Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished

« Thèse présentée à l'école des Gradués de l'Université Laval pour l'obtention du grade de Maître es Arts (M.A.) » / « Le but de notre recherche est de préciser les rapports entre l'idéologie et la pratique syndicale. Ce problème est habituellement traité à l'aide de concepts généraux; nous avons cependant choisi de l'aborder en nous référant â un cas particulier. Notre hypothèse suggère que l'idéologie du syndicat des travailleurs de Reynolds qui, de mars 1980 à mars 1981 est impliqué dans un conflit de travail, est le résultat de tensions internes à l'organisation et de tensions liées à l'intensité du conflit de travail en cours. À la suite de l'analyse de contenu des documents syndicaux et d'entrevues, il est apparu qu'une troisième variable entrait en jeu: l'idéologie de la Confédération des syndicats nationaux (C.S.N.) a eu à plusieurs moments une influence déterminante sur la constitution de l'idéologie du syndicat local. Notre hypothèse, bien que confirmée, s'avérait incomplète. Deux conclusions principales se dégagent de notre recherche. Il existe divers paliers constitutifs dans l'idéologie du syndicat des travailleurs de Reynolds, paliers qui évoluent selon des temps différenciés. Nous en avons identifié deux: la structure et le contenu idéologique. La deuxième conclusion de cette recherche tient au fait que nous avons pu lier les transformations de ces paliers de l'idéologie à certaines fluctuations de la pratique syndicale. Le changement d'allégeance du syndicat local à quelques mois du conflit, les dissensions internes au syndicat et l'importance stratégique du conflit pour les négociations dans les autres unités où la CSN est accréditée expliquent en grande partie les variations du discours du syndicat local. Les résultats de cette recherche exploratoire nous amènent enfin à poser certaines interrogations à propos d'une définition du concept d'idéologie. Les analyses critique, structurale, interprétative et fonctionnaliste ne permettent pas l'étude de l'idéologie dans ses composantes internes. Nos résultats expriment la nécessité de dépasser la définition de l'idéologie comme tout cristallisé pour en arriver à une autre qui tienne compte de composantes telles qu'elles évoluent dans des temps différents. »--Pages préliminaires

Ce mémoire est consacré au discours véhiculé dans les médias de masse pendant le lock-out de la Ligue nationale de hockey (LNH) 2004-2005. La première hypothèse soutient l'idée qu'en déclenchant le lock-out, la LNH avait un agenda caché, plus précisément, qu'elle ne voulait pas que la saison 2004-2005 ait lieu afin qu'elle puisse restructurer ses activités pendant la période d'inactivité. Cette hypothèse est confirmée. De son côté, la deuxième hypothèse avance que pendant le processus de négociation, les médias n'ont pas su renseigner le public sur les idées sur lesquelles travaillaient les deux parties (Association des joueurs (AJLNH) et LNH) pendant la négociation de la convention collective. Celle-ci est infirmée. Ainsi, tant sur le plan théorique que pratique, cette recherche permet d'avoir un aperçu de la complexité de la question des interactions entre les journalistes et les sources quant au contrôle de la production du discours véhiculé dans les médias.

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« Thèse présentée à l'École des gradués de l'Université Laval pour l'obtention du grade de maître ès relations industrielles » / « …cette recherche portera sur l'étude des facteurs qui peuvent influencer la durée d'une grève. Nous nous limiterons donc à l'étude des facteurs pouvant influencer la durée des grèves dans un secteur d'activités donné, soit le secteur public. A l'intérieur du secteur public, nous ne retiendrons qu'une seule entreprise de services publics en particulier, soit la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec. D'autre part, notre champ de recherche s'applique également aux salariés tel que définis par le Code du travail, qui sont employés directement par la Commission de transport. A l'intérieur de cette catégorie d'employés, nous porterons notre attention sur une seule unité d'accréditation, les chauffeurs d'autobus, lesquels sont représentés par le Syndicat des Employés du Transport public du Québec Métropolitain Inc., affilié à la C.S.N. Notre choix s'est arrêté sur les chauffeurs d'autobus pour la simple raison que parmi toutes les catégories de travailleurs à l'emploi de la C.T.C.U.Q. seuls les chauffeurs ont maintenu leur allégeance syndicale avec la C.S.N. et ce, depuis la négociation de leur première convention collective en 1971 jusqu'à nos jours. De cette façon, nous pouvons plus facilement suivre l'évolution des relations de travail et cerner les facteurs ayant pu influencer la durée des grèves au cours de leur histoire. Par ailleurs, il serait bon de préciser qu'il n'est pas dans notre intention de nous prononcer à savoir si une grève est longue ou courte, mais bien de découvrir les facteurs susceptibles d'influencer la durée de une ou de plusieurs grèves afin de tenter d'expliquer la durée des grèves des chauffeurs d'autobus à l'emploi de la C.T.C.U.Q. et ce, en analysant les quatre rondes de négociations entre la C.T.C.U.Q. et le syndicat de ses chauffeurs survenues entre 1971 et 1979. Comme il n'existe aucune théorie particulière traitant de la durée des grèves en soi et que nous croyons qu'elle dépend du pouvoir de négociation que détiennent les parties, notre approche consistera à expliquer à partir des théories du pouvoir de négociation, le phénomène de la durée des grèves. Ainsi, nous consacrerons un premier chapitre à la définition théorique des variables retenues ainsi qu'à la présentation des grèves à l'étude. Dans un deuxième chapitre, nous tenterons de vérifier dans quelle mesure les variables dites économiques ont pu jouer dans la détermination de la durée des grèves à l'étude. De la même façon, les troisième et quatrième chapitres porteront respectivement sur l'analyse des variables intrinsèques et extrinsèques de la durée des grèves. Pour conclure, nous exposerons un bref résumé de nos observations pour ensuite tenter, s'il y a lieu, d'expliquer le phénomène de la durée des grèves. »--Pages 4-5