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Identity, Cooperation and the Boundaries of the Firm / Identité, Coopération et les Frontières de la FirmeBoulu-Reshef, Beatrice 26 May 2011 (has links)
Cette thèse développe la théorie de l'identité en économie en utilisant les frontières de la firme pour étudier l'effet de l'identification à la firme sur la coopération intrafirme. Nous nous appuyions sur la définition de l'identité personnelle de John B. Davis et proposons un cadre théorique qui conceptualise la relation entre l'identité et la coopération. Dans ce cadre, l'identité personnelle est le produit du management des identités sociales qu'un individu développe et maintient au travers d'effort d'investissement dans ces identités. Nous utilisons les frontières de la firme pour distinguer les identités sociales qui sont liées à l'entreprise de celles qui ne le sont pas. Nous testons les prédictions théoriques avec des expérimentations de terrain dans de vraies firmes et avec leurs employés, et nous contrôlons l'effet des différents degrés d'affiliation à la firme, notamment en étudiant la coopération entre individus de deux firmes appartenant au même groupe. En cohérence avec la théorie, nous trouvons que l'affiliation à la firme a un impact positif et progressif sur la coopération dans un jeu de contributions volontaires. De plus, une plus grande distance sociale entre les individus implique moins de coopération. Notre stratégie théorique et expérimentale permet de surmonter les nombreuses critiques des approches en termes d'identité sociale. Elle rend compte de l'hétérogénéité des stratégies individuelles dans la gestion des identités sociales, l'impact des institutions sur le comportement individuel et la coopération intrafirme. L'identité personnelle ajoute à l'étude traditionnelle de l'identification à la firme les questions de l'individuation et de l'effet des identités sociales multiples. Nous identifions la structure de cette nouvelle approche du lien entre la cognition et la motivation dans la firme. Nous expliquons comment les questions de cette théorie étendue de l'identité sont liées aux questions centrales de la nature de la firme, de l'organisation interne et des frontières de la firme. Nous analysons les implications de l'inclusion de l'analyse de l'individuation et d’identités sociales multiples sur l'analyse de la coopération. Nous étudions également les effets de l'apprentissage et de la culture d'entreprise sur les stratégies identitaires dans la firme / This thesis develops the current theory on identity in economics to study the effect of individuals' identification with the firm on intrafirm cooperation by using the boundaries of the firm. We rely on the definition of personal identity given by John B. Davis to develop a theoretical framework that conceptualizes the relationship between identity and cooperation. In that framework, personal identity is the product of the management of the social identities that an individual develops and maintains through investment efforts in those social identities. We exploit firm boundaries to identify how social identities that are related to the firm can be distinguished from those that are not. We test the theoretical predictions by using framed field experiments involving real firms their employees, and we control the effect of different degrees of firm affiliation, notably by studying cooperation between individuals of two firms which are part of the same corporate group. We find that, consistent with theory, affiliation to firms has a positive and gradual impact on cooperation in voluntary contributions mechanism experiments. In addition, higher social distance among individuals implies less cooperation. Our theoretical and experimental strategy overcomes the numerous critiques of social identity approaches. It accounts for the heterogeneity of individual strategies as regards the management of their social identities, the impact of institutions on individual behavior as well as intrafirm cooperation. Personal identity adds to the traditional study of identification with the firm the questions of individuation and of the effect of multiple social identities. We identify the structure of this new approach to the link between cognition and motivation in the firm. We explain how the questions of this extended theory of identity are related to the central questions of the nature of the firm, of internal organization and of the boundaries of the firm. We analyze the implications of the inclusion of the analysis of individuation and multiple social identities concerning cooperation. We also study the effect of learning and corporate culture on identity strategies.
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Essais sur l'intégration verticale, les externalités de recherche verticales, les consortiums de recherche et le partage d'informationAtallah, Gamal 06 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La thèse est constituée de trois essais sur l'analyse rnicroéconomique du changement technologique. Le premier essai étudie l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Dans le deuxième essai, on examine les externalités de recherche entre acheteurs et vendeurs, en incorporant différentes structures de marché, conditions d'appropriabilité et types de coopération. Le partage d'information et la stabilité de la coopération dans les consortiums de recherche sont le sujet du troisième essai. Le premier essai analyse l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Le modèle incorpore quatre types de coûts : coûts de production, de coordination, de management et de transaction. La firme bénéficie de coûts de coordination plus faibles que le marché, mais elle souffre de coûts de production plus élevés. L’analyse est effectuée dans un cadre principal-deux agents, avec sélection adverse et risque moral. Il est montré que les changements techniques affectant les coûts de production et les coûts de coordination ont des effets diamétralement opposés sur l'intégration verticale. En général, le changement technique affectant les coûts de production augmente le degré d'intégration, alors que le changement technique affectant les coûts de coordination induit davantage d'impartition. Alors que l'effet d'un changement technologique affectant les niveaux des coûts de production ou de coordination dépend du différentiel de coûts entre la firme et le marché et de l'importance relative des coûts de production et de coordination, l'effet d'un changement technique affectant la technologie de réduction des coûts est sans ambiguïté, et ne dépend pas de ces deux paramètres. Le changement technique peut réduire l'importance de certains types de coûts dans la décision d'intégration de la firme. Les effets statiques de la concurrence et de la supervision sur les frontières de la firme diffèrent de leurs effets dynamiques (à savoir, comment ils affectent l'impact du changement technologique sur les frontières de la firme). Cet essai constitue un mariage entre les explications contractuelles et les explications technologiques de l'existence et des frontières de la firme. Le but du deuxième essai est d'analyser les externalités de recherche verticales entre des firmes en amont et des firmes en aval. On modélise deux industries verticalement reliées, avec des externalités horizontales au sein de chaque industrie et des externalités verticales entre les deux industries. Quatre types de coopération en R&D sont considérés : pas de coopération, coopération horizontale, coopération verticale et coopération généralisée (horizontale et verticale). Les externalités verticales augmentent toujours la R&D et le bien-être, alors que les externalités horizontales peuvent les augmenter ou les diminuer. La comparaison entre les différentes structures de coopération en R&D révèle qu'aucun type de coopération ne domine uniformément les autres : les externalités horizontales, les externalités verticales et la structure de marché déterminent le classement des structures de coopération. Ce classement dépend des signes et magnitudes de trois externalités concurrentielles (verticale, horizontale et diagonale) qui captent l'effet de la R&D d'une firme sur les profits des autres firmes. Le type de coopération induisant les firmes à internaliser une somme positive plus grande d'externalités concurrentielles génère plus de R&D. Cette analyse démontre qu'un des résultats de base de cette littérature -que la coopération entre concurrents augmente (réduit) la R&D lorsque les externalités horizontales sont élevées (faibles)- peut être renversé lorsque les externalités verticales et la coopération verticale sont pris en considération. Une théorie liant l'innovation à la structure de marché est proposée. Cette relation dépend des externalités horizontales, des externalités verticales et des structures de coopération ; elle peut être comprise en termes des externalités concurrentielles horizontale, verticale et diagonale. L'étude des incitations privées à la coopération révèle que les firmes en aval et les firmes en amont ont des préférences différentes quant au choix des structures de coopération, que les externalités augmentent la vraisemblance de l'émergence décentralisée de la coopération et que des problèmes de coordination sur l'adoption de structures de coopération profitables peuvent entraver la coopération technologique. Le troisième essai endogénise le partage d'information entre des concurrents coopérant en R&D et étudie sa relation avec la taille et la stabilité du consortium de recherche (RJV). Dans un jeu à quatre étapes, les firmes décident sur leur participation à la RJV, le partage d'information, les dépenses de R&D et l'output. Une caractéristique importante du modèle est que le partage d'information volontaire entre des membres de la RJV augmente les fuites d'information vers les non membres. Il existe deux types d'externalités de recherche : une externalité générale, s'appliquant à toutes les firmes, et une externalité spécifique, s'appliquant au partage volontaire d'information entre les membres de la RJV. Il est montré que c'est l'externalité de recherche spécifique qui détermine si les membres de la RJV partagent de l'information, alors que c'est l'externalité générale qui détermine le niveau de partage d'information. Les RJVs représentant une plus grande part de l'industrie partagent l'information plus souvent que les plus petites RJVs. Lorsque le partage d'information a un coût nul, les firmes ne choisissent jamais des niveaux intermédiaires de partage d'information : elles partagent toute l'information ou ne partagent aucune information. Donc, les niveaux intermédiaires de partage d'information seraient justifiés par des considérations technologiques ou d'opportunisme, mais non pas par des considérations concurrentielles. La taille de la RJV dépend de trois effets : un effet de coordination, un effet de partage d'information et un effet de concurrence. Selon les magnitudes relatives de ces effets, la taille de la RJV peut augmenter ou diminuer avec les externalités. Finalement, l'effet du partage d'information sur la profitabilité des firmes et sur le bien-être est étudié.
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