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La très petite commune en France : héritage sans avenir ou modèle original ?Grison, Jean-Baptiste 02 December 2009 (has links) (PDF)
En France, le maillage administratif et la répartition de la population sont tels qu'un peu plus d'un millier de communes ont moins de 50 habitants au recencement de 1999. Six cents autres ont été recensées en-dessous de ce seuil lors d'un ou plusieurs dénombrements depuis 1962. Face aux exigences actuelles, en matière de gestion du territoire et d'action politique, le statut et les capacités des plus petites collectivités territoriales font l'objet d'un débat récurrent depuis de nombreuses décennies. Les géographes ont assez peu contribué, jusqu'à ce jour, à ce débat. Cette thèse de géographie a pour objet d'apporter un angle de vue général (à l'échelle de l'ensemble du territoire national) et géographique, en traitant en particulier les questions de la répartition des très petites communes, de leurs modes de vie et dynamiques spécifiques, ainsi que de la construction territoriale particulière dont elles sont l'héritage et qu'elles engendrent encore aujourd'hui. Les interactions spatiales entre les plus petites unités et les communes voisines plus peuplées, ainsi que les opportunités de regroupements intercommunaux, sous diverses formes, sont aussi abordées. Ces très petites entités, dont le potentiel et les perspectives sont aléatoires, nous permettent de mettre au jour l'ampleur de la variabilité du modèle français d'organisation de la gestion territoriale et du développement local.
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Dynamiques socio-spatiales et modes d'habiter des espaces urbains: comparaison de Besançon, Mulhouse et StrasbourgNajib, Kawtar 19 September 2013 (has links) (PDF)
La répartition spatiale des fonctions et des populations urbaines n'est pas due au hasard, elle peut mettre en évidence des inégalités qui interrogent nos sociétés démocratiques fondées avant tout sur le principe d'égalité. Celui-ci s'appuie sur les relations entre le " social " et le " spatial " qui consistent principalement à explorer les inégalités sociales dans les espaces urbains et ce qui est ressenti comme une injustice par les individus. Pour saisir ces dynamiques socio-spatiales, nous focalisons notre recherche sur l'histoire urbaine de Besançon, Mulhouse et Strasbourg ainsi que sur les rapports entre les habitants et leur environnement résidentiel. À l'aide des grandes bases de données géo-localisées de l'INSEE, nous étudions la distribution spatiale des ménages ainsi que son évolution sur une période de près de vingt années (de 1990 à 2007). Par ailleurs, nous cherchons à observer les différents modes d'habiter des Bisontins, c'est-à-dire leurs stratégies résidentielles ainsi que leurs pratiques et représentations spatiales à l'aide d'enquêtes de terrain. Cette thèse s'appuie donc sur une double approche : l'une macroscopique, historique et quantitative et l'autre microscopique et qualitative. Elle présente finalement les structures socio-spatiales des zones d'étude et les trajectoires des quartiers (plus précisément des IRIS) afin de montrer les diverses tendances d'évolution (gentrification, paupérisation...) dans une optique comparative. Des facteurs d'évolution spécifiques apparaissent également en lien avec la localisation des villes d'étude ainsi qu'avec leurs fonctions urbaines et sociales, leur organisation interne et leur taille. Les enquêtes révèlent, pour leur part, plusieurs règles comportementales qu'il s'agit de comparer compte tenu de la diversité sociale des quartiers. Ces informations collectées à partir d'enquêtes sont plus subjectives, mais elles complètent les données des recensements et leur donnent du sens. Au final, elles montrent que l'appartenance à un groupe sociospatial ne détermine pas systématiquement les comportements résidentiels.
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Activité sportive et mobilité quotidienne chez les adolescents : un modèle à bas d'agents pour explorer le rôle du cadre de vie dans les dynamiques socio-spatiales des pratiques / Physical activity and daily travel in adolescents : an agent-based model for exploring the link between living environment and the socio-spatial dynamics of practicesSalze, Paul 27 September 2013 (has links)
Inscrite dans le courant de recherches actuelles portant sur les déterminants des comportements en lien avec la santé, cette thèse a pour objectif de contribuer, au travers du développement d'un modèle à base d'agents, à une meilleure connaissance des relations entre le cadre de vie d'adolescents et leurs pratiques d'activité physique. Questionnant les fondements théoriques et empiriques du modèle socio-écologique qui guide la majorité des études actuelles, ce travail a conduit à l'élaboration d'un schéma conceptuel relationnel intégrant les notions de positions et dispositions sociales, ainsi que les liens entre pratiques de mobilité quotidienne et pratiques d'activités situées dans le temps et l'espace géographique. L'implémentation de ce schéma conceptuel a abouti à la réalisation de trois modèles à base d'agents de complexité croissante, dont l'originalité réside dans la non-inclusion explicite d'interactions. Ce travail, bien qu'inachevé en ce quiconcerne l'exploration des propriétés des modèles, a permis de souligner l'intérêt heuristique de la modélisation, permettant d'un côté d'ouvrir de nouvelles perspectives d'analyses, et d'un autre côté, d'offrir un retour sur les données utilisées. / Embedded in current research on determinants of health-related behaviours, this thesis develops an agentbased model to further explore and explain the links between living environment and physical activity in adolescents. Challenging the theoretical and empirical basis of the socio-ecological model that underpins most of current studies, this work leads to a relational conceptual framework that integrates social positions and dispositions with daily mobility and physical activity in both a spatial and temporal perspective. Three increasingly complex agent-based models are developped on this unusual framework that does not explicitly include interactions. Although further investigation is required to fully understand the properties of the models, the study highlights the benefits of this modelling approach that identifies new ways of thinking andanalytical opportunities and gives feedback on the data used.
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Dynamiques socio-spatiales et modes d'habiter des espaces urbains : comparaison de Besançon, Mulhouse et Strasbourg / Socio-spatial dynamics and ways of living of urban spaces : comparison of Besançon, Mulhouse and StrasbourgNajib, Kawtar 19 September 2013 (has links)
La répartition spatiale des fonctions et des populations urbaines n’est pas due au hasard, elle peutmettre en évidence des inégalités qui interrogent nos sociétés démocratiques fondées avant tout sur leprincipe d’égalité. Celui-ci s’appuie sur les relations entre le « social » et le « spatial » qui consistentprincipalement à explorer les inégalités sociales dans les espaces urbains et ce qui est ressenti commeune injustice par les individus. Pour saisir ces dynamiques socio-spatiales, nous focalisons notrerecherche sur l’histoire urbaine de Besançon, Mulhouse et Strasbourg ainsi que sur les rapports entreles habitants et leur environnement résidentiel. À l’aide des grandes bases de données géo-localiséesde l’INSEE, nous étudions la distribution spatiale des ménages ainsi que son évolution sur une périodede près de vingt années (de 1990 à 2007). Par ailleurs, nous cherchons à observer les différents modesd’habiter des Bisontins, c’est-à-dire leurs stratégies résidentielles ainsi que leurs pratiques etreprésentations spatiales à l’aide d’enquêtes de terrain. Cette thèse s’appuie donc sur une doubleapproche : l’une macroscopique, historique et quantitative et l’autre microscopique et qualitative. Elleprésente finalement les structures socio-spatiales des zones d’étude et les trajectoires des quartiers(plus précisément des IRIS) afin de montrer les diverses tendances d’évolution (gentrification,paupérisation…) dans une optique comparative. Des facteurs d’évolution spécifiques apparaissentégalement en lien avec la localisation des villes d’étude ainsi qu’avec leurs fonctions urbaines etsociales, leur organisation interne et leur taille. Les enquêtes révèlent, pour leur part, plusieurs règlescomportementales qu’il s’agit de comparer compte tenu de la diversité sociale des quartiers. Cesinformations collectées à partir d’enquêtes sont plus subjectives, mais elles complètent les données desrecensements et leur donnent du sens. Au final, elles montrent que l’appartenance à un groupe sociospatialene détermine pas systématiquement les comportements résidentiels. / The spatial distribution of urban functions and populations is not random, this distribution canhighlight inequalities which call into question our democratic societies based on the principle ofequality. This principle is based on the relationship between the “social” and the “spatial” whichmainly consist in investigating social disparities in urban areas and what is perceived as an injustice byindividuals. To understand these socio-spatial dynamics, we focus our research on the urban history ofBesançon, Mulhouse and Strasbourg as well as the relations between the inhabitants and theirresidential environment. Using large geo-localized databases from INSEE, we study the spatialdistribution of households and its evolution over a period of nearly twenty years (1990-2007). Inaddition, we seek to observe the various ways of living of the residents of Besançon, that is to say theirresidential logics and their spatial practices and representations via field surveys. Thus, this thesis isbased on a double approach: the first one is macroscopic, historic and quantitative and the second oneis microscopic and qualitative. The study presents the socio-spatial structures of the studied cities andthe trajectories of districts (more exactly the IRIS: the smaller census area) in order to show thedifferent trends of evolution (gentrification, pauperisation...) in a comparative perspective. Specificfactors of evolution are also linked to the location of the studied cities as well as to their urban andsocial functions, their internal organisation and their size. The field surveys, for their part, revealseveral behavioural rules that we compare considering the social diversity of districts. Thisinformation collected from surveys is more subjective, but it completes the census data and gives themmeaning. Finally, we show that the membership of a socio-spatial group does not determinesystematically residential behaviours.
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Activité sportive et mobilité quotidienne chez les adolescents : un modèle à bas d'agents pour explorer le rôle du cadre de vie dans les dynamiques socio-spatiales des pratiquesSalze, Paul 27 September 2013 (has links) (PDF)
Inscrite dans le courant de recherches actuelles portant sur les déterminants des comportements en lien avec la santé, cette thèse a pour objectif de contribuer, au travers du développement d'un modèle à base d'agents, à une meilleure connaissance des relations entre le cadre de vie d'adolescents et leurs pratiques d'activité physique. Questionnant les fondements théoriques et empiriques du modèle socio-écologique qui guide la majorité des études actuelles, ce travail a conduit à l'élaboration d'un schéma conceptuel relationnel intégrant les notions de positions et dispositions sociales, ainsi que les liens entre pratiques de mobilité quotidienne et pratiques d'activités situées dans le temps et l'espace géographique. L'implémentation de ce schéma conceptuel a abouti à la réalisation de trois modèles à base d'agents de complexité croissante, dont l'originalité réside dans la non-inclusion explicite d'interactions. Ce travail, bien qu'inachevé en ce quiconcerne l'exploration des propriétés des modèles, a permis de souligner l'intérêt heuristique de la modélisation, permettant d'un côté d'ouvrir de nouvelles perspectives d'analyses, et d'un autre côté, d'offrir un retour sur les données utilisées.
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