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Violences faites aux femmes : une analyse de la perception des intervenantes des maisons d'hébergement sur les femmes immigrantes racisées dans un contexte québécois et franco-ontarien

Désauguste, Salène 29 November 2018 (has links)
Les violences en contexte conjugal ont fait objet de pas mal de recherches en sciences humaines et sociales. Les recherches féministes, du courant postcolonial notamment, se portent sur les défis de l’intégration des immigrantes dans les sociétés occidentales et les perceptions des personnes hôtes en général, et dans les mouvements féministes en particulier. Dans un contexte québécois et franco-ontarien, les recherches ont fait état de multiples besoins et obstacles rencontrés par les femmes immigrantes, surtout en lien aux violences conjugale et familiale. Comment les intervenantes des Maisons d’hébergement et centres pour femmes interprètent-elles les violences faites aux femmes immigrantes racisées ? Autrement dit, comment les discours des intervenantes des maisons d’hébergement prennent-ils en compte le parcours migratoire de ces femmes ? Partant de cette question, la présente recherche vise alors à analyser la perception des intervenantes des maisons d’hébergement et centres sur les femmes victimes de violence, et du coup comprendre dans quelle mesure l’approche intersectionnelle est mobilisée dans leur intervention par rapport aux multiples facteurs qui structurent l’expérience de violence des femmes immigrantes racisées au Québec et en Ontario (francophone). De ce fait, des entrevues semi dirigées ont été faites auprès de neuf intervenantes de maisons et de centres d’hébergement pour femmes victimes de violence dans les provinces du Québec et de l’Ontario. Ces discussions ont permis de comprendre que la mobilisation d’une approche intersectionnelle dans l’intervention auprès des femmes issues de l’immigration reste un véritable défi pour les intervenantes. Les conceptions stéréotypées de ces dernières se construisent autour de la complexité des vécus et de l’impossibilité des intervenantes d’aller au-delà de la reconnaissance des facteurs d’oppression.
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Identité, culture et conversion à l'Islam : compréhension et perception des musulman.e.s pratiquant.e.s du Québec

Lemay, Myrianne 08 1900 (has links)
Les conversions à l’Islam fascinent, positivement ou négativement, plusieurs personnes. Par le fait même, des universitaires au Québec et ailleurs dans le monde étudient ce phénomène. Mais selon certaines personnes, comme les expert.e.s sur le terrain, un manque de connaissances et de compétences existe sur le terrain. Quant aux personnes converties à l’Islam qui vivent au Québec, plusieurs ressentent le besoin de s’exprimer sur leurs expériences de façon sécuritaire tout en se sentant comprises dans leurs propos. Bien que des études parlent des conversions à l’Islam au Québec, bon nombre d’entre elles proviennent de l’Europe. Certaines font des comparaisons avec la situation en Amérique, dont le Québec. Mais la réalité québécoise diffère de celle de l’Europe. Plusieurs facteurs, tels que l’immigration, marquent cette différence. De plus, très peu d’études sur le sujet se voient réalisées par des personnes qui ont vécu l’expérience de la conversion à l’Islam. La présente recherche tente d’équilibrer ces failles en donnant la parole aux personnes concernées, grâce à des entrevues semi-dirigées croisées à une approche interculturelle. De plus, une personne qui a vécu le processus de conversion à l’Islam dirige cette recherche. Cela permet la compréhension de l’intérieur de la perception des musulman.e.s pratiquant.e.s du Québec au sujet de la conversion à l’Islam. Son impact sur l’identité, la culture et la religion demeure bien présent. Cela fait en sorte que cette recherche s’articule autour de quatre thèmes : l’identité, la culture, la religion et la conversion. Bien que les entrevues soient individuelles, une coconstruction de données se fit par l’entremise des informations recueillies. Selon les premiers résultats, je constate que les préjugés envers les personnes qui se convertissent à l’Islam existent bel et bien, tant dans la communauté musulmane que dans la société québécoise. Cependant, les gens rencontrés lors de cette recherche perçoivent les personnes converties à l’Islam de façon similaire à celles nées dans cette religion et qui y ont été éduquées. À partir de ces résultats préliminaires et de l’analyse qui en découle, les questions liées à ce sujet donneront un nouveau souffle aux connaissances actuelles grâce à une vision interne à la communauté musulmane. / Conversions to Islam fascinate, positively or negatively, many people. By the same token, academics in Quebec and elsewhere in the world are studying this phenomenon. But according to some people, such as experts in the field, a lack of knowledge and skills exists in the field. As for people converted to Islam who live in Quebec, many feel the need to express themselves about their experiences in a safe way while feeling understood in their words. Although studies speak of conversions to Islam in Quebec, many of them come from Europe. Some make comparisons with the situation in America, including Quebec. But the Quebec reality differs from that of Europe. Several factors, such as immigration, mark this difference. In addition, very few studies on the subject are carried out by people who have lived the experience of conversion to Islam. This research attempts to balance these flaws by giving the floor to the people concerned, through semi-structured interviews combined with an intercultural approach. Additionally, a person who has been through the process of converting to Islam is leading this research. This allows for an insider’s understanding of the perception of practicing Muslims in Quebec regarding conversion to Islam. Its impact on identity, culture and religion remains very present. This means that this research revolves around four themes: identity, culture, religion and conversion. Although the interviews were individual, a co-construction of data was done through the information collected. According to the first results, I see that prejudices against people who convert to Islam do exist, both in the Muslim community and in Quebec society. However, the people met during this research perceive people converted to Islam in a similar way to those born in this religion and who were educated in it. From these preliminary results and the resulting analysis, questions related to this subject will breathe new life into current knowledge through an internal view of the Muslim community.
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Le personnage métis, une figure hybride ? Identité sexuelle et identité raciale dans la littérature des Amériques / The « Métis » Character : Sexual and Racial Identity in Literature of the Americas

Bourse, Alexandra 02 December 2013 (has links)
La théorie de l’intersectionnalité issue du « Black feminism » permet de concevoir les expériences vécues de la domination par les personnages métis comme intersectionnelles ; s’y mêlent inextricablement des rapports de pouvoir fondés sur la race, le sexe et la classe. Incarnation de relations interraciales perverties par des relations de pouvoir entre peuples dominants et dominés, le personnage métis est interprété par un entourage qui tente de le subsumer à des catégories- raciales et sexuelles- prédéfinies. C’est à cette crispation de la pensée et à cette cécité partagée que nous nous intéressons.Mots-clés : études postcoloniales, genre/gender ; sexualités ; théorie queer ; métissage ; identité ; approche intersectionnelle. / The theory of intersectionnality - resulting from « Black feminism » - is a precious concept to analyze the domination experienced by the « métis » characters as intersectionnal experiments in which power struggles based on race, sex and class are inextricably mixed. Incarnating interracial relations perceived as essentially violent the mestizo/mulatto characters are interpreted by a society which tries to subsume them into preset racial and sexual categories. This crispation of the thought is what we are interested in.Key words: postcolonial studies; genre/gender; sexualities; queer theory; mestizaje/ miscegenation; identity; intersectional analysis.
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Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d'itinérance et de sortie de rue

Dessureault, Geneviève 04 1900 (has links)
La présente étude a pour objectif de comprendre l’expérience d’itinérance des femmes inuit du Nunavik installées à Montréal dans les trois phases de leurs trajectoires, soit le prédéplacement, le déplacement et le postdéplacement. Le cadre d’analyse privilégié est celui de l’approche intersectionnelle, car il invite à reconnaître la pluralité des composantes identitaires qui s’entrecroisent de façon unique dans l’expérience personnelle et collective, et amènent les femmes à cumuler les sources de vulnérabilité. Cette approche privilégie l’étude du point de vue des femmes marginalisées en leur laissant la parole, ce qui a été fait grâce à la méthode des récits de vie. L’échantillon a été construit sur la base de deux groupes afin d’explorer l’expérience d’itinérance incluant la sortie : cinq participantes étaient itinérantes et six autres se disaient sorties de la rue au moment des entretiens. Cette recherche a été développée en collaboration avec une interprète culturelle et linguistique. Les données proviennent d’observations, d’une informatrice-clé et de vingt-et-une entrevues. Dix des onze participantes ont été rencontrées à deux reprises. Après une première entrevue non directive, le récit de vie de chacune a fait l’objet d’une analyse thématique et a été recomposé sous forme de trajectoire résumée graphiquement. La seconde entrevue démarrait par la présentation de cette trajectoire résumée pour inviter les femmes à participer à une validation des données en plus d’enrichir leur récit. Les résultats confirment certains résultats d’études tout en apportant des éléments nouveaux. Par exemple, le handicap, conjugué au genre, expose particulièrement les femmes inuit à la violence communautaire et interpersonnelle au Nunavik. Les commérages, perçus comme abusifs et oppressants par les femmes, font partie d’une intense violence communautaire au Nord et motivent le déplacement de celles-ci vers Montréal. Avec la récente sédentarisation, la vie en grande proximité exacerbe l’importance des commérages. Quant à la sortie de rue, elle est particulière aux femmes inuit : le copain détient un pouvoir d’inflexion de leurs trajectoires d’itinérance. Les femmes conçoivent le copain comme une clé culturelle leur donnant accès au système de logement puisqu’il connaît les rouages culturels et structurels de la vie à Montréal. / This study aims to understand the homelessness experience of Inuit women native to Nunavik who are living in Montreal in the three stages of their trajectories: pre-displacement, displacement and post-displacement. An intersectional approach was chosen as the appropriate analytical framework because it allows the recognition of the plurality of the components of these women’s identities, which intersect in a unique way throughout their personal and collective experiences, and cause them to cumulate sources of vulnerability. This approach favours the study from the point of view of the marginalized women by giving them a voice, which has been made possible here with the life history method. The sample was composed of two groups in order to explore the experience in and out of homelessness, as five participants were homeless and six others claimed to have gotten off the streets at the time of the interviews. This research was done with the help of a linguistic and cultural interpreter. The data sources were: observations, a key informant and twenty one interviews. Ten of the eleven participants were interviewed twice. After a first non-directive interview, a thematic analysis of each participant’s life story was conducted and their stories were recomposed graphically in order to form summarized trajectories. The second interview started off with the presentation of each individual’s summarized trajectory so that these women may validate the data and enhance each of their stories. The results of this study confirm the results of previous ones, while also adding new elements. For example, the handicap conjugated to gender particularly exposes Inuit women to community violence and interpersonal violence in Nunavik. Perceived as abusive and oppressing to women, gossip is an element of the intense community violence in the North and motivates them to move to Montreal. With the recent adoption of a sedentary lifestyle, living in closeness exacerbates the intensity of this gossip. The getting off the streets is particular for Inuit women: the boyfriend holds the inflexion power on their homelessness trajectories. Women think of their boyfriend as a cultural key that gives them access to the housing system because he knows the cultural and structural mechanisms of Montreal’s life. / ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᑐᕌᒐᖃᕐᑐᑦ ᑐᑭᓯᒐᓱᐊᕐᓂᒥᒃ ᐊᕐᓇᓂᒃ ᐃᓄᑐᐃᓐᓇᐅᓱᑎᒃ ᓄᓇᕕᒻᒥᐅᔭᓂᒃ ᑕᒪᓂᕐᕿᔪᓂᒃ ᒪᓐᑐᕆᐊᓪᒥ ᐱᖓᓱᐃᓕᕿᖓᑎᓪᓗᒍ ᖃᐅᔨᓴᕐᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᕐᖁᓯᓂᖏᓐᓂ ᑕᒪᓂᕐᕿᓚᐅᕋᓂ ᓇᓃᓐᓂᕕᓂᖓ, ᐊᐅᓪᓚᓂᕕᓂᖓ ᑕᒪᓂᕐᕿᓕᕐᓂᖓᓗ. ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᒥᓱᐃᓄᑦ ᐱᓇᓱᐊᕐᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᑐᑭᓯᑦᓯᐊᕈᑎᐅᒐᓱᐊᕐᓱᑎᒃ ᖃᓄᐃᓕᖓᓂᐅᔪᓂᒃ ᐊᑑᑎᔭᖏᓐᓂᒃ ᓇᒻᒥᓂᖅ ᐊᒥᓱᓃᑦᓱᓂᓗ ᓱᒧᓪᓗ ᐊᑦᑕᓇᕐᑐᒦᑎᒻᒪᖔᑕ. ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᕐᓇᓂᒃ ᓂᐱᖃᕐᑎᓯᔪᑦ ᑐᑭᓯᑦᓯᐊᕈᑎᐅᒍᓐᓇᑐᑦ ᓇᒻᒥᓂᖅ ᐅᓂᒃᑲᐅᓯᖏᒍᑦ ᐃᓅᓯᕐᒥᓂ. ᖃᐅᔨᓴᕈᐅᑎᓯᒪᔪᑦ ᒪᕐᕈᐃᓂᒃ ᑐᑭᓯᒐᓱᐊᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᑕᒪᓂᕐᕿᓱᑎᒃ ᖃᓄᐃᑦᑐᑰᓲᖑᒻᒪᖔᑕ ᐃᓚᐅᑎᓪᓗᒍ ᑕᒪᓂᕐᕿᒍᓐᓀᓂᕐᒧᑦ ᑎᑭᐅᑎᓂᖅ: ᑕᓪᓕᒪᑦ ᑕᒪᓂᕐᕿᓚᐅᔪᑦ ᐱᖓᓲᔪᕐᑐᓗ ᐊᐱᕐᓱᑕᐅᓂᖃᕐᑎᓗᒋᑦ ᑕᒪᓂᕐᕿᒍᓐᓀᓂᕋᓚᐅᔪᑦᓱᑎᒃ. ᑕᒪᓐᓇ ᖃᐅᔨᓴᕐᓂᐅᓯᒪᔪᖅ ᐊᑑᑎᓚᐅᔪᖅ ᐃᓗᕐᖁᓯᖏᓐᓂᒃ ᑐᑭᓯᒪᔪᒥᒃ ᐱᓇᓱᐊᖃᑎᖃᕐᓱᑎᒃ ᑐᓵᔨᖃᕐᓱᑎᓪᓗ. ᑖᒃᑯᐊ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᐱᔭᐅᓯᒪᔪᑦ ᑕᑯᓐᓇᓱᒋᑦ ᖃᓄᐃᓘᕐᓂᖏᑦ, ᑐᑭᓯᑎᑦᓯᔨᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᕙᑎᓪᓗ ᐊᑕᐅᓯᕐᓗᓂᑦ ᐊᐱᕐᓱᑕᐅᓯᒪᔪᓂᑦ. ᖁᓕᑦ ᖁᓕᓪᓗ ᐊᑕᐅᓯᕐᓗᓂᑦ ᐊᐱᕆᔭᐅᓚᐅᔪᓂᑦ ᒪᕐᕈᕕᑦᓱᑎᒃ ᐊᐱᕆᔭᐅᓯᒪᔪᑦ. ᓯᕗᓪᓕᐹᒥ ᑐᕃᓐᓇᖏᑦᑐᓂᒃ ᐊᐱᕆᔭᐅᒍᑎᖃᕐᓱᑎᒃ ᐃᓅᓯᖏᓐᓂᒃ ᑐᑭᓯᓇᕐᑎᓯᑦᓱᑎᒃ. ᑐᖓᓕᐊᓂ ᐊᐱᕆᔭᐅᓂᖓ ᓴᕐᕿᑎᑦᓯᒍᑎᐅᑎᓪᓗᒍ ᐅᓂᒃᑲᐅᓯᖏᑦ ᓱᓕᑦᓯᐊᒪᖔᑕ ᓈᒻᒪᓈᕐᓯᒪᑦᓯᐊᒪᖔᑕ. ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᐅᓯᒪᔪᑦ ᓱᕐᖁᐃᓯᒍᑎᐅᔪᑦ ᐃᓚᒋᐊᕆᒍᑎᐅᑦᓱᑎᓪᓗ ᓄᑖᓂᒃ. ᐆᑦᑐᕋᐅᑎᒋᓗᒍ, ᐃᓗᓯᕐᓘᑎᖃᕐᓂᖅ, ᓴᕐᕿᔮᓗᐊᖕᖑᐊᓲᑦ ᐊᑑᑎᔭᐅᑦᓱᑎᒃ ᐊᕐᓇᓄᑦ ᓄᓇᕕᒻᒥ ᓄᓇᓕᒻᒥᓂ ᐱᓗᑲᑦᑕᐅᓂᖅ ᓇᒻᒥᓂᕐᓗ. ᒪᖓᑦᓯᖃᑦᑕᓂᖅ ᓵᓚᕐᖄᖃᕈᑎᐅᑎᓪᓗᒍ ᐊᕐᓇᓂᒃ ᐊᑑᑎᔪᒻᒪᕆᐊᓗᒃ ᑕᕐᕋᒥ ᓄᓇᓕᓐᓂ ᑖᒃᑯᓄᖓᓗ ᐊᐅᓪᓛᓚᕿᓯᒪᒍᑎᐅᑦᓱᓂ ᒪᓐᑐᕆᐊᓪᒧᑦ. ᓄᓇᓕᒻᒨᔭᕐᑕᐅᖃᒻᒥᐅᑎᓪᓗᒋᑦ ᒪᖓᑦᓯᖃᑦᑕᓂᖅ ᐃᓄᓐᓂᒃ ᓱᕐᕃᓯᒪᔪᒻᒪᕆᐅᒻᒪᑦ. ᑕᒪᓂᕐᕿᓚᕿᓯᖃᑦᑕᑐᑦ ᐊᕐᓇᓗᐊᖕᖑᐊᑦ: ᐃᑦᑐᓱᒥᓄᑦ ᐊᐅᓚᑕᐅᓂᕐᓗᓱᑎᒃ ᐊᕐᖁᑎᒥᐅᕈᖃᑦᑕᑐᑦ. ᐊᕐᓀᑦ ᐊᐅᓪᓛᓗᑎᒃ ᐊᓂᕐᕋᑖᕈᓐᓇᕈᒪᑦᓱᑎᒃ ᑕᒪᑐᒥᖓ ᐊᑑᑎᓚᕿᖃᑦᑕᑐᑦ ᐱᐅᓯᐅᔪᑦ ᒪᓕᑦᓱᒋᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᓂ.
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La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelle

Valle-Fajer, Minea 03 1900 (has links)
En s’inscrivant dans la perspective du féminisme intersectionnelle et en mobilisant des méthodes mixtes, cette recherche tente de mieux comprendre la violence domestique envers les femmes au Mexique, à la fois à travers une analyse du discours des féministes mexicaines et d’une analyse statistique multidimensionnelle de données d’enquête identifiant les facteurs institutionnels, économiques et socioculturels associés au risque de vivre de la violence domestique. Cette thèse se démarque des réflexions féministes traditionnelles faites au Mexique puisqu’elle approche les rapports de genre en lien avec d’autres systèmes d’oppression et de subordination, fondés notamment sur les rapports de classe et l’ethnicité. Ainsi, elle appréhende la violence faite aux femmes en lien avec le patriarcat, sans réduire ce dernier à quelques indicateurs sociodémographiques et comportementaux mesurés au niveau individuel, mais en tenant compte du contexte d’inégalité de genre au niveau régional. Ce faisant, la recherche tente de réconcilier les deux grandes perspectives théoriques qui expliquent la violence conjugale, soit les approches de la violence familiale (qui s’attardent à des facteurs au niveau microsocial) et les approches féministes (qui mettent l’accent sur la structure patriarcale, c’est-à-dire le contexte plus large des inégalités de genre). Les résultats des entretiens réalisés avec des féministes représentant les trois branches du féminisme mexicain (féminisme hégémonique, populaire et autochtone) ont révélé les fractures existantes à l’intérieur du mouvement féministe au Mexique (antagonisme entre l’institutionnalisation et l’autonomie du mouvement féministe). De façon générale, l’analyse des entretiens a montré que l’engagement des féministes envers la cause des femmes est en accord avec les «idéaux types» des trois branches du féminisme mexicain. Les féministes hégémoniques mettent surtout l’accent sur la structure patriarcale de la société mexicaine et sur les inégalités de genre lorsqu’il s’agit de trouver des causes à la violence faite aux femmes. Pour les féministes du secteur populaire, la violence faite aux femmes s’explique autant par les inégalités de genre, que par les effets du système économique capitaliste. Le discours des femmes autochtones semble, quant à lui, tenir davantage compte de l’articulation des rapports de genre, des rapports ethniques, ainsi que des rapports socio-économiques. Néanmoins, nous constatons que les féministes de la branche hégémonique et populaire semblent de plus en plus sensibles à l’entrecroisement de systèmes de domination et d’oppression. Par ailleurs, l’analyse multiniveau effectuée à partir des données de l’Enquête nationale portant sur la dynamique des relations dans les ménages (2006), a révélé plusieurs résultats importants qui méritent d’être soulignés. D’abord on constate que les différences de prévalence des violences entre les municipalités mexicaines sont en grande partie expliquées par leur composition sociale, c’est-à-dire par des caractéristiques des femmes et de leur couple (niveau micro), plutôt que par des différences entre le niveau des inégalités de genre dans les municipalités mexicaines mesurées par l’ISDH (Indice Sexospécifique du Développement Humain). Les résultats des analyses montrent que les femmes autochtones ont en général des taux de violences moins élevés que les femmes métisses (groupe majoritaire). Enfin, en ce qui a trait à la relation entre le contexte d’inégalité de genre et la violence conjugale, les résultats suggèrent que plus l’ISDH d’une municipalité est élevée, plus il y a de femmes qui subissent les formes de violences. Cela va à l’encontre des postulats habituels des théories féministes et suggèrent que les progrès récents de la situation de la femme en matière de santé, d’éducation et de revenu n’ont pas bouleversé les rapports de genre encore très patriarcales qui continuent à privilégier la suprématie des hommes (Casique, 2004). / By adopting the intersectional feminist approach and mobilizing mixed methods, this research seeks to better understand partner violence in Mexico, both through a discourse analysis of the Mexican feminist movement and a quantitative multidimensional level of analysis by identifying the institutional, economic and socio-cultural factors associated with the risk of experiencing domestic violence. This research differs from the traditional feminist reflections made in Mexico because it takes into consideration gender inequality in interaction with other systems of oppression and subordination, mainly based on social class and ethnicity. Thus, it captures partner violence in relation to patriarchy, without reducing it to sociodemographic and behavioral indicators measured at the individual level, but by taking into account the structural context of gender inequality at the regional level. By integrating individual and contextual factors, this research attempts to reconcile the two major theoretical perspectives that explain partner violence, which are the family violence approach (that linger to factors at the micro level) and feminist approaches (which focus on the patriarchal structure, in other terms the broader context of gender inequality). The results of the discursive analysis from the interviews with the feminists representing all three branches of the Mexican feminism (hegemonic, popular and indigenous feminism) revealed existing fractures within the feminist movement in Mexico (antagonism between institutionalization and autonomy of the feminist movement). In general, this analysis showed that the feminists’ gender struggle and their demands are consistent with the "ideal types" of the three branches of the Mexican feminism. Hegemonic feminism focuses mainly on the patriarchal structure of Mexican society and gender inequality when it comes to finding the causes of violence against women. For the popular feminism, violence against women is explained by both gender inequalities and the vulnerable economic situation. The discourse of indigenous women emphasizes the articulation of gender, ethnic and socio-economic inequalities. However, we found evidence that hegemonic and popular feminism seem increasingly sensitive to the intersection of systems of domination and oppression. In addition, multilevel analysis using data from the National Survey of Dynamics of Relationships within Households (2006) revealed several important findings that deserve to be highlighted. Firstly, we show that differences in the prevalence of partner violence among Mexican municipalities are largely explained by their social composition, that is to say, by the characteristics of women and their relationship (micro level), rather than differences between the level of gender inequality in the Mexican municipalities measured by the GDI (gender-Human Development Index). In addition, the results show that indigenous women generally have lower rates of violence that the rest of mestizas Mexican women (majority group). Finally, in regard to the relationship between the context of gender inequality and domestic violence, and contrary with what would be expected, violence is higher in municipalities with higher GDI. This result seems to contradict feminist assumptions. It would seem that despite recent progress in women’s situation in areas such as health, education and income in Mexico, it has not been able to transform the gender order.
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La représentation de la violence faite aux femmes dans 'Un dimanche à la piscine à Kigali' de Gil Courtemanche et 'Je m’appelle Bosnia' de Madeleine Gagnon

Thach, Thida January 2014 (has links)
La violence faite aux femmes est une réalité encore très présente, surtout dans les sociétés patriarcales, même après des décennies de lutte féministe. C’est aussi un thème privilégié en littérature. La présente thèse propose justement une analyse de ce thème à travers deux romans assez récents qui mettent tous deux de l’avant des aspects particuliers de la question : Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche et Je m’appelle Bosnia de Madeleine Gagnon. Nous tenterons de cerner les différentes formes de violences à l’œuvre dans les deux narrations : la violence faite aux filles, celle faite aux femmes, et enfin la violence spécifique qu’engendrent les conflits armés avec le viol comme arme de guerre. Nous proposerons une analyse intersectionnelle de ces formes de violences afin de mesurer les représentations et les répercussions des notions de classe et de race eu égard aux toiles de fond différentes des deux romans : le génocide chez Courtemanche, le nettoyage ethnique chez Gagnon. Nous aborderons aussi les narrations sous l’angle de l’agentivité. Dans des sociétés fondamentalement patriarcales, quel pouvoir peuvent espérer avoir les personnages féminins sur leur destin personnel et collectif? Y a-t-il pour ces femmes fictives des stratégies possibles pour atteindre une liberté d’action, si mince soit-elle?

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