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Quand l'intime devient éthique : du régionalisme à l'universel dans la Trilogie niçoise de Louis Nucera / When the intimate becomes ethics : from regionalism to the universal in Louis Nucera’s Nice Trilogy

Langoureau-Morel, Fabienne 15 December 2014 (has links)
Dans cette seconde partie du XXe siècle, les écrivains cherchent à déchiffrer les bouleversements du monde. La réflexion de Louis Nucera, dans ce contexte d’après guerre, reste trop peu connue. Elle balaie pourtant plusieurs champs littéraires. L’impression laissée par la musicalité de ce monologue intérieur ne ressemble à rien de connu. Le récit laisse la place à une déambulation labyrinthique dans les dédales de la mémoire, à la recherche de la mère trop tôt disparue. Nourri d’une profusion de petits portraits, le « romancero nucerien » devient un véritable album de famille du petit peuple niçois. Le lecteur s’y découvre des ancêtres auxquels il se sent scellé. Ces voix intimes ne le quitteront plus. Les romans de la Trilogie plongent également le lecteur en plein cœur de l’Histoire et de ses crises. Avenue des Diables-Bleus, Chemin de la Lanterne et Le Kiosque à musique couvrent vingt-trois siècles. A l’heure où s’affrontent littérature de l’engagement et écoles littéraires ambitieuses, Louis Nucera fait le choix d’une voix solitaire et intime. Il peint ce peuple niçois, en ne cessant de le louer pour l’authenticité de ses valeurs humaines. Egalement, se déchiffre, comme sur un palimpseste, une histoire personnelle du communisme français, des illusions à la prise de conscience. L’écrivain en appelle alors à une véritable philosophie de la vie, où les seules entités à valoir encore la peine se nomment amis, famille et couple amoureux. La seule règle à suivre est de retrouver le sens de l’effort et du travail, et de continuer à transmettre les enseignements du passé. Se déploie également une incessante recherche littéraire et une réflexion sur l’acte d’écriture. / In the second half of the twentieth century, writers tried to fathom the world’s upheavals. Louis Nucera’s writings in this post-war context are little known. Yet they cover numerous literary genres. The musical quality of his interior monologue leaves us with an impression unlike anything we have ever known. His narrative becomes a labyrinthine meandering through the maze of memory, in search of a mother gone too soon. The “romancero nucerien”, consisting of a plethora of short portraits, becomes a true family album of the ordinary people of Nice. The reader finds traces of ancestors which will never leave him. The Trilogy novels also plunge the reader into the heart of history and its crises. Avenue des Diables-Bleus, Chemin de la Lanterne and Le Kiosque à Musique span no fewer than twenty-three centuries. At a time when committed literature and ambitious literary schools were vying with each other, Louis Nucera chose to resort to a solitary and intimate voice. He depicts the ordinary people of Nice whilst constantly praising them for the authenticity of the human values they embody. Underneath the captivating voice of these intimate family novels, one can also read, as if it were a palimpsest, a personal history of French communism from illusions to awakening. The author draws upon a true philosophy of life, in which the only entities still worth fighting for are friends, relatives and loving couples. The only rule to be followed is to rediscover a sense of endeavour and a taste for hard work and to keep imparting the lessons of the past. Both an endless literary quest and a painful reflection on the act of writing unfold in his novels.Key-words: Louis Nucera, Nice, 20th century French literature, mother, memory, novel, autobiography, auto fiction, poetic narrative, portrait, historical novel, history, communism.
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Monstres et monstrueux dans l'œuvre d'Alexandre Vialatte / Monsters and monstruosity in Alexander Vialatte’s work

Milcent, Anne-Laure 16 June 2015 (has links)
L’œuvre d’Alexandre Vialatte manifeste une attirance et même une fascination pour les monstres et, en profondeur, pour le monstrueux : son univers romanesque est marqué par la présence de monstres qui est à la fois motivée par la perception tragique d’une monstruosité inhérente au quotidien et à l’homme et par un imaginaire hanté par la problématique de l’identité, de la culpabilité et de la création de soi comme fantasme de réinvention. Confronté aux folies meurtrières de l’Histoire, à sa propre folie, Vialatte fut subjectivement mêlé aux conflits du XXe siècle. Entre les années vingt et les années soixante-dix, il imagine comme romancier puis comme chroniqueur un univers qui porte les traces de la désintégration du réel, de la négation de l’être. Les monstres qui hantent la fiction sont le signe d’une époque profondément ébranlée, ils révèlent comment l’imaginaire de Vialatte est travaillé par un sens aigu de l’Histoire. Plus libre encore que le monstre de toute forme et de toute frontière, le monstrueux structure en profondeur l’œuvre. Ce jeu de distorsion du réel jusqu’à la transgression apparaît disséminé dans l’ensemble du récit. Cette fascination pour les monstres et le monstrueux trouve son origine dans une perception tragique et insupportable du réel : le regard singulier de Vialatte trahissant une angoisse métaphysique et ontologique. Son écriture, son humour indécidable frappent par son caractère dissonant et troublant. Cette écriture marquée par la déformation et la fragmentation donne à l’ensemble de l’œuvre un caractère subversif et explosif, révèle un espace de l’ordre de l’impensable. L’écrivain trouve ici un moyen de définir ses choix esthétiques, d’accepter ses désillusions sans pour autant cesser d’écrire. L’aveu inconscient de cette attirance intime, personnelle pour le monstrueux révèle combien l’acte d’écrire lui-même se reconnaît habité par le monstrueux, combien il permet de transcender le réel, de le sublimer par le pouvoir de l’écriture. / Alexandre Vialatte’s work displays an attraction, even a fascination, for monsters, and, more deeply, for monstrosity: his novelistic universe is characterized by the presence of monsters. This presence is both due to the tragic perception of a monstrosity which inheres in everyday life and in Man himself, and by Vialatte’s imaginary world which is haunted by the question of identity, of guilt, and of the creation of the Self as a fantasy of reinvention. As Vialatte was confronted with the mad murders of History and with his own madness, he was subjectively involved in the wars of the 20th century. Between the 1920’s and the 1970’s he was a novelist and then a columnist who imagined a fictional universe bearing the marks of the disintegration of reality and of the negation of the being. Monsters haunting fiction are the sign of deeply troubled times, they reveal how Vialatte’s imagination is marked by an acute sense of History. Monstrosity, which is even more shapeless and boundless than monsters, underlies the whole structure of Alexandre Vialatte’s work: indeed, the transgressive distortion of reality is present in all the narrative. This fascination for monsters and monstrosity originates in a tragic and insuperable perception of reality: indeed, Alexandre Vialatte’s vision betrays a metaphysical and ontological anxiety. His writing and his ambiguous humor have a troubling and cacophonic character. His writing, which is characterized by deformation and fragmentation, gives a subversive and explosive aspect to the work as a whole, and reveals a space which is unthinkable. In his work, the writer finds a way to define his aesthetic choices, to accept his disillusions without ceasing to write. His unconscious admission of his intimate and personal attraction for monstrosity reveals how the act of writing itself is haunted by monstrosity, how it enables to transcend reality and to sublimate it through the power of writing.
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Le saint et l’écrivain : variations de l’hagiographie dans la littérature non confessionnelle au XXe siècle (Blaise Cendrars, Joseph Delteil, André Gide, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet) / The Saint and the Writer : variations in Hagiography in Non-Confessional Literature of the Twentieth Century (Blaise Cendrars, Joseph Delteil, André Gide, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet)

Bonord, Aude 20 November 2009 (has links)
Cette étude explore un paradoxe littéraire et culturel : la réécriture de vies de saints chrétiens, historiques ou imaginaires, par des auteurs non confessionnels du XXe siècle (André Gide, Blaise Cendrars, Joseph Delteil, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet). Quelles variations firent-ils subir au genre hagiographique et à la figure du saint par rapport à la tradition médiévale, représentée au premier chef par La Légende dorée, mais aussi par rapport à la tradition catholique, religieuse et littéraire, représentée par leurs confrères contemporains ? Pour des auteurs empreints de modernité ou vivant à l’heure de la « postmodernité », que signifie ce ressourcement inattendu ?Situé à la croisée de l’anthropologie, de l’histoire littéraire, de l’histoire de la spiritualité et des idées, notre travail analyse tout d’abord les bases d’une hagiographie non confessionnelle, de l’itinéraire spirituel des auteurs à la définition de leur statut atypique, de l’image du saint qu’ils façonnent à l’élaboration d’un modèle de sainteté. La seconde partie évoque les métamorphoses du genre, du jeu subversif au glissement vers la fiction de l’intime et la littérature d’idées. Nous montrons, enfin, comment l’hagiographie cristallise une réflexion sur le statut de l’écrivain, la fonction de la littérature, les pouvoirs du langage et la conception de la langue littéraire. / The purpose of this work is to explore a literary and cultural paradox : the re-writings of lives of Christian saints, both historical and fictional, by non-confessional authors of the twentieth century (André Gide, Blaise Cendrars, Joseph Delteil, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet). What variations did they bring to the hagiographical genre and to the figure of the saint compared to the mediaeval tradition, as exemplified by the Légende Dorée, and to Catholic tradition, both religious and literary, represented by fellow authors of the same period ? Furthermore, what is the meaning of this unexpected return to the origins on the part of authors marked by the modern world or living in a post-modern context ?At the crossroads of anthropology, literary history, history of Religions and Ideas, this work aims first of all at exploring the basis of non-confessional hagiography, from the spiritual quest of the author to the definition of their atypical status, from the depiction of the saint to the definition of a model of sainthood. In the second part, we will probe the metamorphoses of the genre, how the subversive play shifts towards the fiction of intimacy and the literature of ideas. Finally, we will try to demonstrate how hagiography combines reflections on the status of the writer, the function of literature, the powers of language and the conception of a literary language.
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Les femmes dans Beyrouth en guerre (1975-1990). Une approche géocritique des "Beirut Decentrists" / Women in Wartime Beirut (1975-1990). A Geocritical Approach to the "Beirut Decentrists"

Thomas Mansour, Émilie 15 February 2019 (has links)
La guerre du Liban (1975-1990) a vu émerger dès son commencement une littérature féminine caractérisée par le décentrement du regard et de la représentation, qui inspira le nom donné par Miriam Cooke aux auteures femmes ayant écrit la guerre à Beyrouth : les "Beirut Decentrists". Ces dernières sont à l’origine d’un corpus prolifique et hétérogène, dont les œuvres, pour la grande majorité hybrides et polyphoniques, se rejoignent dans une interrogation sur l’espace urbain comme protagoniste, et sur la place occupée par l’auteure dans un paysage en perpétuel devenir. Ce travail de recherche, qui s’inscrit dans la géocritique, se propose d’explorer les espaces investis par ces femmes pendant la guerre. Que peuvent-ils nous apprendre sur la ville en guerre ? Surtout, quelles Beyrouth(s) possibles peuvent naître après la tentative organisée d’un urbicide par la société de milices qui a contrôlé la ville pendant quinze ans ? Le corpus couvre la totalité de la durée de la guerre, mais il comprend aussi des textes écrits dans les années qui ont suivi, indiquant la prégnance de la guerre dans le temps de l’après-conflit. En quoi le point de vue des "Beirut Decentrists" peut-il contribuer à la construction de la mémoire dans un pays qui cultive l’amnésie tout en croulant sous un « excès de mémoire » ? Ces territoires traversés et transgressés où ville, écriture et expérimentation poétique s’entrecroisent, nous permettent de mettre en perspective les notions de frontières et les considérations binaires de centre et de périphérie. En proposant une lecture géographique des textes des Beirut Decentrists, nous espérons renouveler la perspective sur la guerre, sur les femmes dans la guerre, sur la perception de la ville et la façon de faire avec la mémoire de celles-ci. / When the Lebanese war broke out in 1975, many women scattered in Beirut started writing about their feeling of being decentered. Miriam Cooke called them the "Beirut Decentrists". Their texts about the war in Beirut experiment with a variety of literary genres and devices such as hybridity and polyphony, yet all intersect around one interrogation: urban space as a protagonist and the woman writer’s role in this ever-changing landscape. This research inspired by geocriticism explores the spaces wandered by these women during the war. What can we learn about the war-torn city? Moreover, is it possible for new Beirut(s) to emerge from a fifteen-year militia-lead organized urbicide? Our corpus covers the entire war along with texts written during the postwar years. The latter giving us precious indications of how war still influences the conflict’s aftermath. What contribution can the "Beirut Decentrists" unique perspective bring to the construction of a collective memory in a country where amnesia and an excess of memory still coexist? Urban landscape, writing and poetic experimentation intersect and blend in these traveled and transgressed territories, thus allowing us to challenge the notion of border and binary narratives of center and periphery. Through a geographical reading of the Beirut Decentrists’ texts, we wish to renew the perspective on the war, on women in war, as well as the perception of the city and the ways to deal with memory.
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Le Jeu dans l'oeuvre de Henry de Montherlant / The game in Henry de Montherlant's works

Sorel, Marie 05 December 2013 (has links)
Le jeu a joué bien des tours à Montherlant, si l’on en croit les jugements proférés à l’encontre d’un auteur accusé de cacher son jeu et de duper son lectorat. Le personnage Montherlant continue à éclipser une œuvre multiforme, s’étalant sur une cinquantaine d’années. Mais la part du jeu dans l’élaboration de l’image de l’écrivain ne peut être envisagée indépendamment de la vision des pratiques ludiques qui émane de ses écrits. L’étude du jeu dans l’ensemble de l’œuvre, y compris dans le paratexte envahissant qui l’accompagne, offre un angle d’approche privilégié pour dépassionner notre rapport à l’auteur et interroger l’inactualité supposée de son œuvre. Ce travail de contextualisation, qui invite à faire dialoguer les écrits de ce polygraphe avec ceux d’autres auteurs, mobilise des outils historiques et sociologiques, à même d’éclairer la conception du jeu de l’écrivain. Notion malléable que l’auteur interprète à l’aune de ses expériences sportives et tauromachiques, le jeu se présente comme un espace initiatique. Revendiquant son appartenance au milieu nobiliaire, Montherlant s’érige en arbitre du goût. S’ils se conforment pour une part à une logique aristocratique, les choix de cet homme de loisir déjouent parfois les attentes du lecteur. Le ludisme existentiel qu’affiche l’auteur informe non seulement ses pratiques d’écriture mais aussi sa conception du rôle de l’écrivain, laquelle révèle toute sa fragilité durant la période de l’Occupation. Rendre compte de l’impact du jeu sur la réception de l’œuvre conduit ainsi à faire apparaître les failles des stratégies adoptées par l’auteur, failles dans lesquelles s’engouffrent parfois la critique et les lecteurs. / Many a time has play fooled Montherlant if we are to believe comments accusing the author of hiding his hand and deceiving his readers. Montherlant’s character continues to overshadow his protean works which span approximately fifty years. However, the playful construction of the writer’s image cannot be separated from the aspect of play stemming from his texts. Studying the element of play in his works as a whole, including the overwhelming paratext which accompanies them, offers a privileged point of view and allows us to take the heat out of our relationship to the author and question the assumed obsolescence of his works. This effort of contextualisation, which invites us to put the texts of this versatile writer in relation to those of other authors, draws on historical and sociological tools allowing us to shed light on the writer’s conception of play. Play, a malleable term which the author construes in the light of his own athletic and bullfighting experiences, presents itself as an initiatory space. Montherlant asserts his aristocratic background and sets himself up as an arbiter of taste. If his choices are partly induced by an aristocratic logic, they sometimes deceive the reader’s expectations. The existential playfulness asserted by the author not only influences his way of writing but his conception of the writer’s role as well, a role whose weakness has been revealed to the full during the Occupation. Studying the impact of play on the reception of his works hereby leads us to unveil the flaws of the strategies adopted by the author, flaws in which critics and readers are sometimes swallowed up.
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Poïétique et sacrifices rituels chez Antonin Artaud, Laure (Colette Peignot), Michel Leiris et Unica Zürn

Hogue, Caroline 02 1900 (has links)
Le XXe siècle occidental est marqué par un recul de la religiosité, alors que le rationalisme hérité des Lumières, le positivisme et la justice sont des valeurs qui régissent et normalisent l’espace social. Pourtant, le sacrifice (dont l’étymologie sacrum facere signifie « faire un acte sacré »), même s’il est rendu inadmissible en raison de la violence gratuite qu’il suppose, continue de fasciner, et ce, malgré que les divinités n’aient plus de valeur de régulation sociale. Antonin Artaud, Laure (Colette Peignot), Michel Leiris et Unica Zürn ont une pratique d’écriture qui emprunte à l’imaginaire sacrificiel, peuplé de figures mythiques, en plus d’aspirer à l’efficacité de la performance rituelle. Ainsi, le sacrifice rituel offre un répertoire de figures et de motifs mythiques, d’une part, et propose des formes agissantes qui influencent les créateurs, d’autre part. Le champ de la poïétique invite à interroger les oeuvres littéraires en regard de leur processus créateur. Les oeuvres à l’étude se prêtent tout particulièrement à une étude poïétique en raison de leur nature processuelle, parfois inachevées, et de la présence de commentaires autoréflexifs sur la création. Si on considère que tout texte contient le récit de sa propre création, il est possible de penser les oeuvres littéraires comme des traces d’un processus créateur qui, lorsque lié au sacrifice rituel, cherche à défricher un espace sacré en même temps qu’il enclenche un processus éthopoïétique de dé-subjectivation. Sacrifice rituel et création sont deux moyens de « passer à l’acte » (l’acte d’écriture, l’acte de la mise à mort), permettant aux écrivaines et aux écrivains de soumettre leur existence à une forme signifiante. La poïétique, interrogée à l’aune du sacrifice rituel, permet de penser les continuités, les transvasements et les ruptures entre existence et écriture. / Western 20th century is characterized by a decline of religiosity, while modern societies are governed and normalized by rationalism, positivism and justice as guiding values. Sacrifice, of which latin etymology sacrum facere means “to do a sacred act”, implies a ritual act of violence. Even if sacrifice had become inacceptable because of the free violence on which it’s based on, and even if gods have lost their power of social regulation, sacrifice continues to fascinate. The writings of Antonin Artaud, Laure (Colette Peignot), Michel Leiris and Unica Zürn are inspired by sacrificial rituals : writers borrow mythological figures linked to sacrificial scenes and they are motivated by the efficiency of ritual performances. Ritual sacrifice offers multiple mythological figures and patterns, and proposes effective forms that impact writing. The field of “poïétique” investigates the creative path preceding published writings. The works studied in this thesis are particularly suited for a “poïetique” reading because of their processual character – some of them are considered unfinished – and because of the presence of self-reflective comments about the creative process. Considering that all texts contain the story of its own creation, it is possible to think of the works as tracks of the writing in process. When creation has to do with ritual sacrifice, it leads to the opening of sacred spaces and activates a process of de-subjectification. Ritual sacrifice and creation are two ways of taking action that allow writers to give their existence a meaningful shape. Thinking about the sacrifice through the field of “poïétique” is a way to reflect upon the continuum, the transfer or the disruption between existence and writing.
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L'ascendant du double dans Les Caves du Vatican et dans Les Faux-Monnayeurs d’André Gide : personnages et narration

Santerre, Ariane 08 1900 (has links)
Ce travail explore la dualité telle qu’elle se présente dans deux ouvrages d’André Gide, Les Caves du Vatican et Les Faux-Monnayeurs. Thème majeur de la littérature, le double ne cesse d’illustrer les différentes tensions qui se créent et se combattent chez une seule et même personne. Souvent représenté physiquement dans la littérature du XIXe siècle à la suite de la figure du Doppelgänger, le double chez Gide se complexifie : plus subtil, il se manifeste de manière psychologique. La dualité se présente de deux manières dans les écrits d’André Gide : chez les personnages et à travers la narration. Par l’étude des contradictions et des inconséquences des personnages, de la représentation de la dualité chez différents personnages, de leur dédoublement et de leurs doubles discours, il sera possible de constater à quel point les personnages structurent la dualité. L’analyse de l’identité des narrateurs, de leurs interventions et des figures de rhétorique qu’ils emploient permettra également de comprendre que plus ils se révèlent, plus ils se complexifient. / This work explores duality as it is portrayed in two books by André Gide, Les Caves du Vatican (translated as Lafcadio’s Adventures and The Vatican Cellars) and Les Faux-Monnayeurs (The Counterfeiters). The concept of the double is a major literary theme which sheds light on the various tensions lashing against each other within individuals. Often depicted in physical form in 19th century literature following the use of the Doppelgänger figure, the double found in Gide’s writings is more complex: subtler, it remains psychological but is not visible. There are two major ways in which duality appears in Gide’s books: through the characters, and through the narrative. Studying the characters’ contradictions and inconsistencies, the representation of duality in various characters, their ability to become another character’s double, and their double discourses enables us to establish the extent to which the characters structure duality. An analysis of the narrators’ identities, of their interventions, and of the rhetorical figures they use also shows that the more they reveal themselves, the more complex they become.
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Une route à soi : représentations et récits de fugitives de la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale

Blais, Catherine 10 1900 (has links)
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L'écriture du non-humain dans la poesie de D.H Lawrence. / Writing the Non-Human in D.H.Lawrence’s Poetry

Bouttier, Sarah 02 December 2011 (has links)
Chez D. H. Lawrence, le non-humain correspond à la fois à une forme de vitalité primordiale et aux créatures végétales et animales que cette vitalité anime bien davantage que les hommes, étouffés par une civilisation moderne qui les rend inertes. Le non-humain apparaît comme le dépositaire d‘une présence pure, existant avant ou hors de la culture. Lawrence est donc confronté à la difficulté de représenter cette présence pure par un moyen intrinsèquement « humain », le langage poétique. Il ne se pose alors pas simplement en anti-humaniste : son écriture poétique du non-humain procède d‘un conflit permanent entre la volonté de se libérer du carcan humain et la nécessité de demeurer dans la sphère humaine, voire de réinstaurer la limite entre humain et non-humain. Ce conflit s‘exprime déjà dans le non-humain comme simple matière vivante, sous la forme d‘une tension entre une conception de la matière comme pure présence extérieure à tout discours humain et une vision de la matière comme objet scientifique par excellence. Dans l‘évocation des créatures, le conflit incite Lawrence à réinventer spécifiquement pour elles des rapports au monde (émotions, perception, agentivité) qui leur permettent de préserver leur présence. Dans le rapport de Lawrence aux créatures non-humaines, le conflit demeure car Lawrence remet en question la limite qui le sépare du non-humain mais la réaffirme également. Enfin, la dialectique entre la volonté de saisir la présence du non-humain et la crainte de l‘abstraire complètement en l‘incluant dans le langage semble particulièrement présente dans ce que nous tentons de définir comme un langage poétique propre au non-humain, au-delà de sa simple utilisation chez Lawrence. / In D. H. Lawrence‘s poetry, the non-human is both a form of primordial vitality and the living world of non-human creatures. Non-human creatures are seen as more able to embody this vitality than modern men, stifled by their civilization. The non-human stands outside the sphere of culture, and its mode of existence is consequently an untouched, pure form of presence. Therefore, Lawrence faces the difficulty of representing this pure presence through an inherently ―human‖ means, poetic language. However, his stance is not entirely anti-humanist: his poetic writing of the non-human is founded on an unceasing conflict between the will to break free from the constraints of humanity and the necessity to remain within a human sphere, and even to reinstate the limit between human and non-human. In the representation of the non-human as mere living matter, this conflict is already manifest, taking the shape of a tension between matter as existing completely outside human discourse, and matter as a scientific object par excellence. When Lawrence evokes the creatures, this conflict brings about a reconfiguration of specific non-human modes of being in the world (emotions, perception, agency), which allow the creatures to interact with each other without diminishing or abstracting their presence. In the poet‘s own relationship with the non-human creatures, the conflict appears again as Lawrence questions the limit between human and non-human while reinstating it. At last, the dialectic between a will to capture non-human presence and the fear of abstracting it when including it within the sphere of language seems particularly present in what we have attempted to establish as a poetic language specific to the representation of the non-human, in Lawrence and other poets.
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De la construction des identités féminines : Regards sur la littérature francophone de 1950 à nos jours / Construction of women's identities : Perspectives on French speaking literature from 1950 to nowadays

Barthelmebs-Raguin, Hélène 17 November 2012 (has links)
L’étude des différentes représentations des femmes, qu’elles interviennent à un niveau social, corporel ou encore linguistique, amène, dans le contexte littéraire, à interroger le concept d’identité. Ce « mot-valise », au sens de Jean Petitot-Cocorda, appartient au patriarcat, ce qui signifie que la notion d’identité elle-même a été pensée, élaborée par les hommes pour les hommes, que le mot même d’’identité appartient à l’univers sémantique masculin. Lorsque nous cherchons à définir l’identité féminine, nous sommes pris au piège de la langue élaborée par le patriarcat, car la notion d’identité fonctionne pour le Masculin, et ne peut donc pas, dans une approche qui revendique l’autonomie, être signifiante pour les femmes puisqu’elle n’a pas été pensée pour elles. Il y a une forme d’impasse à rechercher une identité stable et universalisable des femmes. Le présent travail de thèse se propose d’explorer les différents prismes sous lesquels des auteures francophones mettent en tension le Féminin afin de repenser le concept même d’identité depuis les années 1950, i.e. après la publication du Deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, qui marque la genèse des études anti-essentialistes. Dans le panorama de la terminologie critique utilisée dans les études du genre, les Gender studies, c’est la Littérature de femmes qui nous intéresse : elle consiste en la revendication d’identités des femmes qui leur soit propre, selon une perspective féministe différentialiste. Les auteures relevant de cette catégorie tendent à analyser une transcription du Féminin dans le texte, à l’y incarner, par le biais d’une esthétique spécifique. Ainsi, l’identité féminine littéraire consiste en une polysémie, une pluralité, préparant une identité « ouverte », inscrite « activement » dans les textes par les auteures (les thématiques traitées, les structures narratives...). Elle s'y inscrit aussi « passivement », par exemple par l’usage féminin de la langue, la présence du corps de l'auteure dans le texte. Il s’agit de déplacer les perspectives féministes pour en arriver à une circonscription féminine plus globale dans laquelle texte et auteure seraient indissociables. Les auteures étudiées, Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy et Marguerite Yourcenar, tendent à développer une véritable esthétique littéraire qui se place en faux par rapport à la logique sociale totalisante. Dans cette perspective, les femmes ne sont pas ramenées, réduites, à leur essence, c’est-à-dire à leur sexe biologique. Le Féminin, tel que l’envisagent nos auteures, est le produit d’une réflexion, d’une exploration du Moi, qui va des problématiques sociétales traditionnelles, représentées sous l’angle des thématiques abordées, à l’investissement d’une langue d’expression innovante et dépassant les clivages classiques autour du binôme « Masculin / Féminin ».Il ne s’agit plus, pour lors, de s’approprier la « langue de l’autre », mais bien de trouver la sienne propre. Nous sommes loin de l’archétype patriarcal qui bâtit et préétablit à l’existence et à l’écriture, les identités figées et prescrites des femmes. Comme nous le verrons, ces identités ne s’inscrivent plus dans une invariance de l’objet « femmes », mais les fondent souverainement dans leurs œuvres et par leurs écritures. Elles participent ainsi activement à une nouvelle définition de leur genre. Le déficit identitaire se comble par le recours aux caractéristiques féminines (oralité, nature, sexualité, etc.) différentes pour accéder à un tout définitoire ; dans ce corpus, il ne s’agit plus d’écrire comme ou contre les hommes, mais de s’émanciper de la langue patriarcale en incorporant les éléments textuels et linguistiques qui participent à la construction d’identités féminines composites. / The study of different representations, whether at a social, body or linguistic level, leads us to question the very concept of identity in literature. That “portmanteau word” – “mot-valise” in the meaning set out by Jean Petitot-Cocorda – belongs to Patriarchy, which means that the notion of identity itself has been (culturally) constructed by men for men, and the very word identity belongs to the semantic and existentialist masculine world. When we try to define feminine/female identity, we are trapped by the language constructed by patriarchal culture: the notion of identity is relevant for the Masculine and cannot be autonomously applied to women, since it has not been thought out for them in the first place. Therefore we reach a deadlock, as it were, when seeking a fixed, universal identity of women. This thesis will explore the different prisms through which French-speaking female writers put women’s identities into words and set them into tension so as to rethink the very concept of identity. Such process started in the 1950s with the publication of Le Deuxième sexe (1949) by Simone de Beauvoir, which marked the beginning of anti-essentialist studies.In the panorama of the terminology used in Gender studies, our attention will focus on Women’s literature, which implies claiming the existence of specific women’s identities from a differentialist feminist viewpoint. Female writers belonging to that category tend to analyze how the Feminine is conveyed into words in the text, to embody it, through a peculiar aesthetic. Thus woman’s identity in literature is based on polysemy and plurality, leading to an “open” identity, inscribed “actively” in the text by women writers (themes, narrative structures, etc.) and “passively” (for example, through a feminine use of language, the presence of the female writer’s body in the text, etc.). We have to shift feminist perspectives in order to achieve a more comprehensive feminine definition, in which text and writer are indissociable.The female authors included in our corpus (Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy and Marguerite Yourcenar) strive to develop a real literary aesthetic which is at odds with a rule-complying social model. From that viewpoint, women are not reduced to their essence, that is to their biological sex. The Feminine, as it is considered by our authors, is the result of a process of reflection and self-exploration, involving traditional societal issues (as figured in the themes dealt with), as well as an innovative literary language, capable of going beyond the classical dichotomy between masculine and feminine.Therefore, the aim is no longer to take possession of the “language of the other”, but to find one’s own. Therefore, we are distant from the patriarchal archetype constructing, and pre-establishing, fixed identities for women’s existence and writing. As we will see, such identities are no longer inscribed in the tradition of the objects “women”: they try to forge a new object in their writing, and in so doing they end up redefining their genre. In order to make up for the lack of “identity landmarks”, they resort to specific feminine features (oral language, nature, sexuality, etc.) so as to reach a definition of a Whole. The aim is no longer to write like men or against men, but to write women out of the patriarchal language by introducing in their texts those feminine elements capable of building a multifaceted feminine identity.

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