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Dynamiques socio-spatiales et modes d'habiter des espaces urbains : comparaison de Besançon, Mulhouse et Strasbourg / Socio-spatial dynamics and ways of living of urban spaces : comparison of Besançon, Mulhouse and StrasbourgNajib, Kawtar 19 September 2013 (has links)
La répartition spatiale des fonctions et des populations urbaines n’est pas due au hasard, elle peutmettre en évidence des inégalités qui interrogent nos sociétés démocratiques fondées avant tout sur leprincipe d’égalité. Celui-ci s’appuie sur les relations entre le « social » et le « spatial » qui consistentprincipalement à explorer les inégalités sociales dans les espaces urbains et ce qui est ressenti commeune injustice par les individus. Pour saisir ces dynamiques socio-spatiales, nous focalisons notrerecherche sur l’histoire urbaine de Besançon, Mulhouse et Strasbourg ainsi que sur les rapports entreles habitants et leur environnement résidentiel. À l’aide des grandes bases de données géo-localiséesde l’INSEE, nous étudions la distribution spatiale des ménages ainsi que son évolution sur une périodede près de vingt années (de 1990 à 2007). Par ailleurs, nous cherchons à observer les différents modesd’habiter des Bisontins, c’est-à-dire leurs stratégies résidentielles ainsi que leurs pratiques etreprésentations spatiales à l’aide d’enquêtes de terrain. Cette thèse s’appuie donc sur une doubleapproche : l’une macroscopique, historique et quantitative et l’autre microscopique et qualitative. Elleprésente finalement les structures socio-spatiales des zones d’étude et les trajectoires des quartiers(plus précisément des IRIS) afin de montrer les diverses tendances d’évolution (gentrification,paupérisation…) dans une optique comparative. Des facteurs d’évolution spécifiques apparaissentégalement en lien avec la localisation des villes d’étude ainsi qu’avec leurs fonctions urbaines etsociales, leur organisation interne et leur taille. Les enquêtes révèlent, pour leur part, plusieurs règlescomportementales qu’il s’agit de comparer compte tenu de la diversité sociale des quartiers. Cesinformations collectées à partir d’enquêtes sont plus subjectives, mais elles complètent les données desrecensements et leur donnent du sens. Au final, elles montrent que l’appartenance à un groupe sociospatialene détermine pas systématiquement les comportements résidentiels. / The spatial distribution of urban functions and populations is not random, this distribution canhighlight inequalities which call into question our democratic societies based on the principle ofequality. This principle is based on the relationship between the “social” and the “spatial” whichmainly consist in investigating social disparities in urban areas and what is perceived as an injustice byindividuals. To understand these socio-spatial dynamics, we focus our research on the urban history ofBesançon, Mulhouse and Strasbourg as well as the relations between the inhabitants and theirresidential environment. Using large geo-localized databases from INSEE, we study the spatialdistribution of households and its evolution over a period of nearly twenty years (1990-2007). Inaddition, we seek to observe the various ways of living of the residents of Besançon, that is to say theirresidential logics and their spatial practices and representations via field surveys. Thus, this thesis isbased on a double approach: the first one is macroscopic, historic and quantitative and the second oneis microscopic and qualitative. The study presents the socio-spatial structures of the studied cities andthe trajectories of districts (more exactly the IRIS: the smaller census area) in order to show thedifferent trends of evolution (gentrification, pauperisation...) in a comparative perspective. Specificfactors of evolution are also linked to the location of the studied cities as well as to their urban andsocial functions, their internal organisation and their size. The field surveys, for their part, revealseveral behavioural rules that we compare considering the social diversity of districts. Thisinformation collected from surveys is more subjective, but it completes the census data and gives themmeaning. Finally, we show that the membership of a socio-spatial group does not determinesystematically residential behaviours.
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