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Le Maintien de la Vie dans la Ville: Maintaining Life in the City

Dobbie, Leona January 2009 (has links)
Paris’ population, throughout its modern history has sculpted a unique urban culture for itself. An ambiguous realm between the intimate and the public has evolved as a result of the political and economic influences experienced by the residents and immigrants in this city. Within this realm there is a typology and morphology that has a unique capacity to support both intimacy and privacy. This realm has the capacity to extend and restore a dimension of public space and experience that was eroded by the modern rushing stream. The morphology, while extending the public also frames the thresholds that are needed to maintain a sense of private and intimate space. My interest in historical typologies and the reuse of existing buildings for contemporary living led me to choose a vacant building in Paris as the site for a rehabilitation project. I began this project with a historical study of Paris. The trends in Paris’ residential architecture and urban development from 1528 to present day coupled with my experiences of living and working there, made up the background for this thesis. There was one dialectical theme that continually recurred throughout my research: The desire and necessity of public life contrasted by the yearning to retreat and protect the intimate, private life. The recognition of this theme helped me to form a better understanding of the individuals that make up the collective population of Paris and how their perceptions of personal space require certain thresholds to maintain their sense of comfort and security. The project that resulted was an attempt to mediate the distinct perceptions of this dialectic. The rehabilitation of the derelict building and the projected possibilities for rest of its block were meant to reconcile the display and retreat that characterized the renaissance period with the transparency that was introduced by modernity into Paris’ city centre in the 19th and 20th centuries.
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Le Maintien de la Vie dans la Ville: Maintaining Life in the City

Dobbie, Leona January 2009 (has links)
Paris’ population, throughout its modern history has sculpted a unique urban culture for itself. An ambiguous realm between the intimate and the public has evolved as a result of the political and economic influences experienced by the residents and immigrants in this city. Within this realm there is a typology and morphology that has a unique capacity to support both intimacy and privacy. This realm has the capacity to extend and restore a dimension of public space and experience that was eroded by the modern rushing stream. The morphology, while extending the public also frames the thresholds that are needed to maintain a sense of private and intimate space. My interest in historical typologies and the reuse of existing buildings for contemporary living led me to choose a vacant building in Paris as the site for a rehabilitation project. I began this project with a historical study of Paris. The trends in Paris’ residential architecture and urban development from 1528 to present day coupled with my experiences of living and working there, made up the background for this thesis. There was one dialectical theme that continually recurred throughout my research: The desire and necessity of public life contrasted by the yearning to retreat and protect the intimate, private life. The recognition of this theme helped me to form a better understanding of the individuals that make up the collective population of Paris and how their perceptions of personal space require certain thresholds to maintain their sense of comfort and security. The project that resulted was an attempt to mediate the distinct perceptions of this dialectic. The rehabilitation of the derelict building and the projected possibilities for rest of its block were meant to reconcile the display and retreat that characterized the renaissance period with the transparency that was introduced by modernity into Paris’ city centre in the 19th and 20th centuries.
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Les hôtels aristocratiques à Bruxelles (1600-1730): Etude sociale, spatiale, économique et symbolique d'un enracinement nobiliaire en ville

Guri, Shipé 23 October 2019 (has links) (PDF)
La présente étude interroge le processus d’ancrage de la noblesse titrée, aussi connue sous le syntagme « noblesse de cour » à partir du XVIIe siècle, dans la ville de Bruxelles. Ce rapport est étudié par le biais résidentiel matérialisé par l’hôtel aristocratique. Par là, nous postulons qu’un basculement vers la résidentialité urbaine s’est produit au sein de cette noblesse à partir du XVIIe siècle durant un processus qui l’a enracinée durablement dans la ville, devenue son séjour de prédilection. Nous postulons également que l’hôtel a joué, en la matière, un rôle majeur, devenant un point d’arrimage pour une haute noblesse encore très mobile.Pour mettre en exergue la place de l’hôtel dans ce basculement, nous en proposons une définition intégrée qui le positionne dans le mode de vie et l’identité nobiliaire, dans l’espace urbain, dans la sphère sociale et économique. Cette définition intégrée ne peut se réaliser qu’au prix d’une double lecture qui se traduit par le versant matériel et le versant social de l’hôtel. Les schémas résidentiels de la noblesse se déploient sur un espace élargi et selon des impératifs divers, révélant une mobilité aiguë qui se maintiendra tout au long du XVIIe siècle. C’est pourquoi la possession d’hôtels à Bruxelles depuis la fin du XVe ou le XVIe siècle n’équivaut pas pour autant à une fréquentation intensive de la ville par les grandes lignées de la cour bourguignonne. Par la sédentarisation définitive de la cour, Bruxelles tend néanmoins à prendre une place prépondérante à l’extrême fin du XVIe siècle. Ce statut et le développement démographique et économique concomitant de la ville vont accroître son attrait pour en faire progressivement le lieu de résidence principal de la majorité de la noblesse titrée.Les caractéristiques de l’hôtel de la période moderne révèlent beaucoup de la façon dont la noblesse va s’approprier la ville. L’hôtel se compose de plusieurs corps bâtis (corps de logis, dépendances) et d’espaces non-bâtis (cours et jardins), parcelles souvent acquises progressivement dans un environnement urbain déjà dense. L’emprise foncière de la noblesse se développe sur des pans considérables et la met sur le même pied que les institutions publiques ou les établissements religieux. L’hôtel exprime l’ambivalence des rapports de la noblesse avec la ville :s’intégrer dans le tissu urbain tout en le dominant et en conservant une distance marquant la différence de condition. Ses espaces intérieurs sont à l’avenant, s’assortissant d’un minimum d’une trentaine de pièces dont la spécialisation se confirme en résonance avec les nouvelles fonctionnalités apparues dans les hôtels français.Ces vastes intérieurs se prêtent aisément à la constitution de plusieurs unités résidentielles occupées par plusieurs ménages de la même famille ou pas. A cet égard, il y a lieu de souligner l’intensité du phénomène de la location pratiquée sur l’entièreté ou une partie des hôtels. Dans un marché immobilier aussi réduit que celui des hôtels, toutes les familles ne peuvent accéder à la propriété. L’enjeu économique y prend une part non-négligeable. Certes, le prix d’un hôtel ne pèse pas lourd dans le patrimoine global de la noblesse mais celui-ci se trouve de plus en plus obéré au cours du XVIIe siècle, au fur et à mesure des conflits armés et de l’endettement des familles. C’est pourquoi employer l’hôtel comme outil de crédit ou comme investissement est largement pratiqué par la haute noblesse, à l’instar de la bourgeoisie bruxelloise. Les relations qui s’établissent entre ces deux groupes sociaux notamment autour de l’hôtel en tant que bien immobilier sont multiples et prennent la forme de la rente, de la caution, de la location comme de l’achat. La consommation courante comme celle de luxe ont souvent été la première amorce de ces relations. L’enracinement nobiliaire se produit, par conséquent, aussi économiquement parlant.Si l’hôtel se fait facilement objet économique, si les droits seigneuriaux ne s’attachent pas à lui, il y a lieu de s’interroger sur la valeur symbolique que la noblesse lui accorde. En être propriétaire ne constitue pas un impératif absolu de l’identité nobiliaire en ville. Il suffit d’en être occupant et démontrer à tous la nécessité de disposer d’un espace vaste permettant d’abriter famille, domestiques, chevaux et voitures, insignes reflétant sa condition. Être propriétaire d’un hôtel conserve une aura de prestige auquel nombre de nobles se sont résignés à renoncer. Cependant cela ne les empêche guère de pratiquer une sociabilité axée sur l’ostentation au travers des fêtes, des dîners et des bals. Les visites, manifestation ordinaire de la sociabilité de la bonne société, représentent sans doute la manifestation la plus visible des conséquences de l’ancrage urbain. C’est au XVIIe siècle que se développent ces pratiques sociales facilitées par une proximité géographique entre membres de la noblesse jamais égalée jusque-là. Le parachèvement de l’enracinement urbain de ce groupe social s’exprime de cette manière-là également.En dépit des idées reçues liées à l’hôtel, à aucune autre période, il n’a été mieux associé à l’aristocratie en Europe. Dans les Pays-Bas autrichiens, ce sera également le cas avant que les hôtels ne soient également convoîtés par une noblesse récente et par les institutions de l’Etat, ce qui augure des conversions ultérieures de l’hôtel. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les hôtels particuliers dijonnais de 1610 à 1715 / The private mansions in Dijon from 1610 to 1715

Botté, Agnès 14 May 2011 (has links)
Au XVIIe siècle, Dijon, capitale de la province, est le lieu où résident les membres des organes politiques, administratifs et financiers. La ville connaît alors un remarquable essor de la construction privée. Les bâtisseurs sont principalement les officiers des cours souveraines, parlementaires ou conseillers à la chambre des comptes, qui satisfont leur besoin de représentation sociale en commandant des demeures dignes de leur rang : l’hôtel est bien l’illustration de ceux qui détiennent le pouvoir, le lieu à la fois d’une démonstration sociale, architecturale et artistique.Cette étude, première synthèse sur les hôtels particuliers dijonnais de 1610 à 1715, est abordée selon trois axes de réflexion : les commanditaires, les architectes et leurs réalisations. L’analyse architecturale des hôtels, qui laisse une large part à la distribution, permet une étude comparative avec Paris et les autres grandes villes parlementaires du royaume. / In the seventeenth century, Dijon, capital of the province, was the place where proposed members of the political, administrative and financial bodies chose to live. The city therefore experienced a remarkable boom in the construction of private residences. The builders were mainly officers of the sovereign courts, members of parliament or advisors to the Board of Auditors who wanted to satisfy their need for social representation by ordering houses worthy of their rank : the private mansion was the illustration of people of power, place both a demonstration of social standing, architectural and artistic.This study, the first synthesis of the private mansions of Dijon from 1610 to 1715, is approached according to three lines of thought: the commissioners, the architects and their constructions. The architectural analysis of mansions which leaves a large part to the distribution, allows the comparison with Paris and other major cities of the parliamentary kingdom.

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