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Applications de la théorie des graphes à des objets musicaux : modélisations, visualisations en hyperespace / Aplications of graph theory to musical objects : modeling, visualization in hyperspaceBaroin, Gilles 05 December 2011 (has links)
A la frontière entre musique et mathématiques, cette étude présente un espace musical géométrique original utilisé pour l'analyse et la pédagogie.En utilisant différentes méthodes, les mathématiciens et théoriciens de la musique ont démontré que notre espace des hauteurs tempéré à douze notes peut être considéré comme une combinaison de tierces mineurs et majeures. Nous utilisons le produit cartésien de deux graphes circulaires C3□C4 pour construire le graphe Planet qui répond à ce concept. Comme la décomposition implique deux ensembles et que chaque classe de hauteur est la combinaison unique de ces deux sous-groupes, nous utilisons une coloration en termes de graphes par des nombres complexes et introduisons le concept d'idéogrammes à deux dimensions. Nous effectuons une analyse spectrale du graphe Planet pour déterminer ses espaces propres et obtenir des coordonnées géométriques. Le modèle qui en résulte est appelé Planet-4D, il offre à chaque symbole une position physiquement équivalente. Il comporte plus de symétries que tout modèle discret 3D. A partir de ce modèle, nous construisons une représentation en quatre dimensions où les accords parfaits se trouvent en surface d'une hypersphère. Nous étendons enfin le concept principal pour afficher n'importe quel agrégat de notes sur l'hypersphère dans un cadre atonal. Dans une seconde partie, nous modélisons sous forme de graphes des objets musicaux existants : claviers, réseaux de notes (Tonnetze) ou d'accords ainsi que des schémas de modulation. Nous appliquons des projections spectrales afin de visualiser les symétries inhérentes à ces objets et terminons par des études d'œuvres tonales et atonales, effectuées avec le système de visualisation inventé. / At the frontier between music and mathematics, this study presents an original geometrical musical space used for musical analysis and pedagogy.Using different schemes, mathematicians and music theorists have demonstrated that the tempered twelve tones pitch space can be considered as a combination of minor and major thirds. We use the Cartesian product of two circular graphs C3□C4 to build the Planet graph that matches this concept. Since the decomposition involves two sets and each pitch class being a unique combination of these two sub-groups, we use a graph coloration based on complex numbers and introduce the concept of bi-dimensional ideograms. We perform a spectral analysis of the Planet graph to determine its Eigen spaces and obtain geometrical coordinates. The resulting model, called Planet-4D, grants each symbol and equivalent physical position, and involves more symmetries than any discrete 3D model. From there, we build a four dimensional chordal space where perfect chords lie on a hypersphere. We finally extend this concept to display any set of pitches in an atonal context. In the second section we construct the graphs of some existing musical objects such as keyboards, tone networks (Tonnetze), chordal spaces or modulation schemes. We apply spectral projections to visualize the symmetries that are inherent to these objects. This work concludes with musical studies of tonal and atonal pieces, performed with the help of the visualization tolls designed in this study.
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Pour une médiologie de la mémoireMerzeau, Louise 09 November 2011 (has links) (PDF)
Souvent confiné dans un registre commémoratif ou traumatique, le concept de mémoire est peu présent dans les travaux en sciences de l'information et de la communication. Les recherches présentées ici visent à montrer que la question mémorielle est pourtant l'un des enjeux majeurs de la société à l'ère des réseaux. La réflexion s'appuie d'abord sur une analyse de l'évolution du statut médiologique des images, dont l'entrée dans l'environnement numérique modifie l'équilibre culturel et achève d'installer la suprématie d'une logique de traces. Celle-ci est examinée dans un deuxième temps sous l'angle des processus de médiation qu'elle met en œuvre. À cause du discrédit des intercesseurs traditionnels, on a vu dans l'emprise des NTIC un phénomène de désintermédiation. Notre hypothèse est que l'immédiation relève plutôt d'une visée idéologique : sous l'effet de la personnalisation de l'information et de la " socialisation " des flux, la médiation sur laquelle se fonde le collectif n'a pas disparu, elle s'est muée en médiation identitaire. La prévalence accordée aux traces et à l'identité fait de la traçabilité le paradigme de la nouvelle écologie informationnelle, que nous appelons l'hypersphère. Instaurant une mémoire par défaut où données et individus sont archivés et calculés, la traçabilité menace aussi bien les libertés individuelles que le maintien d'un espace public. Au-delà des mesures de protection, nous proposons de réfléchir aux conditions de réappropriation des traces et de restauration de la confiance. La promotion d'une présence numérique plus consciente et la construction de projets de mémoire, ordinaires ou institutionnels, sont les voies que nous explorons.
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Applications de la théorie des graphes à des objets musicaux : modélisations, visualisations en hyperespaceBaroin, Gilles 05 December 2011 (has links) (PDF)
A la frontière entre musique et mathématiques, cette étude présente un espace musical géométrique original utilisé pour l'analyse et la pédagogie.En utilisant différentes méthodes, les mathématiciens et théoriciens de la musique ont démontré que notre espace des hauteurs tempéré à douze notes peut être considéré comme une combinaison de tierces mineurs et majeures. Nous utilisons le produit cartésien de deux graphes circulaires C3□C4 pour construire le graphe Planet qui répond à ce concept. Comme la décomposition implique deux ensembles et que chaque classe de hauteur est la combinaison unique de ces deux sous-groupes, nous utilisons une coloration en termes de graphes par des nombres complexes et introduisons le concept d'idéogrammes à deux dimensions. Nous effectuons une analyse spectrale du graphe Planet pour déterminer ses espaces propres et obtenir des coordonnées géométriques. Le modèle qui en résulte est appelé Planet-4D, il offre à chaque symbole une position physiquement équivalente. Il comporte plus de symétries que tout modèle discret 3D. A partir de ce modèle, nous construisons une représentation en quatre dimensions où les accords parfaits se trouvent en surface d'une hypersphère. Nous étendons enfin le concept principal pour afficher n'importe quel agrégat de notes sur l'hypersphère dans un cadre atonal. Dans une seconde partie, nous modélisons sous forme de graphes des objets musicaux existants : claviers, réseaux de notes (Tonnetze) ou d'accords ainsi que des schémas de modulation. Nous appliquons des projections spectrales afin de visualiser les symétries inhérentes à ces objets et terminons par des études d'œuvres tonales et atonales, effectuées avec le système de visualisation inventé.
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