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Le contrôle des organisations à vocation universelle : le cas du Programme des Nations Unies pour l’environnement / Universal organizations’ control : the case of the United Nations Environment ProgrammeRoy-Lemieux, Geneviève 10 July 2018 (has links)
L’Organisation des Nations Unies (ONU) – une organisation unique à vocation universelle possédant sa propre personnalité juridique contrairement aux autres organisations internationales soumises, elles, au droit international, et disposant du pouvoir de définir ses relations avec les tiers ou parties prenantes, agit dans le cadre d’un système de gouvernance à deux niveaux. Ce système est composé d’une part de mécanismes de « gouvernance externe » (pour une coordination entre différents acteurs comme les États, les Ministères, les autres institutions internationales, les entreprises et les Organisations non gouvernementales) et d’autre part de dispositifs de « gouvernement interne » (cf. Bouquin & Kuszla, 2014), qui encadrent les différents organes de l’ONU. L’articulation de ces deux formes de gouvernance doit assurer la mise en œuvre des politiques internationales. Ces politiques prennent la forme de plans ou programmes d’action dans différents domaines, en particulier dans le domaine environnemental. Même si cet axe ne fait pas partie des missions historiques de l’ONU comme la paix et la sécurité internationale, il a pris de l’importance à partir de 1972 avec la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement – PNUE. Bien que ses missions aient évolué, le PNUE n’a jamais été aussi faible. L'analyse des configurations de contrôle du PNUE nécessite une approche sociologique prenant en compte les interactions entre les acteurs et la structure (théorie de la structuration et des métaorganisations). La comparaison de deux études de cas mit au jour trois configurations de contrôle des organisations à vocation universelle et une grille d’analyse des facteurs à prendre en compte pour assurer une articulation cohérente de leurs deux formes de gouvernance. / The United Nations (UN) – an atypical organization with its own legal personality unlike other international organizations, has the power to define its relationships with all its stakeholders and is acting within a system of governance at two levels: one of "external governance" (for coordination between different actors such as governments, other international institutions, international funds, businesses and non-governmental organizations) and one of internal governance (Bouquin, Kuszla, 2014) which frames the various UN bodies. The articulation of those two forms of governance ensures the implementation of international policies at the national level. These policies take the form of plans or programs of action in various fields, especially in the environmental field. Although this axis is not part of the historic UN missions such as peace and international security, it gradually took on some importance in 1972 with the establishment of the United Nations Environment Programme - UNEP. Although its missions and its organizational control model have progressively changed, UNEP’s governance has never been that weak. Analysis of UNEP’s control configurations requires a sociological approach that captures the interactions between actors and structure (structuration and metaorganizations theory). The comparison of two case studies carried out in a situation of participant observation revealed three universal’s organizational control configurations and a grid of factors to be considered in order a coherent articulation of these organizations’ two forms of governance.
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