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L'alchimie de l'habiter : une étude de cas sur le territoire, le paysage et l'environnement

Breton, Louis January 2014 (has links) (PDF)
Actuellement, une certaine récurrence des manifestations à propos de l'habiter à travers ses dimensions paysagères, environnementales et territoriales insinuent que les attentes à cet égard sont réellement tangibles et virtuellement porteuses (QUAYLE, 2003). Ces considérations récentes éclairent évidemment la relation habitat-habitant en faisant miroiter les intentions autant individuelles que collectives qui animent la dynamique psycho-socioterritoriale. Pour cette raison, il est évident que chacun(e) procède, par exemple, avec des modes de perceptions et des figures d'impression et d'expression investies de sens, de goûts et de valeurs pour appréhender l'habiter (POULLAOUEC-GONEDEC, 2005). C'est d'ailleurs ainsi que l'habitat s'apprécie de plusieurs façons et que chaque habitant évoque une certaine manière de l'aborder, d'où la complexité d'une « vision » globale commune. Cette étude de cas sur Tracadièche propose justement d'appréhender et d'investiguer le sens partagé de l'habiter. Et pour le faire, il apparaît nécessaire de mettre en perspective les modèles et les processus véhiculés et d'éclairer la globalité du thème (FORTIN, 2005) étant donné que l'habiter transgresse l'irréductibilité des champs disciplinaires particuliers (psychologie, sociologie, géographie, histoire, peinture, sculpture, architecture, littérature, etc.) de même que des domaines d'études généraux (art, science, technique, gestion, etc.). Cette disposition perspectiviste concerne donc nécessairement le mode de vivre, de percevoir, de figurer et de construire l'aménagement et le développement du territoire. À cet égard, les concepts repères de l'habiter (territoire, paysage et environnement) formulent de façon concrète ce qui se transmet de manière abstraite par les modes de perception, les schemes de figuration et les types de construction de sorte que la typologie spécifique qui en résulte se véhicule à travers les similarités et les différences entre les localités, les régionalités, les nationalités... Et cette cristallisation de nos modes de penser et d'agir indique assurément certains « états d'être territorialisés » qui méritent qu'on s'y attarde puisqu'ils sont vecteurs de socialite. Le but de l'étude consiste alors d'amorcer une réflexion critique afin d'alimenter les formations, les informations et les interventions à l'égard de l'habiter à partir d'une situation « glocalisés ». À ce titre, il faut être conscient que des attitudes et des perspectives plurielles soulèvent nécessairement des tensions, voire des conflits, liés aux intérêts qui façonnent l'aménagement et le développement du territoire, mais également des enjeux fondamentaux qui sont à l'origine de notre « être au monde ». En lien avec ces constatations, nous nous inspirons considérablement d'une épistémologie holiste qui puise ses sources dans la phénoménologie, la dialectique et l'herméneutique. En ce qui nous concerne, ça se traduit par une phénoménologie qui effectue le dialogue entre le subjectif et l'objectif (dialectique) de même qu'entre le naturel et le culturel (herméneutique). Une phénoménologie qui est restreinte quantitativement quant aux nombres d'observations et d'entretiens investigués, mais qui se trouve élargie qualitativement par les positions et horizons appréhendés. Autrement, cette phénoménologie se formule à travers les paradigmes de perception-figuration-construction, du rapport identité altérité et du langage relationnel. Pour Tracadièche, sa « socialite » et sa « territorialité », ça signifie de s'approprier l'affluence des modes d'habiter diffusés, proposés ou imposés par les instances comme les institutions politiques, les organisations civiles (publiques ou privées) ou la constitution des décisions relationnelles, c'est-à-dire de « démocratiser » la forme qui lie l'habitat et l'habitant. Afin de parvenir à notre but, nous entrevoyons appliquer une méthodologie respectant les principes de diversification et de saturation avec une pléthore de sources (primaire et secondaire) et de genres (transversale et longitudinale) de données ainsi que le principe de triangulation entre les concepts d'appréhension (paysage, environnement, territoire) et les modes d'investigation (documentation, observation, entretien) à travers notre enquête. À l'aide d'une documentation contextuelle, il nous sera alors possible d'établir le portrait de Tracadièche. Ensuite, les observations et les entretiens constitueront la sonde pour aborder la phénoménologie de la relation habitat-habitant à partir d'un référentiel d'intervenants et de non-intervenants issus des classes artistiques, scientifiques et gestionnaires. Et pour le faire, nous puiserons, par exemple, dans les caractères et les ambiances paysagères, dans les risques et les impacts environnementaux, bref dans les modes de penser et d'agir sur l'habiter à partir d'une réflexion sur les lieux et les bâtis d'attraction et de répulsion, sur les bonnes et les mauvaises interventions passées et/ou futures...
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Immigration internationale et développement territorial au sein des villes moyennes québécoises : comparaison des politiques des villes moyennes de Sherbrooke et Saguenay

Munger, Chantale 12 1900 (has links) (PDF)
Dans le contexte de la mondialisation où tous les territoires sont en concurrence pour attirer les capitaux et les individus, les métropoles et les grandes villes détiennent une position de choix. Au Québec, il en est autrement des régions et des municipalités plus éloignées des centres qui vivent parfois des problématiques inquiétantes du point de vue démographique et économique. Afin de renverser la situation les gouvernements territoriaux optent pour encourager les natalités et accueillir des immigrants tout en rendant le milieu attirant afin de maintenir sa population et intéresser de nouveaux arrivants. Le terrain d’étude porte sur les villes moyennes, un territoire intermédiaire moins étudié entre le rural et la grande ville. L’analyse de contenu a porté sur la comparaison des politiques publiques des villes moyennes de Saguenay et de Sherbrooke au Québec. Les grilles d’analyses ont été construites selon les recommandations des gouvernements et des chercheurs sur les mesures à prendre pour favoriser l’attractivité territoriale. L’analyse a permis de dégager les grandes orientations des deux villes et de souligner les priorités à l’égard de l’attractivité du territoire.
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L'influence des villes moyennes sur la géographie sociale des milieux périphériques : l'exemple de la microrégion du Lac-Saint-Jean

Arth, Emmanuelle January 2006 (has links) (PDF)
Les milieux périphériques sont souvent perçus, à tort, comme des milieux caractérisés par les stéréotypes de stabilité et d'égalité (Bouchard: 1990). Or ce «paradigme de l'homogénéité » a été remis en question par Gérard Fortin dans ses études sur le Québec rural (1961, 1971 ; in Bouchard 1990), de même que par les recherches sociodémographiques du Conseil des affaires sociales et de la famille (1989) ou de Pampalon et al (2004). Aujourd'hui, les espaces périphériques et les villes qu'on y retrouve sont donc loin d'être homogènes socialement. La présente recherche a pour objectif d'apporter de nouveaux éléments de compréhension de l'organisation sociale des petites villes moyennes en prenant l'exemple de la microrégion du Lac-Saint-Jean. En d'autres termes, elle tente de comprendre, déterminer et analyser la dynamique sociospatiale des petites villes moyennes du Lac-Saint-Jean. Pour ce faire, deux échelles d'analyse territoriale sont considérées : l'analyse régionale et l'analyse intra-urbaine. Notre problématique s'appuie sur une revue de littérature ayant pour thème la géographie sociale des petites villes moyennes à travers les courants de recherche portant sur les enjeux sociaux associés à l'expansion des métropoles, la définition de la petite ville moyenne et ses liens avec son territoire régional. La méthodologie de la recherche s'inscrit dans le courant de la géographie quantitative, en ce sens qu'elle utilise des méthodes statistiques dans le but de modéliser l'espace régional du Lac-Saint-Jean, de mettre en évidence l'existence ou l'absence de patrons spatiaux au sein des petites villes moyennes et dans l'espace régional. En outre, cette recherche quantitative s'appuie sur les données du recensement de 2001, de Statistique Canada (2001a). À partir de cette base de données, huit indicateurs ont été sélectionnés pour leur pertinence quant à la problématique de la recherche. Ces indicateurs ont été analysés grâce à trois traitements statistiques : analyse de coefficient de variation, classification ascendante hiérarchique et calcul de quotient de localisation. Enfin, les résultats sont géoréférencés à l'aide du système d'information géographique Maplnfo. Les résultats obtenus ont permis de mettre en perspective une forme d'organisation spatiale des petites villes moyennes qui reflète les travaux de l'école de Chicago en ce sens que les caractéristiques socio-économiques, non seulement des petites villes moyennes mais aussi des collectivités locales régionales, se structurent du centre urbain vers la périphérie. En outre, cette structure centre/périphérie s'accompagne d'une dualité entre l'urbain et le rural et ce, tant à l'échelle régionale qu'à l'échelle urbaine. Enfin, la prise en considération du clivage urbain/rural nous invite à considérer le caractère dual de l'organisation des villes moyennes périphériques dans l'ensemble des sphères de développement afin de prévenir les inégalités sociales et les déséquilibres territoriaux.
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Les transformations dans la dynamique spatiale contemporaine du Québec

Lessard, Isabelle January 2002 (has links) (PDF)
L'économie n'est pas indifférente à l'espace. Sa relation à l'espace se modifie dans le temps, transformant la façon dont les activités s'y structurent, changeant les facteurs de localisation des activités. Pour les territoires, l'enjeu n'est pas d'être influencé par les tendances au changement, mais bien d'être en mesure de toujours prendre part à l'économie dont certaines donnes changent La dynamique spatiale de développement est non seulement la résultante des transformations dans la relation de l'économie à l'espace où les caractéristiques particulières du territoire interviennent, mais aussi le reflet de l'acuité avec laquelle le territoire s'adapte aux changements. Les dernières décennies ont été témoins d'importants changements au point où l'on parle maintenant de nouvelle économie. Bien qu'ils soient continuels dans le temps, il semble s'être produit une coupure qui modifie rapidement l'économie dans un sens différent. Les progrès techniques et technologiques ont réduit considérablement la friction qu'exerçait la distance dans la répartition des activités économiques dans l'espace, ont permis à l'économie de se déployer rapidement à l'échelle du monde, mais ont surtout provoqué une révolution dans le régime d'accumulation qui délaisse les formes de production fordistes vers le post-fordisme. La dynamique spatiale de développement du monde occidental se transforme aujourd'hui sous l'influence de ces trois facteurs de changement inter reliés. Pour les entreprises, les principales conséquences sont la tertiairisation de leurs effectifs et l'accélération des innovations apportées aux produits et aux services qui requièrent une plus grande flexibilité. Cette flexibilité se reflète dans l'organisation des entreprises de même que dans leurs choix de localisation pour conserver leur compétitivité de plus en plus rattachée à l'économie mondiale. Les principales manifestations spatiales de la nouvelle économie sont la polarisation et l'importance renouvelée des économies d'agglomération, la spécialisation des territoires, la ségrégation qualitative de l'espace qui s'accompagne d'importantes disparités entre territoires privilégiés et territoires banalisés dans le choix des localisations, la transformation des relations traditionnelles entre les territoires, notamment la relation centre-périphérie, et la territorialisation de l'économie. L'économie québécoise est également touchée par l'ensemble de ces mutations qui se répercutent dans la façon que sont maintenant structurés les territoires qui composent l'espace provincial. Par contre, on observe que certaines formes ou caractéristiques spatiales contemporaines ne sont pas présentes ou le sont à un degré moindre que ce qui est vécu sur d'autres territoires du monde occidental, notamment chez nos voisins américains. Cela vient d'abord des caractéristiques particulières du territoire québécois, entre autres le fait que la distance demeure pour le Québec une contrainte bien réelle dans l'organisation de l'espace. Cela montre également que l'économie du Québec n'est pas à la marge avancée de cette transition d'un système économique à l'autre en raison des difficultés qu'elle connaît à convertir ses effectifs et à s'intégrer aux grands réseaux d'échanges. On note que les changements les plus sentis se font à une échelle plus petite, alors que la situation semble plus stable lorsque le regard se porte sur l'ensemble provincial. Une analyse plus pointue des composantes territoriales nous montre, par exemple, qu'un nouveau continuum urbain-rural se définit, que des sous-centres se développent et se spécialisent à l'intérieur des agglomérations urbaines ou encore que plusieurs villes non centrales tirent bien leur épingle du jeu. Si tout le système n'est pas basculé, les changements sont par contre assez importants pour en appeler d'un rafraîchissement des modèles d'organisation de l'espace économique. Ce brin de jeunesse devrait particulièrement être attentif au fait que l'économie québécoise se structure sur la base d'un réseau d'agglomérations diversifiées où les villes moyennes ont de l'importance. Il devrait aussi considérer la nécessaire dévolution des moyens de prise en charge locale, puisque c'est bien là que se tissent les conditions de succès de la nouvelle économie-monde.
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Les impacts de l'implantation d'un megaprojet industriel sur le parc intermunicipal de logements : le cas du complexe industriel Alcan a Alma (Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec

Doucet, Chantale January 2000 (has links) (PDF)
L'implantation d'un projet industriel majeur en milieu habité entraîne-t-il des changements sur le parc de logements de la municipalité d'accueil et des municipalités voisines ? Lors de l'implantation d'un projet majeur de développement susceptible d'entraîner des impacts, le processus québécois d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement évalue les changements de façon à promouvoir un développement durable. Or, dans ce processus, les changements résidentiels sont rarement pris en considération et le lien entre l'implantation d'un projet industriel et le logement demeure un phénomène méconnu. Pourtant, le logement, principale composante de la qualité de vie des résidents, est un enjeu majeur de l'aménagement du territoire, de la planification et de la gestion urbaine et du développement des communautés. L'étude d'un cas spécifique, impliquant l'implantation d'un projet industriel majeur en milieu habité, fournit un éclairage nouveau dans le domaine de l'habitation, de l'évaluation environnementale et du suivi des impacts sociaux. En 1998, la municipalité d'Alma (Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec) accueille un projet industriel d'envergure sur son territoire : le complexe industriel Alcan. Tel que décrit dans l'Étude d'impact sur l'environnement, Projet d'aluminerie Aima (SNC-Lavalin, 1997), l'aluminerie de remplacement évaluée à 1,7 milliards de dollars requiert 2 100 travailleurs de la construction lors de la période de pointe sur le chantier et 250 nouveaux travailleurs permanents pour l'exploitation de l'aluminerie. Malgré l'envergure du projet, les impacts sur le parc de logements n'ont pas été envisagés dans l'étude d'impact. En réalité, la variable du logement sera-t-elle modifiée par l'implantation du complexe industriel Alcan? Ce mémoire s'intègre dans le projet de recherche sur la modélisation du suivi des impacts sociaux de l'aluminerie Aima sous la thématique de l'aménagement du territoire. Ce programme longitudinal d'une durée de cinq ans (1997-2002) vise à produire un modèle de suivi des impacts sociaux pour le complexe industriel Alcan. La présente recherche est en quelque sorte un suivi car elle observe, en temps réel, l'évolution du marché résidentiel durant les deux premières années de la construction du complexe industriel Alcan et elle anticipe des futurs changements. Ces observations et ces anticipations ont permis d'identifier des indicateurs pertinents à intégrer dans un modèle de suivi. Pour identifier ces indicateurs, nous avons privilégié la collecte de données déjà existantes sur le logement (Statistique Canada, Société canadienne d'hypothèques et de logement, municipalités et Municipalité régionale de comté (MRC) concernées par le projet industriel, Alcan, etc.). Des observations sur le terrain, des entretiens avec les intervenants du milieu local et régional et des enquêtes viennent compléter les informations manquantes. Ces données sont stockées et analysées dans une base de données géoréférencées pour des fins de surveillance des impacts sur le logement. Dans la recherche, les indicateurs pertinents pour un modèle de suivi sur le logement sont identifiés selon trois étapes: Étape 1 : la réalisation d'un portrait de l'aménagement du territoire et du parc de logements de l'agglomération d'Alma ; Étape 2 : l'exploration des principales tendances de mobilités spatiales sur le territoire et l'estimation du nombre de nouveaux arrivants avec l'implantation du complexe industriel ; Étape 3 : l'identification et l'anticipation des changements engendrés par un projet industriel sur le parc de logements à l'échelle intermunicipale. La première étape positionne les secteurs résidentiels de l'agglomération d'Alma dans leur milieu ; un milieu à la fois industriel, agricole, commercial et touristique. La répartition spatiale du parc de logements, les modes d'occupation du logement, les types de logements, les développements résidentiels, le taux d'inoccupation des logements locatifs, la valeur des logements locatifs, l'état du logement et l'anticipation de la qualité de l'environnement des quartiers par les Almatois sont les indicateurs choisis pour décrire la situation et l'évolution du parc de logements de l'agglomération d'Alma avant l'implantation du complexe industriel Alcan. La deuxième étape de la recherche étudie les mobilités spatiales avant, pendant et après l'implantation du projet industriel. Avant la construction du complexe industriel Alcan, l'agglomération d'Alma enregistre un solde migratoire négatif. Les perspectives démographiques pour les années futures démontrent que cette tendance se poursuivra. Or l'arrivée de nouveaux travailleurs dans le cadre de l'implantation du complexe industriel Alcan vient modifier ces tendances. Avec la méthode des scénarios, nous estimons que près de 2 000 travailleurs provenant de l'extérieur de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean seront présents lors de la période de pointe de la construction du complexe industriel Alcan (été 2000). Les changements résidentiels lors de l'implantation d'une aluminerie en milieu habité constituent la troisième étape du modèle de suivi. L'analyse de l'évolution du parc de logements des municipalités québécoises, qui ont accueilli une aluminerie depuis les dernières années, a permis de distinguer des changements démographiques et résidentiels : croissance de la population, croissance résidentielle, diminution de la proportion de logements locatifs, augmentation dans la revente de résidence et sur la valeur marchande des résidences, stimulation du développement résidentiel, pénurie de logements locatifs et augmentation du coût du loyer. Le suivi de l'évolution résidentielle de l'agglomération d'Alma durant les deux premières années de construction de l'aluminerie démontre des changements similaires: augmentation dans la mise en vente des résidences et dans la construction résidentielle et pénurie de logements locatifs. Des changements au cours des prochaines années sont également anticipés. Des changements imprévus sur le parc de logements de l'agglomération d'Alma ont été identifiés au cours de la recherche. L'utilité d'un suivi sur le parc de logement lors de l'implantation d'un projet industriel en milieu habité est donc démontrée. De plus, la recherche raffine les connaissances concernant les liens entre l'implantation d'un projet industriel, les changements démographiques et les changements résidentiels. L'appropriation de ces connaissances par les acteurs peut améliorer la gestion et la planification urbaine.
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Origine des roches felsiques de la série supérieure de la suite intrusive de Sept-Iles, Québec

Hounsell, Véronique January 2006 (has links) (PDF)
La suite intrusive de Sept-îles (SISI) est une grande intrusion mafique litée (80km par 5,6 km) associée à l'ouverture de l'océan lapétus (564 Ma) et encaissée dans les gneiss fortement déformés du Grenville. La SISI se compose de 4 intrusions : l'intrusion mafique de Sept-îles (composante majeure), l'intrusion de bordure de Sept-îles, l'intrusion de Pointe du Criard (PdC) et les dykes et filon-couches de gabbro tardifs. Le but de ce projet est de déterminer l'origine des roches felsiques qui sont associées à la SISI. La série supérieure de l'intrusion mafique de Sept-îles ainsi que les composantes felsiques du filon-couche de Pointe du Criard ont donc été analysées. La série supérieure se divise en trois composantes : les quartzo-syénites et syenites à feldspaths alcalins sans enclave, avec enclaves et les zones à coussins. Ces zones à coussins sont caractérisées par la présence de coussins syénitiques sans enclave (50 cm à 5 mètres) entre lesquels il y a un matériel interstitiel syénitique très riche en enclaves. Le filon-couche PdC, qui recoupe la série supérieure, est formé de trois composantes : une bordure figée de diabase et un leucogabbro qui forment environ 2 % du filon-couche alors que les 98% restant sont formés par la syenite porphyrique. Au point de vue minéralogique, la composition des échantillons de la série supérieure et du filon-couche varie très peu et est généralement caractérisée par l'assemblage suivant : feldspath potassique microperthitique + quartz + hornblende (avec parfois des c?urs reliques de clinopyroxène) + oxydes Fe-Ti (magnétite/ilménite) + minéraux accessoires (zircons, titanite,± apatite, biotite). La géochimie des roches de la série supérieure et du filon-couche PdC est relativement semblable et elle indique que tous les échantillons sont des granitoïdes de type-A. Les modélisations de la cristallisation fractionnée effectuées à partir des éléments majeurs et des éléments traces ont permis de déterminer que les 3 composantes de la série supérieure ne résultaient pas d'une différenciation continue mais plutôt de deux épisodes de différenciation (un épisode pour les roches felsiques avec enclaves, les zones à coussins et le filon-couche PdC et un second pour les roches sans enclave). Finalement, les analyses isotopiques en strontium ont déterminé que tous les échantillons analysés provenaient d'une même source, le manteau supérieur, et que leurs rapports isotopiques concordaient avec celui de l'anorthosite de la série de bordure supérieure et des gabbros de la série litée. Le modèle de formation de la série supérieure et du filon-couche PdC proposé est divisé en trois grandes étapes. La première étape consiste à la formation de lentilles de matériel felsique qui résulte de la cristallisation fractionnée du magma basaltique à l'origine de la série litée. Ces lentilles situées au contact de fa série litée avec la série de bordure supérieure sont propulsées au contact supérieur de la série de bordure supérieure par une série de conduits. La première impulsion de matériel felsique à travers la série de bordure supérieure partiellement cristallisée est à l'origine de la formation des roches felsiques avec enclaves de la série supérieure. Une seconde impulsion de matériel felsique légèrement plus évolué entraîne la formation des roches felsiques sans enclave de la série supérieure qui se situent au-dessus de celles avec enclaves dû au contraste de densité. Lors de cette seconde impulsion, il y a la formation des zones de coussins qui résultent de l'apport d'une quantité moins importante de matériel felsique évolué. Les coussins sans enclave se mettent en place dans le matériel felsique avec enclaves qui a déjà débuté sa cristallisation. Finalement, la formation du filon-couche de Pointe du Criard est dû à la remontée d'un dyke de gabbro tardif qui est dévié de sa trajectoire et qui devient un filon-couche au contact supérieur de la série de bordure supérieure. Une troisième impulsion de matériel felsique dans le même conduit que le dyke entraîne le remplissage de la portion centrale du filon-couche par une syénite. Le refroidissement rapide de l'ensemble du filon-couche entraîne la formation de la texture porphyrique caractéristique de la syénite du filon-couche PdC.
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Minéralisation et altérations du gisement de porphyre cuprifère de Yandong, région autonome du Xinjiang, Chine

Wang, Jialing January 2006 (has links) (PDF)
Les porphyres cuprifères constituent un type de gisement de cuivre majeur. La minéralisation contient principalement du cuivre et du Mo. Le gisement de Yandong qui est un gisement de ce type est situé en Chine, à 150 km au sud de la ville de Hami. Cette étude vise principalement à étudier et établir les relations entre les types de minéralisation et les types d'altération dans le gisement de Yandong. Nous mettons ici en évidence deux types de minéralisation dans le gisement de Yandong : le type de foliation dans lequel les sulfures sont disséminés, et le types stockwerk dans lequel les sulfures apparaissent dans les veinules. Les principaux sulfures associés à cette minéralisation sont la chalcopyrite, la pyrite et la molybdenite et la minéralisation est contenue à la fois dans les porphyres plagiogranitique et les volcanites encaissantes. L'altération se présent sous plusieurs formes qui se distribuent de façon zonale autour du minerai et qui sont typiques des porphyres cuprifères en général. Du coeur vers l'extérieur du corps minéralisé, se succèdent l'altération potassique(biotisation), l'altération phyllique, la silicification, l'altération argilique, et l'altération propylitique. L'altération phyllique est la plus répandue dans ce gisement. Toutefois, on note quelques particularités par rapport à certains gisements de ces types considérés comme des modèles. En effet, même si la minéralisation est étroitement liée à l'altération, on observe que le degré d'enrichissement est plus élevé lorsque se superposent l'altération potassique, la silicification et l'altération phyllique, ce qui n'est pas toujours le cas dans la plupart des gisements connus. Le modèle métallogénique du gisement de porphyre cuprifère de Yandong peut être décrit comme suit : le gisement s'est mis en place dans la zone orogénique Jueluotage au Paléozoique supérieur; la minéralisation est liée à la mise en place des roches calco-alcalines volcano-hypogènes durant la période de raccourcissement au début du Carbonifère supérieur. Les roches porteuses de la minéralisation sont les porphyres plagiogranitiques et leurs encaissants (les roches volcanique basaltique et volcanoclastique). La mise en place de l'intrusion et de la minéralisation fut contrôlée par des structures linéaires ayant favorisé la disposition du corps minéralisé sous forme d'une plaque épaisse.
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Sédimentation en marge d'un promontoire cambro-ordovicien : le groupe d'Ile d'Orléans, Appalaches du Québec

Longuépée, Hugues January 2005 (has links) (PDF)
La compréhension des chaînes orogéniques passe inévitablement par la connaissance de la morphologie des éléments qui entrent en collision. La présence de promontoires et réentrants le long de la marge laurentienne a largement influencé la distribution des séquences de flyschs taconiens. Ce phénomène est reconnu sur de grandes distances, mais demeure toutefois limité à l'échelle locale où des éléments de second ordre peuvent également influencer la dispersion des sédiments. À l'intérieur du Réentrant de Québec, un de ces éléments de deuxième ordre est le Promontoire de Montmorency. Reconnu sur la base des variations de faciès de plate-forme et de flysch ordoviciens moyens, il n'existait, jusqu'à présent, aucun lien entre cette avancée de terre et le rift iapétien. L'utilisation de modèles désuets pour l'interprétation des séquences sédimentaires de la région de Québec est probablement la cause de cette « non-reconnaissance ». Le Groupe d'île d'Orléans est le plus propice à contenir des éléments révélateurs quant à l'existence du Promontoire de Montmorency au cours de la période cambro-ordovicienne. De plus, cette séquence sédimentaire se situe dans une région charnière où les corrélations entre les unités situées à l'est et à l'ouest sont difficiles à faire. Outre son contexte géographique, le Groupe d'île d'Orléans possède des caractéristiques qui lui sont particulières, telles la présence de glauconite et la forte bioturbation. L'étude de la glauconite de la Formation d'Anse Maranda a révélé que la glauconite qui y est présente s'est formée sur place et indique un faible taux de sédimentation. Toutefois, la géochimie du minéral est inhabituelle, sa teneur en aluminium étant plus élevée que celle en fer. Cette substitution a une influence sur la rétention du potassium dans la structure cristalline. La perte de charge induite par le remplacement de fer (et magnésium) divalent par de l'aluminium trivalent fait en sorte que le potassium est expulsé hors du minéral. Ce phénomène est d'une importance majeure car la teneur en potassium est utilisée pour déterminer la maturité de la glauconite; celle-ci est à son tour utilisée comme élément d'interprétation en sédimentologie et stratigraphie séquentielle. Les relations entre les divers éléments chimiques et les caractéristiques diagénétiques de la Formation d'Anse Maranda indiquent que la glauconite alumineuse résulte de la diagenèse précoce d'une glauconite plus conventionnelle, c'est-à-dire riche en fer. La présence de glauconite autochtone dans la Formation d'Anse Maranda contraste avec l'interprétation selon laquelle l'alternance de grès massifs et de mudstones résulte du dépôt de turbidités sur la partie proximale d'un cône sous-marin. Les travaux de la thèse démontrent que l'aspect massif des grès est le résultat d'une bioturbation intense. Les différentes traces fossiles et ichnofaciès observés démontrent que la formation s'est déposée sur une plate-forme où le faible apport de sédiments a permis la glauconitisation et la destruction quasi complète des structures sédimentaires par les organismes fouisseurs. Cette plate-forme était toutefois irrégulière, ce qui a permis le dépôt de turbidités près des dépôts résultants de l'activité des courants de tempête. Le passage graduel des formes de basse énergie telle Helminthopsis vers des formes plus robustes comme Chondrites suggèrent une baisse du niveau marin. La bioturbation a également influencé la diagenèse, les grès bioturbés contenant beaucoup moins de ciment précoce de carbonates en comparaison avec les grès non-bioturbés. Les formations de Lauzon et de Pointe-de-la-Martinière se retrouvent respectivement au centre et au sommet du Groupe d'île d'Orléans. La base de la Formation de Lauzon est définie par le conglomérat de Ville Guay. Ce conglomérat résulte de l'érosion d'un récif à thrombolites, conséquence probable d'un affaissement de la marge continentale. Par la suite, un cône boueux/sableux s'est déposé sur les gradins de la marge formant deux séquences granodécroissantes. La Formation de Pointe-de-la-Martinière se compose de turbidités boueuses et de sédiments pélagiques vers l'est et de sédiments du bout de la plate-forme à l'ouest. Ces sédiments de plate-forme sont composés de cycles de Logan et d'alternance shales noirs - calcaires. Ces deux lithofaciès résultent du dépôt dans une zone à haute productivité organique et d'une diagenèse précoce reliée à la forte concentration en CO2. Les deux formations reflètent une transgression majeure recoupée de quelques régressions. L'analyse de faciès et Fichnologie des dépôts du Groupe d'île d'Orléans ont permis de confirmer la présence du Promontoire de Montmorency lors de la période allant du passage du rift à la marge passive (rift-to-drift) de la marge laurentienne. La morphologie de ce promontoire explique la prédominance des turbidités dans un sous-bassin d'eau peu profonde à l'est et des dépôts de plate-forme à l'ouest. La morphologie en touche de piano explique également la distribution des flyschs taconiens et peut être incorporée dans un modèle d'orogenèse de la chaîne appalachienne. Le modèle présenté ici peut également servir de comparaison pour d'autres secteurs des Appalaches.
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Étude sédimentologique des dépôts graveleux du corridor Métabetchouan - Larouche

Mekhnache, Rachid January 2005 (has links) (PDF)
Lors du retrait du glacier à la fin de la dernière ère glaciaire qu'a connue la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, divers faciès se sont mis en place. Dans l'étude que nous avons menée dans le corridor Métabetchouan - Larouche, nous nous sommes particulièrement penché sur les divers processus sédimentaires qui sont intervenus dans la mise en place de ces dépôts. La cartographie effectuée dans la gravière de Métabetchouan nous a permis de reconnaître 11 faciès sédimentaires que nous avons regroupés en 5 assemblages de faciès. Les assemblages SS, GSD et GB sont localisés au niveau du premier palier de la gravière qui se trouve être à une élévation approximative de 130 m. L'assemblage SS est constitué essentiellement de faciès sablonneux qui semble correspondre à des dépôts prodeltaïques. L'assemblage GB se trouve être en contact discordant avec SS et montre des faciès caractéristiques du milieu fluviatile, cela suppose donc une remontée liée au retrait du glacier. L'assemblage GSS est localisé au second palier de la gravière à une élévation approximative de 145 mi II est constitué d'une alternance de faciès sableux et graveleux. Le troisième palier est quant à lui former par un empilement de feuillets GS. Ce dernier associe des faciès essentiellement graveleux qui montrent le long de la pente des variations importantes de faciès. L'enchaînement de ces faciès le long de la pente ainsi que leur nature sédimentologique nous ont permis d'identifier les différents mécanismes ayant opéré dans ce segment et donc permit de constater l'évolution et/ou la transformation de la coulée le long d'une pente très inclinée en milieu aqueux. L'architecture et la position de cette partie du delta du camp musical de Métabetchouan semblent indiquer une mise en place en marge du glacier resté immobile sur la rive sud du lac Saint-Jean (Étape 5 du retrait glaciaire). Les dépôts reconnus à Larouche et Hébertville, se sont essentiellement mis en place durant la phase 4 du retrait glaciaire. La morphologie et l'étendue de la gravière d'Hébertville associés à des évidences de présence de glace à proximité, nous fait penser à des dépôts de terrasses de kame. Les divers faciès reconnus dans ces deux gravières ont été également inventoriés et regroupés en assemblage de faciès.
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Caractérisation de la minéralisation de la fosse J4 à la mine Troilus, Chibougamau

Larouche, Julie January 2005 (has links) (PDF)
Le gisement de la Mine Troilus au nord de Chibougamau est encaissé dans des roches archéennes au sein de la ceinture de roches vertes Frotet-Evans. Il s'agit d'une mine à ciel ouvert à haut volume, basses teneurs (0,95 g/t d'Au et 0,10% de Cu) où deux fosses sont présentement exploitées : la fosse 87 et la fosse J4. La fosse J4 présente des unités lithologiques similaires à la fosse 87 malgré quelques différences. Une diorite porphyrique, une microdiorite, des dykes felsiques et une unité bréchique avec des faciès très hétérogènes sont les encaissants d'une minéralisation disséminée. Le degré de déformation est élevé dans la fosse J4. Les dykes, dont les épaisseurs varient entre 1 et 15 m, sont transposés et leur orientation primaire est sécante à la foliation principale. La minéralisation se traduit par la présence de sulfures (pyrite, chalcopyrite et pyrrhotite) qui forment des amas interstitiels, des agrégats lenticulaires ou sont associés à de petites veinules déformées, boudinées et transposées. Une zonalité métallique est présente et se caractérise par une enveloppe aurifère et une enveloppe cuprifère. En effet, la minéralisation aurifère est nettement décalée par rapport à celle cuprifère. Mais dans les deux cas, la minéralisation suit les dykes felsiques et forment un arrangement sécant à la schistosité principale. Il y a une abondance de veinules dans la fosse J4 qui ont été classifiées en trois familles: 1) veinules de quartz, 2) veinules de quartz+sulfures ± biotite ± hornblende et 3) veinules d'épidote+carbonates±chlorite. Seules les veinules de la famille 2 sont associées à la minéralisation cuprifère. L'altération potassique est significative et se traduit par des agrégats lenticulaires de biotite et /ou de hornblende accompagnées de magnétite, de titanite et des veinules 1 et 2. Cette zone est étroite au centre de la fosse et est associée à la minéralisation aurifère. Elle a été superposée par une altération propyllitique qui se traduit par la formation d'épidote et des veinules 3. Enfin, la dernière zone d'altération affecte les dykes seulement. Il s'agit d'une altération phyllique intense. Les plagioclases y sont complètement altérés en séricite. L'association de la minéralisation avec les dykes felsiques, le recoupement de la schistosité sur les veinules de quartz-sulfures ainsi que l'association de l'altération potassique intense avec la minéralisation aurifère sont des critères qui permettent de privilégier un gisement anti-déformation et d'origine porphyrique.

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