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Statut et apports en fer chez les femmes non enceintes du Nunavik /Plante, Céline. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (M.Sc.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 107-128. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Les contaminants dans l'Arctique comme facteur de risque d'ostéoporose /Côté, Suzanne, January 2004 (has links)
Thèse (M.Sc.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 41-48. Publié aussi en version électronique.
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Les oméga-3 d'origine marine dans l'alimentation traditionnelle des inuits du Nunavik et leurs effets sur les issues de la grossesse /Lucas, Michel. January 2004 (has links)
Thèse (M.Sc.) -- Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. 76-89. Publié aussi en version électronique.
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Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d'itinérance et de sortie de rueDessureault, Geneviève 04 1900 (has links)
La présente étude a pour objectif de comprendre l’expérience d’itinérance des femmes inuit du Nunavik installées à Montréal dans les trois phases de leurs trajectoires, soit le prédéplacement, le déplacement et le postdéplacement. Le cadre d’analyse privilégié est celui de l’approche intersectionnelle, car il invite à reconnaître la pluralité des composantes identitaires qui s’entrecroisent de façon unique dans l’expérience personnelle et collective, et amènent les femmes à cumuler les sources de vulnérabilité. Cette approche privilégie l’étude du point de vue des femmes marginalisées en leur laissant la parole, ce qui a été fait grâce à la méthode des récits de vie.
L’échantillon a été construit sur la base de deux groupes afin d’explorer l’expérience d’itinérance incluant la sortie : cinq participantes étaient itinérantes et six autres se disaient sorties de la rue au moment des entretiens. Cette recherche a été développée en collaboration avec une interprète culturelle et linguistique. Les données proviennent d’observations, d’une informatrice-clé et de vingt-et-une entrevues. Dix des onze participantes ont été rencontrées à deux reprises. Après une première entrevue non directive, le récit de vie de chacune a fait l’objet d’une analyse thématique et a été recomposé sous forme de trajectoire résumée graphiquement. La seconde entrevue démarrait par la présentation de cette trajectoire résumée pour inviter les femmes à participer à une validation des données en plus d’enrichir leur récit.
Les résultats confirment certains résultats d’études tout en apportant des éléments nouveaux. Par exemple, le handicap, conjugué au genre, expose particulièrement les femmes inuit à la violence communautaire et interpersonnelle au Nunavik. Les commérages, perçus comme abusifs et oppressants par les femmes, font partie d’une intense violence communautaire au Nord et motivent le déplacement de celles-ci vers Montréal. Avec la récente sédentarisation, la vie en grande proximité exacerbe l’importance des commérages. Quant à la sortie de rue, elle est particulière aux femmes inuit : le copain détient un pouvoir d’inflexion de leurs trajectoires d’itinérance. Les femmes conçoivent le copain comme une clé culturelle leur donnant accès au système de logement puisqu’il connaît les rouages culturels et structurels de la vie à Montréal. / This study aims to understand the homelessness experience of Inuit women native to Nunavik who are living in Montreal in the three stages of their trajectories: pre-displacement, displacement and post-displacement. An intersectional approach was chosen as the appropriate analytical framework because it allows the recognition of the plurality of the components of these women’s identities, which intersect in a unique way throughout their personal and collective experiences, and cause them to cumulate sources of vulnerability. This approach favours the study from the point of view of the marginalized women by giving them a voice, which has been made possible here with the life history method.
The sample was composed of two groups in order to explore the experience in and out of homelessness, as five participants were homeless and six others claimed to have gotten off the streets at the time of the interviews. This research was done with the help of a linguistic and cultural interpreter. The data sources were: observations, a key informant and twenty one interviews. Ten of the eleven participants were interviewed twice. After a first non-directive interview, a thematic analysis of each participant’s life story was conducted and their stories were recomposed graphically in order to form summarized trajectories. The second interview started off with the presentation of each individual’s summarized trajectory so that these women may validate the data and enhance each of their stories.
The results of this study confirm the results of previous ones, while also adding new elements. For example, the handicap conjugated to gender particularly exposes Inuit women to community violence and interpersonal violence in Nunavik. Perceived as abusive and oppressing to women, gossip is an element of the intense community violence in the North and motivates them to move to Montreal. With the recent adoption of a sedentary lifestyle, living in closeness exacerbates the intensity of this gossip. The getting off the streets is particular for Inuit women: the boyfriend holds the inflexion power on their homelessness trajectories. Women think of their boyfriend as a cultural key that gives them access to the housing system because he knows the cultural and structural mechanisms of Montreal’s life. / ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᑐᕌᒐᖃᕐᑐᑦ ᑐᑭᓯᒐᓱᐊᕐᓂᒥᒃ ᐊᕐᓇᓂᒃ ᐃᓄᑐᐃᓐᓇᐅᓱᑎᒃ ᓄᓇᕕᒻᒥᐅᔭᓂᒃ ᑕᒪᓂᕐᕿᔪᓂᒃ ᒪᓐᑐᕆᐊᓪᒥ ᐱᖓᓱᐃᓕᕿᖓᑎᓪᓗᒍ ᖃᐅᔨᓴᕐᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᕐᖁᓯᓂᖏᓐᓂ ᑕᒪᓂᕐᕿᓚᐅᕋᓂ ᓇᓃᓐᓂᕕᓂᖓ, ᐊᐅᓪᓚᓂᕕᓂᖓ ᑕᒪᓂᕐᕿᓕᕐᓂᖓᓗ. ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᒥᓱᐃᓄᑦ ᐱᓇᓱᐊᕐᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᑐᑭᓯᑦᓯᐊᕈᑎᐅᒐᓱᐊᕐᓱᑎᒃ ᖃᓄᐃᓕᖓᓂᐅᔪᓂᒃ ᐊᑑᑎᔭᖏᓐᓂᒃ ᓇᒻᒥᓂᖅ ᐊᒥᓱᓃᑦᓱᓂᓗ ᓱᒧᓪᓗ ᐊᑦᑕᓇᕐᑐᒦᑎᒻᒪᖔᑕ. ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᕐᓇᓂᒃ ᓂᐱᖃᕐᑎᓯᔪᑦ ᑐᑭᓯᑦᓯᐊᕈᑎᐅᒍᓐᓇᑐᑦ ᓇᒻᒥᓂᖅ ᐅᓂᒃᑲᐅᓯᖏᒍᑦ ᐃᓅᓯᕐᒥᓂ.
ᖃᐅᔨᓴᕈᐅᑎᓯᒪᔪᑦ ᒪᕐᕈᐃᓂᒃ ᑐᑭᓯᒐᓱᐊᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᑕᒪᓂᕐᕿᓱᑎᒃ ᖃᓄᐃᑦᑐᑰᓲᖑᒻᒪᖔᑕ ᐃᓚᐅᑎᓪᓗᒍ ᑕᒪᓂᕐᕿᒍᓐᓀᓂᕐᒧᑦ ᑎᑭᐅᑎᓂᖅ: ᑕᓪᓕᒪᑦ ᑕᒪᓂᕐᕿᓚᐅᔪᑦ ᐱᖓᓲᔪᕐᑐᓗ ᐊᐱᕐᓱᑕᐅᓂᖃᕐᑎᓗᒋᑦ ᑕᒪᓂᕐᕿᒍᓐᓀᓂᕋᓚᐅᔪᑦᓱᑎᒃ. ᑕᒪᓐᓇ ᖃᐅᔨᓴᕐᓂᐅᓯᒪᔪᖅ ᐊᑑᑎᓚᐅᔪᖅ ᐃᓗᕐᖁᓯᖏᓐᓂᒃ ᑐᑭᓯᒪᔪᒥᒃ ᐱᓇᓱᐊᖃᑎᖃᕐᓱᑎᒃ ᑐᓵᔨᖃᕐᓱᑎᓪᓗ. ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᐱᔭᐅᓯᒪᔪᑦ ᑕᑯᓐᓇᓱᒋᑦ ᖃᓄᐃᓘᕐᓂᖏᑦ, ᑐᑭᓯᑎᑦᓯᔨᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᕙᑎᓪᓗ ᐊᑕᐅᓯᕐᓗᓂᑦ ᐊᐱᕐᓱᑕᐅᓯᒪᔪᓂᑦ. ᖁᓕᑦ ᖁᓕᓪᓗ ᐊᑕᐅᓯᕐᓗᓂᑦ ᐊᐱᕆᔭᐅᓚᐅᔪᓂᑦ ᒪᕐᕈᕕᑦᓱᑎᒃ ᐊᐱᕆᔭᐅᓯᒪᔪᑦ. ᓯᕗᓪᓕᐹᒥ ᑐᕃᓐᓇᖏᑦᑐᓂᒃ ᐊᐱᕆᔭᐅᒍᑎᖃᕐᓱᑎᒃ ᐃᓅᓯᖏᓐᓂᒃ ᑐᑭᓯᓇᕐᑎᓯᑦᓱᑎᒃ. ᑐᖓᓕᐊᓂ ᐊᐱᕆᔭᐅᓂᖓ ᓴᕐᕿᑎᑦᓯᒍᑎᐅᑎᓪᓗᒍ ᐅᓂᒃᑲᐅᓯᖏᑦ ᓱᓕᑦᓯᐊᒪᖔᑕ ᓈᒻᒪᓈᕐᓯᒪᑦᓯᐊᒪᖔᑕ.
ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᓱᕐᖁᐃᓯᒍᑎᐅᔪᑦ ᐃᓚᒋᐊᕆᒍᑎᐅᑦᓱᑎᓪᓗ ᓄᑖᓂᒃ. ᐆᑦᑐᕋᐅᑎᒋᓗᒍ, ᐃᓗᓯᕐᓘᑎᖃᕐᓂᖅ, ᓴᕐᕿᔮᓗᐊᖕᖑᐊᓲᑦ ᐊᑑᑎᔭᐅᑦᓱᑎᒃ ᐊᕐᓇᓄᑦ ᓄᓇᕕᒻᒥ ᓄᓇᓕᒻᒥᓂ ᐱᓗᑲᑦᑕᐅᓂᖅ ᓇᒻᒥᓂᕐᓗ. ᒪᖓᑦᓯᖃᑦᑕᓂᖅ ᓵᓚᕐᖄᖃᕈᑎᐅᑎᓪᓗᒍ ᐊᕐᓇᓂᒃ ᐊᑑᑎᔪᒻᒪᕆᐊᓗᒃ ᑕᕐᕋᒥ ᓄᓇᓕᓐᓂ ᑖᒃᑯᓄᖓᓗ ᐊᐅᓪᓛᓚᕿᓯᒪᒍᑎᐅᑦᓱᓂ ᒪᓐᑐᕆᐊᓪᒧᑦ. ᓄᓇᓕᒻᒨᔭᕐᑕᐅᖃᒻᒥᐅᑎᓪᓗᒋᑦ ᒪᖓᑦᓯᖃᑦᑕᓂᖅ ᐃᓄᓐᓂᒃ ᓱᕐᕃᓯᒪᔪᒻᒪᕆᐅᒻᒪᑦ. ᑕᒪᓂᕐᕿᓚᕿᓯᖃᑦᑕᑐᑦ ᐊᕐᓇᓗᐊᖕᖑᐊᑦ: ᐃᑦᑐᓱᒥᓄᑦ ᐊᐅᓚᑕᐅᓂᕐᓗᓱᑎᒃ ᐊᕐᖁᑎᒥᐅᕈᖃᑦᑕᑐᑦ. ᐊᕐᓀᑦ ᐊᐅᓪᓛᓗᑎᒃ ᐊᓂᕐᕋᑖᕈᓐᓇᕈᒪᑦᓱᑎᒃ ᑕᒪᑐᒥᖓ ᐊᑑᑎᓚᕿᖃᑦᑕᑐᑦ ᐱᐅᓯᐅᔪᑦ ᒪᓕᑦᓱᒋᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᓂ.
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Le risque socioéconomique et psychosocial chez les mères inuites durant l'année postnatale et ses effets sur le développement du nourrisson à 12 moisFortin, Stéphanie 18 October 2024 (has links)
La Commission de vérité et de réconciliation (CVR) a dénoncé d'anciennes politiques assimilatoires envers les Autochtones dans lesquelles les pensionnats ont joué un rôle central en excluant les parents du développement de leurs enfants. Appliquées plus tardivement aux Inuits, ces politiques ont provoqué de profonds traumatismes collectifs dont les séquelles persistent à travers les piètres conditions de vie, la prévalence de problématiques destructrices et la surreprésentation des enfants dans le système de protection de l'enfance. C'est dans ce contexte que la présente thèse examine différentes difficultés socioéconomiques et psychosociales de 176 mères inuites du Nunavik durant l'année postnatale en tant que facteurs pouvant constituer un risque pour le développement optimal du nourrisson à 12 mois. Dans le premier article, l'adversité postnatale vécue par ces mères est décrite selon une approche épidémiologique en documentant la prévalence de facteurs de risque socioéconomiques (âge, éducation, monoparentalité, emploi, aide sociale) et psychosociaux (détresse psychologique, comportements suicidaires, violence conjugale, consommation de drogues, abus d'alcool) et en identifiant des profils de risque. Les résultats indiquent que la majorité des mères rapportent plusieurs facteurs de risque pouvant nuire à leur bien-être durant une période développementale charnière chez l'enfant. À partir de ces risques, 4 conditions dichotomiques (précarité socioéconomique, détresse, violence conjugale et utilisation de substances) sont créées et intégrées aux analyses de classes latentes. Elles mettent en évidence 3 profils. Le premier comprend des mères ne présentant peu ou pas de risques (30,8%) ; les deuxième et troisième incluent des mères susceptibles de vivre de la détresse, mais pour des raisons différentes (69,2%). Le deuxième profil regroupe des mères monoparentales sujettes à un stress socioéconomique (40,1%) tandis que le troisième profil compte des mères financièrement moins en difficulté, mais qui évoluent dans une relation conjugale violente et tendent à consommer des drogues ou à abuser de l'alcool (29,1%). Ces résultats suggèrent que les programmes périnataux au Nunavik devront adresser les besoins potentiellement différents de ces 2 groupes de mères pour favoriser leur bien-être et celui de leur enfant. Dans le second article, l'examen des associations directes des facteurs de risque maternels avec le développement du nourrisson à 12 mois et des associations indirectes via un processus d'altération de la qualité de l'environnement familial est réalisé. Comme la majorité des participantes expérimentent plusieurs risques, le lien entre le cumul de facteurs de risque et le développement est aussi examiné. Aucun des modèles n'indique de lien direct entre le cumul de risques et le développement ou de relation indirecte via la qualité de l'environnement familial. Toutefois, certains risques maternels tels que ne pas avoir d'emploi, être peu scolarisé, avoir déjà tenté de se suicider et avoir consommé de la drogue durant l'année postnatale sont directement associés (ß < -0,27) à des indicateurs psychomoteurs et cognitifs de développement à 12 mois. La qualité de l'environnement familial présente aussi des liens directs (ß < 0,16) avec le développement psychomoteur et cognitif dans certains modèles. Cette étude ne corrobore pas l'hypothèse postulant que le développement est affecté par le fardeau croissant de stress résultant de l'augmentation du nombre de risques. Elle suggère plutôt que certains risques socioéconomiques et psychosociaux présents durant l'année postnatale, peuvent favoriser l'identification des nourrissons les plus vulnérables, c'est-à-dire ceux dont le développement psychomoteur et cognitif optimal est le plus menacé. Nous estimons que les risques influençant négativement le développement dans cette étude constituent des indicateurs d'un malaise de longue date continuant de s'actualiser dans la vie des mères. Même si l'année postnatale est reconnue comme charnière pour le développement, cette thèse démontre l'importance de s'intéresser à des stresseurs chroniques, présents avant la naissance de l'enfant chez les Inuits. Les traumatismes historiques, dont les effets se transmettent aux générations subséquentes, constituent des stresseurs chroniques, pouvant nuire aux processus de résilience des mères et les amener à répéter des comportements inadéquats vécus dans leur passé. La CVR recommande d'ailleurs la mise en place de programmes de formation et de soutien parentaux adaptés à la culture afin d'aider les parents victimes des conséquences de l'oppression culturelle passée. La présente thèse soutient empiriquement de tels programmes en montrant que la qualité de l'environnement familial prodiguée par les mères inuites est associée à un meilleur développement précoce chez le nourrisson.
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