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Développement de connaissances sur les cicadelles dans la culture de la fraise et sur leur rôle en tant que vecteurs de maladies bactériennes (phytoplasmes)

Plante, Nicolas 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 octobre 2023) / Au cours des dernières années, l'incidence des cicadelles dans les champs de fraises a considérablement augmenté, entraînant une intensification des problèmes phytosanitaires et une hausse des quantités d'insecticides utilisées. L'objectif principal de cette étude était de déterminer la diversité des cicadelles dans les fraisières du Québec et d'acquérir des connaissances sur les cicadelles vectrices de maladies bactériennes et sur les phytoplasmes causant la maladie du pétale vert du fraisier. Les objectifs spécifiques étaient de déterminer la diversité des genres et des espèces de cicadelles trouvées dans les fraisiers cultivés au Québec, déterminer lesquelles sont des insectes vecteurs de phytoplasmes, et particulièrement de la maladie du pétale vert, et acquérir des connaissances sur la diversité des phytopathogènes bactériens qui ont le potentiel d'être transmis par les cicadelles. Pour ce faire, sept champs dans quatre régions du Québec (Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Mauricie et Montérégie) ont été échantillonnés chaque semaine pour la capture des cicadelles avec l'aide de pièges collants. L'échantillonnage sur le terrain s'échelonna sur deux ans, soit durant les étés 2021 et 2022. Les cicadelles collectées ont été identifiées au genre et à l'espèce pour pouvoir déterminer la diversité du ravageur dans les fraisières. Les cicadelles vectrices et les phytoplasmes ont également été identifiées en effectuant une analyse moléculaire pour détecter les maladies bactériennes et phytoplasmes. Les résultats ont permis de 1) générer de nouvelles connaissances sur la biodiversité d'un groupe de ravageurs important dans la fraise; 2) cibler le meilleur moment d'intervention en fonction des pics d'abondance des populations de cicadelles; 3) prévenir la présence de maladies pouvant mettre en danger la productivité et les rendements et 4) déterminer si des interventions phytosanitaires sont réellement justifiées contre ces insectes. Cela réduira également la nécessité d'appliquer fréquemment de grandes quantités d'insecticides, évitant ainsi le développement de résistance et diminuant les risques pour la santé et l'environnement. / Recently, the incidence of leafhoppers in strawberry fields has dramatically increased, resulting in increased problems in strawberry fields and increased amounts of insecticides applied. The main objective of this study was to determine the diversity of leafhoppers in strawberries grown in Quebec and to acquire knowledge on leafhoppers vectors of bacteria, such as phytoplasmas causing strawberry green petal disease. The specific objectives of the study were to determine the diversity of genera and species of leafhoppers present in strawberries grown in Quebec, to identify the insect vectors of the phytoplasma causing the strawberry green petal disease, and to acquire knowledge on the diversity of bacterial phytopathogens that have the potential to be transmitted. To accomplish this study, leafhoppers were sampled weekly with sticky traps in seven fields located in four regions of Quebec (Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Mauricie and Montérégie). Field sampling was accomplished over two years, in the summer of 2021 and 2022. The genus or species of the leafhoppers were determined to estimate their diversity in strawberry crops. Both leafhopper vectors and pathogens were identified by conducting a bacterial disease survey. These results improve our understanding of the biodiversity of leafhoppers in strawberry crops, and can help growers targeting the best moment of intervention according to the peak abundance of the leafhopper population. These results can also help forecast the presence of phytoplasma diseases that could threaten productivity and yields. We will be able to identify if phytosanitary interventions are really justified against these insects. It also reduce the need to frequently apply large quantities of insecticides, thus avoiding the development of resistance and health and environmental risks.
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Écologie de la communauté de thrips des fleurs inféodée à l'agroécosystème des fraisières : composition, phénologie et influence des fleurs sauvages sur la colonisation de la culture

Canovas, Morgane 02 February 2024 (has links)
Les thrips anthophages sont d'importants ravageurs. Leurs associations opportunistes avec les inflorescences de diverses plantes hôtes nécessitent de considérer leur présence à la fois dans les zones cultivées et sauvages du paysage agricole. Les fleurs sauvages, naturellement présentes en bordure de champ, constituent des ressources capitales soutenant les populations de thrips à proximité des cultures. Pourtant, les communautés de thrips associées aux agroécosystèmes sont méconnues, notamment au Québec où les dommages de thrips sur la fraise sont problématiques. La phénologie de la communauté de thrips anthophages et son utilisation des ressources florales ont été suivies dans l'agroécosystème des fraisières (c.-à-d. fraisière et bordure sauvage adjacente) à l'île d'Orléans, Québec, Canada. De façon originale, des facteurs écologiques liés aux fleurs sauvages ont été utilisés comme prédicteurs afin de modéliser les densités de thrips ravageurs et leur distribution en fraisière. La communauté est composée de onze espèces de thrips, dominées par deux ravageurs présents à l'année : Frankliniella tritici et F. intonsa, cette dernière étant observée pour la première fois dans l'Est canadien. La richesse spécifique et l'abondance de thrips sur la flore sauvage sont élevées, quelques espèces de fleurs soutenant la majorité de la communauté de thrips. Les Frankliniella spp. possèdent une gamme d'hôtes de fleurs sauvages étendue, avec des préférences vis-à-vis de certaines espèces. Il existe des relations significatives entre le nombre de Frankliniella spp. présents sur les fleurs sauvages et l'augmentation de leurs densités en fraisière. La densité de thrips en fraisière diminue lorsque l'on s'éloigne de la bordure fleurie. Nous avons démontré que les fleurs sauvages doivent être considérées comme des sources de thrips dans l'agroécosystème des fraisières. Connaitre les associations entre les Frankliniella spp. et la flore sauvage, ainsi que leur distribution en fraisière, constituent des avantages indéniables pour la gestion des cultures. La manipulation optimale des bordures fleuries est un axe de recherche prometteur afin de réduire la colonisation des fraisières par les thrips ravageurs, mais aussi recréer une dynamique naturelle de contrôle de leurs populations. / Anthophagous thrips are serious pests. Their opportunistic associations with inflorescences of diverse host plants require to consider their presence in both cultivated and wild areas of the agricultural landscape. Wildflowers, naturally occurring in uncultivated field margins, are capital resources supporting thrips populations close to crops. However, thrips communities associated with agroecosystems are not well known, particularly in Quebec where thrips damage to strawberries is problematic. The phenology of the anthophagous thrips community, and its use of floral resources, were monitored in strawberry fields agroecosystems (i.e. strawberry field and adjacent uncultivated margins) in Orléans Island, Québec, Canada. In an original way, ecological factors related to wildflowers were used as predictors to model pest thrips density and their distribution within strawberry fields. Thrips community is composed of eleven species, dominated by pests present all year round: Frankliniella tritici and F. intonsa, the latter being observed for the first time in eastern Canada. Thrips species richness and abundance on the wild flora are high, some flowers supporting most of the thrips community. Frankliniella spp. have a wide wildflower host range, with preferences towards particular species. There are significant relationships between the number of Frankliniella spp. present on wildflowers and their density increase in strawberry. Thrips density in strawberry flowers decreases when moving away from the uncultivated margins. We demonstrated that wildflowers should be considered as thrips sources in strawberry fields agroecosystems. Knowing the associations between Frankliniella spp. and wild flora, as well as their distribution within strawberry fields, are undeniable advantages for crop management. The optimal manipulation of flowering margins is a promising research avenue to reduce strawberry colonization by pest thrips and recreate a natural control dynamic of their populations.
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Évaluation de différents sels et extraits d'essences forestières pour lutter contre les maladies de la feuille et du fruit chez le fraisier

Barro, Awa 13 December 2023 (has links)
La pourriture grise (Botrytis cinerea), l'anthracnose (Colletotrichum acutatum), l'oïdium (Podosphaera aphanis) et la tache angulaire (Xanthomonas fragariae) sont des maladies responsables de pertes considérables dans la production de fraises. Cette étude avait pour objectif d'évaluer les propriétés antibactériennes/antifongiques et prophylactiques de différents sels et extraits d'essences forestières envers B. cinerea, C. acutatum, P. aphanis et X. fragariae. Dans un premier temps, les concentrations minimales inhibitrices (CMIs) ou les concentrations minimales létales (CMLs) des extraits/sels à l'étude ont été déterminées contre B. cinerea, C. acutatum et X. fragariae. La comparaison des CMIs obtenues montre d'une part, que les extraits présentent une activité davantage antibactérienne qu'antifongique et d'autre part, que l'activité antibactérienne est de loin beaucoup plus marquée dans les extraits de feuilles/rameaux que dans les extraits d'écorces. Parmi les extraits testés, les extraits de feuilles d'érable argenté, de feuilles d'érable à sucre, de feuilles d'érable à sucre récoltées au sol à l'automne (FESRSA), de géraniine semi-purifiée et de géraniine purifiée à partir d'un extrait de FESRSA ont montré la plus forte activité antibactérienne. Avec des CMIs inférieures à 1 mg/mL, le sorbate de potassium, le benzoate de sodium et le métabisulfite de sodium ont montré parmi les sels testés la plus forte activité inhibitrice envers B. cinerea ou X. fragariae. Dans un deuxième temps, l'effet de différents extraits/sels sur le développement des maladies a été évalué lors d'essais menés sur des fraisiers cultivés en serre. Ainsi, différentes concentrations des extraits/sels ont été appliquées sur le feuillage de fraisiers inoculés avec l'un ou l'autre des agents pathogènes. Les résultats obtenus montrent que l'application de l'extrait de feuilles d'érable à sucre et de l'extrait de feuilles d'érable argenté permet une réduction intéressante de la tache angulaire. Toutefois, l'application foliaire des extraits/sels n'a pas réduit les symptômes d'oïdium, d'anthracnose ou de pourriture grise comparativement aux traitements témoins.
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Étude d'un concept novateur de culture du fraisier en buttes semi-permanentes : évaluation d'un substrat adapté

Haddaoui, Olfa 05 April 2024 (has links)
La culture de la fraise est l’une des productions fruitières les plus répandues dans le monde. Ce petit fruit se cultive dans toutes les provinces du Canada et le Québec est considéré comme le leader canadien en matière de production de fraises. En revanche, la présence récurrente de maladies telluriques, comme le flétrissement verticilien (Verticillium dahliae), limite la productivité des fraisiers en plein champ. Les fumigants constituent à ce jour, la solution la plus efficace pour lutter contre cet agent pathogène. Ces biocides affectent toutefois l’équilibre biologique du sol et peuvent être nocifs pour l’environnement et les populations avoisinantes. Afin de surmonter ce problème, la production du fraisier dans des systèmes de culture hors-sol avec des substrats appropriés pourrait permettre d’éliminer l’utilisation de fumigants. Cette étude a été réalisée afin d’évaluer la performance de trois substrats tourbeux pour la culture des fraisiers remontants en hors-sol au champ et de comparer la croissance et la productivité du fraisier cultivé en hors-sol au champ à celles en plein sol après une et deux années d’utilisation du substrat. Les résultats ont démontré qu’il est possible de doubler les rendements pour tous les traitements en horssol comparativement au traitement témoin en sol fumigé. Des différences significatives entre les traitements hors-sols et le témoin ont également été observées pour la croissance des plants de fraisiers. Cependant, aucune différence de croissance n’a été observée entre les trois substrats tourbeux. Des diminutions du rendement total, vendable ainsi que du calibre de fruits ont été mesurées pour les substrats réutilisés plus d’une fois par rapport aux substrats vierges. Cette différence s’explique principalement par des changements des propriétés physiques des substrats. Une diminution de la macroporosité et une augmentation de la capacité en contenant ont été observées avec les substrats réutilisés. Finalement, les substrats utilisés pour la culture hors-sol ont présenté une différence significative par rapport à la culture traditionnel en plein sol pour la majorité des paramètres mesurés.
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Le charançon de la racine du fraisier : les bases d'une stratégie de lutte dans les fraisières du Québec

Blais, Mylène 12 April 2018 (has links)
En 2001 et 2002, nous avons échantillonné 89 fraisières, réparties dans neuf régions agricoles du Québec, afin de connaître la diversité et l’abondance des différentes espèces de charançons des racines. Le sol des différentes fraisières a également été caractérisé. L’écologie saisonnière d’Otiorhynchus ovatus (L.) a été étudiée dans la grande région de Québec. Le charançon des racines le plus abondant dans les fraisières est, sans contredit, O. ovatus avec plus de 82% des captures. Aussi, il a été établi qu’il existe une corrélation entre l’abondance d’O. ovatus et le pourcentage de sable contenu dans un sol. Deux cohortes d’insectes se succèdent au champ et le pic d’abondance se situe à la fin de la période de récolte des fruits. Cette période est la plus propice pour contrôler les populations de O. ovatus avant que les femelles initient la ponte. / In 2001 and 2002, 89 strawberry fields from nine regions in Québec were sampled to determine the diversity and abundance of root weevil species. Soil characteristics were also assessed. We further studied the seasonal ecology of the strawberry root weevil, Otiorhynchus ovatus (L.) in the Québec City area. The strawberry root weevil was the most abundant species with > 82% of all captured specimens. Its abundance was positively correlated with sand in soil sample. Two cohorts of insects have been identified with a peak of abundance at the end of the fruit harvesting period. This period is most suitable for O. ovatus control as females have not yet initiated oviposition.
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Application de composts et de fumigants pour lutter contre la verticilliose (Verticillium dahliae) du fraisier

Martin-Lapierre, Andréanne 18 April 2018 (has links)
La verticilliose (Verticillium dahliae) du fraisier est une maladie importante pour laquelle la fumigation constitue le principal moyen de lutte, bien que son efficacité soit variable. Cette étude montre que la fumigation au Telone® C-17, au Vapam® ou à la chloropicrine ne permet pas de réduire l'incidence de la verticilliose du fraisier bien que la fumigation au Telone® C-17 ait réduit le nombre de microsclérotes du pathogène dans le sol. L'incorporation du compost bio ou marin n'a pas résulté non plus en une réduction de l'incidence de la maladie. Appliqués en zone fumigée, ces composts ont toutefois permis en général d'augmenter les rendements en fruits. Des essais en serre ont par ailleurs montré que les composts bio et marin favorisent le développement de la biomasse aérienne des fraisiers. Finalement, plusieurs bactéries antagonistes à V. dahliae des genres Pseudomonas, Bacillus, Paenibacillus et Arthrobacter ont été retrouvées dans ces composts.
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Effet de la fumigation et de l'application de compost sur l'incidence de la verticilliose (Verticillium dahliae) du fraisier

Bernier-English, Valérie 17 April 2018 (has links)
Cette étude a permis d'évaluer, au moyen d'essais in vitro, en serre et en champ, l'effet de la fumigation et de l'application de différents composts sur le rendement des fraisiers et sur le développement de V. dahliae et de la verticilliose du fraisier. Les essais in vitro ont démontré que les extraits de composts permettent de diminuer la croissance mycélienne de V. dahliae. Au champ, la fumigation a entraîné une diminution des rendements en fruits et n'a eu aucune influence sur l'incidence de la verticilliose, alors que l'application de compost marin a permis de réduire l'incidence de la maladie. En serre, la croissance des fraisiers a généralement été stimulée par l'amendement en composts bio et marin, alors que le développement de la verticilliose semble avoir été favorisé par les amendements. À la lumière des résultats obtenus, ces travaux pourraient trouver des applications dans l'élaboration d'un programme de lutte intégrée contre la verticilliose du fraisier.
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Évaluation du silicium (Si) contre le blanc du fraisier dans un système de production commerciale au champ

Goyette, Marie-Hélène 24 April 2018 (has links)
Le blanc du fraisier (Podosphaera aphanis) est particulièrement nuisible chez les variétés à jour neutre puisque son cycle est favorisé par le climat présent en août et septembre, occasionnant ainsi, un usage abondant de fongicides. Dans une optique de lutte écologique, le silicium (Si) se démarque par ses propriétés prophylactiques chez plusieurs végétaux. Bien que le Si semble stimuler la résistance des fraisiers (Fragaria × ananassa Duch) au P. aphanis en culture hors-sol, il reste que son efficacité dans un contexte de production commerciale au champ demeure ambigüe. Dans ce projet, l'objectif était d'évaluer l'effet d'amendements en Si sur l'intensité du blanc du fraisier et sur les rendements dans un système de production en champ. Le contenu en Si dans les feuilles, l'intensité de la maladie et les rendements étaient les variables étudiées. Deux types d'amendements ont été évalués : le silicate de potassium, une formulation soluble appliquée en fertigation deux fois par semaine en 2015, et trois doses de silicate de calcium (wollastonite), une forme solide incorporée à la plantation en 2016. De plus, chaque traitement en Si a été mis en interaction avec trois cultivars. En 2015, la silice soluble n'a donné aucune augmentation significative du contenu en Si chez tous les cultivars testés, résultat concordant avec les données de rendements qui se sont avérées similaires chez les témoins et les plants traités. Également, en 2016, pour chacun des cultivars, les contenus en Si dans les plants n'ont pas été influencés par les trois doses de silicate de calcium. Par conséquent, aucun effet n'a été observé tant au niveau des rendements que de la répression du blanc. Nos résultats illustrent bien l'intérêt de valider la disponibilité d'acide silicique lors d'applications de fertilisants à base de Si expliquant ainsi les résultats contradictoires, parfois véhiculés, quant aux bénéfices du Si en agriculture.
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Lutte biologique contre le tarsonème du fraisier (Acari : Tarsonemidae) à l’aide d’acariens prédateurs (Acari : Phytoseiidae) en fraisière

Patenaude, Stéphanie 02 February 2021 (has links)
Le tarsonème du fraisier Phytonemus pallidus Banks (Acari : Tarsonemidae) est un acarien ravageur invisible à l’œil nu et de plus en plus préoccupant en fraisière en raison des pertes de rendement considérables qu’il occasionne. Le retrait récent de l’insecticide/acaricide endosulfan nécessite la recherche de solutions de remplacement. La lutte biologique à l’aide d’acariens prédateurs (Acari : Phytoseiidae) fait partie de celles-ci, mais aucune recherche n’avait encore été réalisée en champ sous les conditions du Québec afin de valider sa faisabilité. Les objectifs de cette étude étaient : (1) évaluer l’efficacité de trois espèces d’acariens phytoséiides, Neoseiulus cucumeris Oudemans, N. fallacis Garman et Amblyseius andersoni Chant, à contrôler le tarsonème du fraisier en conditions de fraisières commerciales; (2) évaluer le rendement et la qualité des fruits en lien avec cette méthode de lutte; (3) examiner l’effet possible de ces prédateurs sur d’autres ravageurs en fraisière et (4) mieux comprendre la dynamique de population du tarsonème du fraisier sous notre climat. Nos résultats démontrent que N. cucumeris offre une bonne efficacité, mais qu’il est très sensible au froid et trop dispendieux pour une utilisation en champ. En 2017, lorsqu’un plafond de coût fut fixé (1000-ha), aucun des trois prédateurs n’a pu réduire de façon significative le nombre de tarsonèmes. Le suivi des populations de ce ravageur au champ a permis la confirmation de certains faits connus, tout en permettant l’acquisition de connaissances nouvelles et essentielles sur sa phénologie. À la lumière des résultats obtenus, les trois phytoséiides ont offert un contrôle insuffisant du tarsonème du fraisier en champ dans les conditions expérimentées. Le tarsonème du fraisier demeure un problème très complexe et beaucoup de recherches supplémentaires sont nécessaires. / The cyclamen mite Phytonemus pallidus Banks (Acari: Tarsonemidae) is a major pest in strawberry production, causing serious yield losses. Due to the recent phase-out of endosulfan in Canada, alternative treatments are required. Biological control with predatory mites (Acari: Phytoseiidae) is promising, but its effectiveness under the conditions in Eastern Canada’s strawberry fields remains unknown. The aim of this study was to (1) assess the potential of three phytoseiid mite species: Neoseiulus cucumeris Oudemans, N. fallacis Garman and Amblyseius andersoni Chant to control cyclamen mites in commercial strawberry fields in the province of Québec; (2) measure the effect of this control method on fruit yield and quality; (3) evaluate predatory mite effects on other pests in the field and (4) monitor field populations of cyclamen mites. In 2016, our results showed that N. cucumeris was able to effectively suppress cyclamen mites but was too expensive for commercial use and appeared to be too cold-sensitive to maintain adequate control throughout the season in this region. In 2017, with an upper limit on the biocontrol cost (1000/hectare), none of the predator species achieved effective control. Monitoring cyclamen mite populations in the field has confirmed some well-known facts on this pest and has led to the acquisition of new and essential knowledge on its phenology. Based on these results, all three phytoseiid mites provided insufficient control of cyclamen mites under the in-field conditions tested. Control of the cyclamen mite remains a very complex issue and further research is needed.
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Dépistage et suivi des pucerons et aleurodes vecteurs de virus et identification des diverses sources de contamination virale dans les fraisières du Québec

Bonneau, Phanie 07 February 2020 (has links)
Au Québec, le dépérissement des fraisières cultivées (Fragaria x ananassa Duchesne) observé dernièrement a principalement été causé par les virus SMYEV, SCV, SMoV, SVBV et SPaV. Les vecteurs sont le puceron du fraisier, Chaetosiphon fragaefolii (Cockerell), et l’aleurode des serres, Trialeurodes vaporariorum (Westwood). Cette étude de deux ans comportait six objectifs. Premièrement, nous avons comparé l’efficacité de deux outils de dépistage des vecteurs, soit les pièges-collants jaunes et les pièges-bols jaunes. Les résultats démontrent que les pièges-collants sont plus efficaces pour la capture de pucerons et d’aleurodes, toutes espèces confondues. Deuxièmement, nous avons déterminé les périodes de vol des deux insectes vecteurs à l’échelle provinciale. Les résultats indiquent que le puceron du fraisier est principalement présent dans les champs du début juillet jusqu’au début septembre. Quant à l’aleurode des serres, il est présent de début juin jusqu’à la fin octobre. Troisièmement, nous avons évalué la prévalence des virus SMYEV et SCV dans les spécimens de pucerons du fraisier ailés capturés. Des analyses RT-PCR ont démontré que 38% des pucerons (N=205) étaient infectés. Le quatrième objectif consistait à évaluer la capacité des fraisiers sauvages (Fragaria virginiana Miller) à constituer un réservoir naturel de virus. Les analyses RT-PCR ont indiquées que 67% des talles de fraisierssauvages (N=12) étaient infectées et qu’elles représentent donc des réservoirs de virus. Le cinquième objectif était de suivre l’accumulation des virus dans 14 fraisières à l’aide de plants sentinelles protégés et exposés. Les résultats confirment que les plants de fraisier exposés en plein champ ont accumulé des virus suite aux envolées des vecteurs. Enfin, nous avons réalisé un inventaire considérable des différentes espèces de pucerons et d’aleurodes retrouvées en fraisières. Cette étude a apporté d’importantes contributions dans la gestion des insectes vecteurs de virus dans le cadre de la problématique du dépérissement des fraisières au Québec. / In Quebec, strawberry decline disease outbreak occurring in strawberry fields (Fragaria x ananassa Duchesne) has been predominantly caused by viruses (SMoV, SVBV, SPaV, SMYEV and SCV). The vectors are the strawberry aphid, Chaetosiphon fragaefolii (Cockerell) (Hemiptera: Aphididae) and the greenhouse whitefly, Trialeurodes vaporariorum (Westwood) (Hemiptera : Aleyrodidae). This 2-year study had six objectives. First, we compared the effectiveness of two screening techniques, yellow sticky traps and yellow pan-traps. The results demonstrated that the yellow sticky traps are more effective for capturing aphids and whiteflies, all species combined. The second objective was to determine the flight periods of the main vectors across the province. The results indicated that the winged strawberry aphids are mainly present in strawberry fields from early July until early September. As for the greenhouse whitefly, it is mainly present from early June and extends through October. The third objective was to measure the prevalence of SMYEV and SCVin winged strawberry aphid specimens captured in 2014 and 2015. The RT-PCR results indicated that 38% of the aphids (N=205) captured were infected. The fourth objective was to examine the ability of wild strawberries (Fragaria virginiana Miller) to be a long-term host for strawberry viruses. The RT-PCR results demonstrated that 67% of the wild strawberry patches tested (N=12) were infected and therefore, represent a natural reservoir. The fifth objective was to monitor the viruses’ accumulation in 14 strawberry fields throughout the province, using protected and exposed control plants. The results confirmed that the exposed control strawberry plants accumulated viruses following the vectors’ flights over the season. Finally, we carried out a considerable inventory of the different species of aphids and whiteflies found in strawberries. This study has provided important contributions to the management of virus-carrying insects as part of the problem of the strawberry declinein Quebec. / Résumé en espagnol

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