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Croissance, développement et architecture des structures aériennes et souterraines de pins gris (Pinus banksiana Lamb.) dans un peuplement naturel et une plantation

Plourde, Annie January 2007 (has links) (PDF)
Au Québec, la zone de la forêt boréale, qui se distingue par de grandes superficies de peuplements de conifères, se caractérise par un aménagement forestier important. Parmi les quatre espèces de pins qui se retrouvent naturellement au Québec, le pin gris {Pinus banksiana Lamb.) présente la plus importante valeur économique en raison de son abondance et de sa distribution sur un vaste territoire. La régénération naturelle du pin gris est assurée par une banque de graine aérienne, enfermée dans des cônes sérotineux qui s'ouvrent lors du passage d'un feu de forêt. Après une coupe forestière, la régénération préétablie est insuffisante dans la majorité des peuplements, ce qui implique un recours accru à la plantation pour assurer le renouvellement des pinèdes exploitées. Les plants utilisés sont produits dans des récipients à paroi rigide qui induisent des déformations importantes du système racinaire et qui affectent plus de 95% des plants de pins gris. D'un autre côté, jusqu'à 30% des individus plantés arborent une tige sinueuse qui réduit la qualité du bois. Les études comparatives entre des peuplements dont l'origine diffère restent rares pour le pin gris, rendant difficile la compréhension globale des déformations racinaires et de la sinuosité des tiges sur le développement des arbres. Enfin, les études qui portent sur l'impact de la plantation considèrent le plus souvent la performance des plants (volume, accroissement annuel) et elles tiennent rarement compte de la qualité du bois. Pour les racines, lorsqu'elles sont étudiées, les observations portent surtout sur l'allocation de la biomasse et les ratios entre les structures aériennes et souterraines. L'objectif de cette recherche consiste à caractériser la croissance et le développement des structures aériennes et souterraines des pins gris, par une approche novatrice, à savoir l'architecture des plantes. Cette méthode est rarement utilisée au Québec, et le pin gris n'a fait l'objet d'aucune étude portant sur son architecture. Il s'agit d'une approche multi échelle qui prend en considération l'ensemble des structures d'un arbre, dont elle décrit leur nature et leur organisation relative dans l'arbre. Les objectifs secondaires sont: 1 ) de caractériser l'architecture de l'axe principal (la tige) du pin gris; 2) de comparer les variables utilisées pour l'analyse architecturale entre des pins gris naturels et plantés et présentant une tige droite ou sinueuse; 3) de déterminer le développement architectural, spatial et temporel des racines de pins gris plantés et naturels; 4) de caractériser comment les systèmes aériens et souterrains des pins gris s'harmonisent dans le temps et l'espace, en fonction de l'origine des peuplements. L'étude porte sur deux sites du domaine de la pessière à mousse de l'Ouest, dans la zone de la forêt boréale québécoise. La plantation date de 1987 et les individus étaient âgés de 15 ans. Le peuplement naturel s'est établi après un feu de 1983 et l'âge des arbres variait de 13 à 16 ans. Les sites ont été retenus pour minimiser les variations dues à l'âge, au climat et au sol. La tige, les branches et les racines de 40 pins gris ont été récoltées. Sur chaque site, dix individus présentaient une tige droite et dix autres, une tige sinueuse. La variabilité de la forme des tiges et la densité des peuplements ont été caractérisées. Les structures aériennes sont divisées en quatre échelles d'observation: l'arbre, les axes (tige et branches), les pousses annuelles et les unités de croissance. Les structures souterraines se divisent en trois échelles: le système racinaire, les axes et les segments. Les variables analysées diffèrent selon les structures et les échelles d'observation considérées, mais elles concernent l'une ou l'autre des données suivantes: le nombre, la longueur, le diamètre, la biomasse photosynthétique, le volume, l'évolution temporelle ou la répartition spatiale. Les pins sinueux sont moins fréquents sur le site naturel, ils se trouvent sous forte compétition (opprimés) et vont éventuellement être éliminés du peuplement avec son vieillissement. En plantation, le nombre élevé de tiges sinueuses (62%) est associé à l'origine du site. Ces tiges présentent une qualité du bois réduite et la croissance des arbres en est affectée. Le caractère polycyclique des pousses annuelles apparaît avec un retard de 3 ans sur les tiges sinueuses par rapport aux tiges droites du même site. La quantité de biomasse disponible pour la photosynthèse s'acquiert donc avec un certain retard pour les tiges sinueuses, du moins en milieu naturel, car en plantation la biomasse reste comparable entre les deux formes de tiges. L'utilisation de l'énergie pour développer du bois de compression pourrait expliquer en partie la taille réduite des arbres sinueux. Au niveau des systèmes racinaires, après 15 ans de croissance, les pins gris plantés ne présentent pas de racine pivotante et les racines principales sont initiées à 97% dans les 20 premiers cm de sol. À l'opposé, en milieu naturel, tous les individus présentent un pivot, et 30% des racines principales sont initiées à plus de 20 cm de profondeur. De plus, 50% de la longueur des racines des arbres plantés se concentre sur une superficie correspondant au tiers de la surface du sol, secteur qui concorde avec la position du sillon. En milieu naturel, les racines se répartissent régulièrement tout autour des tiges. Dans la couronne des pins gris naturels, la longueur des branches est maximale dans un secteur opposé aux racines, alors qu'en plantation, les branches présentent une longueur maximale dans la même direction que les racines. Ainsi, en milieu naturel, lorsque les facteurs externes (vent, neige) agitent la couronne, les arbres auraient tendance à osciller moins que les pins plantés. Ces derniers offrent un moins bon support perpendiculairement au sillon, alors que la couronne présente la plus forte emprise aux facteurs externes dans cette direction. À ces éléments spatiaux s'ajoutent le fait que la croissance annuelle en longueur des racines latérales des arbres plantés montre un retard de cinq ans par rapport au milieu naturel, bien que la tige se développe normalement pendant cette période. Ainsi, en plantation, le développement rapide de la tige ne s'appuie pas sur un système racinaire étendu pour la période de 1 à 5 ans après la germination. Tous ces facteurs augmentent les risques de sinuosité des tiges plantées, cette sinuosité pouvant être induite, entre autre, par le vent ou la neige. L'impact de ces deux facteurs sur les arbres risque de prendre d'autant plus d'importance avec le temps, en raison de l'augmentation de la taille de la couronne (jusqu'à un certain point) avec le vieillissement des arbres. L'effet des facteurs externes se trouve encore augmenté si la stabilité de l'arbre n'est pas assurée dans toutes les directions, comme c'est le cas en plantation. La conséquence ultime d'un système racinaire déformé consiste au renversement des tiges, à laquelle s'ajoute la diminution permanente de la qualité induite par la sinuosité chez les arbres juvéniles. De plus, la densité des plantations favorise un accès plus grand à la lumière, ce qui conduit à une augmentation du nombre et du diamètre des n?uds présents sur les tiges. Hors, ces derniers diminuent la qualité du bois, tout comme la sinuosité. D'un autre côté, la faible densité des plantations favorise une croissance plus rapide des arbres. La recherche d'un équilibre entre gain en croissance et qualité du bois serait appropriée pour cette espèce, d'autant plus qu'elle est reconnue pour avoir un haut potentiel d'héritabilité des caractères génétiques. Parmi les critères qui expriment un potentiel intéressant, le polycyclisme des tiges est sans doute le prochain à prendre en compte. En effet, l'accroissement du nombre de cycles formés par année agit directement sur le gain en longueur des tiges, donc sur le volume de bois produit. Par contre, tous les cycles n'apportent pas un gain valable: certaines UC sont très courtes, bien qu'elles induisent une augmentation du nombre de branches, ce qui diminue la qualité totale du bois. Afin de produire du bois de bonne qualité, particulièrement au niveau mécanique, et en quantité suffisante pour répondre à la demande, il est nécessaire d'améliorer les techniques de production des plants et de déterminer les méthodes de préparation du sol qui présentent le moins d'incidence sur les racines, afin de diminuer les risques liés à la plantation. La réduction du temps requis pour la production des plants, l'utilisation des récipients différents de ceux employés traditionnellement, l'absence de sillons ou un scarifiage à double passage, la variation de la densité des peuplements font partis des critères qui méritent d'être analysés quant à leurs impacts sur le développement des tiges et des racines des pins gris. Mots clés: Pinus banksiana; pin gris; architecture; sinuosité; racine; croissance; évolution spatiale; évolution temporelle; ratio aérien / souterrain; plantation; régénération naturelle; qualité du bois; branches; polycyclisme.
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La dynamique et la croissance de jeunes peuplements d'épinettes noires (Picea mariana (Mil.) B.S.P.), entre les 51ième et 52ième degrés de latitude nord au Québec

Matboueriahi, Mehrdad January 2007 (has links) (PDF)
Au Québec, bien que la croissance et la dynamique des peuplements d'épinettes noires [Picea mariana (Mill.) BSP] situés au nord du 52ième parallèle et au sud du 51ième parallèle aient souvent été étudiées, aucune étude n'a toutefois encore porté sur les peuplements situés entre les latitudes 51° N et 52° N, soit au nord de la pessière à mousse fermée. Dans cette étude, nous avons comparé les structures d'âge et la croissance en diamètre, en hauteur et en volume des épinettes noires régénérées naturellement après feu dans trois jeunes peuplements situés sur des sites mésiques entre les 51lème et 52ieme parallèles, issus d'un échantillonnage stratifié. Les trois peuplements à l'étude se sont établis suite à un feu ayant eu lieu autour de 1900, 1920 et 1925 dans les sites C6S1, C7S1 et TOI, respectivement. La structure d'âge des trois sites étudiés était équienne et a montré une période d'établissement s'étendant sur 15 à 20 ans. Nous avons aussi procédé à une analyse de tige sur les 10 épinettes noires dominantes vivantes de chaque site d'étude. L'analyse dendrochronologique des sections de tige prélevées sur ces épinettes noires a permis de déterminer leur âge et de construire des courbes moyennes de croissance en hauteur, en diamètre et en volume. Nous avons aussi comparé la croissance des épinettes noires dominantes des peuplements étudiés à celle de deux peuplements situés entre les 49ième et 51ième parallèles soit au c?ur de la pessière à mousse. II n'y avait aucune différence significative dans le DHP et la hauteur totale des épinettes noires entre les trois peuplements étudiés à l'époque où ils ont été échantillonnés pour l'analyse détaillée de la tige. Également, la hauteur, le diamètre et le volume total n'ont pas différé de manière significative entre les peuplements à 70 ans, soit le dernier âge commun entre les arbres échantillonnés. Notre résultat supporte l'hypothèse que la croissance juvénile des épinettes noires est très lente. Les épinettes noires ont un modèle de croissance en diamètre, en hauteur et en volume semblable pour les trois peuplements étudiés. Dans l'ensemble, aucune différence dans les taux de croissance en diamètre et en volume moyens sur 5 - ans n'a été trouvées entre les trois peuplements étudiés, ni entre les deux secteurs. Il n'y avait également aucune différence significative dans les taux de croissance en hauteur moyens sur 5-ans entre les trois peuplements étudiés. Par contre, une différence significative dans les taux d'accroissement en hauteur moyens sur 5-ans a été trouvée entre les deux secteurs. Aussi, des différences significatives ont été trouvées pour les premières années suivant le feu au niveau de l'accroissement en diamètre, en hauteur et en volume entre les peuplements étudiés de même qu'entre les deux secteurs. En raison d'une densité de tige plus élevée, le coefficient de défilement (Hauteur/DHP) dans les deux peuplements d'épinettes noires au sud était plus haut que ceux situés entre les 51ième et 52ième parallèles. Les résultats ont indiqué que les taux de croissance annuels moyens en diamètre des gaules de tous les peuplements étudiés ont différé légèrement les uns des autres. Également, les épinettes noires dominantes de chaque site ont eu un taux de croissance plus élevé que les gaules de la même espèce bien que les deux groupes présentent une variation de croissance semblable d'année en année. Ainsi, sous ces peuplements équiennes fermés, les gaules se sont développées beaucoup plus lentement même si elles ont le même âge que les arbres de l'étage dominant et n'atteindront pas 5 cm de diamètre avant l'âge de 60 ans.
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Analyse de cycle de vie du bois lamellé-collé specifique à la forêt boréale québecoise

Laurent, Achille-Benjamin January 2011 (has links) (PDF)
Les entreprises manufacturières doivent aujourd'hui répondre à de nouveaux impératifs environnementaux. À cet égard, elles cherchent à mieux définir l'impact de l'ensemble de leurs activités et lorsque cela est possible, à mettre en valeur leur performance environnementale. Dans certains secteurs, où la compétition est particulièrement vive, la capacité de présenter une offre compétitive à plus faible impact environnemental peut permettre à l'entreprise d'augmenter considérablement ses parts de marché. C'est dans cet esprit que ce travail vise, d'une part, à étudier le cas d'un producteur de bois lamellé-collé, à quantifier son empreinte environnementale en réalisant une analyse de cycle de vie et à identifier des pistes d'amélioration possibles de la chaîne de valeur de l'entreprise sur la base de ses impacts mesurés. Les résultats mettent en lumière les enjeux soulevés par les analyses de cycle de vie issues de données spécifiques au contexte québécois par comparaison avec des études européennes et américaines. Dans le cas du produit du bois à l'étude, les émissions de gaz à effet de serre sont de l'ordre de la moitié de celles estimées dans les bases de données disponibles.
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Effets d'éclaircies précommerciales et de la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana (Clem.)) sur la croissance d'épinettes et de sapins dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Tremblay, Michaël January 2006 (has links) (PDF)
L'éclaircie précommerciale (EPC) consiste en l'abattage des tiges qui nuisent à la croissance des arbres d'avenir dans un jeune peuplement. Actuellement, au Québec, c'est la méthode sylvicole la plus utilisée pour permettre aux tiges d'atteindre leur plein potentiel de croissance. Pourtant, le rendement de ces peuplements éclaircis est encore peu connu. Cette intervention augmenterait la croissance des tiges et diminuerait théoriquement la vulnérabilité de l'arbre aux épidémies d'insectes. Cette hypothèse se base sur le fait que la vigueur des arbres en début d'épidémie influence la vulnérabilité et que l'EPC augmenterait la vigueur. Il n'y a toutefois pas de consensus sur la vulnérabilité des arbres traités face aux épidémies de TBE. L'étude a été réalisée dans la forêt boréale du Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'objectif de cette recherche était de décrire la croissance des tiges de sapin baumier et d'épinette noire provenant de peuplements mélangés d'épinette/sapin et de peuplements monospécifiques d'épinette noire ayant subi une éclaircie précommerciale quelques années avant la dernière épidémie de TBE. Les EPC étudiées ont été réalisées en coupant principalement les feuillus, dans des peuplements composés de tiges plus âgées et de tailles supérieures aux tiges traitées aujourd'hui. Suite à ces observations, il semble qu'il soit plus juste de parler d'eclaircies non-commerciales. Les sites témoins étaient difficiles à trouver en raison du manque de connaissances sur la composition des sites avant l'intervention. De plus, les éclaircies retenues pour l'étude étaient dans des secteurs d'intenses activités forestières, elles ont été faites mur à mur dans les peuplements, contiguës à des obstacles naturels (lac, rivière, etc.) et à des coupes réalisées avant et après l'éclaircie. Les éclaircies réalisées dans ces sites ne semblent pas avoir augmenté l'accroissement en diamètre au DHP et l'accroissement spécifique en volume (ASV) des tiges traitées. Les épidémies de TBE ont affecté les peuplements d'épinettes noires éclaircis ou non. Certains résultats suggèrent que la vulnérabilité des épinettes noires traitées du secteur Nord (secteur avec témoins) face à la dernière épidémie de TBE n'a pas été diminuée suite à l'intervention, puisque les courbes de croissance se comparent à celles des témoins. Par contre la vulnérabilité des tiges à la TBE dépendrait de leur vigueur avant l'épidémie. Cependant, ces résultats ont été obtenus à partir de tiges dominantes ayant survécu à l'épidémie de TBE. L'ensemble de ces résultats suggère que les effets bénéfiques de l'éclaircie sur la croissance ont été atténués par la dernière épidémie de TBE. Or, il faut demeurer prudent quant à la portée des résultats en raison du nombre de sites étudiés et de la difficulté à trouver des sites témoins. Les éclaircies réalisées une à trois ans avant une épidémie n'ont pas eu d'effet positif sur la croissance des tiges traitées. Le moment de l'intervention par rapport au passage d'une épidémie de TBE pourrait être déterminant pour l'efficacité de l'éclaircie sur la croissance des arbres. Ainsi, l'effet d'une intervention plus de temps avant ou même pendant l'épidémie demande à être vérifié. Finalement, les résultats confirment que les épidémies de TBE font partie de la dynamique forestière boréale et qu'elles doivent être prises en compte dans l'estimation des rendements attendus par les éclaircies. À la lumière de ces résultats, il ressort que dans l'avenir des placettes échantillons non traitées soient conservées près des secteurs éclaircis afin d'avoir des témoins pour des études ultérieures.
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Étude des composés chimiques extraits des lixiviats issus de la thermotransformation du pin gris (Pinus banksiana Lamb.)

Ross, Josette January 2004 (has links) (PDF)
Le bois de structure doit être protégé en vue de prolonger sa durée de vie utile en résistant aux intempéries et à la dégradation biologique. Jusqu'à tout récemment, des agents chimiques de préservation du bois tels que l'arséniate de cuivre chromatée (ACC) ou le créosote furent abondamment utilisés, autant au niveau industriel que chez les particuliers. Plus particulièrement, les bois traités à l'ACC, fréquemment mis à profit dans la construction d'aires de jeux récréatives pour enfant, ont attiré l'attention des différentes instances décisionnelles de nombreux pays. En ce sens, le gouvernement du Canada, appuyé dans sa décision par des recherches sur la toxicité des bois traités à l'ACC, émettait en avril 2002 une note de réévaluation des produits du bois traité à l'ACC visant son élimination progressive. Devant cette conjoncture d'interdiction, plusieurs groupes de recherches concentrent leur effort vers une voie de traitement du bois plus verte, il s'agit du traitement par haute température ou thermotransformation. La thermotransformation du bois a lieu lorsque celui-ci est soumis à des températures avoisinant 200 °C pendant plusieurs heures. D existe diverses méthodes pour arriver à une thermotransformation du bois et celle qui fait l'objet d'une implantation tant au niveau industriel que dans la recherche au Saguenay est la technologie « Perdure ». Le procédé « Perdure » se distingue, en partie, des autres technologies par l'utilisation d'eau dans la phase de refroidissement. Cette eau est pulvérisée dans le four directement sur le bois et ruisselé pour ensuite se récupérer par un tuyau d'évacuation. Cette eau se charge en matériel organique et ce résidu est appelé lixiviat. Au niveau chimique, plusieurs réactions ont cours sur les constituants du bois lors de son traitement à haute température. De plus, les principaux polymères du bois, soient l'hémicellulose, la cellulose et la lignine subissent des modifications chimiques qui génèrent des produits de dégradation thermique. La récupération par l'eau de ces produits peut, elle aussi occasionner un effet sur l'identité chimique des constituants du lixiviat et les modifier suffisamment pour leur attribuer de nouvelles propriétés. Compte tenu de son caractère récent, il n'existe que très peu de littératures sur ce sujet précis de la composition chimique du lixiviat issus de la thermotransformation. Dans le cadre de ce travail, le lixiviat généré par la thermotransformation du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) sera l'objet d'étude. L'analyse chimique sommaire du lixiviat nécessite une extraction des composés présents par extraction liquide-liquide. Les composés de faible polarité et ceux de polarité intermédiaire sont extraits respectivement avec de l'hexane et de l'acétate d'éthyle. Les rendements d'extraction atteignent 0,099 g par 500 ml de lixiviat pour l'hexane et 0,685 g par 500 ml de lixiviat pour l'acétate d'éthyle. L'analyse par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse révèle que les extraits du lixiviat de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) se constituent principalement de composés phénoliques simples, de phénylpropanes, de furanes, de furanones, de pyranones, de lactones et de quelques terpènes. Les composés phénoliques et les phénylpropanes présents dans le lixiviat, tels que le guaiacol et le coniferaldehyde, originent de la partielle dégradation thermique de la lignine. Les furanes, furanones, pyranones et lactones proviennent quant à eux de l'hémicellulose et de la cellulose ayant subit une dislocation de leurs chaînes polymériques dû aux conditions extrêmes qui ont cours dans un four « Perdure ». Simultanément à ce phénomène, s'ajoute la possibilité de réactions de brunissement non-enzymatiques ou réactions de Maillard qui expliqueraient la présence de composés du genre furfural, maltol et lactones observés dans les extraits provenant du lixiviat. L'identification (confirmée par GC/MS) des composés présents dans les extraits du lixiviat atteint près de 90 % dans certains cas. L'évaluation du potentiel biopharmaceutique des composantes chimiques du lixiviat constitue la voie de valorisation retenue dans ce travail. Les tests effectués avec le lixiviat intégral et les extraits permettent de mettre en lumière un effet inhibiteur de la croissance cellulaire sur des lignées de type DLD-1 (cancer du colon humain) et A-549 (cancer du poumon humain) avec une prédominance pour les cellules de type DLD-1. Le fractionnement de l'extrait à l'acétate d'éthyle par chromatographie éclair à haute performance (High Performance Flash Chromatography ou HPFC) a permis d'identifier une molécule responsable de l'activité cancéreuse. Il s'agit du coniferaldehyde, un phénylpropane provenant de la dégradation thermique de la lignine qui atteint des valeurs d'IC5o de 66 uM sur les DLD-1. Il est important de mentionner qu'une activité anticancéreuse a été observée avec la phase aqueuse résiduelle de l'approche d'extraction. Le ou les composés responsables de cette bioactivité n'ont pas été identifiés dans le cadre de cette étude. Cette étude s'insère dans le cadre d'un vaste projet de recherche concernant l'implantation dans notre région (Saguenay Lac St-Jean) de la technologie de thermotransformation du bois nommée « Perdure » et son adaptation aux essences de la forêt boréale.
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Remise en production des pessières à lichens de la forêt boréale commerciale : nutrition et croissance de plants d'épinette noire trois ans après traitements de préparation de terrain

Girard, François January 2004 (has links) (PDF)
Certaines pessières à lichens de la forêt boréale commerciale ont déjà supporté des peuplements denses d'épinettes noires avant que des accidents de régénération n'en causent l'ouverture du couvert arborescent. La présente étude s'inscrit dans un vaste programme de recherche portant sur la remise en production des dénudés secs, dont les pessières à lichens. Cette étude a pour but de comparer des pessières à mousses et à lichens aménagées quant à leur solution de sol et de plants d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.). Quatre traitements de préparation de terrain effectués dans des plantations d'épinettes noire de trois ans à 200 km au nord du Lac St-Jean, Québec,-Canada ont été étudiés, soit 1) Scarifiage dans une pessière noire à mousses récemment récoltée, 2) Scarifiage dans une pessière à lichens, 3) Taupe dans une pessière à lichens, 4) pessière à lichens sans préparation de terrain. À la lumière des résultats obtenus, il s'est avéré que trois ans après plantation, les plants ont présenté des croissances en hauteur et en diamètre similaires dans les pessières à mousses et à lichens scarifiées. Toutefois, les plants d'épinette noire des traitements Taupe et sans traitement présentaient des réductions de croissance considérables. Leur feuillage présentait de très faibles concentrations en azote et en calcium. Néanmoins, la solution de sol des pessières à lichens aménagées et celle des pessières à mousses scarifiées présente une teneur similaire en nutriments. La végétation influence faiblement la teneur en nutriments dans la solution de sol, soit entre 20 et 30 %. Les mêmes espèces végétales influencent la solution de sol et ce, d'une façon différente dans les pessières à lichens que dans les pessières à mousses. Les traitements de préparations de terrain diminuent la végétation compétitive sans toutefois supprimer son influence résiduelle sur la solution de sol.
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Développement du système racinaire adventif chez des semis d'épinette noire (picea mariana (mill.) B.S.P.) en plantation

Gagnon, Éric January 2002 (has links) (PDF)
L'épinette noire est la principale essence de la forêt boréale nord américaine. Par sa croissance lente, elle est une source importante de fibre de haute qualité pour les compagnies forestières canadiennes. Cette essence est par conséquent celle qui est la plus utilisée pour le reboisement. Le système racinaire d'une épinette noire adulte issue de la régénération naturelle est composé de racines adventives qui se sont développées sur la tige à un moment ou l'autre de sa vie. La mise en place rapide de ce système chez les plants à reboiser pourrait représenter une avenue pour accélérer la reprise de croissance suite à la plantation. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'importance d'enfouir la base de la tige de semis plantés afin de favoriser le développement des racines adventives. Des semis d'épinette noire ont été plantés en juin, août et septembre 1996 en utilisant trois méthodes de plantation (conventionnel, enfoui et pré-enfoui) et trois types de sol (organique, minéral et 5 cm d'organique sur minéral). Depuis la plantation, la survie et la croissance des semis font l'objet d'un suivi annuel et, en 1998, des mesures d'échanges gazeux et de composition minérale ont été effectuées. Le taux de survie a atteint 99% en 1996, 95% en 1997, 88% en 1998 et 86% en 1999 pour l'ensemble de la plantation. Les semis plantés en juin sont plus gros que ceux plantés en août et septembre puisqu'ils ont pu croître l'année de la plantation; ils ont maintenu cet avantage par la suite. Durant l'année de la plantation, 3% des semis dont la tige était enfouie ou pré-enfouie ont développé des racines adventives. Ce taux est passé à 40% en 1997, à 55% en 1998 et à 62% en 1999. Le développement du système racinaire adventif se fait au détriment du système racinaire original. Jusqu'à maintenant les traitements qui favorisent la formation de racines adventives affectent positivement la croissance en hauteur des semis. Le léger retard de croissance provoqué par le stress de l'enfouissement des semis lors de leur production ou au moment de la plantation a été rapidement comblé et les semis enfouis et pré-enfouis sont plus grands que les semis conventionnels. Le défilement inverse est déjà présent chez les semis qui ont été enfoui et les racines adventives en sont responsables. Le type de sol a très peu affecté la croissance et le développement des semis. Aucune différence entre les traitements n'a pu être tirée à partir des échanges gazeux; les mesures auraient dû être prises sur une plus longue période. Aucune déficience majeure n'était présente lors de la prise des mesures pour les principaux éléments minéraux. L'enfouissement des semis d'épinette noire permet le développement prononcé des racines adventives et les plants enfouis ne sont aucunement gênés dans leur survie et leur croissance. Leur hauteur est même supérieure à celle des plants conventionnels; la présence de racines adventives pourrait en être responsable.
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Effets de l'éclaircie commerciale sur la croissance et la forme de la tige du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) en Abitibi, Québec

Viens, Élysabeth January 2001 (has links) (PDF)
Au Québec, l'éclaircie commerciale est une pratique relativement récente qui consiste à récolter une fraction des tiges marchandes dans un peuplement qui n'a pas encore atteint l'âge d'exploitabilité. Cette opération vise ainsi à améliorer la croissance des tiges résiduelles et à augmenter la production ligneuse utile. Par la suppression de certains compétiteurs, l?éclaircie provoque en général une augmentation de l'accroissement en diamètre et en volume ainsi qu'une modification de la forme de la tige. Le défilement est l'un des indicateurs de qualité des billes destinées au sciage. Afin de maximiser la production de bois de sciage, la tige doit présenter une forme se rapprochant le plus possible d'un cylindre. L'objectif de cette étude consiste à évaluer l'effet de l?éclaircie commerciale sur la croissance et la forme de la tige du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) et d'interpréter les résultats obtenus en fonction de la qualité du bois produit pour le sciage. Pour ce faire, des analyses de tiges ont été effectuées sur des arbres provenant de trois peuplements témoins et de quatre peuplements éclaircis au cours des années 1970 à 1980, en Abitibi. L'accroissement en volume, la longueur du houppier, le coefficient de décroissance ainsi que le profil de ces tiges ont été comparés. Selon les résultats, les arbres provenant de peuplements éclaircis présentaient en moyenne un accroissement en volume deux fois plus élevé que celui des témoins. Toutefois, les arbres ont réagi différemment selon leur taille et le site où ils ont été récoltés. En effet, les arbres traités de grande taille ont moins réagi au traitement que les subordonnés et une variation importante du gain en volume a été observée entre les quatre sites éclaircis. La longueur du houppier et le défilement des tiges n'ont été que légèrement augmentés par l'éclaircie. En absence de traitement, la croissance radiale était plus élevée au sommet de l'arbre. Suite à l?éclaircie, les arbres traités présentaient un accroissement radial supérieur dans le tiers inférieur de leur tige. L'éclaircie commerciale semble donc être une pratique sylvicole favorable à la production de bois. En effet, le volume et le diamètre ont augmenté sans que le défilement et la longueur du houppier ne soient modifiés de manière à réduire la qualité des tiges.
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Mise en place du cerne de croissance chez le sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill.) et relation avec le climat local

Deslauriers, Annie January 1999 (has links) (PDF)
La formation des cernes de croissance du sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) a été étudiée à l'aide d'analyses anatomiques. Cette approche suppose que les variations anatomiques peuvent être reliées à certaines conditions climatiques. Cette étude consiste à décrire la mise en place du cerne de croissance et à déterminer les facteurs climatiques qui l'influencent. Pour ce faire, 20 sapins baumiers dominants ont été sélectionnés, dans deux sites d'étude situés en forêt boréale au nord du lac St-Jean (49°58' N ; 72°30' O). Des micro-carottes de bois (1mm de diamètre par 2 cm de long) ont été extraites au dhp (1,3m) des troncs de sapin à toutes les deux semaines durant la saison de croissance de 1997. Les carottes, colorées à la safranine, ont été fixées dans de la paraffine pour en faire des sections de 15 \im à l'aide d'un microtome. Le logiciel Mac Cell? a été utilisé pour la saisie des images cellulaires. Un programme d'analyse d'images a été utilisé pour calculer les paramètres cellulaires suivants : surface et diamètre du lumen, largeur des parois cellulaires, densité et largeur totale de la cellule. Les données climatiques, dont la température de l'air et du sol, les précipitations et la quantité d'eau dans le sol ont été mesurées et enregistrées à l'aide de stations météorologiques situées dans les sites d'étude. La saison de croissance a été analysée en deux parties, soit la formation du bois initial et celle du bois final. Les analyses cellulaires ont permis de démontrer que la formation du bois initial s'étend sur une période d'à peine un mois soit, de la fin juin à la fin juillet. C'est au cours de cette période que la majorité du cerne de croissance est formé, soit environ 70 %. La période de formation du bois final s'étend de la fin juillet à septembre. La date de la transition entre le bois initial et le bois final est difficile à évaluer, car la lignification complète des trachéides de bois final peut-être décalée de deux semaines et plus par rapport à la division et l'élongation cellulaire. La cessation des divisions cellulaires et de l'augmentation de la largeur du cerne a lieu à la fin du mois d'août. Cependant, la comparaison des profils de densité du bois final entre le début septembre et le début octobre a permis de démontrer que la lignification se poursuit durant le mois de septembre. Les résultats indique que les précipitations et la quantité d'eau dans le sol n'influencent pas l'ajout de cellules, le diamètre radial des cellules et la largeur des parois cellulaires. Les relations entre ces différents paramètres n'étaient pas toujours cohérentes entre les deux sites d'étude. Les précipitations n'influence pas directement la formation du bois, spécialement lorsqu'elles sont abondantes et régulièrement distribuées tout au long de la saison de croissance. Les variations de la température de l'air semblent influencer la formation des cellules et leur diamètre. Au plan de la relation entre la croissance et les températures de l'air, les résultats sont cohérents dans les deux sites. Plusieurs facteurs, dont l'intervalle d'échantillonnage de 14 jours, le manque de données météorologiques en début de saison de croissance et la difficulté de comparer les données cellulaires et climatiques limitent en parties les différents résultats obtenus. Les analyses cellulaires sont un bon moyen pour comprendre la formation du cerne de croissance. Cependant, au plan des relations climat-croissance, quelques améliorations seront nécessaires afin d'obtenir de bonnes corrélations. D'autres facteurs climatiques, dont la photopériode et la couverture de neige au sol, devront aussi être pris en compte lors d'études subséquentes.
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Dynamique d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie de l'épinette noire (Picea mariana B.S.P.) après coupe

Hardy, Sophie January 1998 (has links) (PDF)
Les connaissances relatives à la croissance de la tige de l'Épinette noire et sa réaction à une coupe forestière sont bien documentées. Mais les études portant sur la reprise de croissance au niveau du système racinaire de cette espèce sont rares. L'objectif premier était de déterminer le patron de croissance et d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie après une coupe. Le second objectif était de comparer la croissance de la tige et du système racinaire entre des tiges supprimées et co-dominantes, et ce, pour deux types de drainage. Deux peuplements purs d'Épinette noire ont été choisis dans la région de Chicoutimi pour cette étude. ONA-90-06 est un site au drainage humide sur sol organique dont le peuplement d'origine a été coupé en 1941. Le site LAU- 89-05 est mésique sur sol d'origine alluviale fluviatile, coupé en 1925. Cinq tiges codominantes et cinq tiges dominées ont été choisies dans chacun des sites. Les systèmes racinaires ont été excavés manuellement, jusqu'à un diamètre d'environ 2 cm. Par la suite, les racines ont été coupées en sections transversales d'environ 10 cm et les souches en sections de 2 cm. Chaque section est ensuite traitée pour permettre des mesures dendrochronologiques, puis interdatée. Une analyse de tige a été effectuée sur l'ensemble des échantillons de tronc et de racine. La croissance des racines étant excentrique, une régression, utilisant le volume des sections des racines mesuré par déplacement d'eau, a été déterminée et utilisée pour corriger l'erreur du volume calculé par la sommation des troncs de cône. Des analyses de variance à mesures répétées ont été utilisées pour comparer entre elles les classes de hauteur et les sites. Ces analyses portaient sur l'évolution de la croissance en volume du tronc et du système racinaire, de la croissance en hauteur cumulée, de la croissance en longueur des racines, des ratios du volume cumulé racine:tige et des ratios de l'élongation cumulée racinettige. D'autres résultats sont présentés: l'âge des tiges, la croissance spécifique en volume (ASV), l'initiation des racines, l'évolution de l'importance des racines selon leur période d'initiation dans le volume racinaire et la fréquence des racines montrant un arrêt de croissance. L'origine des tiges n'a pu être déterminée, mais elles faisaient partie de la régénération pré-établie et elles avaient toutes moins de trois mètres au moment de la coupe. La reprise de croissance débute dès la coupe dans le tronc et les racines, mais la croissance des racines est très rapidement favorisée en terme de croissance en volume les toutes premières années. Deux patrons d'initiation des racines les premières années après la coupe ont été déterminés: il y a initiation de nouvelles racines adventives durant cette période chez la majorité des tiges supprimées et co-dominantes, tandis que celles ayant une faible reprise de croissance malgré une hauteur à la coupe comparable à celles des co-dominantes n'initient aucune racine lors de cette période. Les tiges supprimées ont toujours des taux de croissance inférieurs aux tiges co-dominantes du même site et leur reprise de croissance après la coupe est plus lente. L'évolution des paramètres de croissance s'effectue de façon similaire entre les deux sites, mais avec un léger délai sur le site Ona. La croissance en hauteur est supérieure sur le site Lau, tandis que les ratios et la croissance des racines sont supérieurs sur le site Ona. Le volume des tiges n'est pas différent entre les sites. La mortalité racinaire qui a pu être déterminée semble avoir lieu régulièrement et de façon plus importante chez les tiges supprimées, avec une augmentation au début des années 1970. Les proportions que représentent les racines en fonction de leur période d'initiation dans le volume des systèmes racinaire sont fonction de l'importance des initiations durant les périodes ultérieures et de la mortalité racinaire. Pour la plupart des tiges, les racines initiées avant la coupe occupent une part importante du volume durant quelques décennies. La plus faible croissance des tiges supprimées est expliquée en terme de microsites moins favorables à leur développement plutôt que par la compétition ou le génotype. Les différences entre les sites se situent plus particulièrement au niveau des systèmes racinaires. Ces différences sont expliquées par l'impact négatif sur le site Ona du drainage et de l'épaisseur de l'humus ; les mousses et sphaignes interceptent les éléments nutritifs, et l'impact est visible lors de la reprise de croissance et après quelques décennies. Les perturbations (coupes ou épidémies) semblent favoriser l'initiation racinaire, probablement en réponse aux changements dans l'équilibre hormonal et dans le milieu de croissance. La croissance du tronc de la régénération pré-établie de l'Épinette noire après une coupe forestière est bien documentées, mais pas la croissance racinaire. Les objectifs étaient de déterminer le patron de croissance et d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie après une coupe, et de comparer la croissance de la tige et du système racinaire entre des tiges supprimées et codominantes, et ce, pour deux types de drainage. La croissance en volume des racines est très rapidement favorisée les toutes premières années. La plus faible croissance des tiges supprimées est expliquée en terme de microsites moins favorables à leur développement. Les différences entre les sites, qui se situent surtout au niveau racinaire, sont expliquées par l'impact négatif du drainage et de l'épaisseur de l'humus. La coupe et les épidémies favorisent l'initiation racinaire, probablement en réponse aux changements dans l'équilibre hormonal et dans le milieu de croissance.

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