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Douceur, négociations et réconciliation : le gouvernement de Louis XIV face à la Fronde des grands (1648-1661) / Gouvernement de Louis XIV face à la Fronde des grands (1648-1661)Brière, Nina 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / La Fronde est une révolte qui n'a pas été réprimée dans le sang ni contenue par la force par le gouvernement de Louis XIV. En fait, sous l'influence du ministre Mazarin, la monarchie française a mis un terme au conflit en utilisant la clémence et la douceur, des valeurs considérées comme royales à l'époque. Néanmoins, la méthode gouvernementale employée afin de venir à bout des troubles est teintée de tempérance. Il semble que la répression soit plus sévère face à des révoltés de moins haute naissance. La résolution du conflit présente un certain nombre d'étapes dans le but d'éloigner de façon progressive les révoltés les plus radicaux. Alors que la vision traditionnelle de l 'histoire considère le gouvernement de France comme étant absolu, il semble en fait qu'il ait besoin de l'appui de certains privilégiés de la société avec qui il doit collaborer. De ce nombre font partie les grands nobles, dont la puissance des plus mécontents d'entre eux a su paralyser le gouvernement pendant la Fronde. Après avoir écarté les grands révoltés, il importe à la monarchie de les reconquérir. Elle utilise alors le système de patronage-clientèle pour y parvenir. Une fois l'amnistie négociée, le gouvernement peut récupérer la fidélité de ses puissants collaborateurs et s'assurer d'une réconciliation réussie pour le bien de l'État.
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L'Autre comme instrument de propagande : les représentations des Espagnols en France durant la Fronde (1648-1653)Cossette-Blais, Sara 24 November 2018 (has links)
En 1648, les traités de Westphalie mettent un terme à la guerre de Trente Ans mais ne permettent pas le dénouement des hostilités franco-espagnoles, officiellement ouvertes depuis 1635. Alors que la lutte entre les deux puissances se poursuit, la France est secouée par plusieurs mouvements de contestation internes principalement orientés vers la régente Anne d’Autriche et son Premier ministre Jules Mazarin. Les révoltes de la Fronde (1648-1653) fournissent alors aux Espagnols l’occasion de nourrir les troubles français et de tenter des alliances avec les révoltés. Cette conjoncture effervescente favorise l’émergence d’une littérature « guerrière » où chacun des partis frondeurs tout comme le gouvernement royal tentent d’attaquer et de se défendre par la plume à l’aide de divers écrits auxquels il fut attribué le titre de mazarinades. Au sein de cette littérature, l’Espagne de Philippe IV fait notamment couler l’encre des polémistes qui s’appliquent soit à en faire l’apologie, soit à souligner les vices et les mauvaises intentions des autorités espagnoles, surtout au regard de la paix tant attendue avec la couronne de France. Dans les deux cas, ces images et représentations de l’Espagne sont manipulées et instrumentalisées par les divers camps qui cherchent à justifier leurs propres actions et intérêts. Ce mémoire met donc en lumière la présence du thème espagnol au sein des mazarinades ainsi que les stéréotypes véhiculés à leur égard au profit des propagandistes au moment de la Fronde. / In 1648, the Treaties of Westphalia ended the Thirty Years’ War without ending the French-Spanish hostilities, which were officially declared in 1635. During the continuation of the fighting between the two great powers, the France is shaken by many contestation’s movements mostly concerning the government of Anne of Austria and her chief minister Jules Mazarin. The revolts of the Fronde (1648-1653) give the Spaniards the opportunity to nourish the troubles of their neighbours and to attempt alliances with the rebels. This conjuncture leads to the emergence of a warrior literature through which all parties of the Fronde attack and defend themselves by using words, namely the mazarinades. The Spain of Philip IV is represented by the polemicists in many pamphlets because they want to do the apology of it or, on the contrary, they want to emphasize its vices and its bad intentions, mostly with regards to the long awaited peace with the French crown. In both cases, these representations are manipulated by the parties as a justification of their own actions and interests. This thesis highlights the presence of the spanish theme in the mazarinades and the recurrence of the stereotypes of the Spaniards that were put to good use by the propagandists during the Fronde.
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