Spelling suggestions: "subject:"fréquence d'occurrence"" "subject:"réquence d'occurrence""
1 |
Evaluation de l'aléa éboulement rocheux Développements méthodologiques et approches expérimentales. Application aux falaises calcaires du y grenobloisDussauge Peisser, Carine 17 May 2002 (has links) (PDF)
L'évaluation de la stabilité d'une falaise reste un problème complexe, principalement en raison de la multiplic ité des mécanismes de déclenchement possibles et du manque de connaissances sur la structure interne du massif. Elle relève le plus souvent d 'un avis d'expert, basé sur des observations de terrain - morphologie du versant, mesure en surface des discontinuités, estimation du rôle de l'eau .. . Ces méthodes ont pour principal inconvénient de rester qualitatives, sans toujours préciser de critères objectifs clairs. La méthodologie proposée tente d'apporter des éléments quantitatifs et plus objectifs, tant dans le domaine spatial que dans le domaine temporel. Dans un premier temps, une analyse factorielle, réalisée sur un système d' information géographique, permet de tester la sensibilité de différents facteurs au déclenchement d'éboulements. Le croisement de ces facteurs aide ainsi à pointer, sur une zone d 'étude étendue, les sites les plus défavorables qui feront l'objet d'étude de terrain. Ensuite les instabilités potentielles repérées sur le terrain sont caractérisées au moyen d' une fiche qui recense les facteurs à prendre en compte . A chaque facteur (géométrique, mécanique,hydraulique ... ) est attribué un poids relatif, fonction du mécanisme d' instabilité en jeu, et un indice chiffré basé sur les observations de terrain. Une caractérisation ainsi quantifiée doit faciliter la hiérarchisation des instabilités potentielles selon leur niveau de risque. Pour renforcer cette caractérisation, dont la principale difficul té est l'extrapolation vers l' intérieur du massif des observations faites en surface, différentes méthodes de prospection géophysique sont testées sur des rebords de fala ise. La tomographie sismique met en évidence une zone de vitesse lente à l'arrière du front de fal aise, correspondant à une zone de fracturation plus ouverte. L'interférométrie radar quant à elle apporte une image de la continuité des fractures en profondeur et de leur espacement. Ces méthodes permettent d'estimer, en l'absence de géométrie claire, un volume maximum potentiellement instable. Enfin l'évaluation temporelle de l'occurrence des éboulements est abordée par une analyse statistique de la population d'événements connus sur une zone d'étude homogène. La distribution du nombre d'éboulements en fonction de leur volume s'aligne sur une loi puissance N(V)= aV-b pour des populations provenant de sites très différents - falaises calcaires de la région grenobloise, dômes granitiques de la va llée du Yosemite. Sans préjuger de ses implications sur la dynamique des phénomènes d'éboulement - analogue de la loi de Gutenberg-Richter pour les séismes- cette loi permet en première approche de calculer des périodes de retour d' éboulements de volume donné sur la région étudiée - analogue des crues décennales, centennales.
|
2 |
Influence de la langue ambiante sur l'acquisition phonologique : une comparaison du français et du drehuMonnin, Julia 16 July 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'évaluer les contraintes à l'œuvre dans le développement phonologique. Cette thèse s'inscrit dans le projet interlinguistique "Paidologos, Cross-language investigation of phonological development" visant à mieux comprendre les interactions entre tendances universelles et spécifiques à la langue, lors de l'acquisition de séquences consonne-voyelle (CV) initiales chez les enfants de 2 à 5 ans. Les langues étudiées ici sont le français et le drehu. La première partie vise à comparer les fréquences de diverses séquences CV à l'initiale des mots en français et en drehu. Les résultats indiquent que certains phonèmes communs aux deux langues diffèrent par leurs fréquences respectives. L'objectif de la deuxième partie a été de recueillir des productions d'enfants en français ou en drehu de 2 à 5 ans, en répétition de mots et de non-mots comportant des séquences de fréquences différentes. Le but a été d'étudier si les enfants francophones produisent moins d'erreurs que les locuteurs du drehu sur des séquences fréquentes en français et rares en drehu et réciproquement. Les résultats indiquent que l'influence de l'input sur le développement phonologique est très importante pour les enfants les plus jeunes. Il existe aussi des patterns de production et des profils d'erreurs différents selon le groupe linguistique. Ces résultats suggèrent que le lien entre fréquence dans la langue ambiante et productions des enfants n'est pas simplement expliqué par une plus faible fréquence des consonnes difficiles dans les langues. Ces résultats confirment le rôle majeur des caractéristiques fréquentielles de la langue ambiante dans le développement phonologique.
|
Page generated in 0.0735 seconds