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Reconstruire la ville par les mots : trajectoires et engagements des critiques d’architecture berlinois des années 1950 à 1980 / Rebuilding the city through words : itineraries and commitments of Berlin architecture critics from 1950 to 1980Muhidine, Eléonore 01 December 2017 (has links)
L’émergence, dès la seconde moitié des années 1950, de deux milieux de la critique architecturale à Berlin-est et à Berlin-ouest, révèle, malgré les contraintes politiques qui pèsent sur ses acteurs, une volonté partagée de réflexion sur l’identité urbaine de la ville divisée. En effet, la Reconstruction des villes allemandes après la Seconde Guerre mondiale désigne un vaste projet de remise en service des infrastructures matérielles, mais aussi, de redéfinition d’un champ culturel et intellectuel profondément marqué par le nazisme. Adoptant une perspective d’histoire culturelle et des intellectuels, cette thèse explore les carrières, écrits et réseaux d’Ulrich Conrads, Günther Kühne, Julius Posener, Wolf Jobst Siedler, Klaus Duntze, Dieter Hoffmann-Axthelm et Nikolaus Kuhnert à Berlin-ouest, et de Kurt Liebknecht, Richard Paulick, Hermann Henselmann, Kurt Junghanns, Bruno Flierl et Wolfgang Kil à Berlin-est. Architectes ou historiens de l’art de formation, auteurs dans la presse spécialisée, et journalistes dans la presse généraliste écrite et radiophonique, mais aussi, parfois, éditeurs et professeurs dans les universités et écoles d’art, ces critiques d’architecture et de la ville s’engagèrent, entre les années 1950 et 1980, pour la reconnaissance d’une culture architecturale [Baukultur] berlinoise au XX ͤ siècle. Ils furent aussi, à bien des égards, les initiateurs d’une redéfinition des enjeux de la critique architecturale et urbaine dans l’Allemagne d’après 1945. / Both in East and West Berlin, as soon as the mid-fifties, architecture critics have come to the fore and shown that in spite of political pressures imposed on them, they shared a will to reflect upon the urban identity of the divided city. Indeed, the Reconstruction of German towns after WWII refers to a vast project of restoration of the material infrastructures but also the redefinition of a cultural and intellectual landscape bearing the heavy mark of Nazi ideology. Choosing a perspective of cultural and intellectual history, this thesis explores the careers, writings and networks of Ulrich Conrads, Günther Kühne, Julius Posener, Wolf Jobst Siedler, Klaus Duntze, Dieter Hoffmann-Axthelm and Nikolaus Kunhert in West-Berlin and of Kurt Liebknecht, Richard Paulick, Hermann Henselmann, Kurt Junghanns, Bruno Flierl and Wolfgang Kil in East-Berlin. Whether architects or history of art specialists, writers in the specialist press, journalists in the general press but also sometimes publishers and teachers in universities and art schools, those critics committed themselves to making the Berlin architectural culture [Baukultur] known in the XXth century. To a large extent they initiated a redefining of the stakes of architectural and urban criticism in post 1945 Germany.
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Architecture et figures identitaires de l’Italie unifiée (1861-1921) / Architecture and Commemorations : Myth-making and the Quest for Identity in Unified Italy (1861-1921)Renard, Thomas 23 June 2012 (has links)
Ce travail porte sur la place et le rôle de l’architecture dans le processus de construction de la nation italienne au tournant des XIXe et XXe siècles. Pour cela, nous avons choisi d’isoler un certain nombre de figures identitaires et de les étudier à travers le prisme de commémorations organisées en Italie durant la première période de l’unification (1861-1921). Notre étude est rythmée par l’analyse de trois commémorations liées entre elles par l’activité de l’historien d’art Corrado Ricci.Le huitième centenaire de la création de l’université de Bologne en 1888 et les travaux architecturaux d’Alfonso Rubbiani nous offrent un des premiers exemples d’une fête marquée par la réinvention d’un monument ancien. Les célébrations du cinquantenaire de l’unité italienne en 1911, et plus particulièrement l’exposition régionale et ethnographique organisée à Rome, nous ont permis de définir une nouvelle articulation entre les identités régionales et l’identité nationale ; selon l’idée de l’époque l’unité du génie artistique national émergerait de la diversité des genius loci illustrée par l’architecture des communes de la fin du Moyen Âge et de la première Renaissance. Enfin, les commémorations du 600e anniversaire de la mort de Dante en 1921 constituent le pivot de notre étude. Au cours de ce centenaire, on restaura un grand nombre d’édifices dans toute l’Italie, et plus particulièrement à Florence et à Ravenne. Dans ces deux villes, les travaux s’étendirent à l’échelle urbaine, aboutissant à la création de zones dantesques et à la réinvention de l’image d’une architecture médiévale à vocation identitaire. / This dissertation questions the place and role of architecture in the Italian national building process at the turn of the twentieth century. We chose to isolate several paradigmatic figures of identity (such as Dante or some distinctive features of medieval architecture) and to study them through the prism of a number of commemorations held in Italy in the first decades after unification (1861-1921). The analysis of three commemorations bound together by the activity of the art historian Corrado Ricci constitutes the core of our study.The eighth centenary of the creation of the University of Bologna in 1888 and the architectural activity of Alfonso Rubbiani are studied as one of the first examples of a commemoration not marked by the construction of a new monument but by the reinvention of an old one. The careful consideration of the 1911 celebrations for the 50th anniversary of Italian unification and especially the regional and ethnographic exhibition held in Rome on this occasion allowed us to define a new articulation between national and regional identity, defined as a unity of national artistic genius through a multiplicity of genius loci “rediscovered” in the architecture of late Middle Ages and early Renaissance Commune. The third and main object of our analysis are the commemorations for the 600th anniversary of Dante's death in 1921. For this event many buildings were restored throughout Italy, especially in Florence and Ravenna. In both cities, the impact of commemorations reached an urban scale, leading to the creation of whole areas known as zone dantesche: spatial evidences of the powerful myth that the figure of Dante embodied in this historical conjuncture. Supported by the newly acquired value of heritage in the national building process, this commemoration was a crucial step in the invention of a neomedieval city and its mass diffusion through a set of visual stereotypes.
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La fluidité architecturale : histoire et actualité du concept / Architectural fluidity : history and topicality of the conceptVoda, Irina Ioana 11 December 2015 (has links)
La « fluidité architecturale » est un oxymore, délibérément choisi, pour mettre l'accent sur les valences de fluidité par rapport aux caractéristiques intrinsèques de l'architecture : comparée aux autres domaines artistiques (littérature, arts plastiques, danse, théâtre, cinéma, photographie, etc.), l’architecture n'est pas seulement pensée, interprétée ou illustrée, mais elle est également construite, habitée et solide. Puisque la fluidité architecturale est une métaphore et la notion de fluidité est abstraite par rapport à l’architecture, ce terme est relié, par une analogie à la mécanique des fluides, aux processus plus concrets qui peuvent être retrouvés en physique. En admettant que l’association des termes « fluide-solide » peut être confuse, la première partie de cette thèse est consacrée à définir la « fluidité » et à identifier ses racines dans l’histoire de l’architecture. La deuxième partie se concentre sur l’analyse « fluidique » d’une série de vingt projets contemporains. Cette analyse, fondée sur les discours architecturaux des concepteurs, détermine le degré de fluidité présente dans la production architecturale contemporaine et établit de nouvelles correspondances entre les différents projets. Cette thèse constitue à la fois un travail sur un concept théorique (par l’analogie avec la mécanique des fluides) et sur une manière de représenter la pensée du projet (par l’analyse fluidique). / "Architectural fluidity" is an oxymoron, chosen deliberately in order to emphasize the fluidity expressions related to the intrinsic characteristics of architecture: compared to other arts (literature, visual arts, dance, theater, cinema, photography etc.), architecture is not only thought, interpreted or illustrated, but also is built, inhabited and solid. Considering architectural fluidity as a metaphor and the idea of fluidity as an abstract architectural concept, this term is associated by analogy to fluid mechanics to processes with accurate explanations found in physics. Assuming that the association of the two terms "fluid-solid" can be confusing, the first part of this thesis concerns with the definition of "fluidity" and the identification of its origins in the history of architecture. The second part focuses on the "fluidic" analysis through twenty contemporary projects. This analysis, which is based on the architectural dissertation of designers, determines the degree of fluidity in contemporary architectural production and establishes new connections between different projects.This thesis focuses on both theoretical concepts (by analogy to fluid mechanics) and developing a method to represent the conceptual process of the project (the fluidic analysis).
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Demeures campagnardes de la petite et moyenne noblesse en haute Normandie (1450-1600) : pour une histoire architecturale d’une province française / Country houses of the small and medium nobility in upper Normandy (1450-1600) : an architectural history of a French provincePagazani, Xavier 07 November 2009 (has links)
Durement touchée par la guerre de Cent Ans, la Normandie connaît une telle renaissance à partir de la fin du XVe siècle qu’elle devient le premier gisement fiscal du royaume, ce qui conduit le roi à accroître sa tutelle sur elle au cours du siècle suivant. Cette thèse se compose de deux parties distinctes, d’égale importance. La première offre une synthèse sur les demeures campagnardes de la petite et moyenne noblesse dans ce climat hautement favorable à l’activité architecturale. La seconde analyse de manière approfondie près de 80 ensembles manoriaux, qui constituent la base sur laquelle repose les observations synthétiques de la première partie. Si la méthode adoptée privilégie (au-delà des renseignements archivistiques, lorsqu’ils existent) l’analyse archéologique des bâtiments, elle y associe une approche comparative avec les réalisations nationales, les modèles graphiques et les traités « rustiques » contemporains (Androuet Du Cerceau, Estienne, Liébault), qui proposent souvent des usages déjà répandus. L’enquête ainsi menée permet non seulement de comprendre le fonctionnement, les particularismes et l’évolution des manoirs haut-normands entre 1450 et 1600, mais elle révèle aussi une capacité des architectes œuvrant dans la province à innover, avec l’apparition précoce du plan double en profondeur, du vestibule à l’antique ou encore de la fenêtre à meneau en bois, expérimentations qui, en raison des guerres civiles, ne seront pleinement exploitées qu’au siècle suivant. Après l’étude pionnière sur Le Manoir en Bretagne, 1380-1600 (Inventaire général, Paris, 1993), cette thèse offre un nouveau point de comparaison solide pour d’autres études régionales des « maisons aux champs » de la noblesse française. / Seriously affected by the Hundred Years War, Normandy experienced such a renaissance from the end of the XVth century that it became the major source of revenue for the kingdom, causing the king to tighten its control over it during the following century. This thesis offers a study in two distinct parts of equal importance. The first, a synthesis on the country houses of the small and medium nobility in the context of a period highly favourable to the architectural activity. The second, a deeper analysis of about eighty manorial domains, which constitutes the basis upon which rests the larger interpretative account in the first part. If the method adopted stresses archaeological analysis of the buildings, more than archives often missing, it also uses an approach comparing them with structures in other regions of France and with contemporary rural treatises (Estienne, Liébault) and “maisons pour les champs” models (Androuet Du Cerceau), who often suggest forms already widespread. The enquiry conducted in this manner allows us not only to understand the function, the individuality and the evolution of the manors of upper Normandy between 1450 and 1600, but it reveals also the ability of the architects working in the province to innovate, with the early appearance of the compact plan with double rows of rooms, the vestibule “à l’antique” or the window with a wooden mullion, experiments which, because of the civil wars, would not be fully exploited until the next century. Following the pioneering study on Le Manoir en Bretagne, 1380-1600 (Inventaire général, Paris, 1993), this thesis offers an additional firm bench mark for comparison in future regional studies.
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L'église Saint-Michel, la fabrique d'un monument : étude historique, artistique et archéologique de l'église Saint-Michel de Bordeaux / The church of St Michael, the fabric of a monument : Historic, artistic and archaeological study about the church of St Michael of BordeauxDrapeau, Samuel 24 October 2016 (has links)
L’église Saint-Michel de Bordeaux est construite à la fin du Moyen Âge au centre d’une paroisse urbaine très dynamique. L’activité portuaire et commerciale fait vivre de nombreux artisans et enrichit les puissants marchands du quartier de la Rousselle. Ils sont investis dans le gouvernement de la commune et financent copieusement le chantier de leur église paroissiale. Leurs pratiques pieuses et leur activité à la tête de l’administration de la fabrique et des confréries sont représentatives de la religion civique à la fin du Moyen Âge. L’église accueille depuis la fin du XVe siècle un collège de prêtres-bénéficiers, au service des nombreuses fondations pieuses et des confréries installées dans les chapelles latérales. Elles sont construites durant le second chantier gothique, qui met en œuvre à partir du second quart du XVe siècle une vaste église flamboyante de plan basilical. Celle-ci succède à une première église gothique menée à son terme durant le XIVe siècle selon un parti-pris architectural de type « halle ». Le chantier de la cathédrale, qui introduit à Bordeaux les formes du gothique rayonnant du Nord de la France, est une source d’inspiration à Saint-Michel, dans le domaine de la modénature et de la sculpture monumentale. Le chantier flamboyant voit l’arrivée de maîtres-maçons dont l’œuvre a pu être identifiée. Elle se réfère aux chantiers normands, parisiens ou financés par le roi de France. Les Lebas de Saintes apportent leur culture artistique et leur technique à l’accomplissement du transept, à la conception de la nef et du clocher isolé. La faible influence de l’œuvre de Saint-Michel sur la création artistique locale est compensée par le rayonnement de son clocher-tour, un des plus hauts clochers du royaume. Son chantier exceptionnel est très bien renseigné par 11 années de comptes de la fabrique. Ils illustrent les conditions de travail et l’équipement nécessaire à la construction à grande hauteur. Un des autres chefs-d’œuvre de l’église, le portail nord, est probablement réalisé vers 1520 par Imbert Boachon, maître-maçon, imagier, menuisier, selon la nature des travaux et selon les villes ou il travaille. Aujourd’hui, la silhouette de l’église et du clocher, tous deux isolés au milieu de plusieurs places, ne reflète plus totalement la morphologie de l’œuvre médiévale. Des faiblesses structurelles obligent les hommes du XIXe siècle à reconstruire le chevet. Le clocher est rénové par Paul Abadie et l’église reçoit une esthétique gothique influencée par l’archéologie monumentale et les doctrines de la restauration patrimoniale de l’époque. / The church of St Michael of Bordeaux has been built in the late Middle Ages, in a very dynamic urban parish. The fluvial and commercial activities of the port generate work for craftsmen and enrich the powerful merchants from the borough of La Rousselle. These merchants are invested in the communal government and finance the building of their parish church. Their pious practices and their activity at the head of the parish fabric and friaries are good examples of the late medieval civic religion. From the end of the fifteenth century, the church receives a college of priest provided by religious benefits. They are in the service of many pious foundations and friaries which are established in the lateral chapels. These chapels are built during the second gothic construction, which makes a big Flamboyant style church with the plan of a basilica. This building follows a first gothic church, conducted at its term during the fourteenth century in accordance to a “halle” architectural volume. The construction of the cathedral of Bordeaux, which introduces the gothic style from the north of France, is an inspiration for St Michael, in the domain of modenature and monumental sculpture. The Flamboyant construction induces the arrival of some master mason, whose work can be identified. That work is influenced by Norman, Parisian and French king’s financed buildings. The Lebas from Saintes give their artistic culture and their technique to the accomplishment of the transept, to the conception of the nave and the isolated bell tower. The low influence of the work of St Michael of Bordeaux on the local artistic creation is balanced with the bell tower, one of the tallest in the French kingdom. Its constructions are well informed thanks to an eleven years’ register for the fabric accounting. It illustrates the work conditions and the necessary equipment for high tall building. One of the masterworks of the church, the north portal, is probably made around 1520 by Imbert Boachon, master mason, sculptor or joiner according to the kind of the work or the town where he works. Nowadays, the silhouette of the church and the bell tower are isolated in the middle of many places and are not totally representative of the medieval made morphology. Some structural frailties oblige the nineteenth century men to rebuild the chevet. The bell tower is renovated by Paul Abadie and the church receives a gothic aesthetic which is influenced by monumental archaeology and the patrimonial restorations doctrines of that period.
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Les voyages en Europe de l’architecte Simon-Louis Du Ry : Suède, France, Hollande, Italie (1746-1777) / Simon-Louis Du Ry’s Travels in Europe : Sweden, France, Holland, Italy (1746-1777)Rege, Adeline 24 November 2011 (has links)
De 1746 à 1756, l’architecte allemand d’origine huguenote Simon-Louis Du Ry voyagea en Suède, en Hollande, en France et en Italie pour apprendre son métier. Il retourna en Italie de 1776 à 1777. Lors de ses périples, Simon-Louis Du Ry a entretenu une intense correspondance avec sa famille. Il a tenu un journal de son second tour d’Italie. Ces manuscrits sont une source très précieuse pour l’histoire de la mobilité des artistes à l’époque Moderne. L’objet de cette thèse est d’analyser et d’éditer les récits de voyage de Simon-Louis Du Ry. Nous considérons le voyage comme une pratique individuelle obéissant à des contraintes sociales et matérielles, et comme un mode de perception du monde, des autres, du savoir et de soi-même. L’enjeu est de prendre en compte le voyageur en tant qu’individu, mais aussi l’environnement dans lequel il organise ses déplacements. Après avoir décrit ces périples (itinéraires, modes de transport et d’hébergement, activités du voyageur…), nous les comparons aux modèles de voyage en vogue à l’époque qu’étaient le Grand Tour, le voyage savant, et le voyage artistique. Nous nous attachons aussi à étudier la manière dont Simon-Louis Du Ry a relaté ses pérégrinations, ainsi que l’influence que ces voyages eurent non seulement sur la carrière de cet architecte, mais aussi sur son milieu d’origine, c’est-à-dire le landgraviat de Hesse-Cassel au siècle des Lumières. L’édition critique des récits de voyage de Du Ry que nous proposons est accompagnée d’un apparat critique constitué de notes et de trois index : toponymique, biographique et thématique. / From 1746 to 1756, Simon-Louis du Ry, the German architect with Huguenot roots, traveled to Sweden, Holland, France, and Italy to learn a trade. He returned to Italy from 1776 to 1777. During his travels, Simon-Louis du Ry maintained an intense correspondence with his family. He kept a diary of his second trip to Italy and these manuscripts are a very valuable source for the history of the mobility of artists in the Modern era. The purpose of this thesis is to analyse and edit Simon-Louis Du Ry’s travel writings. We consider travel an individual experience which is limited by material and social issues, and a way of understanding the world, others, knowledge and oneself. Our challenge is to take account of the traveler as a person, but also of the environment in which he organizes his travels. After describing these journeys (including routes, transport and accommodation, and traveler’s activities), we compare them with the travel patterns in vogue at that time: the Grand Tour, the scholar’s travel, and the artist’s travel. We aim to explore how Simon-Louis Du Ry has described his travels and the influence that his journeys have had, not only on his architectural career, but also on his cultural background, i.e. the landgraviate of Hesse-Kassel during the Enlightenment. The critical examination of Du Ry’s travel books that we offer is accompanied by a critical apparatus consisting of notes and of three indexes: geographical names, biographical names, and subjects.
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La collégiale de Saint-Julien de Brioude (Haute-Loire) : Recherches sur les liens entre l’architecture ecclésiale, son agencement iconographique, et la liturgie d’une communauté canoniale au Moyen Âge / The collegiate church Saint-Julien at Brioude (Haute-Loire) : Researches on links between church architecture, its iconographic layout and the liturgy of a canonical community in the Middle AgesVivier, Fabien 05 February 2014 (has links)
Cette thèse se constitue de deux analyses statistiques qui sont mises au service de l’étude de l’identité culturelle de Saint-Julien de Brioude. Riche d’un luxuriant passé, la compagnie de Brioude entretenait un réseau de relations complexes. Les arts et la liturgie ont constitué notre support pour l’étude identitaire du chapitre. L’étude du bréviaire brivadois nous a permis de montrer l’originalité de la liturgie brivadoise. Cette liturgie n’était pas aussi clermontoise qu’on le présumait jusqu’à présent. Née d’un métissage mêlant la tradition liturgique aquitaine et vellave, la liturgie de Brioude avait été dotée de pièces de chants et d’oraisons propres. La mise en scène spatiale des reliques participait à la typicité de la collégiale que les pèlerins visitaient. À côté du tombeau de Julien, d’autres corps de saints et des reliques faisaient l’objet de dévotions. Le programme sculpté de la collégiale avait été pensé en deux temps. Souvent fidèlement liés aux sujets iconographiques utilisés dans le diocèse de Clermont, les chapiteaux de Brioude avaient été agencés en fonction des zones divisant l’espace ecclésial. Ces zones gigognes se voisinaient en faisant concurrencer l’agencement des reliques, du mobilier et des images. Le chevet faisait dialoguer l’iconographie du Saint-Sépulcre et des croisades avec le tombeau-reliquaire de Julien et les autels secondaires. Les sculptures étaient utilisées comme de véritables signalétiques s’animant autour du drame liturgique. Les images participaient à la constitution d’un espace mémoriel participant à la mémorisation liturgique de l’histoire.Cette étude offre des perspectives dépassant le cadre de la monographie. Liturgie et arts peuvent fournir des éléments de compréhension concrets à propos des échanges culturels et des aménagements de l’espace ecclésial. L’origine familiale des chanoines avait déterminée cette zone (le Brivadois) située à la confluence de l’Aquitaine auvergnate et du Velay (zone tampon avec l’Empire). Le chapitre de Brioude placé au milieu des deux, sans être central, en avait tiré les bénéfices culturels et un rayonnement propre. Le chapitre de Brioude avait ainsi pu façonner sa collégiale afin de célébrer la compagnie canoniale elle-même et le saint dont elle détenait les reliques. Attirer à elle les foules permettait à la compagnie aussi bien de faire perdurer la mémoire du saint patron que de leur procurer les ressources essentielles à leur fonctionnement. La collégiale était réalisée comme un marqueur du paysage déterminant une identité architecturale attractive. / This thesis is made up of two statistical analyses which are at the service of the study of Saint-Julien de Brioude’s cultural identity. Having had a lush history, the Brioude Company kept a complex web of relationships. Both, art and liturgy, were the frame for the identity study of this chapter. The study of the Brivadois breviary proved how unique the Brivadois liturgy was. Unlike what was thought at first, such liturgy was not as close as to that of Clermont-Ferrand. Born from the blending of liturgical tradition from Aquitaine and Velay, the Brivadois liturgy was endowed with singing pieces and specific orations. The spatial staging of the relics partook of the collegiate’s specificity the pilgrims visited. Next to Julien’s gravestone, other Saints’ bodies and relics were subjected to devotions.The collegiate’s sculpted program was designed in two times. As they were often faithfully linked with the iconographic subjects used in Clermont’s diocese, Brioude’s capitals were put together in accordance with the areas dividing the ecclesial space. These nested areas were next to one another and highlighted the differences between the relics, the furniture and the images. The chevet intertwined Saint-Sépulcre’s iconography, along with its Crusades, with Julien’s reliquary gravestone and the secondary altars. The sculptures were used as genuine signage livened up around the liturgical tragedy. The images took part in the setting up of history’s liturgical memorial space.This study gives new perspectives which go beyond the monographic frame. Liturgy and arts can provide us with tangible understanding elements regarding the cultural exchanges and the layout of the ecclesial space. The canon’s familial origin determined this area (the Brivadois) located at the confluence of Auvergne’s Aquitaine and the Velay (buffer zone with the Empire). From the Brioude chapter located between these two, without being central, it extracted the cultural benefits as well as a very own standing. The Brioude chapter thus managed to shape its collegiate so as to celebrate the canonical company itself and the Saint whom she possessed the relics from. Attracting the crowd enabled the company to carry own the patron Saint’s memory and to provide themselves with the essential resources to make it operate. The collegiate was undertaken as a landscape’s landmark determining an attractive architectural identity.
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