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Xanten-Vetera : analyse et caractérisation du processus de colonisation et de romanisation d'une région frontalière en Germanie inférieureL'Heureux, Luc 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire analyse le processus de romanisation et de colonisation de Xanten-Vetera, une région frontalière de l’Empire romain située en basse Rhénanie dans la province romaine de Germania inferior. À l’intérieur d’un cadre temporel inclus entre les conquêtes de Jules César et le milieu du second siècle apr. J.-C., l’étude cherche à comprendre et à restituer la présence militaire ainsi que le développement des peuplades civiles sur place, du fait des transferts de population et de l’immigration gallo-romaine. Le processus de romanisation est analysé en tenant compte des réalités ethnographiques, sociales et culturelles et selon les théories les plus actuelles de la recherche moderne sur ce sujet. Comme il s’agit d’une agglomération située sur une voie fluviale en périphérie de l’Empire, le concept de « frontière » y est évalué afin d’estimer si Xanten-Vetera constituait une zone de convergence ou de divergence par rapport à l’espace rhénan. Dans un deuxième temps, cette recherche analyse le contexte militaire et social durant lequel l’empereur Trajan prit la décision d’octroyer le statut de colonie à ce territoire qui devint la Colonia Ulpia Traiana. Cette démarche qui se veut régionale souligne la nature particulière de l’histoire de Xanten-Vetera sous le Haut Empire ; les migrations et les tragédies à l’intérieur de cet espace géographique ont façonné un endroit au destin unique en Germanie et dans l’Empire romain. Enfin, ce travail fournit un exemple pertinent de l’évolution des motivations qui ont guidé les politiques coloniales sous les Julio-Claudiens, les Flaviens et les Antonins et suggère l’essor des groupes de pression non militaires dans ce contexte. / This thesis analyzes the process of romanization and colonization of Xanten-Vetera, a border region of the Roman Empire located in Lower Rhineland in the Roman province of Germania inferior. Examining the period between the conquests of Julius Caesar to the middle of the second century AD, this study seeks to understand and to establish the military presence, as well as the development of civilian populations, as a result of population transfers and Gallo-Roman immigration. The process of romanization is analyzed by taking into account ethnographic, social and cultural realities according to the most current theories of modern research on this subject. Because this location is an agglomeration located on a river on the outskirts of the Empire, the concept of a “border” is evaluated to assess whether Xanten-Vetera was a zone of convergence or divergence in comparison to the Rhine area. Additionally, this research analyzes the military and social context during which Emperor Trajan made the decision to grant the status of the colony to the territory that became the Colonia Ulpia Traiana. This regional approach highlights the particular nature of the history of Xanten-Vetera under the High Empire; migrations and tragedies within this geographical area have shaped a place with a unique destiny in Germany and in the Roman Empire. Finally, this work provides a relevant example of the changing motivations that guided the colonial policies under the Julio-Claudian, Flavian and Antonine dynasties and suggests the development of non-military pressure groups in this process.
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Les Voltigeurs de Québec dans la Milice canadienne (1862-1895)Gravel, Jean-Yves 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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« Au service d’un autre roi » : les troupes étrangères allemandes au service du royaume de France (1740-1763)Portelance, Philipp 11 1900 (has links)
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Les relations franco-québécoises pendant la Grande GuerrePépin, Carl 13 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur les relations entre la France et le Québec au cours de la Première Guerre mondiale. En fondant la démarche sur l'analyse de sources tels les archives diplomatiques, les journaux, les publications d'époque, etc., il a été possible de voir que la guerre a offert des occasions d'intensifier et d'améliorer des relations entre la France et le Québec. Du point de vue des relations commerciales et économiques, la guerre a vite montré les limites, voire la presque impossibilité d'établir et de gérer un commerce strictement franco-québécois. Les commerçants québécois avaient bien peu de poids face au monopole de la Hudson Bay Company, à la bureaucratie française, à l'absence de structures de transport et aussi face à l'intervention tardive de l'État. Sur le plan sociomilitaire, selon une perspective française, le Québec n'a pas fourni une contribution militaire à l'égal de sa population. Par contre, les Canadiens français ont contribué à l'effort de guerre, par exemple en fournissant des hôpitaux militaires. Compte tenu du faible enrôlement, certains Français doutaient tout de même de la valeur que les Canadiens français accordaient à la cause alliée. Pour les intellectuels canadiens-français, il est clair que la guerre avait permis de revoir sous un nouvel angle les discours sur la France, notamment sur le réveil religieux. Pour certains d'entre eux, même si l'influence culturelle de cette dernière était indéniable, fallait-il pour autant aller mourir dans les tranchées? Pour d'autres, il fallait tout de même passer outre à cette France laïque et collaborer à l'effort de guerre. Il s'agissait là d'un travail considérable de changement de discours, car depuis le début du XXe siècle, le clergé autant que les intellectuels francophiles avaient décrié cet État qui faisait fi de son histoire et qui persécutait les catholiques. Il fallait donc montrer que ce renouveau religieux était réel et qu'il valait la peine d'aider la France. Quant aux membres du clergé, on peut avancer que leur vision du conflit était partagée en deux, selon que les analyses provenaient du haut ou du bas clergé. Une partie du haut clergé appuyait officiellement l'effort de guerre du Canada. Par contre, le bas clergé n'hésitait pas à s'élever contre la conscription en chaire. Pour l'Église canadienne, le réveil religieux français était une carte importante à faire jouer auprès de ses ouailles. Mais là encore, cela ne suffît pas à augmenter l'enrôlement des Canadiens français. La fin de la Grande Guerre ne changera pas radicalement la situation internationale du Canada, pas plus qu'elle ne le fera pour les rapports France-Québec. Il faudra attendre les années 1960 pour voir ces relations réellement se développer. Mais on peut tout de même croire que les événements de 1914-1918 avaient ouvert la voie.
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La pensée navale et le débat sur la torpille en Angleterre au cours de la décennie 1880Gabriel, Sauvé 08 1900 (has links)
L’évolution du débat sur la pensée navale en Angleterre de la décennie 1880, suivant la fin d’une période d’intenses changements technologiques dans les marines de guerre est marquée par le déclin d’un mode de réflexion matériel et l’ascension, à partir des années 1885 et 1886, de l’école historique de John Knox Laughton. Selon la méthode matérielle, populaire au cours de la période de transformation technique, la guerre sur mer est entièrement tributaire du Progrès, tandis que, pour les tenants de la méthode historique, des principes et des leçons immuables la régissent. À travers l’évolution de ce débat, on constate l’introduction, par la Jeune École française, d’une perspective matérialiste et de la stratégie navale comme objet de réflexion, et son exploitation par l’école historique anglaise. L’émergence de la stratégie comme sujet de débat coïncide donc avec le triomphe de l’école historique.
Croyant que la torpille allait démocratiser la puissance navale en empêchant le belligérant le plus puissant d’user de sa maîtrise des mers, la Jeune École connut un succès fulgurant qui déborda des côtes françaises et atteint l’Angleterre. Néanmoins, les matérialistes anglais, demeurant beaucoup plus modérés que les français, furent finalement marginalisés par une école historique utilisant les exagérations de la Jeune École, dont les insuffisances sont apparues lors des manœuvres de l’été 1886, pour disqualifier entièrement la méthode matérielle. Étudiant les débats du Royal United Service Institution Journal, ce mémoire démontre l’existence, en Angleterre, au cours de la décennie 1880, d’un débat polarisé au contraire d’une historiographie ne montrant que l’ascension des précurseurs de Mahan et de l’école historique. / Great Britain saw in the 1880s, at the end of a period of intense technical change and before the publication of Mahan’s classic on Sea Power, the decline of the material way of thinking about naval affairs and the rise, from the years 1885 and 1886, of the historical school of John Knox Laughton. Proponents of a material method established the idea that technological change altered naval warfare in a fundamentally way. They were, however, opposed by the partisans of a historical method who supported the idea that naval warfare is set on some timeless principles which can be discovered by the use of the methods of the new historical profession. Throughout the decade, the material method, successful in an era of rapid technological change, quickly subsumed to Mahan’s precursors. In a debate originally dominated by tactics, we observe the introduction of strategy by the French materialist Jeune École. Consequently, strategy became the core of the historical school and seems closely linked to the rise of strategy as a subject of reflection.
The Jeune École believed that the torpedo would democratize Sea Power in making the powerful navies to use its mastery over the oceans. The Jeune École’s original success was so great, in France and abroad, that it influenced the English’s debate. Although materialists in Great Britain where more moderate than in France, they finally got marginalize by the historical school using the Jeune École’s wildest claims to disqualify the materialist point of view. Studying the debates through the Royal United Service Institution Journal, this thesis shows the existence, in Great Britain, of a debate centered on two method of thinking naval warfare and contributes to reassess current historiography which still focuses solely on the rise of Mahan’s precursors.
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Impact de l'art de la guerre napoléonien dans la seconde moitié du XIXe siècleChalvardjian, Eugène 09 1900 (has links)
Le 18 juin 1815, Napoléon fut renversé à Waterloo, mais son art de la guerre survécut. Il s'agit de cet art militaire qu'il avait révolutionné et dont d'autres firent de nombreuses applications longtemps après sa disparition. S'inspirant des méthodes des théoriciens du XVIIIe siècle, il avait privilégié la stratégie d'anéantissement dans la conduite d'opérations militaires et se classait ainsi dans la catégorie des stratèges recherchant avant tout la bataille décisive en vue de détruire les forces ennemies. À la lumière des tactiques et stratégies que Bonaparte utilisa dans ses plus célèbres campagnes, cette thèse tentera de dégager les méthodes napoléoniennes qui furent le plus souvent utilisées au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les conflits étudiés durant cette période seront la guerre de Crimée (1853-1856), la campagne d'Italie (1859), la guerre de Sécession américaine (1861-1865), la guerre austro-prussienne (1866) et la guerre franco-prussienne (1870-1871). Cette recherche tiendra compte non seulement de l'influence des progrès de l'armement et des moyens de transport et de communication sur l'art de la guerre en général, mais aussi du contexte économique, financier, politique et militaire des États bélligérants de cette époque. Parmi les nombreux exégètes de Bonaparte du XIXe siècle, deux théoriciens militaires en particulier, Clausewitz et Jomini, se distinguèrent dans l'interprétation savante de la guerre napoléonienne. Tout en analysant l'impact des méthodes de l'Empereur dans les guerres selectionnées, nous allons déterminer dans quelle mesure la vision jominienne des campagnes de Bonaparte divergeait de celle de Clausewitz en ce qui concerne les conflits traités. Nous aborderons ensuite l'influence napoléonienne sur l'administration, l'organisation et les marches des armées impliquées dans les guerres en question et nous porterons une attention particulière à l'impact du système militaire de Bonaparte sur certains aspects du déroulement même des combats. Nous terminerons cette étude par un bref aperçu sur les enseignements que les militaires au XIXe siècle purent dégager des campagnes napoléoniennes pour la conduite des guerres de l'avenir. / On June 18, 1815, Napoleon was defeated at the battle of Waterloo, but his revolutionary warfare survived long after he was gone, and it was put into application in many instances. Inspired by some of the most famous theoreticians of the XVIIIth century, he had favored the strategy of annihilation in the conduct of his military operations, and thus ranked among those strategists who were seeking decisive battles in order to destroy all enemy forces. Based on the strategy and tactics that the Emperor used in his most famous campaigns, this thesis will attempt to highlight the extent to which they were applied during the second half of the XIXth century. The conflicts analysed during this period of time will be the Crimean War (1853-1856), the Italian Campaign (1859), the american Civil War (1861-1865), the Austro-prussian War (1866) and the Franco-prussian War (1870-1871). This study will consider the impact of the advances of technology in the fields of weaponry, and means of transportation and communication, as well as the economic, financial, political and military contexts of the warring nations at that time. In the XIXth century, two military thinkers, Clausewitz and Jomini, emerged as the most notorious interpreters of napoleonic warfare. In the course of our analysis of Napoleon's methods in the above-mentionned conflicts, we will also try to determine the extent to which Jomini's vision of Bonaparte's campaigns differed from that of Clausewitz. We will then analyse Napoleon's infleunce in the administration, organisation and marches of the armies involved in the selected wars, and will pay particular attention to the impact of his warfare on specific aspects of the battles themselves. The final analysis will outline the lessons that the military in the long run drew from Napoleon's campaigns.
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Les capitaines des troupes de la Marine de 1683 à 1739 : la carrière militaire en Nouvelle-FranceLalancette, Louis 06 1900 (has links)
En 1683, la monarchie française expédie en Nouvelle-France trois compagnies d’infanterie de la Marine afin de mettre un terme à la guerre contre les Iroquois qui menace la colonie sous juridiction de la Marine. Ce premier contingent se montrant incapable de mater l’ennemi, le roi envoie d’autres compagnies dirigées par des officiers qui détiennent soit une expérience dans le service de la Marine ou dans les régiments d’infanterie. La guerre dorénavant ouverte avec les colonies britanniques, force l’enracinement de ce corps d’armée au Canada. Les administrateurs vont l’appeler troupes de la Marine.
Un autre facteur d’enracinement est la permission que les autorités royales accordent aux nobles de la colonie canadienne de s’engager dans le corps d’officiers. Les Canadiens y deviennent majoritaires quelques décennies plus tard. Plusieurs de ces officiers, notamment nés en colonie ont fait l’objet de biographies. Quelques études se sont penchées sur le corps d’officiers en tant qu’acteur social. Cependant, l’ensemble de la carrière militaire d’un officier des troupes de la Marine en Nouvelle-France n’a jamais été abordé. Les capitaines, étant parvenus au sommet de la hiérarchie des troupes de la Marine avant 1739, constituent le sujet de cette recherche. Ce sera donc les grandes étapes de leur expérience militaire coloniale que l’on tentera d’approfondir tout en prenant en considération le lieu de naissance de l’officier, ce qui nous permet dégager certaines tendances relatives à la carrière d’officiers militaires dans la société d’Ancien Régime. / In 1683, the French monarchy decided to send three companies of infantry of the Marine to quell the Iroquois, who were waging war against the colony that was then under Marine jurisdiction. Unable to put an end to the threat, the king sent more companies whose officers had Marine or infantry experience. The war, now extended to the British colonies forced the Marine to station troops permanently in Canada. They called by the administrators : troupes de la Marine.
Another sign that this colonial army had become permanent is the opening of the officer corps to the local nobility. A few decades later, the officier corps nearly entirely consisted of Canadian noblemen. Some of the officers, most of them born in Canada, have been the subject of biographies. Some historians have studied the military noblesse as a social group. The military career of the officers of the troupes de la Marine has not, however, been studied has a whole. The captains, that is, the men who reached the top of the hierarchy of the troupes de la Marine before 1739, are the subject of this analysis. The study examines the main stages of their colonial military experience, while taking into account the officers birthplace, so as to highlight certain trends of Ancien-Regime society.
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Les armes de jet d’Argilos : catalogue typologiqueRomero, Melvin 12 1900 (has links)
Quelques sites archéologiques comme Olympie, Stymphalos et Olynthe possèdent respectivement un répertoire faisant l’étude des armes de jet retrouvées durant une série de campagnes de fouilles archéologiques. Parmi ces indexes, figurent fréquemment des pointes de flèche, des balles de fronde et des saurotères (contrepoids de lance ou de javelot) provenant de différentes périodes historiques gréco-romaines. À travers les 20e et 21e siècle de notre ère, des spécialistes comme D. Robinson (1931), A. Snodgrass (1964), H. Baitinger (2001), C. Hagerman (2014) dédièrent une partie de leur expertise pour produire des synthèses sur ces objets jadis négligés. Ainsi, ils parvinrent à créer de grandes encyclopédies commentées composées de projectiles retrouvés en sol grec. À l’aide de ces bases de données, les archéologues militaires sont en mesure d’établir des datations et l’origine prétendue de certains types de projectiles.
Jusqu’en 2015, les artéfacts militaires trouvés sur le site archéologique d’Argilos n’avaient jamais fait l’objet d’une étude de synthèse. D’abord, inspiré par de publications semblables, ces projectiles furent soumis à un inventaire sous forme de catalogue. Au total, deux types de balles de fronde en plomb, onze types de pointes de flèche et un type de saurotère furent identifiés. Finalement, ce nouveau contenu fut assujetti à des analyses comparatives avec d’autres sites archéologiques possédant des données similaires. Les conclusions découlant de ces analogies donnèrent naissance à la première typologie des armes de jet argilienne.
Certes, les analyses se heurtèrent à certains obstacles, notamment à une compréhension de la quasi-inexistence d'une pointe de flèche typiquement "grecque" et à la confusion systématique quant à la distinction entre un saurotère et une pointe de javelot, voire possiblement un carreau de gastraphétès (une sorte d’arbalète imposante utilisée lors de sièges durant le 4e siècle av. J.-C.). En partie, ceci découle de l'historique d'échanges entre la Grèce et les autres peuples méditerranéens, balkaniques et orientaux. En outre, de nombreuses réformes militaires des périodes archaïque et classique provoquèrent une évolution constante sur les aspects stratégiques et les tactiques militaires. Considérant ces facteurs parmi tant d'autres et le fait qu'Argilos ait été une fondation grecque en territoire thraco-macédonien, la possibilité d'influence "étrangère" devient alors prépondérante sur la typologie des projectiles argiliens publiée dans le présent mémoire. Avec beaucoup d’espoir, nous croyons sans équivoque que ce travail de recherche contribuera grandement non seulement à l’histoire d’Argilos, mais aussi à l’étude des projectiles en Grèce du nord. / Archaeological sites such as Olympia, Stymphalos and Olynthus have complete catalogs that studied projectile-style weaponry found in a series of archaeological excavations. These so-called directories frequently include arrowheads, lead sling bullets and sauroters (spear or javelin counter-weights) from different Greco-Roman periods. Through the 20th and 21th centuries AD, specialists such as D. Robinson (1931), A. Snodgrass (1964), H. Baitinger (2001) and Haggerman (2014) dedicated some of their expertise to produce synthesises of these formerly ignored objects. Thus, they created some of the biggest commented encyclopaedias composed solely of projectiles found on Greek soil.
Until 2015, all the weaponry found on the archaeological site of Argilos had never been the subject of a synthesis study. Firstly, inspired by similar studies, the projectiles were inventoried in a catalog format. In total, two types of lead sling bullets, eleven arrowhead types and one sauroter type were identified. Lastly, this new content was subjected to comparative analyses with sites containing similar data. The resulting conclusions from these analyses gave birth to the first Argilian weapon typology.
Needless to say, the analyses ran into obstacles. In particular, the comprehension that there is almost no existence of a typical Greek arrowhead type and the systematic confusion when one has to distinguish a sauroter, a javelin head, and possibly a gastrasphetes bolt (a heavy large-sized crossbow used during sieges in the 4th century BC). In part, this stems from the historical exchanges between Greece and other Mediterranean, Balkan and oriental civilizations. Furthermore, many of the archaic and classical military reforms brought about a constant evolution on strategic and tactical matters. Considering these factors, among others, and the fact that Argilos was a Greek colony within a Thraco-macedonian territory, the possibility of foreign influence becomes predominant on the typology published in this present thesis. With much hope, we believe without a doubt that this work of research will contribute not only to the history of Argilos but also to the study of military projectiles in Northern Greece.
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La pensée navale et le débat sur la torpille en Angleterre au cours de la décennie 1880Gabriel, Sauvé 08 1900 (has links)
L’évolution du débat sur la pensée navale en Angleterre de la décennie 1880, suivant la fin d’une période d’intenses changements technologiques dans les marines de guerre est marquée par le déclin d’un mode de réflexion matériel et l’ascension, à partir des années 1885 et 1886, de l’école historique de John Knox Laughton. Selon la méthode matérielle, populaire au cours de la période de transformation technique, la guerre sur mer est entièrement tributaire du Progrès, tandis que, pour les tenants de la méthode historique, des principes et des leçons immuables la régissent. À travers l’évolution de ce débat, on constate l’introduction, par la Jeune École française, d’une perspective matérialiste et de la stratégie navale comme objet de réflexion, et son exploitation par l’école historique anglaise. L’émergence de la stratégie comme sujet de débat coïncide donc avec le triomphe de l’école historique.
Croyant que la torpille allait démocratiser la puissance navale en empêchant le belligérant le plus puissant d’user de sa maîtrise des mers, la Jeune École connut un succès fulgurant qui déborda des côtes françaises et atteint l’Angleterre. Néanmoins, les matérialistes anglais, demeurant beaucoup plus modérés que les français, furent finalement marginalisés par une école historique utilisant les exagérations de la Jeune École, dont les insuffisances sont apparues lors des manœuvres de l’été 1886, pour disqualifier entièrement la méthode matérielle. Étudiant les débats du Royal United Service Institution Journal, ce mémoire démontre l’existence, en Angleterre, au cours de la décennie 1880, d’un débat polarisé au contraire d’une historiographie ne montrant que l’ascension des précurseurs de Mahan et de l’école historique. / Great Britain saw in the 1880s, at the end of a period of intense technical change and before the publication of Mahan’s classic on Sea Power, the decline of the material way of thinking about naval affairs and the rise, from the years 1885 and 1886, of the historical school of John Knox Laughton. Proponents of a material method established the idea that technological change altered naval warfare in a fundamentally way. They were, however, opposed by the partisans of a historical method who supported the idea that naval warfare is set on some timeless principles which can be discovered by the use of the methods of the new historical profession. Throughout the decade, the material method, successful in an era of rapid technological change, quickly subsumed to Mahan’s precursors. In a debate originally dominated by tactics, we observe the introduction of strategy by the French materialist Jeune École. Consequently, strategy became the core of the historical school and seems closely linked to the rise of strategy as a subject of reflection.
The Jeune École believed that the torpedo would democratize Sea Power in making the powerful navies to use its mastery over the oceans. The Jeune École’s original success was so great, in France and abroad, that it influenced the English’s debate. Although materialists in Great Britain where more moderate than in France, they finally got marginalize by the historical school using the Jeune École’s wildest claims to disqualify the materialist point of view. Studying the debates through the Royal United Service Institution Journal, this thesis shows the existence, in Great Britain, of a debate centered on two method of thinking naval warfare and contributes to reassess current historiography which still focuses solely on the rise of Mahan’s precursors.
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Impact de l'art de la guerre napoléonien dans la seconde moitié du XIXe siècleChalvardjian, Eugène 09 1900 (has links)
Le 18 juin 1815, Napoléon fut renversé à Waterloo, mais son art de la guerre survécut. Il s'agit de cet art militaire qu'il avait révolutionné et dont d'autres firent de nombreuses applications longtemps après sa disparition. S'inspirant des méthodes des théoriciens du XVIIIe siècle, il avait privilégié la stratégie d'anéantissement dans la conduite d'opérations militaires et se classait ainsi dans la catégorie des stratèges recherchant avant tout la bataille décisive en vue de détruire les forces ennemies. À la lumière des tactiques et stratégies que Bonaparte utilisa dans ses plus célèbres campagnes, cette thèse tentera de dégager les méthodes napoléoniennes qui furent le plus souvent utilisées au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les conflits étudiés durant cette période seront la guerre de Crimée (1853-1856), la campagne d'Italie (1859), la guerre de Sécession américaine (1861-1865), la guerre austro-prussienne (1866) et la guerre franco-prussienne (1870-1871). Cette recherche tiendra compte non seulement de l'influence des progrès de l'armement et des moyens de transport et de communication sur l'art de la guerre en général, mais aussi du contexte économique, financier, politique et militaire des États bélligérants de cette époque. Parmi les nombreux exégètes de Bonaparte du XIXe siècle, deux théoriciens militaires en particulier, Clausewitz et Jomini, se distinguèrent dans l'interprétation savante de la guerre napoléonienne. Tout en analysant l'impact des méthodes de l'Empereur dans les guerres selectionnées, nous allons déterminer dans quelle mesure la vision jominienne des campagnes de Bonaparte divergeait de celle de Clausewitz en ce qui concerne les conflits traités. Nous aborderons ensuite l'influence napoléonienne sur l'administration, l'organisation et les marches des armées impliquées dans les guerres en question et nous porterons une attention particulière à l'impact du système militaire de Bonaparte sur certains aspects du déroulement même des combats. Nous terminerons cette étude par un bref aperçu sur les enseignements que les militaires au XIXe siècle purent dégager des campagnes napoléoniennes pour la conduite des guerres de l'avenir. / On June 18, 1815, Napoleon was defeated at the battle of Waterloo, but his revolutionary warfare survived long after he was gone, and it was put into application in many instances. Inspired by some of the most famous theoreticians of the XVIIIth century, he had favored the strategy of annihilation in the conduct of his military operations, and thus ranked among those strategists who were seeking decisive battles in order to destroy all enemy forces. Based on the strategy and tactics that the Emperor used in his most famous campaigns, this thesis will attempt to highlight the extent to which they were applied during the second half of the XIXth century. The conflicts analysed during this period of time will be the Crimean War (1853-1856), the Italian Campaign (1859), the american Civil War (1861-1865), the Austro-prussian War (1866) and the Franco-prussian War (1870-1871). This study will consider the impact of the advances of technology in the fields of weaponry, and means of transportation and communication, as well as the economic, financial, political and military contexts of the warring nations at that time. In the XIXth century, two military thinkers, Clausewitz and Jomini, emerged as the most notorious interpreters of napoleonic warfare. In the course of our analysis of Napoleon's methods in the above-mentionned conflicts, we will also try to determine the extent to which Jomini's vision of Bonaparte's campaigns differed from that of Clausewitz. We will then analyse Napoleon's infleunce in the administration, organisation and marches of the armies involved in the selected wars, and will pay particular attention to the impact of his warfare on specific aspects of the battles themselves. The final analysis will outline the lessons that the military in the long run drew from Napoleon's campaigns.
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