• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • Tagged with
  • 6
  • 6
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Les féministes et le changement social en Belgique. Programmes, stratégies et réseaux/ Feminists and social change in Belgium (1918-1968). Program, strategy and netvvorks.

Jacques, Catherine 13 December 2007 (has links)
Les Féministes et le changement social en Belgique (1918-1968). Programmes, stratégies et réseaux. Catherine Jacques. Thèse de doctorat présentée sous la direction de Mme Eliane Gubin (Université libre de Bruxelles)et de Mme Christine Bard (Université d’Angers) en vue d’obtenir le titre de docteure en histoire. Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. Si les prémisses du féminisme et ses activités jusqu’en 1914, ainsi que sa reconversion durant les années de guerre, ont fait l’objet d’un certain nombre d’études, en revanche de multiples pans de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus. Pour les aborder, il convient d’évaluer d’abord l’impact de la guerre 14-18 sur les mouvements féministes et sur la condition des femmes. En effet le conflit les a profondément marquées, et les féministes en particulier qui s’étaient fortement impliquées dans le courant pacifiste de la Belle Epoque. Pendant la guerre, toutes ou presque, se sont engagées dans des activités patriotiques ou caritatives et certaines, au lendemain des hostilités, les prolongent au sein du mouvement féministe, dont elles deviennent d’importantes représentantes. L’armistice conclue, les différentes associations féministes se reconstituent mais elles adaptent leurs revendications au contexte nouveau : la thèse analyse entre autres les relations entre féministes d’avant et d’après guerre, afin d’évaluer dans quelle mesure il y eut transmission (ou non) d’un savoir militant et d’expériences antérieures. En effet, aux côtés des associations féministes existant avant 1914 et reconstituées après 1918, naissent de nouveaux groupes, surtout à partir de la fin des années 1920. Ils se composent de femmes venues d’horizons sociaux relativement différents des militantes précédentes. Souvent universitaires, engagées dans une vie professionnelle, ces féministes formulent des revendications nettement plus radicales : c’est le cas par exemple du Groupement belge de la porte ouverte (1929) qui s’oppose clairement à toute législation protectionniste du travail différenciée selon les sexes, telle qu’elle est prônée par le Bureau international du Travail ; c’est le cas d’Egalité, une association dirigé par l’avocate et future sénatrice cooptée libérale Georgette Ciselet, qui affiche un programme féministe relativement radical en matière d’égalité civile et politique. Le contexte a ici toute son importance : le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’Etat et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. L’idéal féminin que l’on tente d’imposer est marqué par l’assimilation quasi totale de l’identité féminine à la fonction maternelle et à la fécondité. Cette tendance, déjà forte avant guerre, s’accentue encore sous la pression de la grande crise et du chômage, que l’on croit pouvoir résorber en dégageant des postes de travail par le renvoi des femmes au foyer. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public (elles sont devenues électrices communales), avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles (infirmières, assistantes sociales), avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. De quelle manière et dans quelle mesure les deux générations de militantes ont-elles collaboré ? En d’autres termes, comment et par quels biais s’est assurée la transmission féministe ? Ces questions sont également abordées pour la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci reste un domaine pratiquement inexploré, complètement occulté par l’explosion du néo-féminisme des années 1970. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ; pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe affadi, en léthargie en quelque sorte. Cette version, généralement admise, doit être largement nuancée. Les années 1950 et 1960 voient fleurir au contraire des revendications réformistes, même si elles adoptent encore un ton mineur et qu’elles doivent être replacées dans le contexte de l’époque. Elles sont énoncées de manière telle que les contemporains puissent les entendre. Ce féminisme en réalité très vigoureux engrange des succès et mène des combats fondamentaux, tels que l’accès complet à la citoyenneté des femmes, la féminisation des études supérieures, la réforme du code civil et des régimes matrimoniaux. Il balise à bien des égards la voie pour les revendications de la seconde vague féministe, il est donc erroné et réducteur de les présenter en rupture totale. La thèse privilégie une approche thématique des revendications féministes : une partie traite des avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique) et l’autre dans l’espace privé (réforme du code civil, droits des mères et réflexions sur la sexualité). Ce type d’analyse permet de mieux contextualiser les revendications en les mettant en rapport avec les enjeux contemporains. A terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes. Les stratégies élaborées par les féministes sont au cœur de notre réflexion. Une attention particulière est accordée aux personnes qui conçoivent et portent ces revendications, de manière à réintégrer dans le processus d’émancipation des femmes des réseaux et des relais insérés dans des courants autres que féministes (partis politiques, syndicats, associations féminines). La mise en évidence de ces relais montre comment certaines idées, nées au sein des mouvements féministes, ont pénétré dans des groupes qui réfutaient toute adhésion à la cause féministe mais qui, à terme, en ont adopté les demandes et les ont diffusées dans un public plus large. La manière dont ces revendications féministes parviennent à “ remonter ”, à la fois au sein de structures politiques et associatives, et atteindre ainsi un grand nombre de femmes (et d’hommes) est central dans l’analyse proposée. Mais faire l’étude des mouvements ou des associations sans tenir compte des personnes qui les composent, laisse subsister des zones d’ombre. La sociabilité des militantes est interrogée. Celle-ci est, sans doute, un élément d’explication à la constance de certains engagements. Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge. Au plan international, l’ensemble des organisations faîtières dont dépendent de nombreuses associations nationales trouvent leur place dans notre étude : le Conseil international des Femmes qui chapeaute le Conseil national des Femmes belges, l’Open Door pour le Groupement belge de la Porte Ouverte, ..etc. L’angle d’approche n’est pas l’organisation faîtière en tant que telle mais bien les rapports entretenus avec l’association nationale. Sans oublier les instances internationales (SDN puis ONU, OIT, BIT,..etc.) auprès desquelles les associations internationales féministes exercent depuis leur création un lobbying serré en faveur des intérêts féminins qui, mesuré aux nombres des conventions et des accords en tout genre indiquent que leur influence est réelle et attestent de l’existence de véritables stratégies féministes dans l’entourage des organismes internationaux. Au terme, la thèse permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes./Feminists and social change in Belgium (1918-1968) Program, strategy and networks Although women history is rather well established in Belgium, no survey has been made on all the women movements in the frame of their relationship with civil and political society. The studied area spans from 1918 till 1968. The context is important : feminism for the inter bellum period and after the second world war must face the increasing impediment of the State in public life, generating new discriminations. This thesis uses predominantly a thematic approach of the different feminist demands : one part will deal with the progress made in the public domain (mainly the issue of the right to economic and political citizenship) and another one in the private domain (civil code reform, mothers’ rights and considerations on sexuality). In the long run, the points brought forward bring to light the building process of civil, political and social citizenship of women. The strategies elaborated by the feminists lie at the heart of our thought. A special point of attention is made for the people conceiving and bringing forward these demands, in order to integrate in the emancipation process of women the networks and relays used outside the women sphere (political parties, unions, women societies). Even if this survey is made at the national level, it also involves the impact of what is happening at the international level on Belgian feminism. Eventually, the purpose of this thesis is to better understand the inclusion process of women in Belgian society and to bring to light the impact the integration of women had on the democratization mechanism of the same Belgian society.
2

Le personnage métis, une figure hybride ? Identité sexuelle et identité raciale dans la littérature des Amériques / The « Métis » Character : Sexual and Racial Identity in Literature of the Americas

Bourse, Alexandra 02 December 2013 (has links)
La théorie de l’intersectionnalité issue du « Black feminism » permet de concevoir les expériences vécues de la domination par les personnages métis comme intersectionnelles ; s’y mêlent inextricablement des rapports de pouvoir fondés sur la race, le sexe et la classe. Incarnation de relations interraciales perverties par des relations de pouvoir entre peuples dominants et dominés, le personnage métis est interprété par un entourage qui tente de le subsumer à des catégories- raciales et sexuelles- prédéfinies. C’est à cette crispation de la pensée et à cette cécité partagée que nous nous intéressons.Mots-clés : études postcoloniales, genre/gender ; sexualités ; théorie queer ; métissage ; identité ; approche intersectionnelle. / The theory of intersectionnality - resulting from « Black feminism » - is a precious concept to analyze the domination experienced by the « métis » characters as intersectionnal experiments in which power struggles based on race, sex and class are inextricably mixed. Incarnating interracial relations perceived as essentially violent the mestizo/mulatto characters are interpreted by a society which tries to subsume them into preset racial and sexual categories. This crispation of the thought is what we are interested in.Key words: postcolonial studies; genre/gender; sexualities; queer theory; mestizaje/ miscegenation; identity; intersectional analysis.
3

Genre, gender and nation : ideological and intertextual representation in contemporary Arthurian fiction for children

Cook, Adele M. January 2014 (has links)
Within late twentieth and early twenty-first century children’s literature there is a significant interest amongst authors and readers for material which recreates the Arthurian myth. Many of these draw on medieval texts, and the canonical texts of the English tradition have been particularly influential. Yet within this intertextual discourse the influence of the Victorian works is noticeable. This thesis explores the relationship between contemporary children’s Arthuriana and the gendered and national ideologies of these earlier works. Using feminist critical discourse analysis, it discusses the evolution of Arthuriana for the child reader, with a particular focus on four contemporary texts: Michael Morpurgo’s (1994) Arthur, High King of Britain, Mary Hoffman’s (2000) Women of Camelot: Queens and Enchantresses at the Court of King Arthur, Diana Wynne Jones’ (1993) Hexwood and the BBC series Merlin (2008-2012). Exploring the historicist and fantasy genres opens up a discourse surrounding the psychology of myth which within the context of Arthurian literature creates a sense of a universal ‘truth’. This work reveals that authorial intent, in both historicist and fantasy narratives, is often undercut by implicit ideologies which reveal unconscious cultural assumptions. The cultural context at the time of textual production and consumption affects the representations of both the ideologies of gender and nation and yet the authority of myth and history combine to create a regressive depiction more in keeping with literature from the Victorian and post-World War II eras. This is explored through a review of the literature for children available since the Age of Reason, and the didactic model which has been prevalent throughout the Arthurian genre. This thesis explores why a regressive representation is appealing within a twenty-first century discourse through an engagement with theories of feminism(s) and postfeminism. This thesis ascertains why the psychology of myth affects the reimagining of Arthuriana, and explores the retrospective nature of intertextuality in order to reflect on the trend for regressive representations in children’s Arthurian literature.
4

Les féministes et le changement social en Belgique: programmes, stratégies et réseaux / Feminists and social change in Belgium, 1918-1968: program, strategy and networks

Jacques, Catherine 13 December 2007 (has links)
Les Féministes et le changement social en Belgique (1918-1968). Programmes, stratégies et réseaux. Catherine Jacques. <p>Thèse de doctorat présentée sous la direction de Mme Eliane Gubin (Université libre de Bruxelles)et de Mme Christine Bard (Université d’Angers) en vue d’obtenir le titre de docteure en histoire.<p><p>Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. Si les prémisses du féminisme et ses activités jusqu’en 1914, ainsi que sa reconversion durant les années de guerre, ont fait l’objet d’un certain nombre d’études, en revanche de multiples pans de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus. Pour les aborder, il convient d’évaluer d’abord l’impact de la guerre 14-18 sur les mouvements féministes et sur la condition des femmes. En effet le conflit les a profondément marquées, et les féministes en particulier qui s’étaient fortement impliquées dans le courant pacifiste de la Belle Epoque. Pendant la guerre, toutes ou presque, se sont engagées dans des activités patriotiques ou caritatives et certaines, au lendemain des hostilités, les prolongent au sein du mouvement féministe, dont elles deviennent d’importantes représentantes. <p>L’armistice conclue, les différentes associations féministes se reconstituent mais elles adaptent leurs revendications au contexte nouveau :la thèse analyse entre autres les relations entre féministes d’avant et d’après guerre, afin d’évaluer dans quelle mesure il y eut transmission (ou non) d’un savoir militant et d’expériences antérieures. En effet, aux côtés des associations féministes existant avant 1914 et reconstituées après 1918, naissent de nouveaux groupes, surtout à partir de la fin des années 1920. Ils se composent de femmes venues d’horizons sociaux relativement différents des militantes précédentes. Souvent universitaires, engagées dans une vie professionnelle, ces féministes formulent des revendications nettement plus radicales :c’est le cas par exemple du Groupement belge de la porte ouverte (1929) qui s’oppose clairement à toute législation protectionniste du travail différenciée selon les sexes, telle qu’elle est prônée par le Bureau international du Travail ;c’est le cas d’Egalité, une association dirigé par l’avocate et future sénatrice cooptée libérale Georgette Ciselet, qui affiche un programme féministe relativement radical en matière d’égalité civile et politique.<p>Le contexte a ici toute son importance :le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’Etat et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. L’idéal féminin que l’on tente d’imposer est marqué par l’assimilation quasi totale de l’identité féminine à la fonction maternelle et à la fécondité. Cette tendance, déjà forte avant guerre, s’accentue encore sous la pression de la grande crise et du chômage, que l’on croit pouvoir résorber en dégageant des postes de travail par le renvoi des femmes au foyer. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public (elles sont devenues électrices communales), avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles (infirmières, assistantes sociales), avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. <p>De quelle manière et dans quelle mesure les deux générations de militantes ont-elles collaboré ?En d’autres termes, comment et par quels biais s’est assurée la transmission féministe ?Ces questions sont également abordées pour la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci reste un domaine pratiquement inexploré, complètement occulté par l’explosion du néo-féminisme des années 1970. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ;pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe affadi, en léthargie en quelque sorte. Cette version, généralement admise, doit être largement nuancée. Les années 1950 et 1960 voient fleurir au contraire des revendications réformistes, même si elles adoptent encore un ton mineur et qu’elles doivent être replacées dans le contexte de l’époque. Elles sont énoncées de manière telle que les contemporains puissent les entendre. Ce féminisme en réalité très vigoureux engrange des succès et mène des combats fondamentaux, tels que l’accès complet à la citoyenneté des femmes, la féminisation des études supérieures, la réforme du code civil et des régimes matrimoniaux. Il balise à bien des égards la voie pour les revendications de la seconde vague féministe, il est donc erroné et réducteur de les présenter en rupture totale. <p>La thèse privilégie une approche thématique des revendications féministes :une partie traite des avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique) et l’autre dans l’espace privé (réforme du code civil, droits des mères et réflexions sur la sexualité). <p>Ce type d’analyse permet de mieux contextualiser les revendications en les mettant en rapport avec les enjeux contemporains. A terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes.<p>Les stratégies élaborées par les féministes sont au cœur de notre réflexion. Une attention particulière est accordée aux personnes qui conçoivent et portent ces revendications, de manière à réintégrer dans le processus d’émancipation des femmes des réseaux et des relais insérés dans des courants autres que féministes (partis politiques, syndicats, associations féminines). La mise en évidence de ces relais montre comment certaines idées, nées au sein des mouvements féministes, ont pénétré dans des groupes qui réfutaient toute adhésion à la cause féministe mais qui, à terme, en ont adopté les demandes et les ont diffusées dans un public plus large. La manière dont ces revendications féministes parviennent à “ remonter ”, à la fois au sein de structures politiques et associatives, et atteindre ainsi un grand nombre de femmes (et d’hommes) est central dans l’analyse proposée.<p>Mais faire l’étude des mouvements ou des associations sans tenir compte des personnes qui les composent, laisse subsister des zones d’ombre. La sociabilité des militantes est interrogée. Celle-ci est, sans doute, un élément d’explication à la constance de certains engagements. <p>Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge. Au plan international, l’ensemble des organisations faîtières dont dépendent de nombreuses associations nationales trouvent leur place dans notre étude :le Conseil international des Femmes qui chapeaute le Conseil national des Femmes belges, l’Open Door pour le Groupement belge de la Porte Ouverte, etc. L’angle d’approche n’est pas l’organisation faîtière en tant que telle mais bien les rapports entretenus avec l’association nationale. Sans oublier les instances internationales (SDN puis ONU, OIT, BIT,etc.) auprès desquelles les associations internationales féministes exercent depuis leur création un lobbying serré en faveur des intérêts féminins qui, mesuré aux nombres des conventions et des accords en tout genre indiquent que leur influence est réelle et attestent de l’existence de véritables stratégies féministes dans l’entourage des organismes internationaux. <p>Au terme, la thèse permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes./Feminists and social change in Belgium<p>(1918-1968)<p>Program, strategy and networks<p><p><p>Although women history is rather well established in Belgium, no survey has been made on all the women movements in the frame of their relationship with civil and political society. The studied area spans from 1918 till 1968.<p>The context is important :feminism for the inter bellum period and after the second world war must face the increasing impediment of the State in public life, generating new discriminations. This thesis uses predominantly a thematic approach of the different feminist demands :one part will deal with the progress made in the public domain (mainly the issue of the right to economic and political citizenship) and another one in the private domain (civil code reform, mothers’ rights and considerations on sexuality).<p>In the long run, the points brought forward bring to light the building process of civil, political and social citizenship of women.<p>The strategies elaborated by the feminists lie at the heart of our thought. A special point of attention is made for the people conceiving and bringing forward these demands, in order to integrate in the emancipation process of women the networks and relays used outside the women sphere (political parties, unions, women societies).<p>Even if this survey is made at the national level, it also involves the impact of what is happening at the international level on Belgian feminism.<p>Eventually, the purpose of this thesis is to better understand the inclusion process of women in Belgian society and to bring to light the impact the integration of women had on the democratization mechanism of the same Belgian society.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
5

La protection sanitaire du jeune enfant en Belgique 1890-1940 : question sociale, enjeux politiques et dimension sexuée

Marissal, Claudine 20 December 2007 (has links)
À la fin du 19ème siècle s'organise progressivement en Belgique un vaste mouvement de lutte contre la mortalité infantile. Des médecins et des femmes philanthropes créent des oeuvres, les consultations de nourrissons, qui visent à apprendre aux mères à soigner leurs enfants suivant les nouveaux préceptes de l'hygiène. Durant la Première Guerre mondiale, elles connaissent un formidable essor et finissent par couvrir le pays. Après la guerre, le principe de la protection sanitaire du jeune enfant est inscrit dans la loi et un organisme est spécialement créé à cet effet : l'Oeuvre nationale de l'enfance (ONE). L'ONE, qui dépend directement du Gouvernement, contrôle et finance durant l'entre-deux-guerres plus d'un millier d'oeuvres de l'enfance. À la veille de la Deuxième Guerre mondiale, près de la moité des enfants âgés de moins d'un an, accompagnés de leur mère, y sont suivis de manière plus ou moins prolongée. Ces oeuvres participent à un vaste mouvement d'éducation maternelle et d'assignation des femmes à la sphère reproductive et domestique, tout en favorisant la médicalisation de la grossesse et de l'accouchement. Cette thèse étudie le mouvement de protection sanitaire du jeune enfant et la médicalisation de la maternité dans une perspective de genre. À travers une analyse des discours de ses promoteurs et des principes d'organisation des oeuvres, elle montre combien les enjeux politiques, sociaux, démographiques et sexués ont durablement influencé l'organisation de la protection infantile et maternelle. Elle apporte de nouvelles réflexions sur la dimension sociale de l'éducation maternelle. Elle met par ailleurs en exergue le rôle essentiel joué par les femmes, aux côtés des médecins, dans la gestion des oeuvres de l'enfance et analyse le statut et les relations de pouvoir qui se sont tissées entre les médecins, les dames patronnesses, les travailleuses sociales et les représentants de l'État. Les investissements sociaux féminins sont analysés sous l'angle de leur autonomie, de leur visibilité et de leur portée émancipatrice. Ce faisant, cette thèse montre de quelle manière les œuvres de l'enfance ont favorisé, de manière assez paradoxale, une transgression des modèles sexués en favorisant un questionnement sur la condition maternelle et l'intervention des femmes dans la sphère publique et politique.
6

La protection sanitaire du jeune enfant en Belgique, 1890-1940: question sociale, enjeux politiques et dimension sexuée

Marissal, Claudine 20 December 2007 (has links)
À la fin du 19ème siècle s'organise progressivement en Belgique un vaste mouvement de lutte contre la mortalité infantile. Des médecins et des femmes philanthropes créent des oeuvres, les consultations de nourrissons, qui visent à apprendre aux mères à soigner leurs enfants suivant les nouveaux préceptes de l'hygiène. Durant la Première Guerre mondiale, elles connaissent un formidable essor et finissent par couvrir le pays. Après la guerre, le principe de la protection sanitaire du jeune enfant est inscrit dans la loi et un organisme est spécialement créé à cet effet :l'Oeuvre nationale de l'enfance (ONE). L'ONE, qui dépend directement du Gouvernement, contrôle et finance durant l'entre-deux-guerres plus d'un millier d'oeuvres de l'enfance. À la veille de la Deuxième Guerre mondiale, près de la moité des enfants âgés de moins d'un an, accompagnés de leur mère, y sont suivis de manière plus ou moins prolongée. Ces oeuvres participent à un vaste mouvement d'éducation maternelle et d'assignation des femmes à la sphère reproductive et domestique, tout en favorisant la médicalisation de la grossesse et de l'accouchement.<p>Cette thèse étudie le mouvement de protection sanitaire du jeune enfant et la médicalisation de la maternité dans une perspective de genre. À travers une analyse des discours de ses promoteurs et des principes d'organisation des oeuvres, elle montre combien les enjeux politiques, sociaux, démographiques et sexués ont durablement influencé l'organisation de la protection infantile et maternelle. Elle apporte de nouvelles réflexions sur la dimension sociale de l'éducation maternelle. Elle met par ailleurs en exergue le rôle essentiel joué par les femmes, aux côtés des médecins, dans la gestion des oeuvres de l'enfance et analyse le statut et les relations de pouvoir qui se sont tissées entre les médecins, les dames patronnesses, les travailleuses sociales et les représentants de l'État. Les investissements sociaux féminins sont analysés sous l'angle de leur autonomie, de leur visibilité et de leur portée émancipatrice. Ce faisant, cette thèse montre de quelle manière les œuvres de l'enfance ont favorisé, de manière assez paradoxale, une transgression des modèles sexués en favorisant un questionnement sur la condition maternelle et l'intervention des femmes dans la sphère publique et politique. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0689 seconds