré aucune relation non-linéaire significative. Ces résultats montrent que les jeunes enfants issus d’une population générale canadienne sont faiblement exposés au Pb. Une attention particulière devrait être porté sur les sous-groupes de population à risque, comme les enfants de famille avec un faible statut socioéconomique. / The establishment of acceptable thresholds of lead (Pb) exposure still requires empirical evidence. While the French government has set an intervention threshold at 5 µg/dL and a vigilance threshold at 2.5 µg/dL, and the American government uses a threshold of 5 µg/dL to identify children with high exposure, the Canadian intervention threshold is still at 10 µg/dL. There is no national-level blood Pb data for Canadian children under 6 years of age, a critical gap since this population runs higher neurodevelopmental risk. The main objective was to assess the blood Pb levels in Canadian children under 4 years of age and their association with cognitive function, which could contribute to the identification of an intervention level for Pb exposure. The analysis focused on 397 mother-child dyads from the Maternal–Infant Research on Environmental Chemicals study. A sample cord blood and venous obtained from each child at the time of testing was used to assess prenatal and concurrent child Pb exposure respectively. Cognitive function was assessed using the Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence (WPPSI-III) at around age 3. Linear multivariate regressions were done to assess the relationship between WPPSI-III scores and both child and cord blood levels. Generalized additive models (GAM) were used to look at non-linear relationship. No significant association was found (p &lt; 0.05) for concurrent child Pb levels and cognitive functioning. A marginally significant decrease on the Full-scale IQ was found with cord blood Pb (β = –0.097; 95% CI: –0.199, 0.006). The GAM analyses between Pb concentrations and WPPSI-III scores showed no significant non-linear associations. Even though no significant results have been found, more investigations should be done to ensure that the impact of Pb exposure is not higher in low socio economic status Canadian family, as a result of higher exposure and of interactions with other predictors of lower IQ.

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