Spelling suggestions: "subject:"flamboyant gothic"" "subject:"flamboyante gothic""
1 |
L’architecture gothique flamboyante dans le comté de Bourgogne : de la fin du XIVe siècle aux grands chantiers du XVIe siècle / Flamboyant gothic architecture in the county of Burgundy : from the end of the XIV century to the large construction sites of the XVI centuryPégeot, Séverine 29 November 2016 (has links)
Cette thèse porte sur l'architecture gothique flamboyante du comté de Bourgogne dela fin du XIVe siècle aux grands chantiers du XVIe siècle : Notre-Dame de Gray etNotre-Dame de Dole. Le corpus compte dix-sept monuments comprenant une majoritéd'églises paroissiales et deux chapelles commanditées par de puissants seigneurs comtois.Cette étude s'inscrit dans un vaste cadre chronologique et permet de poser unjalon dans la compréhension de l'architecture flamboyante en France. La confrontationdes sources écrites à l'analyse monumentale des édifices permet d'appréhender la complexité et la diversité des formes qui s'introduisent dans le comté de Bourgogne à la findu Moyen Âge et dans la première moitié du XVIe siècle. / This thesis focuses on the Flamboyant Gothic architecture of County of Burgundyfrom the late XIV century to the large construction sites of the XVI century : Notre-Dame de Gray and Notre-Dame de Dole. The corpus has seventeen monuments mostlycomprised of parish churches, but also of two chapels commissioned by powerful lordsof the County. This study is part of a broad chronological framework and helps lay amilestone in the understanding of the flamboyant architecture in France. The approachis a comparative analysis of sources and monumental buildings, which allows us tounderstand the complexity and the diversity of forms that were introduced into theCounty of Burgundy in the late Middle Ages and in the first half of XVI century.
|
2 |
L'église Saint-Michel, la fabrique d'un monument : étude historique, artistique et archéologique de l'église Saint-Michel de Bordeaux / The church of St Michael, the fabric of a monument : Historic, artistic and archaeological study about the church of St Michael of BordeauxDrapeau, Samuel 24 October 2016 (has links)
L’église Saint-Michel de Bordeaux est construite à la fin du Moyen Âge au centre d’une paroisse urbaine très dynamique. L’activité portuaire et commerciale fait vivre de nombreux artisans et enrichit les puissants marchands du quartier de la Rousselle. Ils sont investis dans le gouvernement de la commune et financent copieusement le chantier de leur église paroissiale. Leurs pratiques pieuses et leur activité à la tête de l’administration de la fabrique et des confréries sont représentatives de la religion civique à la fin du Moyen Âge. L’église accueille depuis la fin du XVe siècle un collège de prêtres-bénéficiers, au service des nombreuses fondations pieuses et des confréries installées dans les chapelles latérales. Elles sont construites durant le second chantier gothique, qui met en œuvre à partir du second quart du XVe siècle une vaste église flamboyante de plan basilical. Celle-ci succède à une première église gothique menée à son terme durant le XIVe siècle selon un parti-pris architectural de type « halle ». Le chantier de la cathédrale, qui introduit à Bordeaux les formes du gothique rayonnant du Nord de la France, est une source d’inspiration à Saint-Michel, dans le domaine de la modénature et de la sculpture monumentale. Le chantier flamboyant voit l’arrivée de maîtres-maçons dont l’œuvre a pu être identifiée. Elle se réfère aux chantiers normands, parisiens ou financés par le roi de France. Les Lebas de Saintes apportent leur culture artistique et leur technique à l’accomplissement du transept, à la conception de la nef et du clocher isolé. La faible influence de l’œuvre de Saint-Michel sur la création artistique locale est compensée par le rayonnement de son clocher-tour, un des plus hauts clochers du royaume. Son chantier exceptionnel est très bien renseigné par 11 années de comptes de la fabrique. Ils illustrent les conditions de travail et l’équipement nécessaire à la construction à grande hauteur. Un des autres chefs-d’œuvre de l’église, le portail nord, est probablement réalisé vers 1520 par Imbert Boachon, maître-maçon, imagier, menuisier, selon la nature des travaux et selon les villes ou il travaille. Aujourd’hui, la silhouette de l’église et du clocher, tous deux isolés au milieu de plusieurs places, ne reflète plus totalement la morphologie de l’œuvre médiévale. Des faiblesses structurelles obligent les hommes du XIXe siècle à reconstruire le chevet. Le clocher est rénové par Paul Abadie et l’église reçoit une esthétique gothique influencée par l’archéologie monumentale et les doctrines de la restauration patrimoniale de l’époque. / The church of St Michael of Bordeaux has been built in the late Middle Ages, in a very dynamic urban parish. The fluvial and commercial activities of the port generate work for craftsmen and enrich the powerful merchants from the borough of La Rousselle. These merchants are invested in the communal government and finance the building of their parish church. Their pious practices and their activity at the head of the parish fabric and friaries are good examples of the late medieval civic religion. From the end of the fifteenth century, the church receives a college of priest provided by religious benefits. They are in the service of many pious foundations and friaries which are established in the lateral chapels. These chapels are built during the second gothic construction, which makes a big Flamboyant style church with the plan of a basilica. This building follows a first gothic church, conducted at its term during the fourteenth century in accordance to a “halle” architectural volume. The construction of the cathedral of Bordeaux, which introduces the gothic style from the north of France, is an inspiration for St Michael, in the domain of modenature and monumental sculpture. The Flamboyant construction induces the arrival of some master mason, whose work can be identified. That work is influenced by Norman, Parisian and French king’s financed buildings. The Lebas from Saintes give their artistic culture and their technique to the accomplishment of the transept, to the conception of the nave and the isolated bell tower. The low influence of the work of St Michael of Bordeaux on the local artistic creation is balanced with the bell tower, one of the tallest in the French kingdom. Its constructions are well informed thanks to an eleven years’ register for the fabric accounting. It illustrates the work conditions and the necessary equipment for high tall building. One of the masterworks of the church, the north portal, is probably made around 1520 by Imbert Boachon, master mason, sculptor or joiner according to the kind of the work or the town where he works. Nowadays, the silhouette of the church and the bell tower are isolated in the middle of many places and are not totally representative of the medieval made morphology. Some structural frailties oblige the nineteenth century men to rebuild the chevet. The bell tower is renovated by Paul Abadie and the church receives a gothic aesthetic which is influenced by monumental archaeology and the patrimonial restorations doctrines of that period.
|
3 |
Munificence et stratégie de Louis XI dans l'aire Provençale (1440-1483)Frizet, Yannick 27 September 2011 (has links)
Le 11 décembre 1481, le roi Louis XI rattachait le comté de Provence souverain au royaume de France. Cela ne s’accomplit pas sans que les grands sanctuaires provençaux reçoivent de sa part des offrandes importantes, tels la chapelle de la Sainte-Baume, le chef-reliquaire d’or de Sainte-Marthe de Tarascon, et, dans une certaine mesure, le tombeau du dernier comte Charles III de Provence dans la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix. Mais sa munificence religieuse de quatre décennies en Provence, connut bien d’autres développements (fondations, rentes, privilèges). Cette étude originale est un essai de synchronisation d’une ambitieuse politique de munificence avec son contexte de marche à l’annexion. Pour une vision d’ensemble, la zone étudiée s’élargit aux petits États périphériques du comté de Provence, Avignon et le Comtat Venaissin, la principauté d’Orange, le comté de Nice, la seigneurie de Monaco et le Bas-Dauphiné. Dans ce dernier, à la cathédrale Notre-Dame d’Embrun, au contact du Gapençais provençal, Louis XI a vraisemblablement offert de somptueuses grandes orgues dont plusieurs éléments sont encore visibles. La présence physique du dauphin Louis, puis la forte présence politique du roi Louis XI dans cette « aire provençale », sont révélatrices du grand intérêt que suscite le Midi de la part du royaume de France, selon une tradition remontant aux Capétiens. Les modalités et la croissance de cette convoitise chez Louis XI, ses implications économique et sociale, ses manifestations plastiques, les véhicules de l’idéologie monarchique tels que l’esthétique flamboyante, mais aussi la rivalité inévitable avec l’influent comte René d’Anjou, tiennent ici lieu de problématiques. / On december 11th 1481, the king of France Louis XI achieved the incorporation of sovereign Provence into the kingdom of France. This did not happen without the greatest provençal sanctuaries receiving from him important offerings like the Sainte-Baume chapel, the Sainte-Marthe of Tarascon gold head reliquary, and the last earl Charles III of Provence tomb in the Saint-Sauveur cathedral of Aix. Actually, his four decades religious munificence in Provence spread out with various forms (foundations, annuities, privileges). This original study is an attempt to synchronize an ambitious policy of munificence with its context of an annexation in progress. For a general sight of the situation, the geographical area of the study is extended to the small provençal states surrounding the earldom of Provence, it is to say Avignon and the Comtat Venaissin, the principality of Orange, the earldom of Nice, the lordship of Monaco and the southern Dauphiné. There, in the Notre-Dame cathedral of Embrun, in close contact with the provençal earldom of Gap, Louis XI appears as the donator of the flamboyant organ, still visible in parts. The physical presence of the dauphin Louis, then the strong political presence of king Louis XI, in this “provençal area” reveal the great interest of French kingdom for the south, following an ancient tradition started by the capetian kings. The details and the growth of Louis XI’s covetousness, its economical and social implications, its artistic demonstrations, the medium of the monarchic ideology, as the flamboyant gothic esthetics, but the unavoidable rivalry with the influential earl René d’Anjou as well, are the main issues investigated here.
|
Page generated in 0.0352 seconds