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Eros na escola: controle e silenciamento nas práticas discursivas sobre sexualidade em uma escola pública de João Pessoa-PB

Nascimento, Maria do Socorro do 05 August 2010 (has links)
Submitted by Maria Suzana Diniz (msuzanad@hotmail.com) on 2015-05-26T12:17:13Z No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 1718039 bytes, checksum: 11ae959a56e9722a76650d06c6472ad2 (MD5) / Made available in DSpace on 2015-05-26T12:17:13Z (GMT). No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 1718039 bytes, checksum: 11ae959a56e9722a76650d06c6472ad2 (MD5) Previous issue date: 2010-08-05 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Cette thèse est née de la recherche sur l'archéologie de la notion de la sexualité dans les pratiques discursives développées à l'école primaire, dans les discours diffusés par les projets éducatifs des années 1960 et 1970 (Education Morale et Civique - CME) et les décennies 1990 et 2000 (Paramètres Curriculaires Nationaux - PCN). On propose d'examiner les processus "de contention" par lesquels les sexualités sont objectivées et subjectivées à travers et dans les dispositifs pédagogiques. On utilise la méthode archéologique (Foucault, 2008), en essayant de comprendre comment ces sexualités sont constituées par les discours véhiculés a travers les projets et les programmes qui ont composé les actions gouvernementales de cette période, traduites en politiques publiques engagées pour répondre à la demande sociale issues d'individus et/ou des groupes considérés comme différents "étranges ou anormales." La collecte et l'analyse des données ont été organisées à partir des thématiques: grossesse (précoce, non désirée ou non planifiée) et MST/SIDA. Le corpus est constitué de discours des enseignants, des techniciens/ennes et des étudiants de l'école primaire, à travers les interviews de type focal de l'observation sur le terrain et des conférences sur la sexualité. Pour accéder à la motivation des entrevues, on a utilisé des photos de personnes célèbres qui ont évoqué le thème de la sexualité. Le choix des photos a été fait à partir d'un sondage élaboré sur les côtes et au centre ville de Joao Pessoa/PB. Pour l'analyse des données, on s’est guidé par la théorie de l'Analyse du Discours dans la perspective développe par Foucault (1992, 1999 et 2008). On a conclu qu’ à l'école enquêtée, les sexualités sont objectivées et subjectivées à partir des stratégies de règlement découlant des épistèmes dominantes, des mythes et des tabous constitués historique et socialement enraciné dans l'hétéronormativité perfomatique. Cette compréhension des différences apparaît pour justifier les processus d'exclusion, guidés par des préjugés, par l'homophobie émergents de la masculinité, la féminité, les corps, et même les identités sexuelle conçues comme des entités naturelles, essentielles et fixe. Pour l'établissement d'enseignement recherché, l'école et la famille sont des Institutions d'enseignement qui ne sont pas constituées comme un lieu de discussions sur les sexualités et ses manifestations, en particulier quand ils brouillent les frontières établies. / Esta Tese originou-se de uma pesquisa sobre a arqueologia do conceito de sexualidade em práticas discursivas desenvolvidas na escola de Ensino Fundamental, a partir dos discursos veiculados pelos projetos educacionais da década de 1960 e 1970 (Educação Moral e Cívica – EMC) e das décadas 1990 e 2000 (Parâmetros Curriculares Nacionais – PCN). Propõe-se problematizar os processos “ortopedizadores” pelos quais as sexualidades vêm sendo objetivadas e subjetivadas através e nos dispositivos educacionais. Utiliza-se do método arqueológico (FOUCAULT, 2008), buscando compreender como essas sexualidades são constituídas pelos discursos veiculados através de projetos e programas que compuseram as ações governamentais desse período, traduzidas em políticas públicas comprometidas em atender às demandas sociais oriundas de indivíduos e/ou grupos considerados diferentes, “estranhos ou anormais.” A coleta e a análise dos dados foram organizadas a partir das temáticas Gravidez (precoce, indesejada, ou não planejada) e DSTs/AIDS. O corpus é composto pelos discursos de docentes, técnicos/as e por escolares do Ensino Fundamental, através das entrevistas tipo focais, da observação de campo e das palestras proferidas sobre sexualidades. Para chegar aos motivadores das entrevistas, foram utilizadas fotos de pessoas famosas que remetiam à temática da sexualidade. A escolha das fotos se deu a partir de uma pesquisa de opinião desenvolvida na orla marítima e no centro da cidade de João Pessoa/PB. Para a análise dos dados, orientou-se- teoricamente da Análise do Discurso na perspectiva em que Foucault (1992, 1999 e 2008) a desenvolve. Concluiu-se que, na escola pesquisada, as sexualidades são objetivadas e subjetivadas a partir das estratégias de regulação provindas das epistemes dominantes, dos mitos e tabus constituídos histórico e socialmente, calcados na heteronormatividade performática. Esse entendimento acerca das diferenças parece justificar os processos de exclusão, norteados por preconceitos, por homofobismos, dos quais emergem as masculinidades, as feminilidades, os corpos, e ainda as identidades sexuais concebidas como entidades naturais, essenciais e fixas. A escola e a família, para a instituição escolar pesquisada, são agências educativas que não se constituem como locus de discussões sobre as sexualidades e suas manifestações, notadamente quando estas borrarem os limites estabelecidos.
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Pouvoir, masculinités et sexualités chez les garçons dans C’est pas moi, je le jure! de Bruno Hébert, L’inévitable de Jean-Paul Roger et Les Jérémiades de Simon Boulerice

Landry, Roxanne January 2018 (has links)
Le présent mémoire s’attarde à l’analyse de la figuration des garçons dans la littérature contemporaine québécoise, en préconisant trois angles : leur statut de mineur (Firestone 1970 ; Rochefort 1976 ; Delphy 1995, 2001, 2015 ; Bonnardel 2015), leur masculinité (Connell 2014) et leur sexualité (Gagnon 2008). La « catégorie d’âge » (Mathieu 1991) à laquelle appartiennent les personnages implique une hiérarchisation des positions en leur défaveur. Cette recherche tente de saisir la mesure du débalancement de ces rapports de pouvoir fondés sur l’âge. Les répercussions de cette position soumise dans l’expression de leur identité de genre retiennent notre attention. En d’autres mots, nous décortiquons les particularités de la socialisation genrée masculine (Thiers-Vidal 2010). Puis, c’est à l’intersection de ces deux paramètres, c’est-à-dire l’âge et le genre, que la sexualité des personnages est analysée. L’objectif principal est d’observer en quoi le statut lié à l’âge et les impératifs de la masculinité modifient l’apprentissage de la sexualité chez les garçons.
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Ville et sexualités publiques : un essai d'ethno(géo)graphie

Redoutey, Emmanuel 09 December 2009 (has links)
Lorsqu’elle se manifeste publiquement dans la ville, la sexualité est-elle une forme consubstantielle de l’urbanité ? Sur les plans sociologique, historique et urbanistique, quels relations peut-on établir entre cultures urbaines et subcultures sexuelles ? En mêlant apprentissages théoriques et arpentages empiriques, cette thèse parcourt trois terrains exemplaires de tels rapports : les lieux de l’homosexualité masculine, les territoires de la prostitution, les commerces érotico-sexuels à Paris au début des années 2000. La méthode d’enquête combine l’analyse cartographique et l’observation ethnographique en défendant une heuristique du regard et de la description. Sous un angle territorial et macro-géographique, l’analyse met en exergue des processus d’agrégation, de dispersion et de diffusion des pratiques et des lieux, à différents niveaux de visibilité et d’accessibilité. Sous la focale ethnographique, elle décrit comment des « scripts sexuels » s’adaptent à l’environnement urbain et, inversement, comment des architectures dédiées à la sexualité publique altèrent ou reconfigurent les pratiques. Ces interactions singulières entre le spatial et le sexuel sont enfin rassemblées sous quatre registres d’interprétation : écologique, économique, moral et imaginaire. Ce sont également quatre paradigmes pour comprendre comment la ville se conjugue à la sexualité. / Is sexuality, exhibited in public spaces of the city, a consubstantial part of urbanity ? What relationships can we uncover, from a sociological, historical and urbanistic standpoint, between sexual subcultures and urban culture? Mixing theorical examinations and empirical inquiry, the dissertation focuses on three exemplary cases in order to investigate such relationships : male homosexuality in urban places, prostitution areas, and adult business and sex market in early 2000s Paris. The data collection method brings together mapping tools and ethnographic observation, while defending a heuristics of gaze and description. On a geographical scale, the analysis points out processes of aggregation, scattering and diffusion at different levels of visibility and accessibility. From an ethnographic point of view, it describes the ways in which "sexual scripts" get organized in public urban environments and, conversely, the ways in which architecture and urban design dedicated to public sexuality affect these practices. Finally, these particular interactions between space and sex are regrouped under interpretative schemes : ecology, economy, morals and imaginaries. These themes indeed constitute four paradigmatic ways to elucidate the ways in which the city and sexuality mingle.
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Genre et Classe : poétiques gay dans l'espace public de l'Espagne postfranquiste (1970-1988) / Gender and Class : gay poetics in postfranquist Spain’s public sphere (1970-1988) / Género y clase : poéticas gays en el espacio público de la España posfranquista (1970-1988)

Chamouleau, Brice 24 November 2014 (has links)
Pourquoi, si la démocratisation de l’Espagne après la dictature franquiste est exemplaire, les archives judiciaires font parfois état d’une répression contre des subjectivités homosexuelles jusque dans la deuxième moitié des années 1980 à Barcelone ? Si l’on met à distance la mémoire épique des luttes LGBT postfranquistes, d’autres subjectivités sexuelles apparaissent qui refusent de s’identifier à la Constitution de 1978 garante des droits formels des Espagnols. L’étude s’intéresse à la moralisation du répertoire lexical de la démocratisation espagnole et essaie de mettre au jour l’économie morale de la « Transition » démocratique, portée par un sujet théorique, les « classes moyennes ». Elles sont dotées d’un capital symbolique fort alors que l’Espagne entre dans le capitalisme de consommation, dès les années 1960 sous Franco. Si le consensus est le maître-mot de la Transition, tous les Espagnols n’en font pas la même expérience : pour certaines subjectivités gay, c’est une « barbarie institutionnalisée ». Ces voix et leur répression politique, dont l’étude est inédite, permettent de montrer que la « sphère privée », où les sexualités minoritaires sont tolérées avec la Constitution de 1978, s’apparente à une segmentation du sexuel et du social, qui vise à séparer par un usage disciplinaire du « public » et du « privé » ce que des subjectivités politiques homosexuelles faisaient tenir ensemble. Les valeurs morales des classes moyennes de Franco pénètrent les langages de la démocratie, ceux des Droits de l’Homme notamment. Ce faisant, ils immunisent certains sujets et en exposent d’autres à une violence politique oubliée de la « Transition ». L’étude cherche à réviser un des postulats des démocraties occidentales actuelles, qui garantissent des droits fondamentaux comme celui de la « vie privée » : replacé dans son contexte d’énonciation de l’Espagne postfranquiste, il retrouve une intention disciplinaire contre les sujets résistants au consensus démocratique. Poursuivis par l’État, devenus « marginaux » et pour beaucoup perdus dans les années 1980, toxicomanes et prostitués, ils n’ont pas droit aux conquêtes des luttes qu’ils ont incarnées, la libre disposition du corps et des sexualités. Envisagé par une histoire post-sociale des « révolutions sexuelles » des années 1970, le paradigme queer, qui parfois autonomise les sexualités, ne montre pas que tous les sujets n’ont pas eu accès à ce droit moralisé en Espagne. Cette étude discute et historicise ces catégories qui travaillent les logiques de reconnaissance des minorités sexuelles du temps présent. / If the democratization of Spain after the fall of the Franco regime is exemplary, then why do criminal records indicate that repressive actions have sometimes been conducted against homosexual subjectivities in Barcelona until the late 1980's ? If one puts aside the epic memory of the LGBT fights that took place after the end of Francoism, other sexual subjectivities appear which refuse to accept the Spanish Constitution of 1978. This study looks into the moralization of the vocabulary of the Spanish democratization and attempts to highlight the moral economy of the democratic « Transition », whose carrier is a theoretical subject, the « middle class ». It shows an important symbolic capital at the time when Spain enters consumption capitalism, starting from the 1960's. Even though consensus is the key term of the Transition, not every Spaniard experiences it the same way : for some gays, it is an « institutionalised barbarism ». These voices and their political repression, which has not been studied so far, help to demonstrate that the « private sphere », where minority sexualities have been tolerated since the 1978 Constitution, is akin to a segmentation of social and sexual domains which aims at separating, making a disciplinary use of the concepts « publicness » and « privacy », what political homosexual subjectivities held together. The moral values of Franco's middle class contaminate the languages of democracy, especially those of Human Rights. Thus, they protect certain subjects while exposing others to a political violence of the « Transition » which has been forgotten. This study aims at questioning one particular postulate of today's western democracies, which guarantee fundamental rights like that to « privacy » : in it's context of enunciation, right after the end of Francoism, it bears a disciplinary intent against those resisting the democratic consensus. Persecuted by the government, they became « marginals » and, often in the 1980's, drug addicts and prostitutes : they are not entitled to the rights they fought for, namely the free use of one's body and sexuality. Seen through the filter of a post-social history of the « sexual revolutions » in the 1970's, the queer paradigm, which sometimes grants autonomy to sexualities, does not show that all subjects did not access this moralized right in Spain. This study discusses and historicizes these categories which underlie the recognition logics of today’s sexual minorities. / Si la democratización de España después de la dictadura franquista es ejemplar, ¿por qué los archivos judiciales a veces dan cuenta de una represión contra subjetividades homosexuales hasta la segunda mitad de los años 1980 en Barcelona? Si nos distanciamos de la memoria épica de las luchas épicas LGTB posfranquistas, otras subjetividades sexuales aparecen y se niegan a identificarse a la Constitución de 1978, a pesar de que garantice los derechos formales de los españoles. El estudio está interesado en la moralización del repertorio léxico de la democratización española y trata de desvelar la economía moral de la “Tranción” democrática, encarnada en un sujeto teórico, “las clases medias”. Están dotadas de un capital simbólico fuerte mientras España ingresa en el capitalismo de consumo y desde los años 1960 bajo Franco. Si el consenso es el concepto clave de la transición, no todos los españoles lo experimentan de la misma manera: para determinadas subjetividades gays, es una “barbarie institucionalizada”. Esas voces y su represión política, cuyo estudio es inédito, permiten mostrar que la “esfera privada”, en la que se toleran las sexualidades minoritarias con la Constitución de 1978, se parece a una segmentación de lo sexual y lo social, que apunta a separar con un uso disciplinario de lo “público” y de lo “privado” aquello que subjetividades homosexuales experimentaban juntamente. Los valores de las clases medias de Franco penetran los lenguajes de la democracia, los de los Derechos Humanos entre otros. Inmunizan determinados sujetos y exponen a otros a una violencia política olvidada de la “Transición”. El estudio pretende revisar los postulados de las democracias actuales que garantizan derechos fundamentales como la “vida privada”: en el contexto posfranquista en que acontece, cobra una intencionalidad disciplinaria hacia sujetos que resisten al consenso democrático. Represaliados por el Estado y convertidos en « marginados », perdidos en los 1980, drogadictos y prostituidos, no acceden a las conquistas de las luchas que encarnaron, la libre disposición del cuerpo y de las sexualidades propias. Enfocado desde una historia post-social de las “revoluciones sexuales” de los setenta, el paradigma sociológico queer, que a veces autonomiza las sexualidades, no muestra que no todos los sujetos accedieron a ese derecho moralizado en España. Este estudio discute e historiciza estas categorías que operan en las lógicas de reconocimiento de las minorías sexuales del tiempo presente.
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Penser les lieux queers : entre domination, violence et bienveillance. Étude à la lumière des milieux parisiens et montréalais / Understanding queer places : between domination, violence and “bienveillance”. In light of the Paris and Montreal cases

Prieur, Cha 11 December 2015 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le champ de la géographie des sexualités et contribue plus précisément au champ des géographies queers. Elle étudie la manière dont sont pensés les lieux queers en commençant par les définir, explorant la manière dont ils s’organisent de manière rhizomatique. Les personnes queers créent des lieux à travers des constellations de personnes qui se regroupent autour d’un rapport spécifique au genre et à la sexualité ainsi qu’autour d’un discours politique queer. Après avoir fait l’archéologie de ces milieux, une étude sera menée sur la violence que vivent les personnes queers dans l’espace public jusque dans les espaces privés. La violence systémique est décrite par l’analyse des rapports de domination et des normes. Les violences intracommunautaires sont ensuite étudiées. L’auteur.e propose finalement une critique des espaces queers sécurisés (safe space) pour proposer une autre conception des lieux par la construction d’espaces bienveillants. La méthodologie de la thèse est fondée sur l’observation participante, l’auto-ethnographie ainsi qu’un questionnaire et des entretiens venant compléter les sources. Un accent a été mis sur la réflexivité de la recherche, notamment sur le travail émotionnel que doit faire le chercheur.e face à ce type de terrain. / This thesis is a contribution to the geographies of sexualities and more specifically to queer geographies. It first seeks to understand how queer places are created by the many ways they are defined, though of, and organized in their rhizomatic pattern. Self-defined queer people have indeed a tendency to create places through the gathering of an array of persons who are connected by a particular relationship to gender, sexuality, as well as by the political component of the queer discourse. Focusing next on the “milieux de vie” that emerged from this loose network of places, the research looks at the systematic violence exerted against queer people in the public and private space. This phenomenon is seen and explained through a set of norms and domination patterns occurring at different levels and scales in society. Violence within the communities is finally studied. The author concludes in examining and in offering a critic of the concept of safe space, which lay the ground for the proposal of the construction of espaces bienveillants (derived from the concept of brave place). The study was conducted through participant observations, auto-ethnographic method, on-line surveys and direct conversations. Reflexivity was at the center of the field work, the author insists most notably on the emotional work researcher faces in this type of research.
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Le personnage métis, une figure hybride ? Identité sexuelle et identité raciale dans la littérature des Amériques / The « Métis » Character : Sexual and Racial Identity in Literature of the Americas

Bourse, Alexandra 02 December 2013 (has links)
La théorie de l’intersectionnalité issue du « Black feminism » permet de concevoir les expériences vécues de la domination par les personnages métis comme intersectionnelles ; s’y mêlent inextricablement des rapports de pouvoir fondés sur la race, le sexe et la classe. Incarnation de relations interraciales perverties par des relations de pouvoir entre peuples dominants et dominés, le personnage métis est interprété par un entourage qui tente de le subsumer à des catégories- raciales et sexuelles- prédéfinies. C’est à cette crispation de la pensée et à cette cécité partagée que nous nous intéressons.Mots-clés : études postcoloniales, genre/gender ; sexualités ; théorie queer ; métissage ; identité ; approche intersectionnelle. / The theory of intersectionnality - resulting from « Black feminism » - is a precious concept to analyze the domination experienced by the « métis » characters as intersectionnal experiments in which power struggles based on race, sex and class are inextricably mixed. Incarnating interracial relations perceived as essentially violent the mestizo/mulatto characters are interpreted by a society which tries to subsume them into preset racial and sexual categories. This crispation of the thought is what we are interested in.Key words: postcolonial studies; genre/gender; sexualities; queer theory; mestizaje/ miscegenation; identity; intersectional analysis.
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Contrôle des corps des travailleuses du sexe par les législations : étude de cas Montréal

Bélisle, Kelly 11 1900 (has links)
L’idéologie dominante de la sexualité influence la place des femmes dans la société et soutient la mise en place des structures sociales et étatiques de contrôle du corps de la femme. Ces discours et structures s’articulent dans l’espace public. Pour comprendre comment la conception de la sexualité influence le contrôle du corps de la femme, cette recherche vise à identifier le courant de pensée dominant qui sous-tend la législation entourant le travail du sexe au Canada et à explorer l’impact que cette législation a sur les conditions de travail et le vécu des travailleuses du sexe. En s’appuyant sur une analyse soutenue des transformations législatives et une analyse d’une littérature grise autour du sujet, cette recherche fait une analyse multiéchelle des cadres légaux entourant le travail du sexe dans la ville de Montréal. Cette analyse met en relation les différentes réformes législatives pour identifier les changements d’idéologie à travers le temps. L’analyse a permis de constater que la législation canadienne contemporaine se base principalement sur une approche néoabolitionniste et que malgré les réformes législatives, il y a eu en réalité peu de changement dans la nature du contrôle des corps des femmes travailleuses du sexe à travers le temps. Dans le but de comprendre quel rôle joue les législations et réglementations dans le contrôle du corps des travailleuses du sexe dans l’espace public, une analyse de la présence des travailleuses du sexe dans les quartiers Hochelaga-Maisonneuve et Ahuntsic-Cartierville est réalisée. Cette recherche démontre que la régulation du travail du sexe se trouve à l’intersection du cadre légal fédéral et de la réglementation municipale, ce qui génère des contradictions dans l’application des lois. Le service de police de la ville de Montréal utilise le principe de nuisance publique pour orienter les actions des policiers dans des secteurs définis. Cette pratique cherche en particulier à rendre le travail du sexe moins visible dans l’espace public, principalement dans les secteurs où les plaintes de nuisance publique sont faites par des citoyens. Cette façon d’appliquer le principe de nuisance publique pourrait entrainer un déplacement des travailleuses du sexe dans d’autres secteurs de la ville, ou encore, augmenter la vulnérabilité de ces dernières. / The dominant ideologies regarding sexuality shape the place of women in society and support the establishment of social and state structures of control over women's bodies. These discourses and structures impact the social construction of space, in particular the access and use of public space. To understand how the conception of sexuality influences the control of the female body, this research aims to determine the dominant current of thought that underlies the legislation surrounding sex work in Canada and to explore the impact that this legislation has on the working conditions and the lived experience of sex workers. Drawing on a sustained analysis of the legislative transformation in Canada and the analysis of ‘grey literature’ around the topic, this research presents a multi-scale analysis of the legal frameworks surrounding sex work in the City of Montreal. Through an analysis of the legislative reform, this research attempts to understand the shifting ideologies that have underpinned these legal frameworks. This analysis indicates that contemporary Canadian legislation is based on a neo-abolitionist approach to sex work and that, despite multiple legislative reforms, there has been little change in the control of female sex workers' bodies over time. In order to understand what role laws and regulations play in controlling the bodies of sex workers in public space, this research then turns to an analysis of the presence of sex workers in the Hochelaga-Maisonneuve and Ahuntsic-Cartierville neighborhoods. The analysis demonstrates that stat control of sex work occurs at the intersection on the federal laws and municipal regulations. In particular, the police department of the city of Montreal uses the principle of public nuisance to guide the actions of police officers in particular sector of the city. This practice seeks to make sex work less visible in public space, which may increase the vulnerability of sex workers.
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De la construction des identités féminines : Regards sur la littérature francophone de 1950 à nos jours / Construction of women's identities : Perspectives on French speaking literature from 1950 to nowadays

Barthelmebs-Raguin, Hélène 17 November 2012 (has links)
L’étude des différentes représentations des femmes, qu’elles interviennent à un niveau social, corporel ou encore linguistique, amène, dans le contexte littéraire, à interroger le concept d’identité. Ce « mot-valise », au sens de Jean Petitot-Cocorda, appartient au patriarcat, ce qui signifie que la notion d’identité elle-même a été pensée, élaborée par les hommes pour les hommes, que le mot même d’’identité appartient à l’univers sémantique masculin. Lorsque nous cherchons à définir l’identité féminine, nous sommes pris au piège de la langue élaborée par le patriarcat, car la notion d’identité fonctionne pour le Masculin, et ne peut donc pas, dans une approche qui revendique l’autonomie, être signifiante pour les femmes puisqu’elle n’a pas été pensée pour elles. Il y a une forme d’impasse à rechercher une identité stable et universalisable des femmes. Le présent travail de thèse se propose d’explorer les différents prismes sous lesquels des auteures francophones mettent en tension le Féminin afin de repenser le concept même d’identité depuis les années 1950, i.e. après la publication du Deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, qui marque la genèse des études anti-essentialistes. Dans le panorama de la terminologie critique utilisée dans les études du genre, les Gender studies, c’est la Littérature de femmes qui nous intéresse : elle consiste en la revendication d’identités des femmes qui leur soit propre, selon une perspective féministe différentialiste. Les auteures relevant de cette catégorie tendent à analyser une transcription du Féminin dans le texte, à l’y incarner, par le biais d’une esthétique spécifique. Ainsi, l’identité féminine littéraire consiste en une polysémie, une pluralité, préparant une identité « ouverte », inscrite « activement » dans les textes par les auteures (les thématiques traitées, les structures narratives...). Elle s'y inscrit aussi « passivement », par exemple par l’usage féminin de la langue, la présence du corps de l'auteure dans le texte. Il s’agit de déplacer les perspectives féministes pour en arriver à une circonscription féminine plus globale dans laquelle texte et auteure seraient indissociables. Les auteures étudiées, Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy et Marguerite Yourcenar, tendent à développer une véritable esthétique littéraire qui se place en faux par rapport à la logique sociale totalisante. Dans cette perspective, les femmes ne sont pas ramenées, réduites, à leur essence, c’est-à-dire à leur sexe biologique. Le Féminin, tel que l’envisagent nos auteures, est le produit d’une réflexion, d’une exploration du Moi, qui va des problématiques sociétales traditionnelles, représentées sous l’angle des thématiques abordées, à l’investissement d’une langue d’expression innovante et dépassant les clivages classiques autour du binôme « Masculin / Féminin ».Il ne s’agit plus, pour lors, de s’approprier la « langue de l’autre », mais bien de trouver la sienne propre. Nous sommes loin de l’archétype patriarcal qui bâtit et préétablit à l’existence et à l’écriture, les identités figées et prescrites des femmes. Comme nous le verrons, ces identités ne s’inscrivent plus dans une invariance de l’objet « femmes », mais les fondent souverainement dans leurs œuvres et par leurs écritures. Elles participent ainsi activement à une nouvelle définition de leur genre. Le déficit identitaire se comble par le recours aux caractéristiques féminines (oralité, nature, sexualité, etc.) différentes pour accéder à un tout définitoire ; dans ce corpus, il ne s’agit plus d’écrire comme ou contre les hommes, mais de s’émanciper de la langue patriarcale en incorporant les éléments textuels et linguistiques qui participent à la construction d’identités féminines composites. / The study of different representations, whether at a social, body or linguistic level, leads us to question the very concept of identity in literature. That “portmanteau word” – “mot-valise” in the meaning set out by Jean Petitot-Cocorda – belongs to Patriarchy, which means that the notion of identity itself has been (culturally) constructed by men for men, and the very word identity belongs to the semantic and existentialist masculine world. When we try to define feminine/female identity, we are trapped by the language constructed by patriarchal culture: the notion of identity is relevant for the Masculine and cannot be autonomously applied to women, since it has not been thought out for them in the first place. Therefore we reach a deadlock, as it were, when seeking a fixed, universal identity of women. This thesis will explore the different prisms through which French-speaking female writers put women’s identities into words and set them into tension so as to rethink the very concept of identity. Such process started in the 1950s with the publication of Le Deuxième sexe (1949) by Simone de Beauvoir, which marked the beginning of anti-essentialist studies.In the panorama of the terminology used in Gender studies, our attention will focus on Women’s literature, which implies claiming the existence of specific women’s identities from a differentialist feminist viewpoint. Female writers belonging to that category tend to analyze how the Feminine is conveyed into words in the text, to embody it, through a peculiar aesthetic. Thus woman’s identity in literature is based on polysemy and plurality, leading to an “open” identity, inscribed “actively” in the text by women writers (themes, narrative structures, etc.) and “passively” (for example, through a feminine use of language, the presence of the female writer’s body in the text, etc.). We have to shift feminist perspectives in order to achieve a more comprehensive feminine definition, in which text and writer are indissociable.The female authors included in our corpus (Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy and Marguerite Yourcenar) strive to develop a real literary aesthetic which is at odds with a rule-complying social model. From that viewpoint, women are not reduced to their essence, that is to their biological sex. The Feminine, as it is considered by our authors, is the result of a process of reflection and self-exploration, involving traditional societal issues (as figured in the themes dealt with), as well as an innovative literary language, capable of going beyond the classical dichotomy between masculine and feminine.Therefore, the aim is no longer to take possession of the “language of the other”, but to find one’s own. Therefore, we are distant from the patriarchal archetype constructing, and pre-establishing, fixed identities for women’s existence and writing. As we will see, such identities are no longer inscribed in the tradition of the objects “women”: they try to forge a new object in their writing, and in so doing they end up redefining their genre. In order to make up for the lack of “identity landmarks”, they resort to specific feminine features (oral language, nature, sexuality, etc.) so as to reach a definition of a Whole. The aim is no longer to write like men or against men, but to write women out of the patriarchal language by introducing in their texts those feminine elements capable of building a multifaceted feminine identity.
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Les pratiques enseignantes en faveur de l'égalité des sexes et des sexualités à l'école primaire : vers un nouvel élément du curriculum / The teaching practices for gender equality and sexualities equality at the primary school : a new element of the curriculum

Pasquier, Gaël 22 November 2013 (has links)
La mixité scolaire n'implique pas l'égalité entre les sexes. elle pose la question du type de relation qu'une société entend promouvoir entre eux. en france, si l'école peut être perçue comme un facteur d'émancipation des femmes, de nombreuses études ont montré qu'elle demeurait également un instrument de reproduction des rapports sociaux de sexes traditionnels. il existe cependant des directives officielles de l'education nationale qui prescrivent aux enseignant-e-s d'oeuvrer pour l'égalité des sexes à l'école. il semble cependant que celles-ci ne soient appliquées que par une minorité. j'envisage dans ma recherche de m'intéresser aux enseignant-e-s du primaire qui prennent en compte cette dimension dans le travail mené dans leur classe et aux pratiques en faveur de l'égalité des sexes qu'ils-elles mettent en place. quelles sont ces pratiques ? leur action que l'on peut supposer innovante, puisqu'elle est minoritaire, pose certaines questions. s'agit-il de faire expérimenter l'égalité des sexes au quotidien dans une classe ou d'associer les élèves à une réflexion autour de cette question ou les deux ? peut-on enseigner l'égalité des sexes à l'école et comment ? quels sont les avantages et les limites d'un tel enseignement ? ces pratiques soulèvent en effet des problèmes éthiques et politiques importants car il s'agit d'un domaine socialement conflictuel qui fait appel à des représentations sociales ayant trait à l'identité de chacun /... / Although in France school can be seen as an important factor in women emancipation many studies have pointed out that it also remains an instrument enabling the social reproduction of traditional gender relations. Since the 80s the National Education official texts have encouraged teachers to work for the promotion of gender equality and to question the sex stereotypes. Since the 2000s they have also asked them to fight against homophobia. These texts define the term as the discrimination or the verbal and the physical violence against the homosexuals but also, through the questioning of sex stereotypes, against those who are suspected of being homosexuals. However these formal requirements seem not well known by teachers and remain therefore unapplied. They nevertheless offer a formal framework and clearly-defined regulatory environment for people wishing to put into practice a non-sexist and/or a non-heterosexist pedagogy based on equal treatment of children regardless of their gender and on the refusal to link gender with predetermined social roles. This work focuses on these innovative practices and aims to strengthen the understanding of the specific work of these teachers and the new issues it raises. This research focuses precisely on the teachers who are intending to take up these issues and these practices in the context of primary school which includes in France the nursery school and the elementary school. On the basis of twenty non-directive interviews we try to better understand the specificity of these teachers's work and the representation they have of it. We also analyze the possibility and the characteristics of an education for gender and sexualities equality at the first education levels and the tensions that it can generate in the exercise of the teaching profession.

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