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Je est un autre : la rencontre docufictive dans le Forget Show et autres essais vidéographiques

Duranleau, Julia 05 August 2024 (has links)
Depuis plus de cinq ans, je poursuis une recherche portant sur les fictions sous-jacentes à mon réel et ce, afin d'en faire émerger de nouveaux récits. Situé à la frontière du documentaire et de la fiction, mon travail se base sur une méthode d'autofilmage et de documentation obsessive me permettant d'aborder le monde et de provoquer des situations sujettes à la métamorphose fictive par le récit et le montage. De la pratique intimiste en vidéo à la réalisation d'un projet de long métrage collectif, mes projets sont le résultat de rencontres filmées, autant avec l'Autre qu'avec le Soi, à travers différents niveaux d'existence. Inspiré de la formule de Rimbaud, mon corpus d'œuvres réalisé à la maîtrise porte le nom *Je est un autre*. Son noyau, *Le Forget Show*, est un projet de long-métrage tourné lors d'une résidence de création au Domaine Forget en mai 2022. Ce film, ainsi que les expérimentations vidéographiques qui l'accompagnent, servent de témoignages de mon parcours vécu et performé pendant les deux dernières années. Mon travail sera présenté sous une forme hybride - entre l'exposition et la salle de cinéma - lors d'un événement public, rassemblant les acteurs et actrices improvisés, amis et famille ayant été transformés, avec moi, en personnages de mon univers filmique. Ce mémoire-essai, explorant les différentes étapes de ma méthode ainsi que les principes de la rencontre filmée, tentera de mettre en lumière les questions soulevées par ma démarche, à savoir les idées qui se sont dégagées à travers ces deux années de production de films docufictifs collaboratifs. / For over five years, I have been researching the underlying fictions of my reality in order to create new narratives. Situated on the border between documentary and fiction, my work is based on a method of self-filming and obsessive documentation, enabling me to navigate the world and to provoke situations that undergo fictional metamorphosis through narrative and editing. From intimate video practice to the realization of a collective feature-length film, my projects are the result of filmed encounters with both the Other and the Self, across different levels of existence. Inspired by Rimbaud's formula, my body of work completed during my master's degree in art bears the title *Je est un autre*. Its core, *Le Forget Show*, is a feature-length project shot during a creative residency at Domaine Forget in May 2022. This film, along with other video experimentations, serve as a record of the journey I have lived and performed over the past two years. My work will be presented in a hybrid form - between exhibition and the movie theatre - during a public event, bringing together the improvised actors, friends and family who have been transformed, with me, into characters of my filmic universe. This essay-memoir, exploring the different steps of my method as well as the principles of the filmed encounter, will attempt to shed light on the questions raised by my approach, namely the ideas that have emerged through these two years of collaborative docufictive film production.
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Dialectique des regards : l'autre et la construction du récit de soi dans l'auto-filmage pathographique

Cibilleau, Aurélien 24 April 2018 (has links)
Le présent mémoire entend analyser la pratique de l’auto-filmage dans deux films : La Pudeur ou l’impudeur (Hervé Guibert) et Tarnation (Jonathan Caouette). Nous regroupons ces long-métrages sous l’étiquette « auto-filmage pathographique ». Le malade, s’émancipant de l’imagerie médicale et des pratiques cinématographiques institutionnelles, reprend l’image filmique à son compte, aidé en cela par une technologie toujours plus ergonomique. Cette résurgence de l’image du corps malade dans le champ social ne se fait pas sans heurt ; l’exposition de corps décharnés et agoniques convoque un imaginaire catastrophiste et contredit les rituels d’effacement du corps auxquels procède la société occidentale. La forme que prend le récit de soi dans l’auto-filmage pathographique dépend de la maladie qui affecte chaque créateur. Nous observons une redéfinition de la sincérité, en lien avec l’exercice autobiographique. Il s’agit d’utiliser, dans l’auto-filmage pathographique, certains procédés fictionnels pour créer un discours sur soi-même dont la véracité repose sur d’autres critères que ceux communément admis. L’auto-filmage pathographique suppose en ce sens un véritable changement d’attitude et la mise en place de techniques de soi. Il induit une forme de réconciliation avec sa propre identité physique et psychique. En cela, l’écriture filmique de soi est un agent transformateur de la vie et un exercice spirituel. Les réalisateurs ne sont cependant pas uniquement tournés vers eux-mêmes. Chacun inclut quelques privilégiés au coeur de sa démarche. Le soin de soi, dans l’auto-filmage pathographique, ne se désolidarise pas du soin des autres. Auto-filmage et caméra subjective entretiennent un lien dialectique qui donne son sens à l’auto-filmage pathographique et voit leur antagonisme éclater. L’individu s’auto-filmant n’est pas seul ; sa démarche n’est pas qu’un solipsisme. Elle se voit dépassée par l’émergence de l’autre dans le champ ou parfois même, sa prise en main de la caméra. / The aim of this essay is to analyse the use of filming oneself by certain film directors and particularly in the two following films: La Pudeur ou L’Impudeur (Herve Guibert) and Tarnation (Jonathan Caouette). We have grouped these movies into one category: “auto-filmage pathographique’’. Cameras are nowadays so much easier to use than in the past, so much so that patients are able to easily use them to challenge powerful medical and cinematographic institutions. These shocking images of wounded and mutilated bodies may also have a catastrophic impact on our imaginative minds as we are not accustomed to them. The author’s illness influences the way the self-narrative script is led. This autobiographical exercise enables a complete new redefinition of sincerity to be revealed. The aim is to use fictional processes to create a speech about oneself whose truth depends on other criteria than that commonly used. Therefore “l’auto-filmage pathographique” requires a profound change of behavior & the use of Michel Foucault’s “techniques de soi”. It implies reconciliation with one’s physical & mental identity. Therefore cinematographic self-narrative is not only a life changing element but also a spiritual exercise. The directors do not however uniquely point the cameras towards themselves. Each one includes a few privileged individuals, possibly family members, in their films. The focus on oneself is not meant to dissociate the director from the others around him. Therefore there is a link between self-filming and the use of subjective camera. The director is not alone, his approach is not a solipsism. Although self-filming may indicate egotistical intentions, it is not a selfish exercise, shown through the appearance of others, who may even take the camera into their own hands.
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Les épaves scintillantes : emplois autofictionnels de la photographie au sein du récit filmique

Le Blanc, Florence 04 October 2019 (has links)
350081\u Prenant pour point de départ l’idée de mener une «recherche du temps perdu» par un emploi filmique de la photographie, cette thèse présente la progression d’un processus de recherche-création dont résulte le film Les Épaves scintillantes. L’ensemble réflexif se compose de quatre chapitres associés à chacune des phases du projet. Considérant le questionnement qu’occasionne la Recherche auprès de plusieurs artistes et théoriciens de la photographie, l’idée de s’inspirer de Proust pour menerune réflexion sur les relations entre la photographie et la mémoire est d’abord interrogée en regard des essais La Chambre claire de Roland Barthes et Marcel Proust sous l’emprise de la photographie de Brassaï. Puis, l’influence que peuvent exercer les images sur l’écriture d’un récit est ensuite examinée à partir de démarches de création proposant diverses formes de rencontres entre la photographie et la narration. Sont ainsi examinés différents exemples de films photographiques : Locke’s Way et Voice : off de Donigan Cumming, Les Photos d’Alix de Jean Eustache et (nostalgia) d’Hollis Frampton. Privilégiant des films comportant une dimension autofictionnelle exercée dans une approche performative, la réflexion est également élargie à des pratiques qui, hors de ce champ disciplinaire, rejoignent autrement le projet. Alors que le film Les Épaves scintillantes présente le récit d’un voyage, les photographies qui y sont employées résultent d’une démarche visant à combiner la remémoration visuelle simultanément à l’acte photographique. À titre d’exemples, les démarches de Pierre Gauvin et de Sophie Calle sont ainsi examinées en tant qu’approches employant le déplacement comme dispositif de fictionnalisation de la photographie. Les œuvres India Song de Marguerite Duras et À distance de Patrick Altman sont aussi observées en regard des singuliers questionnements qu’elles induisent quant à la fictionnalisation filmique ou photographique de lieux d’abord remémorés. En somme, cette thèse vise à établir – par la voie dugeste créateur – un dialogue entre différentes démarches essayistes et artistiques employant le souvenir visuel en tant que matière de création.
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À tout prendre, un peu de temps à l'état pur : Jutra, Proust et l'autofiction

Carrier-Lafleur, Thomas 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Peu d'études ont été consacrées au film À tout prendre (1963) de Claude Jutra. Le spectateur-lecteur qui parcourt les histoires du cinéma québécois est confronté à une réception problématique : souvent qualifié de premier film de notre cinématographie, À tout prendre est aussi taxé d'amateurisme et d'apolitisme. On reproche également à Jutra la dimension autobiographique de son film, sa tentation narcissique. À l'inverse, notre étude s'oppose à cette opinion commune, afin d'actualiser l'image d'À tout prendre. Pour y arriver, nous développons une problématique intermédiatique traçant une transversale entre l'oeuvre de Jutra et À la recherche du temps perdu de Marcel Proust sous le signe de l'autofiction, néologisme doubrovskien, car elle nous paraît bien plus adéquate que l'autobiographie pour éclairer la nature réelle d'A tout prendre. Ainsi, nous proposons une "synthèse des incompossibles" : Jutra, Proust et l'autofiction. Le côté de la Recherche peut rejoindre celui d'À tout prendre.

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