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En-jeu(x) de l'oubli : une contribution psychothérapique à l'accompagnement de patients dits déments

Maurin, Mélanie 13 November 2012 (has links)
Dans ce travail de recherche en psychologie clinique et psychopathologie, nous interrogeons la dimension de l'oubli dans la démence chez des personnes âgées. Plus spécifiquement, nous questionnons les mécanismes qui sous-tendent l'oubli, ses effets chez le patient et dans la relation ; ainsi que les techniques thérapeutiques spécifiques à mettre en place. L'utilisation du dispositif de psychodrame de groupe nous permet de mettre à jour des possibilités de traitement de l'oubli démentiel. Le fonctionnement groupal facilite une relance des fonctions psychiques de maintenance, de contenance et de pare-excitations des sujets déments. Les passages par le corps, l'affect et la motricité permettent de réaccéder à des traces corporelles, non verbales et de relancer un travail de représentation. La démarche de réminiscence se constitue dans le groupe, dans l'articulation des psychés en présence ; en ce sens nous parlons de construction intersubjective du souvenir. Dans notre pensée l'oubli démentiel apparaît comme une tentative adaptative du sujet face à la désorganisation démentielle. Nous distinguons deux formes d'oublis : une forme sidérative qui attaque la trace mnésique et provoque une déconstruction momentanée de l'inscription. Une forme progressive qui désinvestit les liens associatifs entre les différentes traces mnésiques, et coupe pour un temps l'inscription du réseau de sens. / This study in clinical psychology and psychopathology explores the extent of memory loss amongst the elderly. More specifically, it examines the mechanisms underlying memory loss and the effects of this mental condition on both the patient and the patient's relationships. Another aspect of our research is to develop new therapeutic techniques using group psychodrama which gives us greater insight on the possibilities of treatments for memory loss dementia patients. The psychic functions are facilitated by group therapy which boosts the abilities of memory by volume, capacity and participation in dementia subjects. By looking at the body, the affects and motor skill, permit us to see the physical traits, the non-verbal traits and continue working to better their performance. In the psyche of the group we can see that this approach establishes a joint ability to recollect in the present; we are speaking about the intersubjectivity of collective memory. As we see it, memory loss dementia appears as an adaptive attempt by the subject confronted with disorganizational dementia. We can distinguish two forms of memory loss; one in which the end result attacks the traces of memory and provokes an unraveling of the ability to remember and a progressive form which reduces the associative links between the different forms of remembrance and cuts for a time the ability of memory to link to other senses.
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Les alternatives aux processus de symbolisation :une clinique de l’invention: Recherche menée à travers un atelier théâtral réalisé avec des femmes internées dans un établissement de défense sociale.

Bertrand, Delphine 24 June 2017 (has links)
L’hypothèse centrale de notre recherche porte sur les processus de symbolisation du sujet qui sont multiples et singuliers et sur le fait qu’il existe, en dehors d’une voie commune, toute tracée, qui consiste à « symboliser la symbolisation », d’autres chemins psychiques, d’autres formes de symbolisation, d’autres voies d’invention subjective alternatives à ce qu’on appelle la symbolisation, mais qui viennent occuper chez le sujet des fonctions similaires dans son économie subjective et relationnelle (rapport au corps, à l’autre, à l’inscription dans le lien social). Pour mettre à l’épreuve de la clinique ces hypothèses et ces questionnements, nous avons utilisé la médiation théâtrale comme laboratoire offrant quelque chance de saisir ce qui, pour les sujets qui y sont engagés, était susceptible d’acquérir un statut d’invention, de relever le cas échéant leur diversité, leurs caractéristiques et les fonctions psychiques qu’elles peuvent remplir pour le sujet qui l’élabore. Cette recherche a permis de mettre au jour la singularité des solutions repérées, celle des points d’appui et des fonctions y associées, l’importance du parcours de vie pour repérer à la fois la logique du sujet, ses anciennes solutions, et les fonctions qu’il se construit et, enfin, l’importance du cadre, du groupe et du transfert dans le travail d’invention du sujet. Par ailleurs, les fonctions de ces dynamiques inventives présentent également une grande diversité. Que ce soient la remise à l’honneur de l’imaginaire, sa relance, le réglage de la distance à l’autre, l’appui sur le cadre, sur le méta-cadre (avec la notion d’habit, d’étoffe, de masque, de peau psychique qui se tisse, de confrérie), que ce soient les idéaux en « prêt-à-porter » ou même un délire plus à même de cadrer la jouissance, que ce soient encore la polysémisation, l’approche de l’équivoque par la métaphore, par la poésie, par ce que nous avons appelé « la mise en trou », nous pouvons conclure, au terme de ce travail, que si la symbolisation au sens classique du terme constitue bien une suppléance possible pour le sujet, il existe beaucoup d’autres voies d’invention lui permettant de se construire des points d’appui singuliers. Enfin, même si les dynamiques inventives vont souvent concerner plusieurs de ces appuis, leurs fonctions peuvent se regrouper autour de quatre grands axes. Nous avons d’abord les relances de l’imaginaire, et le plaisir à inventer, à représenter ce qui n’est pas là. Nous avons encore la fonction d’un mode d’emploi pour régler son existence, des balises sur lesquelles s’appuyer pour répondre à « que suis-je là » et « que me veut l’autre ». Par ailleurs, le témoignage, la transformation, ou la métaphorisation de ces récits (dans un usage poétique qui permet d’approcher le réel, le hors-sens), demeurent également une fonction possible de l’invention du sujet, mais avec toujours en filigrane le travail de la place du sujet, quand il s’agit d’être aux commandes de son récit et de sa mise en forme. Enfin, le branchement-débranchement est une des fonctions majeures du travail d’invention repéré au cours de l’atelier. Reconstruire du sens, de l’identitaire, du pulsionnel, se bâtir un nouveau mode d’emploi, une nouvelle façon d’habiter le monde, et de « faire avec » soi et l’autre, selon la logique singulièrement subjective de chaque sujet, il nous semble que cette clinique de l’invention ouvre par-là, pour le sujet, des possibilités de mise au travail fécondes. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vers une pédagogie des temps faibles : étude sur les processus d'autonomisation en classe maternelle dans le cadre des espaces-temps intersticiels / Towards a pedagogy of “low times” : study of kindergarten empowerment process in the context of interstitial time and space

Raab, Raphaelle 09 July 2015 (has links)
Notre thèse étudie les conditions favorables à l’autonomisation scolaire des élèves. L’étude empirique est menée en grande section de maternelle. Dans la plupart des situations de formation, les temps « d'autonomie » sont structurellement inévitables puisque le formateur ne peut être présent pour tous à chaque instant. Nous nous intéressons aux temps de classe au cours desquels l’enseignant n’intervient pas directement, soit parce qu’il n’est pas disponible, soit parce qu’il se retire volontairement de la situation. Nous les appelons temps faibles en raison de cette faible présence de l’enseignant : l’élève doit agir en fonction de ses propres forces, sans l’intervention directe du maître pour réguler l’apprentissage et les comportements. Il appert que les élèves n’y sont pas naturellement autonomes : laissées au hasard de capacités acquises hors l’école, les activités dites « en autonomie » contribuent à creuser les écarts entre les élèves face aux savoirs qui leurs sont proposés. L’autonomie ferait partie de ces comportements implicitement attendus et « davantage supposés ou requis par les enseignants que construits dans, avec et par l’école ». Comment penser le processus d’autonomisation scolaire et comment l’opérationnaliser en contexte ordinaire de classe ? Nous cherchons les outils, les leviers, les interactions et les dispositifs qui permettraient aux élèves, – à tous les élèves – de profiter des temps faibles au bénéfice de leurs apprentissages. Les données sont recueillies dans 14 classes sur 117 demi-journées d’observation directe, puis traitées à l’aide de l’analyse par les catégories conceptualisantes (Paillé, 2012). Dans la perspective (socio)constructiviste de l’apprentissage, pour construire un savoir nouveau, l’élève doit rencontrer un obstacle dans la réalisation de la tâche, l’apprentissage résultant du dépassement de celui-ci. Nous relevons des comportements différenciés face à l’obstacle dans les ateliers en autonomie : certains élèves entrent dans des conduites d’évitement, refusant d’affronter cet obstacle, s’en trouvant détournés en amont ou bien le contournant. D’autres, au contraire, entrent dans des conduites de ressources pour le dépasser et construire de nouvelles connaissances. En cours d’étude apparaissent des dynamiques remarquables : certains élèves, d’habitude « évitants », rejoignent ou se maintiennent parfois dans des conduites de ressources. L’étude de ces « exceptions notables » fait émerger les conditions favorables ayant permis leur dynamique particulière en termes d’outils, d’activités, d’interactions et de dispositifs. Ce qui aura pu fonctionner au bénéfice des exceptions notables pourrait être exploité comme levier pédagogique durable au bénéfice de tous. Ces conditions deviennent alors supposées favorables et sont réinvesties dans des dispositifs expérimentaux afin d’observer si elles produisent les effets attendus, dans quelle mesure et selon quelles limites (analyse des dispositifs expérimentaux par une adaptation du modèle systémique d’Engeström, 1987). Il apparait clairement que le processus d’autonomisation, en contexte scolaire de classe hétérogène et nombreuse, s’observe et se construit de façon privilégiée dans les temps faibles de la structuration pédagogique et leur articulation avec les temps forts, notamment les retours collectifs sur ateliers. Une pédagogie des temps faibles supposerait que soit accordé à ceux-ci un véritable statut pédagogique, en tant qu’étape et instrument essentiels au processus d’autonomisation scolaire. Une telle pédagogie supposerait également d’organiser avec soin les interventions de l’enseignant en mode opératoire indirect, au travers d’un dispositif de classe qui le relaie et dont les différentes dispositions (outils, règles, activités, interactions) peuvent « être appropriées » par l’élève comme instruments psychologiques pour agir sur lui-même, en première personne. ..... / This dissertation studies favorable conditions to empowerment of pupils. The empirical study was carried out in the final year of kindergarten. In most learning/teaching situations, "autonomy moments" are structurally inevitable since the teacher cannot be systematically available to everyone all the time. Interest is focused on moments during which the teacher does not directly intervene, either because he/she is not available or because he/she voluntarily withdraws from the learning situation. We call these moments "low times" because of the teacher's low presence: during these specific moments, each student responds according to his own strengths without the teacher's direct intervention to regulate both learning and behavior. It appears that students are not naturally autonomous: when left unattended, the so-called "autonomous" learning activities contribute to widening the knowledge gap between students in learning situations. Autonomy would be part of this implicitly expected behavior and is "all the more expected and required from teachers rather than being constructed in, with and by school". How can student empowerment be perceived and operationalized in an ordinary class context? Our goal is to identify tools, levers, interactions and devices which enable students to benefit from "low times" for their own learning. The data are collected in 14 classes in 117 half-days of direct observation. Socio-constructivist approach to learning suggests that in order to construct new knowledge, the student must encounter an obstacle in the course of accomplishing his task. Learning results from overcoming this obstacle. We highlight differentiated behaviors of students when facing obstacles in autonomy classroom workshops: some resort to avoidance strategies and refuse to deal with this obstacle by bypassing or circumventing it. Conversely, others draw on (their own) resources in order to overcome it and construct new knowledge. During the study period, remarkable dynamics appear: some students, with usually an "avoidant" attitude, join or maintain a "drawing on resource conduct". The study of the "notable exceptions" leads to the emergence of the favorable conditions which fostered this particular dynamic in terms of tools, activities, interactions and devices. What would have worked to the benefit of the notable exceptions could be further used as a sustainable and pedagogical lever to the benefit of all students. These conditions become then supposedly favorable and are reinvested in experimental devices in order to see if they produce the expected effects, to which extent and within what limits? Il clearly appears that the empowerment process, in classroom context of a large and heterogeneous class, is developed in a special way in "low times" of pedagogical structuration and their articulation with "strong times", notably collective feedbacks on workshops. A pedagogy of "low times" entails providing the teacher with substantial pedagogical status, which would be a crucial step as well as an instrument in the school empowerment process. Such pedagogy would also entail carefully organizing teacher's intervention in an indirect mode, through a class device which would relay it through its various dispositions (tools, rules, activities, interactions). The student would then internalize these dispositions as psychological instruments in referring to oneself in the first person. This pedagogy would finally entail a redefinition of teacher's role: his/her apparent "absence" from the situation which would paradoxically become, a teaching-learning tool to the benefit of school empowerment.

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