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Qualité microbiologique de l'air et de la litière de fumier recyclé en production laitière

Duquette-Lozeau, Karine 20 December 2019 (has links)
La litière de fumier recyclé (LFR) (séparation du fumier et fraction solide remise sous les animaux) est de plus en plus utilisée dans l’industrie laitière au Québec. Pourtant, les risques reliés à son utilisation sur la santé humaine sont méconnus. La présente étude tente donc d’identifier la meilleure méthode de compostage de la LFR quant à la qualité de l’air dans les fermes laitières. Quatre méthodes de compostage du solide ont été testées : SW) statique; TW) retourné quotidiennement; DC24) statique après 24 h dans un composteur rotatif; et DC72) statique après 72 h dans un composteur rotatif. Des échantillons d’air ont été prélevés aux jours 0, 5, 10 à l’aide d’un échantillonneur liquide et d’un autre sur filtre. Les poussières ont été mesurées par compteur optique de particules. Les microorganismes ont été analysés par culture (bactéries et moisissures mésophiles, moisissures thermotolérantes) ou par qPCR pour les bactéries totales et Penicillium/Aspergillus, ainsi que plusieurs agents pathogènes et un gène de résistance aux carbapénèmes. Au jour 0, les poussières et les moisissures mésophiles sont inférieures pour SW, TW et DC24. Les bactéries totales sont plus faibles pour SW et TW et Penicilium/Aspergillus pour DC24. Au jour 5, les poussières sont inférieures pour DC24 et DC72, alors que les moisissures mésophiles, bactéries totales et Penicillium/Aspergillus sont en plus faibles concentrations pour SW et TW. Au jour 10, les poussières et Penicillium/Aspergillus sont plus faibles pour SW et TW, les bactéries totales pour DC72 et les résultats ne diffèrent pas pour les moisissures mésophiles. Pour les trois journées d’échantillonnage, SW a des concentrations inférieures à DC72 en bactéries mésophiles. Aucun des résultats de moisissures thermotolérantes ni d’endotoxines ne diffère et aucun des agents pathogènes ni le gène de résistance n’a été détecté par qPCR. Les traitements SW et TW semblent représenter les meilleurs choix quant à la qualité de l’air. / Recycled manure solids (RMS) (solid-liquid separation f fresh manure where the solid fraction is used as bedding) gain rising interest in Quebec’s dairy industry. However, RMS use’s associated risks on human and animal health are unknown. This study tried to identify the best composting method regarding to air quality in dairy barns. Four composting methods were tested: SW) static, TW) daily turned, DC24) static after 24 h in a drum composter and DC72) static after 72 h in a drum composter. Air sampling were done with a liquid sampler and a filter sampler at days 0, 5 and 10. Dust concentrations were measured by an optical particle counter. Microorganisms were analysed by culture (mesophilic bacteria and fungi, thermotolerant fungi) or by qPCR for total bacteria (16s rDNA) and Penicillium/Aspergillus (ITS1), as well for several pathogenic agents and a carbapeneme resistance gene (KPC). At day 0 and 5, SW, TW and DC24 lead to the lowest concentrations for dust and mesophilic fungi. Total bacteria were lower for SW and TW, while Penicillium/Aspergillus were lower for DC24. At day 5, DC24 and DC72 lead to the lowest concentrations for dust, while SW and TW lead to lower concentrations for mesophilic fungi, total bacteria and Penicillium/Aspergillus. At day 10, dust and Penicillium/Aspergillus were lower for SW and TW, while total bacteria were lower for DC72 and no mesophilic fungi did not differ. For the three sampling days, SW lead to lower concentration of mesophilic bacteria than DC72. No thermotolerant fungi or endotoxins results differ and no pathogenic agent or the carbapenem resistance gene were detected by qPCR. Thus, SW and TW seem to be the methods to privilege regarding air quality in dairy barns.
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Analyse comparée des performances des systèmes de production des fermes laitières au Canada et aux États-Unis

Leblanc, Benoît 18 April 2018 (has links)
Dans un contexte où l'amélioration des performances des fermes laitières nord-américaines est une quête continue, ce mémoire s'intéresse aux disparités présentes au niveau des facteurs de production des fermes laitières. Ces disparités visibles à l'échelle canadienne et américaine peuvent entraîner potentiellement des écarts au niveau des performances des fermes laitières. L'objectif de cette étude est d'analyser les variations des performances des systèmes de production (rassemblement homogène de plusieurs facteurs de production) des entreprises laitières à l'étude. Les échantillons de fermes proviennent du Québec, de l'Ontario, de l'État de New-York et de l'État du Wisconsin. Toutefois, le présent travail de recherche ne s'attarde pas à la comparaison des fermes laitières selon leur région, mais bien à la comparaison des fermes laitières selon leurs facteurs de production et ce, indépendamment de leur situation géographique. Ainsi, les fermes laitières canadiennes et américaines sont analysées dans la même base de données. Pour ce faire, l'analyse hiérarchique de classification (Cluster analysis) utilise différents facteurs de production afin de classer les fermes laitières à l'étude en systèmes de production. Une fois les systèmes de production élaborés, l'analyse multivariée de variance (MANOVA) est utilisée afin de déceler les différences entre les performances techniques, technico-économiques et financières des systèmes de production à l'étude. Les résultats obtenus révèlent que les différences au niveau des facteurs de production des fermes laitières à l'étude ont un impact significatif sur les performances de celle-ci. Ainsi, le nombre de vaches, le système de traite, la fréquence de traite, les superficies cultivées par vache, le niveau de capitalisation, le coût d'achat d'alimentation par vache et le degré de spécialisation ont une influence sur les performances techniques, technico-économiques et financières des fermes laitières à l'étude. Ce mémoire contribue à l'analyse comparée des performances des fermes laitières. Ainsi, la typologie utilisée par le Cluster analysis lors de la classification des fermes laitières en systèmes de production et le choix du MANOVA comme test statistique de comparaison, apportent un regard nouveau à l'analyse comparée. L'approche systémique se veut une méthodologie nouvelle et adéquate aux fins d'analyses comparées des performances des fermes laitières.
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L'évolution de l'efficience technique de la production laitière québécoise

Seddik Filali, Mohammed 13 April 2018 (has links)
Cette étude analyse l'évolution de l'efficience technique de la production laitière québécoise en utilisant des méthodes d'analyse de pointe. L'efficience technique des fermes laitières est mesurée à partir de données de panel par le biais d'une approche classique et d'une approche bayésienne qui permettent aux termes d'inefficience de varier dans le temps. Cet exercice permet d'évaluer la robustesse des estimés d'efficience technique par rapport au choix de la technique d'estimation. L'impact du choix de la forme fonctionnelle est évalué en utilisant une forme translog qui emboîte la forme Cobb-Douglas. Les facteurs influençant l'efficience technique des fermes québécoises sont identifiés en décomposant les mesures d'efficience en fonction des caractéristiques socio-économiques des fermes. Le concept de dominance stochastique est utilisé pour évaluer jusqu'à quel point les données supportent l'existence d'un processus de convergence dans l'efficience des fermes. Cette étude utilise la banque de données AGRITEL regroupant les producteurs qui sont associés à la fédération des syndicats de gestion agricole (SGA) du Québec. Les résultats des analyses indiquent qu'indépendamment de l'approche utilisée, les niveaux d'efficience technique demeurent généralement très élevés, confirmant ainsi les résultats de Mbaga et al. (2003). Ces résultats ne sont pas surprenants compte tenu de la stabilité des politiques canadiennes dans le secteur laitier. Une tendance amélioratrice est décelée également par le test de la dominance stochastique, mais cette tendance semble s'estomper durant la période 1997-2003. / This study looks into trends in levels of technical efficiency in dairy production in Québec using the latest advances in the field. Levels of technical efficiency of dairy farms are measured using both panel data and classical and Bayesian approaches. This allows for efficiency levels to vary over time and ensures their robustness as it relates to the estimation technique. The impact of the functional form is estimated using a translog form within which is nested the Cobb-Douglas form. Determinants of farm level efficiency are estimated using farm-specific socio-economic factors. Stochastic dominance is used to test for convergence in farm level efficiency. Data used are from the AGRITEL database which contains information about farmers who are members of the federation of the Syndicat de gestion agricole (SGA) of Québec. Results show that irrespective of the estimation method used, levels of farm efficiency remain high, thus supporting results from Mbaga et al. (2003). These results are not unexpected given the stability of policies in the dairy sector. Results of the stochastic dominance test show some improvement. However, that trend disappears in the 1997-2003 period.
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Impact des stratégies de réduction des gaz à effet serre sur les fermes laitières

Velarde Guillen, Jose 07 August 2019 (has links)
La production laitière est le deuxième système agronomique le plus contaminant, seulement derrière la production de viande bovine. Sur les fermes laitières, la fermentation entérique et la production de culture sont les principales sources de gaz à effet serre (GES). Donc les principales stratégies de réduction de GES sont: la diminution de la fertilisation aux champs et la manipulation des rations des vaches, qui permettent de diminuer les émissions de N2O et CH4, respectivement. L’objectif de ce travail de recherche était d’évaluer l’impact économique, agronomique et environnemental des stratégies de réduction de GES chez la ferme laitière. L’étude a été réalisée avec le modèle N-CyCLES, qui est un modèle de programmation linéaire qui permet de faire une évaluation des flux de nutriments sur la ferme et de leurs impacts sur les résultats économiques en considérant à la fois la gestion des champs (rotations de cultures, fertilisation), l’alimentation du troupeau et la gestion du fumier. Dans ce modèle, trois fermes laitières virtuelles ont été développées pour représenter les fermes typiques de trois régions du Canada: les Prairies, le Québec/Ontario, et les Maritimes. À cette fin, des bases de données de 166 fermes de la région des Maritimes, de 113 fermes de la région de Québec/Ontario et de 32 fermes de la région des Prairies, ont été utilisées. Dans la première étude, l’impact de diminuer la fertilisation de l’azote (N) dans les champs a été simulé. Pour réduit la quantité de fertilisant, l’ensilage de maïs (EM) a été remplacé par l’ensilage de millet perlé sucré (MPS) dans les trois régions et par le sorgho sucré (SS) seulement dans la région Québec/Ontario. Les résultats montrent que cette stratégie réduit la quantité de l’N utilisé aux champs, et ainsi les émissions de GES au niveau de la ferme qui ont diminué de 1 à 9 %. Cependant, la balance de N au niveau de la ferme s’est accrue avec le scénario MPS, mais a décliné avec le scénario SS. Par ailleurs, le bénéfice net de la ferme a diminué de 5 à 21 % en comparaison avec le scénario EM en utilisant le MPS ou le SS. Le deuxième projet a permis le développement d’une équation pour estimer la production de méthane (CH4) comme résultat de la fermentation entérique chez la vache laitière. Pour ce travail, une base de données de six expériences (18 traitements, 56 vaches laitières et 193 observations) a été créée. Dans les expériences, le CH4 a été mesuré dans des chambres métaboliques. Les caractéristiques des vaches (consommation de matière sèche [CVMS], production laitière [PL], gras du lait, protéine du lait et poids corporel [PC]) et de la ration (matière sèche [MS], matière organique [MO], protéine brute [PB], fibre au détergent neutre [NDF], fibre au détergent acide [ADF], énergie brute [EB], matière grasse [EE], gras non dégradable au rumen et amidon) ont été utilisées. L’équation finale (r=0.83, RMSE=40.03) a inclus la PL, gras du lait, protéine du lait, CVMS, PC, NDF, amidon et la différence entre EE et gras non dégradable au rumen. Cette équation, en comparaison avec l’équation de l’IPCC Tier2, permet une prédiction plus précise des émissions de CH4 de vaches laitières qui mangent une ration typique canadienne. Finalement, dans la troisième étude, les stratégies d’alimentation pour réduire les émissions de CH4 entérique ont été testées pour observer leurs impacts environnemental et économique au niveau de la ferme laitière. L’utilisation d’une ration de base avec de l’EM conventionnel a été comparée à la supplémentation avec des drêches de distillerie (DDGS), de l’huile de lin (LO) ou les deux toujours avec une ration utilisant l’EM conventionnel (CDL). En plus, la substitution de EM par l’ensilage de maïs Brown midrib (BMR) et l’ajout des deux suppléments précédents avec une diète à base de BMR (BDL)ont aussi été comparé. Dans tous les scénarios, la production de CH4 entérique a décliné, mais seulement les scénarios LO, BMR et BDL ont réduit les émissions de GES au niveau de la ferme, tandis que les stratégies avec DDGS et CDL ont accru les émissions de GES. Économiquement, tous les scénarios, sauf le DDGS, ont réduit le bénéfice net. Les résultats de ce travail montrent que les stratégies pour réduire les émissions de GES dans un secteur de la ferme laitière (champs, vache, fumier, entre autres) peuvent augmenter les émissions dans un autre secteur de la ferme. Par ailleurs, le revenu de la ferme décline avec la plupart des stratégies étudiées, ce qui pose problème pour l’adoption de ces stratégies par les producteurs. / Meat and dairy production are the first and second most polluting agronomic systems, respectively. In the dairy farms, the enteric fermentation and the crop production are the main sources of greenhouse gas (GHG) emissions. For this reason, the reduction of the fertilization and the dairy cows’ ration manipulation are the principal strategies used to decrease the N2O and CH4 emissions, respectively. The objective of this work was to evaluate the agro-environmental and economic impact of the strategies to decrease the GHG emissions of dairy production. For the study, the N-CyCLES model was used. It is a linear programming model in which three levels : agronomic, animal and economic are considered to find the best response (optimization) for a maximum net income or a minimum whole-farm balance of N or P; evaluating trade-offs between economic and environmental outcomes from mixed livestock-crop dairy systems. In the model, three virtual dairy farms were developed to represent the average farm of three regions of Canada: the Maritimes, Quebec/Ontario and the Prairies. For this, a data base from 166 farms of the Maritimes, from 113 farms of Quebec/Ontario and from 32 farms of the Prairies, was used. In the first study, the impact of a lower fertilization was simulated. To decrease the amount of fertilizer, the corn silage (CS) was substituted by sweet peal millet silage (SPM) in the three regions, and by sweet sorghum (SS) only in the virtual dairy farm of Quebec/Ontario. The results showed that the quantity of fertilizers declined with SPM and SS which decreased the total GHG emissions of the farm from 1 to 9 % as compared to CS. However, the N mass balance increased in the SPM scenario, but declined in the SS scenario. In addition, the farm net income (FNI) decreased from 5 to 21 % with SPM and SS in comparison with the CS scenario. In the second project, an equation to predict the enteric CH4emissions of dairy cows was developed. A database of 193 observations from 18 different treatments and 56 multiparous Holstein cows was created. In all experiments, enteric CH4 production was measured using individual respiration chambers. The dairy cows’ characteristics (dry matter intake [DMI], milk yield [MY], milk fat, milk protein and body weight [BW]) and diet characteristics (dry matter [DM], organic matter [OM], crude protein [CP], neutral detergent fiber [NDF], acid detergent fiber [ADF], gross energy [GE], ether extract [EE]and EE non-reactive in the rumen [rumen-inert fat] and starch) were used in a five-fold cross validation. The best-fit equation (r=0. 83, RMSE=40. 03) included MY, milk fat, milk protein, DMI, BW, NDF, starch and the difference between EE and Rumen-inert fat. This equation, in comparison with the IPCC Tier 2 equation allowed for a more accurate prediction of CH4 emissions from lactating dairy cows fed typical Canadian diets. Finally, in the third study, feeding strategies seeking to decrease enteric CH4 production were simulated to observe their agro-environmental and economic impact in the dairy farm. The supplementation with corn dried distillers grains with solubles (DDGS), with linseed oil (LO) or both in a CS-based diet (CDL), and the substitution of CS by brown midrib corn silage (BMR) or both supplements in a BMR-based diet (BDL) were simulated. The enteric CH4 emissions decreased in each scenario, but total GHG emissions declined only in the LO, BMR and BDL scenarios, whilst in the DDGS and CDL scenarios the emissions were higher than in the CS scenario, Economically, each scenario, except DDGS scenario, decreased FNI. The results of this study showed that the different strategies to decrease the GHG emissions of a sector of the dairy farm (cropland, cow, manure for instance) can increase the emissions in other parts of the dairy chain production. In addition, the FNI declined for most of them which can represent a problem for their adoption by the dairy farmers.
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Situation financière des fermes laitières du Québec : évolution 1999-2008

Reid, Marie-France 19 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur l'étude de l'évolution de la situation financière des fermes laitières du Québec et plus particulièrement sur la crise financière qui se vit au niveau de la ferme. Pour ce faire, les données sur dix années (de 1999 à 2008) de 235 fermes faisant partie des groupes conseils agricoles ont été analysées afin de définir la crise financière et d'en identifier les principales caractéristiques. De plus, il a été possible de spécifier de quel domaine de gestion de la ferme proviennent principalement les problèmes financiers. Cette recherche permet de conclure que les fermes sont en crise financière lorsque leur marge de sécurité sur les produits est négative. Mais afin d'utiliser un critère tenant compte de la pérennité de l'entreprise à plus long terme, les entreprises ont été comparées entre elles selon leur rentabilité. La méthode de l'analyse comparative a été appliquée afin d'identifier quelles sont les différences statistiquement significatives entre les fermes plus rentables et celles les moins rentables. Ces démarches ont permis d'identifier le domaine de la gestion au quotidien de l'entreprise, soit les décisions plus techniques de la production de lait, comme étant celui ayant le plus d'influence sur la situation financière de la ferme et donc sur le fait d'être en crise financière ou pas.
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La durabilité des systèmes productifs laitiers québécois et ontariens en tant qu'indicateur de leur compétitivité

Fournier, Martin 13 April 2018 (has links)
Les définitions récentes de la compétitivité intègrent un élément qualitatif de durabilité. Cette durabilité est donc incluse dans la compétitivité, devenant une conceptualisation dérivée et son évaluation devrait pouvoir s'effectuer via des regroupements ±sensibles¿ de certains indicateurs de la compétitivité. Cette durabilité comprend trois volets soit social, environnemental et économique. L'objet de ce travail s'attarde à saisir l'aspect économique de la durabilité de la compétitivité. Pour donner un sens à la notion de compétitivité durable économiquement d'un système productif laitier, il est d'abord nécessaire de la transcrire dans un modèle reposant sur des principes conceptuels clairement identifiés. Un système productif laitier durable économiquement peut se définir comme un ensemble (1) productif ; (2) viable ; (3) profitable ; (4) ayant une capacité d'adaptation face aux changements de son environnement et ; (5) démontrant une cohérence dans la pratique de ses activités productives. Les principes conceptuels compris dans cette définition sont discutés et quantifiés. Leur quantification a permis la construction d'un indice de durabilité économique des systèmes productifs laitiers québécois et ontariens. L'évolution de ces indices a été analysée sur la période 1995 à 2005 en utilisant les bases de données des coûts de production, comparant la moyenne aux 20% fermes les plus rentables et aux 20% fermes les moins rentables. Il en est ressorti que l'ensemble des fermes ontariennes ainsi que le groupe de tête ont démontré une hausse de leur durabilité économique sur la période alors que le groupe de queue a affiché une diminution marquée de sa durabilité économique. Au Québec, l'ensemble des fermes laitières ainsi que les groupes de queue et de tête ont démontré une hausse de leur durabilité économique.
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Méthode d'évaluation de la durabilité technico-économique des fermes laitières québécoises

Larochelle, Donald 18 April 2018 (has links)
Le nombre de fermes laitières a sensiblement diminué au Québec au cours des dernières années, et cette tendance continue de se maintenir. Ce mémoire a pour objectif de développer des indicateurs technico-économiques de la durabilité des entreprises laitières québécoises. L'évaluation de la durabilité est réalisée à partir d'indicateurs choisis par un groupe d'experts, producteurs et conseillers, spécialisés dans les domaines technique, économique et financier de l'industrie laitière. Ces experts ont aussi associé les indicateurs retenus à des seuils permettant de situer chaque ferme sur une échelle de durabilité. Au total, huit indicateurs technico-économiques regroupés en cinq composantes, ont été retenus pour évaluer la durabilité des fermes laitières. Les huit indicateurs retenus et notés sur une échelle de 100 points sont la production par vache (8 points), le lait fourrager (12 points), la marge de sécurité (15 points), l'endettement par hectolitre de lait vendu (10 points), le pourcentage de charges (20 points), la charge de machinerie par hectolitre de lait vendu ( 10 points), le lait produit par unité de travail personne (15 points) et l'autosuffisance en fourrage (10 points). Quarante entreprises laitières localisées dans deux régions du Québec ont participé à la validation de la méthode d'évaluation de la durabilité. Cette validation a permis de préciser et d'améliorer l'évaluation des indicateurs retenus.
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Fixation du prix de vente des exploitations agricoles québécoises : comparaison entre fermes laitières et autres types de production

Ouellet, David 24 April 2018 (has links)
L’écart croissant entre les valeurs marchande et économique des exploitations agricoles québécoises complexifie le processus de transfert des fermes à la prochaine génération. La capacité de payer limitée des repreneurs et les besoins de retraite des cédants restreignent la marge de manoeuvre nécessaire afin de déterminer un prix de vente de l’entreprise adéquat. La présente étude vise à analyser les déterminants du prix de vente des fermes et montre que dans notre échantillon, le prix est significativement corrélé avec les besoins de retraite nets des cédants et de façon moins significative, avec la valeur économique des fonds propres de l’entreprise. Les considérations financières semblent éclipser les aspects humains et d’importants compromis sont réalisés des deux côtés de la transaction en vue d’assurer la continuité de l’entreprise. L’influence d’intervenants externes à l’entreprise entre également en ligne de compte dans la fixation du prix, ce qui implique que la décision ne découle pas uniquement d’une négociation entre cédants et repreneurs. De façon générale, les fermes laitières semblent confrontées aux mêmes défis que les autres types de production quant à la fixation de leur prix de vente, ce qui suggère que la problématique soit davantage une question de gestion plutôt qu’une question spécifique au secteur. À moins d’un rétrécissement de l’écart entre la valeur marchande des actifs et leurs capacités à générer des revenus, la fixation du prix de vente de plusieurs fermes du Québec risque d’être encore plus contraignante à l’avenir. / The growing gap between the market and economic values of Quebec farms makes the process of transferring farm assets to the next generation ever more complex. The limited ability of successors to pay and retiring farmers’ financial needs impede upon the flexibility needed to determine an appropriate selling price for the farm. The present study aims to analyze the determinants of the farm business selling price and shows that the selling price in our sample is significantly correlated to the seller’s net retirement needs and to a less significant degree, to the economic value of farm equity. Financial considerations seem to overshadow human aspects and considerable compromises are made on both sides of the transaction in order to insure the continuity of the farm. The determination of a selling price is also subject to the influence of external stakeholders, which implies a multiparty decision-making process rather than a conventional buyer/seller negotiation. From a general standpoint, dairy and non-dairy farms are faced with similar challenges with regards to farm assets pricing, suggesting that the issue is more a matter of management rather than a sector-specific one. Unless the gap is bridged between farms’ market value and their income generation capacity, pricing of farm businesses is likely to become increasingly onerous in the coming years for many farms in Quebec.
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Impact potentiel des changements climatiques sur la durabilité technico-économique et agroenvironnementale des fermes laitières du Québec

Moreno Prado, Juan Manuel 23 April 2018 (has links)
Ce projet vise à faire une première évaluation de l’impact potentiel des changements climatiques (CC) sur la durabilité technico-économique et agroenvironnementale des fermes laitières au Québec. Des projections des indicateurs agroclimatiques, selon un scénario initial et deux scénarios climatiques futurs, ont été utilisées pour évaluer l’impact potentiel des (CC). Ces projections laissent présager des rendements supérieurs pour le maïs, le soya, l’ensilage de maïs ainsi que la luzerne. Une diminution de la valeur nutritive des fourrages devrait être observée. Le modèle global de ferme laitière N-CyCLES a été utilisé pour évaluer les impacts économiques et agroenvironnementaux dans deux régions du Québec, une périphérique et une centrale. Sans adaptation des rotations des cultures aux (CC), le bénéfice net des fermes laitières pourrait légèrement diminuer dans la région périphérique évaluée alors que s’il y a une adaptation, il pourrait augmenter dans les deux régions. Les résultats environnementaux sont variables entre les scénarios.
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Construction d'un outil d’évaluation de la durabilité des fermes laitières québécoises : des indicateurs agroenvironnementaux, technico-économiques et sociaux comme outils de diagnostic

Bélanger, Valérie 20 April 2018 (has links)
L’application du concept d’agriculture durable est essentielle afin de faciliter la mise en place d’outils d’évaluation aux plans environnemental, économique et social. Cependant, il existe peu d'outils permettant d’évaluer la durabilité à l’échelle de la ferme dans le contexte nord-américain. L’objectif général de la recherche consistait à élaborer une méthode d'évaluation de la durabilité globale des fermes laitières québécoises basée sur des indicateurs agroenvironnementaux, technico-économiques et sociaux comme outil d’autoévaluation et d’aide à la décision. Afin d’atteindre cet objectif, une méthodologie des parties prenantes a été utilisée pour développer chacun des volets de durabilité. Les composantes de la durabilité de chaque volet ont été identifiées et définies, ainsi que des indicateurs permettant d'évaluer l'état de chaque composante. Pour ce faire, des experts du secteur agricole comprenant chercheurs, intervenants et producteurs, ont été consultés selon deux processus participatifs que sont la technique Delphi et le focus group. Un système de pointage, des valeurs de références pour les indicateurs et une pondération de ceux-ci au sein de chaque composante ont été élaborés afin d’arriver à un score par volet pour chaque ferme. La méthode développée, nommée DELTA, comprend un ensemble de 43 indicateurs. Les indicateurs ont été testés sur 40 fermes laitières de deux régions agricoles contrastées. Finalement, une validation par l’usager a été réalisée auprès des producteurs ayant participé à la démarche. Cette validation comprenait trois sections : la perception de la démarche, la cohérence des résultats et la portée de l’outil. Les résultats des fermes de l’enquête ont été intégrés en utilisant les graphiques en radar ; ces derniers permettant l’identification rapide des points forts et points à améliorer pour chaque ferme. Les trois volets ont été pondérés de façon égale tandis que la pondération des composantes à l’intérieur de chacun des volets est différente. Les résultats démontrent que des fermes semblables par la taille du troupeau et par la superficie cultivée peuvent avoir des niveaux différents de durabilité. L’outil d’autoévaluation permettra de suivre l’évolution d’une ferme par rapport à l’évaluation de sa durabilité et ce, dû à la sensibilité de la méthode aux changements des pratiques que les producteurs apporteront sur leur entreprise. / The notion of sustainability is included in the development of agriculture by integrating three dimensions, which are environment, economy and society. However, there are few tools for assessing farm level sustainability in the North American context. The overall objective of the research was to develop a method for assessing the global sustainability of Quebec dairy farms based on agri-environmental, technical-economic and social indicators as a self-assessment and decision-aid tool. To achieve this objective, the same methodology was used for each dimension of sustainability. The components of sustainability for each dimension were identified and defined, as well as indicators to assess the status of each component. To accomplish this, experts in the agricultural sector, including researchers, stakeholders and farmers, were consulted using two participatory processes that are the Delphi technique and the focus group. For each component, a scoring system, reference values for the indicators and weighting of these were elaborated to obtain a score for each farm. This assessment method, named DELTA, comprises a set of 43 indicators. The indicators were tested on 40 dairy farms of two contrasting agricultural regions. Finally, a validation by the user was conducted among the farmers that participated in the process from the beginning of the project. This validation consisted of three sections: the perception of the process, the consistency of the results and the utility of the tool. The results of the indicators were integrated using radar graphs, the latter allowing the rapid identification of strengths and areas for improvement for each farm. The three dimensions were equally weighted, while the weighting of components within each dimension may be different. The results demonstrate that similar farms by herd size and acreage may have different levels of sustainability. The self-assessment tool will track the evolution of a farm relative to the assessment of its sustainability and this, due to the sensitivity of the method to changes in practices that farmers will bring on to their business.

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