• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 16
  • 7
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 34
  • 34
  • 13
  • 13
  • 11
  • 10
  • 10
  • 9
  • 9
  • 8
  • 8
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
31

Le passage à l'ère post-westphalienne : les politiques européennes et impériales de la France pendant la IVe République (1944-1958)

Racine, Maryliz 22 January 2020 (has links)
"Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Philosophiæ doctor (Ph. D.) et Aix-Marseille Université, Marseille, France" / Ravagée par la guerre et occupée pendant plusieurs années, la France a été le théâtre de changements majeurs dans la manière dont ses dirigeants ont appréhendé son avenir au sein du Concert des Nations. Ces derniers étaient conscients de l’importance qu’a eue l’empire entre 1940 et 1945 et le rôle central qu’il avait pour le rétablissement de la légitimité du pays en tant que Puissance mondiale. Dans le domaine économique, les colonies étaient conçues comme un apport essentiel au relèvement de la France et pour sa prospérité. Les décideurs français ont ainsi consolidé les liens entre la métropole française et ses colonies pour fonder une politique impériale sur les principes du républicanisme selon lesquels la République était « une et indivisible ». Les hommes politiques français ont raffermi l’emprise de la France sur leurs territoires d’outre-mer par la création de l’Union française et ont donné un second souffle à la constitution d’un État-Empire, un projet entamé dans les années 1930. La dernière phase d’expansion de l’empire du dix-neuvième siècle faisait place alors depuis les années 1920 et 1930 à une logique de développement et de mise en branle des projets coloniaux de manière à créer un empire qui pouvait constituer un ensemble cohérent. La poursuite de cette logique du mythe colonial français après 1945 a eu pour effet de modifier l’identité de la France en tant qu’acteur du système international. La France n’était plus perçue par ses agents sub-étatiques comme un simple État possédant des colonies, mais bien comme une nouvelle entité dans laquelle ses excroissances dans l’outre-mer faisaient dorénavant partie intégrante de l’État et contribuaient à forger un avenir, qui était dès lors inextricablement partagé. Le bien-fondé de la mission civilisatrice de la France se traduisait dans cette période par un sentiment de devoir envers les territoires d’outre-mer ; le devoir de les amener au développement économique moderne et à un stade civilisationnel supérieur. Ces mêmes convictions ont conduit les gouvernements français à envisager une autre issue à cette relation que celle de l’indépendance totale, encouragée par les mouvements de décolonisation. Cette nouvelle identité a des effets tangibles sur la conception et l’engagement des décideurs et les haut-fonctionnaires français dans les projets destinés à rapprocher les économies européennes et dans la poursuite de l’intégration européenne. Dans le cas de la CECA, puisque cette institution sectorielle avait peu d’impacts sur la production d’outre-mer, on envisageait les bénéfices à une association entre les continents européen et africain comme marginaux. Cependant, le facteur colonial devenait de plus en plus influent dans les prises de décisions effectuées par les haut-fonctionnaires et analystes français du ministère des Affaires étrangères. Il a d’ailleurs constitué l’un des points d’achoppement dans les négociations de la mise en place d’une armée européenne, car l’article 38 du Traité instituant la CED ne prévoyait pas de mesures permettant à la France de conserver les moyens de poursuivre ses opérations de pacification dans l’empire ainsi que la guerre d’Indochine. C’est en ce sens qu’après l’échec de la CED le gouvernement français sous le leadership d’Edgar Faure a entrepris de mener des réformes de manière à trouver une solution durable au dilemme de la vocation européenne ou mondiale de la France. Des réformes politiques et économiques majeures étaient envisagées afin de transformer l’Union française en une association fédérale franco-africaine librement consentie. L’ensemble français ne pouvait donc plus être intégré partiellement à des initiatives européennes, car cela contreviendrait aux principes républicains renforcés par les réformes. Dans le contexte de la « relance européenne », le gouvernement sous Guy Mollet proposait de lier le marché commun européen aux territoires d’outre-mer, ce qui aurait permis l’ouverture des marchés africains aux échanges européens. Intégrées dans cette Eurafrique, les colonies auraient ainsi vu les bénéfices de conserver le lien politique avec la France. Cette thèse analyse la manière dont la souveraineté était comprise et imaginée par les dirigeants français pendant la construction européenne et lors du remodelage de leurs liens avec les anciennes colonies. Sans nier la portée de la souveraineté dans le cadre de l’existence d’un État, elle fut appelée à être modifiée ; ses éléments constitutifs furent repensés au profit d’une forme étatique supranationale. L’étude de ce nouveau modèle des relations internationales sera étendue aux alternatives que les dirigeants français ont proposées aux colonies africaines. Ces derniers les poussaient à dépasser le stade du nationalisme pour adhérer à un modèle étatique jugé supérieur : un stade post-westphalien dans lequel leurs revendications indépendantistes seraient caduques. / Ravaged by years of occupation, France witnessed major changes in policymakers’ vision of the country’s future and of French interests and aims. They were aware of the importance of the empire during the war and the role it would play after the war in the restoration of France’s international legitimacy as a Great Power. Colonies were also conceived as an essential element of France’s revival and of its long-term prosperity. French decision-makers thus sought to strengthen links between the French metropole and its colonies in order to reassess its imperial identity, which was founded on republican principles. These politicians stiffened France’s hold on its overseas territories with the implementation of the Union française and gave a second wind to the achievement of a State-Empire. The nineteenth century expansionary phase of the French empire had given way to another phase of imperialism in which development and progress of the overseas territories were at its core. The continuation of the colonial myth had profoundly modified French identity as a key player of the international system. France was no longer seen by its sub-national agents as a simple State holding colonies, but as a new form of statehood; an entity in which its overseas territories was now a constituent part of it and contributed to forging new perspective for their shared future. This new identity had a significant influence on how interests within the international system and particularly in Europe were pursued, especially within the European integration projects. Decisions makers in the French Fourth Republic evaluated their potential gains and preferences, first of all, through the lens of an Imperial Power. In other words, France’s political and economic elite had first examined the inherent implications of the upholding of their pre-1940 empire on France’s economic and geo-strategic needs, in the shifting context of early Cold War. Pro-European projects were therefore analyzed and weighed in regard to their costs and benefits, in the light of a new grid. Decision makers were influenced by the bien-fondé of French colonialism, based on the sentiment that France had a duty towards overseas territories; a duty of guiding them towards progress and civilization. It is with those considerations in mind that the French governments envisaged another solution to the question of its relationship with its colonies than total independence. The French stance on the European federal project was thus influenced by the introduction of a new variable in the equation of early European integration: the facteur colonial. In the early European integration process, it was considered marginal because of the sectoral approach of the ECSC. Although, the imperial identity was more and more apparent in the interests and policies pursued by the French government during the EDC debate. The introduction of a European army did not ensure France either the possibility of pursuing its peacekeeping operations in the overseas territories or the Indochina War. After the defeat of the EDC project in the French parliament, the government under the leadership of Edgar Faure envisioned a new set of reforms (political, administrative, and economic), which would transform the Union française into a consensual Franco-African federal political association. From this perspective, the ensemble français could not anymore be introduced partially within the European projects promoted in the wake of the « European revival ». Under Guy Mollet’s government, a plan to establish supranational structures in their former colonies and in Europe was formulated so that free trade between the two continents could be established. With the economic benefits anticipated for the overseas territories, this Eurafrican project would have proved to African representatives that their interests lay in maintaining the political link between their territories and France. Accordingly, this thesis argues that French leaders questioned the international relations framework based on the nation-state as the central entity of the international system in order to conciliate their ambitions in Europe and as a State-Empire. These two projects – Franco- African association and European integration ̶ shared common characteristics and conceptual origins: supranationalism. French officials and policy-makers promoted a federal Eurafrican project to avoid the process of decolonization and create a political structure that would defuse difficult and pressing colonial issues. The former French colonies were asked to pass from the status of colonized territories to constituents of a supranational structure. The French decision makers pushed the overseas territories to transcend the stage of nationalism to reach an advanced statehood model: a post-Westphalian stage in which their demands for total independence would be obsolete. / Résumé en espagnol
32

L'épée et la plume : Amérindiens et soldats des troupes de la Marine en Louisiane et au Pays d'en Haut (1683-1763)

Balvay, Arnaud 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
33

La liberté d'errer et de vaquer : les Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe siècles / Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe siècles

Tanguay, Jean 24 April 2018 (has links)
La présente étude questionne, une fois de plus, la nature des relations qui se sont développées entre les puissances coloniales européennes et les nations indiennes habitant la vallée du Saint-Laurent. En abordant plus précisément l'histoire des Hurons de Lorette et des rapports qu'ils ont entretenus depuis le XVIIe siècle avec leurs alliés, nous chercherons à évaluer s'il existe le maintien d'un ordre politique et juridique amérindien, relativement indépendant de l'administration coloniale française et anglaise. Pour ce faire, nous traiterons de l'occupation territoriale des Indiens de Lorette en analysant les ententes intervenues avec d'autres nations sur le partage et la gestion commune du territoire. Il nous importe également de questionner la juridiction française et anglaise en ce qui concerne les droits de chasse et de pêche des nations «domiciliées». Nous voulons ainsi apporter notre humble contribution à la problématique contemporaine des droits politiques, juridiques et territoriaux de la nation huronne-wendate. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
34

Le réseau du Canada : étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France, (1628-1662)

Carpin, Gervais 25 April 2018 (has links)
Nous avons cherché à comprendre et à expliquer comment et pourquoi, entre 1628 et 1662, des Français traversèrent l'Atlantique pour travailler ou s'installer en Nouvelle-France. Comprendre exigeait de s'arrêter sur ceux qui furent mandatés pour peupler la colonie car elle n'était pas accessible au tout venant. Pourquoi une compagnie fut-elle créée dans ce but ? Qui furent les émigrants contactés ? Comment furent-ils mis en contact ? Comme une des particularités du peuplement fut la lenteur et la faiblesse, le but était, par l'analyse des acteurs du peuplement et des facteurs de contrainte ou de support, de faire apparaître les causes de ses limites. L'historiographie est riche de plusieurs études sur les organismes recruteurs et sur les colons. De cette connaissance, il ressort que nous pouvions envisager comme postulat l'existence d'un réseau, constitué d'appareils formels et de groupes informels. Nous avons examiné les composants du réseau en mettant au jour leurs relations, les différents nœuds, leur densité. À partir d'une analyse des sources traditionnelle, nous avons recomposé les groupes humains, leurs moyens pour parvenir à mettre en oeuvre leur mandat pour les uns et pour parvenir à partir pour les autres, et nous avons aussi intégré les moyens de communication comme les informations qui circulaient ou les chemins qui devaient être pris. Nous avons constaté l'existence d'une volonté politique de l'État qui s'est donné un outil pour créer une colonie: la Compagnie de la Nouvelle France, formée d'individus sous son contrôle. Ils administrèrent la colonie au nom des besoins de l'État et la financèrent de leur argent. La faiblesse des revenus coloniaux à laquelle s'ajouta l'adversité aurait imposé un soutien appuyé de l'État. À sa place, paradoxalement, elle eut droit à l'indifférence d'abord et à l'hostilité ensuite. La faiblesse financière fut totalement déterminante sur la poursuite du peuplement. La Compagnie générale délégua beaucoup à des organismes aussi pauvres qu'elle. Il en résulta un recrutement minimum, organisé dans les ports d'embarquement, auprès d'une population locale ou préalablement migrante, à la recherche d'un emploi. Quelques recruteurs travaillèrent dans leur lieu d'origine auprès d'une population à laquelle ils étaient rattachés par des liens sociaux ou familiaux. Enfin, certains émigrants partirent de leur propre chef, le plus souvent en famille, avec la permission des organismes autorisés du réseau. La décision d'analyser sous une forme réseau les parties en cause dans le peuplement de la colonie de la Nouvelle-France a révélé une série de phénomènes de cause à effet qui expliquent effectivement un certain nombre de limites qui déterminèrent le mode migratoire vers la colonie, fait d'un appel à une population en attente de travail, pour combler de faibles besoins coloniaux. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

Page generated in 0.0803 seconds