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Influence des facteurs sociocognitifs et de la littératie en santé sur l'intention des femmes enceintes d'utiliser un outil d'aide à la décision dans le contexte du dépistage prénatal de la trisomie 21Delanoë, Agathe 24 April 2018 (has links)
Les femmes enceintes font face au choix difficile de passer ou non un test de dépistage prénatal pour la trisomie 21 (T21). Ce choix est difficile car il implique la considération de risques, une perte ou des regrets possibles, ainsi que la mise au défi de valeurs personnelles. Le recours à un outil d’aide à la décision (OAD) pourrait faciliter une décision fondée sur les données probantes et les valeurs et préférences des femmes enceintes. Cependant, malgré leurs effets bénéfiques démontrés, les OAD ne sont pas systématiquement utilisés dans le suivi prénatal. L’objectif de ce mémoire a donc été d’identifier les variables psychosociales et de littératie en santé influençant l'intention des femmes enceintes d'utiliser un OAD dans le contexte du dépistage prénatal de la T21. Dans cette étude quantitative transversale descriptive, nous avons mené une enquête auprès de 350 femmes enceintes dans la province de Québec (Canada) au moyen d’un panel en ligne. Un questionnaire auto-administré fondé sur une version étendue de la Théorie du comportement planifié a permis d’évaluer sept construits psychosociaux (intention, attitude, regret anticipé, norme subjective, norme descriptive, norme morale et perception de contrôle), quatre variables de littératie, et de recueillir des données sociodémographiques. Nous avons effectué des analyses descriptives, bivariées et multivariées. Par ordre d’importance, l’attitude (rapport de côte [RC] 9.16; intervalle de confiance [IC] 95% 4.02-20.85), la norme morale (RC 7.97; IC 95% 4.49-14.14), la norme descriptive (RC 2.83; IC 95% 1.63-4.92) et le regret anticipé (RC 2.43; IC 95%1.71-3.46) ont été identifiés comme les facteurs déterminant l’intention des femmes enceintes d’utiliser un OAD. La littératie en santé n’a montré aucun effet significatif sur l’intention des femmes enceintes (P : 0.43-0.92). Ces résultats permettront l’élaboration d’une intervention efficace afin d’implanter un OAD dans le contexte du dépistage prénatal de la T21. / Pregnant women face a choice about whether or not to have a prenatal test for Trisomy 21 (T21) or Down syndrome. This choice is difficult as it involves risk, possible loss or regret, and challenges to personal values. Using decision aids (DA) could help pregnant women make evidence-based decisions aligned with their values and preferences. However, in spite of their advantages, DA are not used systematically in prenatal care. The goal of this study was therefore to identify the psychosocial and health literacy variables that influence pregnant women’s intentions to use a DA for deciding about prenatal T21 testing. For this quantitative cross-sectional descriptive study, we surveyed 350 pregnant women in the province of Quebec (Canada) using a web panel. The women completed a self-administered questionnaire based on an expanded version of the Theory of Planned Behaviour evaluating seven psychosocial constructs (intention, attitude, anticipated regret, subjective norm, descriptive norm, moral norm and perceived control) and four health literacy variables. The survey also collected sociodemographic data. We performed descriptive, bivariate and multivariate analyses. In order of importance, factors identified as determining pregnant women’s intention to use a DA were: attitude (odds ratio/OR 9.16; 95% confidence interval/CI 4.02–20.85), moral norm (OR 7.97, 95% CI 4.49–14.14), descriptive norm (OR 2.83; 95% CI 1.63–4.92) and anticipated regret (OR 2.43; 95%CI 1.71–3.46). Health literacy showed no significant effect (P values range: 0.43-0.92) on pregnant women’s intention to use a DA. These conclusions could inform the design of an intervention that takes these determining factors into account.
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Effets des interventions corps-esprit sur l’anxiété pendant la grossesse : revue systématiqueToureche, Narimane 17 April 2018 (has links)
L’anxiété est un problème fréquent surtout dans la société occidentale. Dans la majorité des cas, la grossesse est une période de vie joyeuse, mais la recherche a montré que cette période peut être considérée comme une période spécifique où l’anxiété peut se développer ou croître. Il y a de plus en plus de preuves quant au rôle défavorable de l’anxiété sur la femme enceinte et son nouveau-né. L’anxiété répond bien aux traitements par thérapies comportementales et aux traitements pharmacologiques. Cependant, vu le risque d'effets secondaires et que les femmes souvent préfèrent limiter la consommation de médication pendant la grossesse, des interventions non pharmacologiques sont proposées dans le but de gérer l’anxiété pendant cette période critique de grossesse. Ce projet de recherche vise à évaluer l’effet des interventions corps-esprit (C-E) dans la gestion de l’anxiété chez la femme enceinte et leurs capacités à influencer les résultats périnataux par la réalisation d’une revue systématique. / Anxiety is a common problem especially in western society. In most cases, pregnancy is a time of happiness, but research has shown that this period can be considered as a specific period where anxiety may develop or grow. There is growing evidence about the adverse role of anxiety on the pregnant woman and her newborn. Anxiety repents well to behavioural therapies and pharmacological treatments. However, given the risk of side events and that woman often prefer to limit their consumption of medication during pregnancy, non-pharmacological interventions are proposed in order to manage anxiety during this critical period of pregnancy. This research project aims to assess the effect of mind-body interventions in the management of anxiety in pregnant women and their capacity to influence perinatal outcomes by conducting a systematic review.
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Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfantChampeau, Laurence 02 February 2024 (has links)
La perte d’un enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou peu après la naissance (c.-à-d., la perte périnatale) toucherait environ 25 % des parents. Bien que cette perte puisse être difficile sur le plan psychologique, la majorité des parents qui en ont vécu une vont concevoir un autre enfant peu de temps après celle-ci. Le bien-être psychologique de ces parents, surtout celui des pères, demeure toutefois méconnu après la naissance d’un enfant subséquent de même que les comportements qu’ils adoptent en présence de cet enfant. Cette étude examine les symptômes psychologiques et les comportements de soutien à l’autonomie, de contrôle et de laissez-faire de 89 pères et 97 mères (32 % ayant vécu une perte périnatale) dans l’année suivant la naissance d’un enfant en santé. Sur le plan psychologique, les résultats révèlent que les pères ayant vécu une perte (n = 29) ont tendance à rapporter plus de symptômes anxieux que les pères qui n’en ont pas vécu. Chez les mères (30 ayant vécu une perte), la perte est associée à des symptômes psychologiques globalement plus intenses et incluant de l’obsession-compulsion, de la sensibilité interpersonnelle, de l’anxiété phobique, de l’idéation paranoïde et du psychotisme. Sur le plan comportemental, les résultats démontrent que les pères qui ont vécu plusieurs pertes font preuve de plus de laissez-faire en interaction avec leur enfant que les pères qui n’en ont pas vécu ou qui en ont vécu juste une tandis que les mères qui ont vécu plus d’une perte font preuve de moins de laissez-faire. Ainsi, ce mémoire souligne l’importance d’offrir du soutien psychologique aux hommes tout autant qu’aux femmes qui ont vécu une ou plusieurs perte(s) périnatale(s) puisque ce vécu est associé à des symptômes psychologiques chez les pères et les mères et à des interactions père-enfant moins optimales.
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Relation entre la qualité des attitudes maternelles envers la grossesse et l'occurrence de symptômes de prééclampsieFraser, Annie 18 February 2022 (has links)
Cette étude prospective a deux objectifs: 1) vérifier s'il existe une relation entre la qualité des attitudes maternelles envers la grossesse et l'occurrence de symptômes de prééclampsie durant la grossesse et 2) vérifier s'il existe une relation entre la quantité de conditions défavorables pour la grossesse et l'occurrence de symptômes de prééclampsie. Quarante-huit femmes enceintes ont été rencontrées, elles se divisent en trois groupes: cas, contrôle, témoin. En plus du formulaire de consentement et d'un questionnaire de renseignements généraux, un questionnaire d'attitudes maternelles envers la grossesse(M.A.P.I., 1964) et un questionnaire sur les conditions de la grossesse (C.G.E.M.,1992) leur sont administrés. Des analyses démontrent que ni les attitudes maternelles ni les conditions défavorables pour la grossesse ne sont reliées à l'occurrence de symptômes de prééclampsie ou d'autres types d'hypertension encours de grossesse.
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Déterminants psychosociaux des changements corporels et de la qualité alimentaire durant la grossesseGagnon, Marianne 14 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / La grossesse est une période caractérisée par de multiples changements physiologiques et métaboliques. Un des résultats les plus importants de ces changements est le gain de poids gestationnel. Malheureusement, à l'échelle globale, seulement un tiers des personnes enceintes gagnent un poids à l'intérieur des intervalles recommandés durant leur grossesse. Cette problématique est malheureusement associée à des conséquences de santé pour les personne enceintes et leurs enfants. Ce sont les causes biologiques et les habitudes de vie, principalement l'alimentation et l'activité physique, qui ont été les plus souvent étudiées jusqu'ici, alors que plusieurs autres facteurs pourraient influencer le gain de poids gestationnel. Les facteurs psychologiques, sociaux et cognitifs de la grossesse pourraient en effet avoir un impact sur la prise pondérale, mais également sur les habitudes de vie et sur d'autres enjeux de santé de la grossesse. Néanmoins, peu d'études se sont attardées à la dimension psychosociale de la grossesse et son influence sur les divers problèmes de santé qui y sont reliés. L'objectif général du présent mémoire est donc d'examiner les associations entre divers facteurs sociaux et psychologiques de l'expérience de grossesse et deux déterminants importants de la prise pondérale et de la santé périnatale, soit les changements corporels et la qualité alimentaire durant la grossesse. Les principaux résultats de ce mémoire démontrent qu'une bonne qualité du réseau social, environnemental et professionnel est associée à une meilleure gestion des changements corporels, tandis que la présence de détresse psychologique et de certains traits de personnalité est associée à une moins bonne qualité de l'alimentation durant la grossesse. En bref, les résultats de ce mémoire permettront d'enrichir la littérature sur l'étude de la dimension psychosociale de la grossesse comme facteur d'influence de la prise pondérale et de la santé périnatale. / Pregnancy is a unique period characterized by multiple physiological and metabolic changes. One of the most important outcomes of these transformations is gestational weight gain. On a global scale, only one third of pregnant individuals gain weight within the recommended ranges during their pregnancy. This phenomen on is unfortunately associated with health consequences for both pregnant people and their children. Biological causes and lifestyle habits (diet and physical activity) have been studied most often to date. However, several other factors could influence gestational weight gain. Psychological, social, and cognitive factors of pregnancy could indeed have an impact on weight gain, but also on lifestyle habits and other health outcomes of pregnancy. Nonetheless, few studies have focused on the psychosocial dimension of pregnancy and its influence on the various health issues related. Therefore, the general objective of this thesis is to evaluate the associations between various social and psychological factors of pregnancy and two important determinants of weight gain and perinatal health, namely body changes and dietary quality during pregnancy. The main results of this thesis show that a strong social, environmental, and professional network is associated with a better management of body changes, while the presence of psychological distress and certain personality traits is associated with a poorer diet quality during pregnancy. In sum, the results of this thesis will add to the body of literature dedicated to the study of the psychosocial dimension of pregnancy as a factor influencing weight gain and perinatal health.
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Attitudes et comportements à l'égard de l'alimentation et du poids en fin de grossesse : une approche comparative entre les personnes enceintes avec ou sans antécédent de chirurgie bariatriqueCaredda, Chloé 27 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 24 novembre 2023) / La chirurgie bariatrique est aujourd'hui considérée comme le traitement le plus efficace pour traiter l'obésité sévère. En effet, elle présente des effets positifs sur les plans physiques et métaboliques. Parmi les personnes ayant recours à la chirurgie bariatrique, une majorité sont des femmes en âge de procréer et donc, susceptibles d'entamer une grossesse après cette opération. Or, les femmes enceintes avec antécédent de chirurgie bariatrique sont sujettes à d'importantes fluctuations de poids et débutent leur grossesse avec des antécédents physiques et psychologiques particuliers. Cependant, bien que les comportements alimentaires et attitudes à l'égard de la prise de poids soient d'importants facteurs à considérer lors d'une grossesse post-chirurgie bariatrique, à ce jour, à notre connaissance, aucune étude ne s'y est intéressée, et les professionnels de la santé sont peu outillés pour les considérer lors des suivis auprès de cette population. De ce fait, l'objectif du présent mémoire est de comparer, entre les personnes enceintes avec et sans antécédent de chirurgie bariatrique, les comportements alimentaires et les attitudes à l'égard de l'alimentation et du poids en fin de grossesse. Les principaux résultats obtenus suggèrent que, en fin de grossesse, les personnes enceintes avec antécédent de chirurgie bariatrique présentent des comportements alimentaires (restriction flexible et désinhibition situationnelle) et des paramètres liés à l'alimentation intuitive (confiance envers leurs signaux de faim et de satiété et autorisation inconditionnelle de manger) différents de ceux des personnes enceintes sans antécédent de chirurgie bariatrique. Ces résultats, d'une part, contribuent à enrichir la littérature relative aux comportements alimentaires et attitudes à l'égard de la prise de poids lors de grossesses suivant une chirurgie bariatrique et, d'autre part, mettent en évidence l'importance de les considérer au cours des suivis nutritionnels afin d'aider ces femmes à adopter des habitudes alimentaires optimales et des attitudes positives vis-à-vis la prise de poids. / Bariatric surgery is now considered the most effective treatment for severe obesity. Indeed, it has long-term positive effects on physical and metabolic aspects. Among the individuals undergoing bariatric surgery, a majority are women of childbearing age and therefore, likely to become pregnant after this procedure. However, pregnant women with a history of bariatric surgery experience significant fluctuations in weight and begin their pregnancies with specific physical and psychological backgrounds. Nevertheless, while eating behaviors and attitudes towards weight gain are important factors to consider during a post-bariatric surgery pregnancy, to date, no studies have addressed this issue, leaving healthcare professionals are ill-prepared to provide adequate care for this population. Therefore, the objective of this thesis is to compare the eating behaviors and attitudes towards food and weight at the end of pregnancy between pregnant individuals with and without a history of bariatric surgery. The main results suggest that pregnant individuals with a history of bariatric surgery exhibit certain eating behaviors and parameters related to intuitive eating that are different at the end of pregnancy compared to pregnant individuals without a history of bariatric surgery. These findings contribute, on the one hand, to enriching the literature on eating behaviors and attitudes towards weight gain during post-bariatric surgery pregnancies and, on the other hand, highlight the importance of offering more personalized care to encourage these women to adopt optimal eating habits and positive attitudes towards weight gain.
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Relation entre le stress et le cortisol sanguin chez les mères pendant la grossesseLanglois-Charest, Sarah 22 May 2024 (has links)
Le stress maternel prénatal est identifié comme un facteur de risque pour des issues défavorables de la grossesse telles que le faible poids à la naissance et la prématurité. On suppose qu'il augmente la concentration de cortisol chez la mère et le fœtus, ce qui pourrait influencer le développement fœtal, bien que cette hypothèse reste à confirmer chez l'humain. Le lien présumé entre le stress et la concentration de cortisol chez les femmes enceintes manque de consensus dans la littérature, en partie en raison de la diversité des mesures de stress. De plus, des caractéristiques de la grossesse, telles que la parité et le sexe fœtal, pourraient modifier les niveaux de cortisol et potentiellement moduler la relation présumée entre le stress et le cortisol chez les femmes enceintes. Notre étude a examiné ces relations en prenant en compte le stress perçu par les mères pendant la grossesse (stress subjectif) ainsi que leur contexte de vie tel qu'évalué par le statut socio-économique (stress objectif). Notre échantillon est composé de 1 281 femmes de l'étude Grossesse en santé, un vaste projet de recherche longitudinal dans la région de Québec. Aucun lien significatif n'a été trouvé entre le stress perçu et le cortisol sanguin chez les mères pendant la grossesse. Cependant, nous avons observé une association modeste entre le statut socio-économique et le cortisol, les niveaux de cortisol étant plus bas chez les mères avec un statut socio-économique plus élevé. Enfin, les analyses n'ont pas révélé d'effets modérateurs de la parité ou du sexe fœtal sur la relation entre le stress (subjectif ou objectif) et le cortisol sanguin chez les mères pendant la grossesse. Ces résultats mettent en lumière les différentes dimensions du stress maternel prénatal et suggèrent une influence potentielle du contexte socio-économique sur la concentration de cortisol.
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Contribution à l'étude de l'accompagnement psychosocial de la femme enceinte dans les services de Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH au Burundi / Contribution to the study of psychosocial support to pregnant women in the services of Prevention of Mother to Child Transmission of HIV in BurundiIrambona, Renovate 28 June 2012 (has links)
L’annonce des résultats du diagnostic d’une maladie grave est toujours un moment difficile à vivre pour le patient et, dans une moindre mesure, pour le médecin. Lorsqu’il s’agit du VIH/SIDA, la difficulté est d’autant plus importante que bien souvent, cette maladie véhicule honte et culpabilité avec risque de stigmatisation de la personne séropositive. Chez les femmes enceintes burundaises, cette situation est encore plus préoccupante. Des barrières liées au contexte socio-culturel les poussent à des conduites d’évitement du test du VIH, alors que le dépistage constitue une porte d’entrée pour les soins de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. <p><p>L’objectif de cette thèse était de comprendre l’état psychologique des femmes enceintes lors du dépistage du VIH dans les services de Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) du VIH à Bujumbura. Cette compréhension permettrait d’optimiser la prise en charge psychologique de ces femmes enceintes au moment du dépistage du VIH et de mettre en place un accompagnement psychosocial dans leur milieu de vie. De façon spécifique, ce travail visait à :(1) analyser le contenu verbal des entretiens de conseils pré et post-test tels qu’ils sont faits dans les services de PTME, et de les comparer avec les normes proposées en la matière par l’OMS ;(2) évaluer l’anxiété chez les femmes enceintes à différents moments du dépistage du VIH; (3) analyser les raisons du refus du dépistage et du renoncement aux soins par les femmes enceintes séropositives à VIH. <p><p>La recherche a été réalisée principalement auprès des femmes enceintes rencontrées dans les services de consultation prénatale à Bujumbura, capitale du Burundi. Les outils de récolte des données étaient des entretiens conseillers-femmes enceintes au cours des activités de dépistage, les échelles d’évaluation de l’anxiété (HADS et STAI), des questionnaires de rétention/impact de l’information, des focus groups et un récit de vie. Ces outils nous ont permis de recueillir des données que nous avons traitées qualitativement par analyse de contenu et quantitativement par des analyses statistiques avec le logiciel SPSS.<p><p>Les résultats sont présentés dans cinq études. Notre première étude a montré que l’adaptation locale du schéma proposé par l’OMS pour les conseils pré et post-test en dépistage prénatal du VIH est une nécessité. Cela permettrait aux conseillers de mieux communiquer avec les femmes enceintes. Les trois autres études portant sur l’évaluation de l’anxiété ont montré que les besoins psychologiques des femmes enceintes au cours du dépistage du VIH devraient être reconnus et pris en compte. La détection de l’anxiété devrait être systématique afin de commencer une prise en charge psychologique dès le début du processus de dépistage et ainsi aller au devant des conduites d’évitement. La cinquième et dernière étude a montré que la stigmatisation et ses conséquences seraient à la base du refus du dépistage du VIH et du traitement en cas de séropositivité. Dès lors, le suivi médical doit être associé à un suivi psychologique pour réaliser une prise en charge intégrée des femmes enceintes dans les services de PTME. En continuité avec cette prise en charge au niveau des structures de santé, des stratégies d’accompagnement psychosocial adéquates devraient être planifiées au niveau des communautés. En outre, nous recommandons des études visant les problématiques psychologiques et sociales liées au VIH/SIDA chez la femme enceinte au Burundi. <p><p>Abstract:The announcement of the diagnosis of a serious illness is always a difficult experience for the patient and to a lesser extent, to the doctor. When it comes to HIV / AIDS, the challenge is even more important that in many cases, this disease vehicle with shame, guilt and risk of stigmatization of HIV-positive person. For pregnant women in Burundi, the situation is even more worrying. Socio-cultural barriers cause avoidance of HIV testing, while the screening is a gateway to care for the prevention of HIV transmission from mother to child.<p><p>The objective of this thesis was to understand the psychological state of pregnant women in HIV testing services in the Prevention of Mother to Child Transmission (PMTCT) of HIV in Bujumbura. This understanding would maximize the psychological care of pregnant women at the time of HIV testing and to develop psychosocial support in their living environment. Specifically, this work aimed to: (1) analyzing the verbal content of counseling interviews pre and post-test as they are made in PMTCT services, and compare them with the proposed standards in this area by WHO, (2) assess anxiety in pregnant women at different stages of HIV testing, (3) analyze the reasons for refusal of screening and seeking care for pregnant HIV-positive.<p><p>The research was conducted mainly among pregnant women encountered in antenatal clinics in Bujumbura, Burundi's capital. Tools for data collection were interviews between counselors and pregnant women during routine screening, rating scales of anxiety (HADS and STAI), questionnaires of retention / impact of information, focus groups and a life story. These tools have allowed us to collect data that we have treated qualitatively by content analysis and quantitatively by statistical analysis using SPSS.<p><p>The results are presented in five studies. Our first study showed that local adaptation of the scheme proposed by the WHO for counseling pre and post-test in antenatal HIV testing is a necessity. This would allow counselors to better communicate with pregnant women. The other three studies of anxiety assessment showed that the psychological needs of pregnant women in HIV testing should be recognized and taken into account. Anxiety screening should be systematic to begin psychological support early in the process of HIV testing. The fifth and final study showed that stigma and its consequences would be the causes for refusal of HIV testing and treatment in HIV positive cases. Therefore, medical care should be combined with psychological support to achieve an optimal management of pregnant women in PMTCT services. In continuity with this support in the structures of health, psychosocial support strategies should be planned at the community level. In addition, we recommend studies related to psychological and social issues of HIV / AIDS among pregnant women in Burundi.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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