• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La présence et l’utilisation des écrits de l’Empereur Julien chez les auteurs païens et chrétiens du IVe au VIe siècle / The survival of Julian’s works in pagan and christian literature from IVth to VIth century

Célérier, Pascal 14 December 2010 (has links)
L’opinion commune pense généralement que les écrits de l’Empereur Julien n’ont guère irrigué la littérature grecque des siècles suivants. Du côté païen, les philosophes néoplatoniciens, auraient presque complètement ignoré son œuvre parce qu’ils n’y reconnaissaient pas vraiment de dimension philosophique. Quant aux écrivains chrétiens, surtout animés d’intentions polémiques contre le paganisme et l’Apostat, ils auraient fait peu de cas des écrits de Julien, peu cités et déformés. Une analyse du mode de citation des œuvres et un repérage systématique des grands concepts de Julien permet de nuancer et d’infirmer ces vues. En effet, des écrivains chrétiens comme Grégoire de Nazianze et Jean Chrysostome citent de nombreux termes empruntés au vocabulaire philosophico-religieux de Julien et les historiens ecclésiastiques comme Socrate de Constantinople et Sozomène mentionnent souvent de longs extraits de textes entiers, notamment les lettres. L’attitude des auteurs païens est plus ambiguë, oscillant entre un éloge de la valeur littéraire de ses écrits et un silence quasi absolu, lui-même ambigu car souvent associé à un double langage tendant à rendre un hommage appuyé à la théologie solaire et à l’antichristianisme de Julien. On peut suivre le fil de cette tradition polémique depuis Libanios, Ammien Marcellin et Saloustios jusqu’au philosophe Ammonios d’Alexandrie. / The critics have usually thought that Emperor Julian's books have not deeply influenced the literature of Late Antiquity. On the one hand, it would seem that pagan writers, especially neoplatonic philosophers, have completely ignored his works because they denied them any philosophical significance. On the other hand, Christian writers, obsessed by their polemic against paganism and the Apostate, would have paid little attention to his writings, using very few quotations and above all misquoting him. However, if we research systematically how Julian’s works and the main points of his thought appear in this literature, we can challenge such a statement. In fact, Christian writers like Gregory of Nazianzenus and John Chrysostom quote many words from Julian's philosophical and theological vocabulary and church historians like Socrates and Sozomen quote many large extracts of Julian, especially his letters. We can’t find the same phenomenon with pagan writers. Their attitude towards Julian is ambiguous: behind a general eulogy or a complete silence, we can see that several of them, like Libanius, Ammianus, Sallustius and Ammonius of Alexandria tried to continue his thought, especially his devotion to King Helios and his polemic against Christianity, using language with double meaning.
2

La culture classique dans l'Éloge funèbre de Basile le Grand de Grégoire de Nazianze

Bédard, Francis January 2010 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à la place occupée par les auteurs de la tradition littéraire grecque dans l'Éloge funèbre de Basile le Grand (Disc. 43) prononcé en 381 ou 382 par Grégoire de Nazianze. Ces Pères de l'Église ont été actifs à l'époque charnière de l'histoire occidentale qui a vu le christianisme s'installer comme religion d'État tandis que l'élite intellectuelle demeurait païenne. Ils ont baigné dans les deux mondes : élevés dans des familles chrétiennes, ils ont ensuite étudié les lettres classiques. Ce mémoire analyse d'abord la structure du discours afin de déterminer si son auteur a utilisé un modèle classique, puis analyse un échantillon de références aux anciens contenus dans le discours; ces références ont été rassemblées grâce aux commentateurs anciens, aux traducteurs modernes et à une recherche menée sur le discours à l'aide du TLG. Grâce à cette base de données, une dizaine de références inédites ont été découvertes.
3

Lire Grégoire de Nazianze à l'époque byzantine : édition critique, traduction et analyse des Commentaires de Basile le Minime aux Discours 4 et 5 de Grégoire de Nazianze

Rioual, Gaëlle 24 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle Université Laval, Québec, Canada et Université de Fribourg, Fribourg, Suisse / Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Basile le Minime, évêque de Césarée en Cappadoce au milieu du Xe siècle, est principalement connu pour avoir écrit un Commentaire à tous les Discours de Grégoire de Nazianze. En effet, bien qu’il ait eu un rôle à jouer à la cour de l’empereur Constantin VII Porphyrogénète, entre autres lors de la prise du pouvoir par ce dernier et lors de la nomination du patriarche Polyeucte, deux événements qui ont marqué sa carrière ecclésiastique, c’est d’abord grâce à son œuvre exégétique qu’il passa à la postérité. Ses Commentaires connurent dès leur publication un certain succès, comme le prouve le nombre de manuscrits qui transmettent son œuvre, plus de quatre-vingt. Cette bonne fortune n’est peut-être pas étrangère au soutien de l’empereur Constantin, à qui les Commentaires étaient dédiés, mais elle s’inscrit également au sein d’un mouvement de mise en valeur de la figure de Grégoire de Nazianze, qui prit de l’ampleur tout au long de l’époque byzantine. Par la suite, son œuvre fut légèrement éclipsée par les contributions des commentateurs postérieurs, qui réutilisèrent toutefois une partie de ses exégèses, avant de tomber finalement en oubli partiel à la fin de l’Empire byzantin. En 1827, Jean-François Boissonade trouva dans la bibliothèque du Roi les Commentaires de Basile le Minime et en publia trois avec la Lettre dédicatoire par laquelle Basile annonçait son œuvre et l’offrait à Constantin VII. Il fut suivi de peu par Louis de Sinner qui publia un autre des Commentaires. Réédités peu de temps après dans la Patrologie grecque, ces quatre Commentaires furent toutefois les seuls et derniers à être publiés en entier et l’œuvre de Basile retint très peu l’attention des chercheurs, jusqu’aux travaux récents de Thomas Schmidt, qui reprit l’édition critique de la Lettre dédicatoire et fit l’édition princeps du Commentaire au Discours 38. Dans la lignée des travaux de ce chercheur, la présente thèse propose une nouvelle édition critique et une première traduction française des Commentaires aux Discours 4 et 5, qui avaient été autrefois publiés par Boissonade, mais seulement sur la base de deux manuscrits. Ces Discours, écrits par Grégoire de Nazianze au lendemain de la mort de l’empereur Julien pour fustiger l’Apostat, célébrer sa mort et montrer aux chrétiens les leçons à retenir de cette épreuve, connurent une certaine postérité à l’époque byzantine. En effet, dans les siècles suivants, les Invectives de Grégoire furent reprises par les auteurs ecclésiastiques et amplifiées, jusqu’à donner naissance à la légende noire de Julien, magicien et tyran par excellence. Ce n’est toutefois pas cet aspect du texte qui retint l’attention de Basile. Au contraire, Basile aborda ces Discours avec le sérieux d’un philologue qui cherche à rendre ces œuvres accessibles, comme il l’écrit lui-même dans l’épilogue qui suit le Commentaire au Discours 5, « pour ceux qui voient petit et qui ont besoin de lait au lieu d’une alimentation solide en discours » (Comm. 5, 66). À cette fin, il emploie une méthode pédagogique comparable à celle d’un grammairien chargé de faire découvrir à ses élèves une œuvre classique : il alterne ainsi les analyses textuelles, principalement axées sur des notions de grammaire et une paraphrase simplificatrice des passages compliqués, avec les exposés contextuels, qui expliquent les événements mis en scène dans l’œuvre ou les références culturelles et littéraires déployées par l’auteur. À cet ensemble s’ajoutent d’autres éléments d’informations sporadiques, en lien, le plus souvent, avec des matières scolaires, comme la rhétorique, la musique, l’astronomie ou la philosophie. En somme, les Commentaires de Basile ne sont pas seulement intéressants pour l’interprétation ou l’histoire exégétique du texte de Grégoire, mais également en tant que témoins de la culture scolaire du milieu de la période byzantine. / Basilius Minimus, bishop of Caesarea of Cappadocia in the middle of 10th century, is mainly known to have written a Commentary on every Oration of Gregory of Nazianzus. Although he had played in the court of the Emperor Constantine VII Porphyrogenetus, most notably when the latter recovered his throne and when Polyeuctus became the patriarch of Constantinople – two events very important in his ecclesiastical career –, he is mostly known for his exegetical work. His Commentaries soon experienced some success, as evidenced by the number of manuscripts, more than 80, that transmit his work. This success may have been a result of the support of the Emperor Constantine to which the Commentaries were dedicated, but it also corresponded to a larger movement valorizing the figure of Gregory of Nazianzus, a movement which gained momentum throughout the Byzantine period. His work has been somewhat overshadowed by the contributions of later commentators, which also borrowed from his exegesis, before falling partly into oblivion at the end of the Byzantine Empire. In 1827, Jean-François Boissonade found three of Basilius’ Commentaries in the Bibliothèque du Roi and published them, along with the dedicatory letter with which Basilius announced his work and offered it to Constantine VII. He was closely followed by Louis de Sinner who published another Commentary. Reedited shortly after in Patrologia graeca, these Commentaries however were the only and last Commentaries to be published in full. The exegesis of Basilius Minimus received very little attention from the researchers, until the recent works of Thomas Schmidt, who realized a new critical edition of the dedicatory letter and the editio princeps of the Commentary on the Oration 38. Following the lead of this researcher, this thesis proposes a new critical edition and a French translation of the Commentaries on the Orations 4 and 5, which were formerly published by Boissonade, but only on the basis of two manuscripts. Written by Gregory of Nazianzus in the aftermath of the Emperor Julian’s death in order to castigate the Apostate, to celebrate his death and to show which lessons the Christians should learn from this event, these Orations experienced a certain posterity in the Byzantine era. In the following centuries, Gregory’s Invectives were effectively taken over by ecclesiastical authors and amplified to give birth to the black legend of Julian as a magician and a tyrant par excellence. This is, however, not the aspect of the text that caught the attention of Basilius. On the contrary, Basilius went into these Orations with the seriousness of a philologist who tries to make these works easy to understand, as he himself wrote in the epilogue following the Commentary on the Oration 5, “to those who see small and who need milk instead of a solid diet of discourses” (Comm. 5, 66). For this purpose, he uses a pedagogical method similar to that of a grammarian who introduces his students to a classical text: he alternates textual analysis, mainly focused on grammatical concepts and simplified paraphrases of complicated passages, with contextual explanations, which expound the events mentioned in the work or on the cultural and literary references used by the author. To this corpus, he adds some other sporadic information, usually related to academic subjects such as rhetoric, music, astronomy or philosophy. In sum, the Basilius’ Commentaries are not only useful for the interpretation or exegetical history of Gregory’s text, but also as witnesses of scholarly culture in the middle of the Byzantine period.

Page generated in 0.0641 seconds