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Jean Chrysostome exégète et pasteur. Les homélies sur la Deuxième épître aux Corinthiens / John Chrysostom As Exegete and Pastor. His Homiletical Commentary on Second Corinthians

Molinié, Pierre 14 January 2017 (has links)
Les homélies de Jean Chrysostome (v. 349 – 407) sur la Deuxième épître aux Corinthiens fournissent un témoignage important sur la pratique de l’exégèse et de la prédication dans l’Antiquité. Sur le plan oratoire, elles sont marquées par de fortes interactions entre Jean et son auditoire et par ce que l’on peut nommer une rhétorique biblique : un discours où l’Écriture est omniprésente, dans le texte commenté comme dans les outils mobilisés dans le commentaire. Sur le plan exégétique, le prédicateur explique l’épître paulinienne de manière littérale, i.e. phrase par phrase ou mot par mot, attentif à la pédagogie de Paul. La notion de salut joue un rôle capital dans cette perspective, car elle guide l’interprétation des moindres variations du ton de l’apôtre ; celle d’amplification n’est pas moins importante, car elle rend compte des larges développements parénétiques qui constituent, à l’intérieur de chaque homélie, un moyen supplémentaire de faire comprendre le texte commenté. Sur le plan théologique, enfin, ce commentaire homilétique permet à Jean Chrysostome de faire écho à quelques thèmes pauliniens : la kénose du Christ, la place de l’Esprit saint dans la communauté chrétienne et l’action de grâce. Prise globalement, une telle pratique homilétique et exégétique pourrait être caractérisée comme une forme d’actualisation de l’Écriture. Toutefois, deux mots empruntés au langage chrysostomien semblent mieux correspondre à cette pratique : l’anamnèse et l’anaphore, qui font jouer la proximité entre l’acte de commenter l’Écriture et la célébration de l’Eucharistie. / The primary aim of this work is to read John Chrysostom’s homilies on Second Corinthians as an insight into the practice of exegesis and preaching in Antiquity. After reviewing the historical background of John’s homilies (chapter 1), I will deal with their rhetorical features, that is: the literary genre of the homiletical commentary (chapter 2), the interactions between John and his audience (chapter 3) and the “biblical rhetoric”, i.e. John’s overwhelming use of Scripture in both the commented text as his own commentary (chapter 4). Secondly, I will describe his exegetical skills, by reviewing the literal explanation of Paul’s wording (chapter 5), the overall understanding of the epistle (chapter 6) and the use of larges hortatory sections as an “amplification” of Pauline moral and spiritual themes (chapter 7). Lastly, I will approach John’s theology on the aspects of the doctrinal teaching of his homilies (chapter 8), his spiritual guidance (chapter 9) and the processes of retrieval and enactment involved in the preacher’s hermeneutics (chapter 10). The results of this work suggest that John’s exegetical practice can be described as a process of anamnesis (rememoration) and anaphora (elevation) of Paul’s text – an exegetical, but also liturgical and existential process.
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Marchands et banquiers du seigneur. Lexiques chrétiens de la richesse et de l'administration monastiques entre la fin du IVe et le début du IXe siècle / Merchants and bakers of the Lord. Christian languages of wealth and monastic administration from the late IVe century to IXe century

Toneatto, Valentina 28 November 2009 (has links)
À partir du IVe siècle, dans la littérature épiscopale et monastique, un lexique récurrent emprunte au monde économique gréco-romain les termes pour indiquer de nouveaux domaines sémantiques propres au christianisme, notamment le problème du salut et la dialectique de la rédemption. Grâce à ce langage métaphorique, la thésaurisation, l’investissement, le commerce, l’usure, l’endettement deviennent objets d’analyse et de réflexion, au lieu d’être simplement condamnés comme on le lit souvent. Cette étude est construite sur l’interprétation de ce langage théologico-économique dans les textes homilétiques des Pères de l’Église et les règles monastiques (fin IVe-début IXe s.). Il est nécessaire de comprendre la fonction de ce langage dans la construction d’une nouvelle façon de penser les échanges matériels, qui met en relation directe les comportements économiques des hommes et le salut dans l’au-delà, pour s’interroger ensuite sur son rôle dans la formation d’une rationalité économique et administrative médiévale. Dans ses discours sur l’avarice, la pauvreté et l’aumône, la patristique définit en effet les règles d’un comportement économique chrétien et détermine l’usage correct de la richesse en vue d’une gestion chrétienne dans la sphère privée et publique. Les catégories du « bon » et du « mauvais » chrétien commencent à intégrer des notions d’ordre économique, tandis que l’inclusion/ exclusion de la société des fidèles se joue aussi sur la base des comportements économiques. Le monde monastique occidental qui s’épanouit à partir de la fin du IVe siècle hérite de cette tradition lexicale patristique, en produisant à son tour des catégories administratives fondatrices d’une rationalité économique médiévale. Les méthodes d’enquête utilisées et les problèmes posés relèvent d’une histoire des pratiques et du pouvoir : les pratiques de la langue et de la construction de vocabulaires spécialisés, dont la valeur concrète réside dans la capacité à signifier les choses, à forger la réalité, à modeler les conduites et le pouvoir produit et légitimé par la création d’un langage d’autorité. / From the fourth century, in the episcopal and monastic literature, we find a vocabulary that borrows terms from the Greco-Roman world of economy to denote new semantic domains of Christianity, i.e. the problem of salvation and the dialectic redemption. Through these metaphors, investment, trade, usury, debt become objects of linguistic analysis and moral judgment. Our investigation is built around the interpretation of this theological and economic language over a period from the fourth to the ninth century. The corpus of sources includes texts of Cappadocian Fathers, Chrysostom, Ambrose, Zeno of Verona, Brescia Gaudence, Chromatius of Aquileia, John Cassian, Augustine, Caesarius of Arles, Salvian, and monastic rules (IV-IX cent.). It is necessary to understand the function of language in the construction of a Christian way to think and to represent economy, in a system of exchanges between the earth and the Kingdom of Heaven. In preaching on greed, poverty, almsgiving, the Church’s fathers defines the rules of economic behavior and determines the Christian right use of wealth for a Christian stewardship in the private and public spheres. The categories of 'good' and 'bad' Christians begin to incorporate notions of economic order, while the inclusion / exclusion from society is also on the basis of economic behavior. The western monastic world inherits lexical patristic tradition, producing administrative categories of medieval economic rationality. These phenomena, also conveyed by the metaphorical language of Christians, have shaped new social and political ties and a new image of society, opening the way to the Middle Ages.

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