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Contes gothiques, Tim Burton : de Vincent à Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children / Gothic tales, Tim Burton : from Vincent to Miss Peregrine’s Home for Peculiar ChildrenColombani, Elsa 14 November 2018 (has links)
Le cinéma de Tim Burton se reconnaît par des codes thématiques et des images si aisément identifiables que le nom du cinéaste a donné naissance à l’adjectif « burtonien ». Que signifie au juste ce qualificatif ? Cette thèse se propose de démontrer que si la signature de Tim Burton est reconnaissable entre toutes, c’est qu’elle porte l’héritage des gothiques littéraire et cinématographique. Burton s’en empare pour les transformer, adoptant une double stratégie d’adhésion et d’inversion des tropes du genre. Afin de définir ce gothique burtonien, nous étudions dans un premier temps le croisement entre l’humain et le monstrueux, un questionnement directement hérité du Frankenstein de Mary Shelley et de son adaptation éponyme par James Whale en 1931. Nous analysons ensuite la géographie de l’espace burtonien et sa représentation d’une société cruelle et machinique dont les personnages doivent s’extraire pour survivre. L’art émerge comme un moyen de survie ambivalent qui nous mène à considérer la création artistique du cinéaste lui-même, bâtie comme les grandes œuvres gothiques sur un brouillage des frontières, entre la vie et la mort, le passé et le présent, le rêve et la réalité. / The films of Tim Burton can easily be recognized by their thematic codes and identifiable images so much so that the director’s very name has given birth to the adjective “Burtonian”. But what does it qualify exactly? This dissertation proposes to demonstrate that Burton’s signature is particularly recognizable because it inherits from gothic literature and film. Burton tackles and transforms gothic tropes using a double strategy of adherence and reversal. To define what we call the “Burtonian gothic”, we first study the crossing between the humane and the monstrous, an issue directly inherited from Mary Shelley’s Frankenstein and its film adaptation by James Whale in 1931. We analyze then the geography of the Burtonian landscape and its representation of a cruel and mechanical society from which the characters must escape to survive. Art emerges as an ambivalent means of survival which leads us to consider the artistic creation of the filmmaker himself, built like great gothic works on blurred frontiers, between life and death, past and present, dream and reality.
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