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Dengue Fever in Tegucigalpa, Honduras: Use of the Explanatory Model in a Sample of Urban Neighborhoods to Contextualize and Define Dengue Fever Among Community ParticipantsHasemann, Jose Enrique 01 January 2011 (has links)
This project elucidated the explanatory model of dengue fever held by members of urban communities in Tegucigalpa, Honduras. The study was conducted over a four-month period from May-August of 2011, and it was divided into two stages. The first stage of the project consisted of volunteer participation with dengue fever surveillance brigades in the three communities with the highest incidence of dengue fever during the beginning of 2011. This initial stage employed participant observation as its research method. The second stage was conducted in a different community within Tegucigalpa. The primary research methods employed during the second stage of the project were participant observation, semi-structured questionnaires (n=18), and ethnographic surveys (n=32). The semi-structured questionnaires were conducted in three different low-socioeconomic status neighborhoods within the research community, and the ethnographic surveys were administered in a higher-socioeconomic status neighborhood within the same community. Participant observation was conducted in all four neighborhoods. The conceptions of dengue fever were evaluated across differing socio-economic statuses and the possibility of a folk characterization of dengue fever was investigated. The study also explored new avenues for prevention and assessed the impact of surveillance and informational campaigns. In significant aspects, the results from this study ran contrary to previous investigations on the topic (Kendall et al 1991); the results indicated that participants had an explanatory model of dengue fever very
similar to the biomedical explanatory model. However, results also indicated that participants had a local-particular, etiological characterization of dengue fever that did not coincide with the biomedical explanatory model of dengue fever. In the latter respect, results were similar to those reported by Kendall et al (1991). Similarly, the participants in this study recognized poor communal cohesion and inadequate/inefficient governmental support or intervention as a prime promoter of dengue fever. The lack of communal cohesion and tension towards governmental authorities in relation to dengue fever has been described by Whiteford (1997). Finally, there were no apparent differences in the explanatory models held by low-socioeconomic status and high-socioeconomic status participants. This study contributes to the fields of anthropology and public health by 1) exploring differences in explanatory models across socio-economic status, 2) discussing local etiologies of dengue fever relating to dirt/filth, and 3) assessing local conceptions of dengue fever within the framework of a folk illness.
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Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophonesGarnon, Geneviève 11 1900 (has links)
La présente étude en anthropologie médicale propose d’examiner la dimension
socioculturelle des désordres fonctionnels gastro-intestinaux (DFGI) en considérant
l’expérience de six familles québécoises francophones où un pré-adolescent souffre de
symptômes associés à un DFGI. Le regard anthropologique qui nous a permis
d’appréhender ces expériences de douleur s’appuie principalement sur les travaux issus de
la psychiatrie transculturelle, de même que sur les influences de l’anthropologie du corps et
de la phénoménologie. À travers ce regard, la somatisation est considérée comme une
forme de communication de la douleur, modulée de manière importante par le contexte
socioculturel et représentative d’une certaine souffrance sociale. Ce langage ponctué
d’idiomes de détresse et de métaphores permet aux individus d’exprimer leur souffrance et
de mobiliser un soutien social efficace pour la prendre en charge. Dès lors, le corps doit
être perçu comme un corps vécu; comme un lieu de marquage du social, mais également
comme un instrument de positionnement social et une frontière où des mouvements
d’appartenance et de divergence sont exprimés.
Par l’exploration, dans chacune de ces familles, des différentes manières de décrire
les symptômes, de les interpréter et d’y réagir, nous avons procédé à la reconstruction
d’histoires particulières pour voir comment ces symptômes venaient s’inscrire dans la
biographie individuelle et familiale. À travers l’analyse de la construction du sens de la
douleur et des pratiques adoptées pour la contrôler, la douleur abdominale nous est apparue
comme intimement liée à l’expérience sociale et la médicalisation comme une base pour
une meilleure appréhension de cette douleur. Par ses maux de ventre, l’enfant exprime ses
limites corporelles et sociales. À l’intérieur de la famille, l’expression de cette limite peut
être parfois dérangeante, confrontante, et même entraîner des rapports conflictuels. C’est
ainsi qu’est « négociée » une approche appropriée à la douleur qui redéfinit les rôles de
chacun par rapport à cette dernière. Le ventre devient le médiateur qui permet le
compromis nécessaire au « vivre ensemble » ou au « vivre dans le monde ». À l’issue de
ii
cette négociation qui implique la participation du médecin traitant, les rapports sont parfois
reconstruits et la relation au monde et aux autres peut devenir différente. / This study in medical anthropology is an exploration of the sociocultural dimension
of functional gastrointestinal disorders (FGID) considering the experience of six frenchspeaking
families of Québec where a pre-teenager suffers from symptoms associated with
FGID. The anthropological perspective that allowed us to approach these experiences of
pain is based mainly on work from tanscultural psychiatry, as well as on the influences of
the anthropology of the body and phenomenology. Through this view, somatization is
considered to be a form of communication of distress, modulated in an important way by
sociocultural context and reflecting social suffering. This language punctuated with idioms
of distress and metaphors allows individuals to express their suffering and to mobilize an
efficient social support. From then on, the body must be seen as a lived body; as a place of
social marking, but also as an instrument of social positioning and a border where
movements of belonging and divergence are expressed.
By exploring, in each of these families, different ways of describing the symptoms,
interpret them and respond to them, we proceeded to the reconstruction of particular stories
to find how these symptoms were part of the individual’s and family’s biography. Through
the analysis of how those families make sense of the pain and adopte practices to control it,
abdominal pain appeared to us as intimately linked to social experience and the
medicalization as a basis for a better apprehension of this suffering. While telling his or her
pain, the child is also expressing his or her bodily and social boundaries. Within the family,
the expression of this limit can sometimes be disturbing, confrontational, even lead to
conflict. Thus was “negociated” an appropriate approach to pain that redefines the roles of
each in relation to it. The abdomen becomes the mediator who allows the compromises
needed to “live together” or to “live in the world”. Following this “negociation” that
involves the participation of the attending physician, bonding within the family is
sometimes positively transformed and the relation to the world and to the others can
become different.
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Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophonesGarnon, Geneviève 11 1900 (has links)
La présente étude en anthropologie médicale propose d’examiner la dimension
socioculturelle des désordres fonctionnels gastro-intestinaux (DFGI) en considérant
l’expérience de six familles québécoises francophones où un pré-adolescent souffre de
symptômes associés à un DFGI. Le regard anthropologique qui nous a permis
d’appréhender ces expériences de douleur s’appuie principalement sur les travaux issus de
la psychiatrie transculturelle, de même que sur les influences de l’anthropologie du corps et
de la phénoménologie. À travers ce regard, la somatisation est considérée comme une
forme de communication de la douleur, modulée de manière importante par le contexte
socioculturel et représentative d’une certaine souffrance sociale. Ce langage ponctué
d’idiomes de détresse et de métaphores permet aux individus d’exprimer leur souffrance et
de mobiliser un soutien social efficace pour la prendre en charge. Dès lors, le corps doit
être perçu comme un corps vécu; comme un lieu de marquage du social, mais également
comme un instrument de positionnement social et une frontière où des mouvements
d’appartenance et de divergence sont exprimés.
Par l’exploration, dans chacune de ces familles, des différentes manières de décrire
les symptômes, de les interpréter et d’y réagir, nous avons procédé à la reconstruction
d’histoires particulières pour voir comment ces symptômes venaient s’inscrire dans la
biographie individuelle et familiale. À travers l’analyse de la construction du sens de la
douleur et des pratiques adoptées pour la contrôler, la douleur abdominale nous est apparue
comme intimement liée à l’expérience sociale et la médicalisation comme une base pour
une meilleure appréhension de cette douleur. Par ses maux de ventre, l’enfant exprime ses
limites corporelles et sociales. À l’intérieur de la famille, l’expression de cette limite peut
être parfois dérangeante, confrontante, et même entraîner des rapports conflictuels. C’est
ainsi qu’est « négociée » une approche appropriée à la douleur qui redéfinit les rôles de
chacun par rapport à cette dernière. Le ventre devient le médiateur qui permet le
compromis nécessaire au « vivre ensemble » ou au « vivre dans le monde ». À l’issue de
ii
cette négociation qui implique la participation du médecin traitant, les rapports sont parfois
reconstruits et la relation au monde et aux autres peut devenir différente. / This study in medical anthropology is an exploration of the sociocultural dimension
of functional gastrointestinal disorders (FGID) considering the experience of six frenchspeaking
families of Québec where a pre-teenager suffers from symptoms associated with
FGID. The anthropological perspective that allowed us to approach these experiences of
pain is based mainly on work from tanscultural psychiatry, as well as on the influences of
the anthropology of the body and phenomenology. Through this view, somatization is
considered to be a form of communication of distress, modulated in an important way by
sociocultural context and reflecting social suffering. This language punctuated with idioms
of distress and metaphors allows individuals to express their suffering and to mobilize an
efficient social support. From then on, the body must be seen as a lived body; as a place of
social marking, but also as an instrument of social positioning and a border where
movements of belonging and divergence are expressed.
By exploring, in each of these families, different ways of describing the symptoms,
interpret them and respond to them, we proceeded to the reconstruction of particular stories
to find how these symptoms were part of the individual’s and family’s biography. Through
the analysis of how those families make sense of the pain and adopte practices to control it,
abdominal pain appeared to us as intimately linked to social experience and the
medicalization as a basis for a better apprehension of this suffering. While telling his or her
pain, the child is also expressing his or her bodily and social boundaries. Within the family,
the expression of this limit can sometimes be disturbing, confrontational, even lead to
conflict. Thus was “negociated” an appropriate approach to pain that redefines the roles of
each in relation to it. The abdomen becomes the mediator who allows the compromises
needed to “live together” or to “live in the world”. Following this “negociation” that
involves the participation of the attending physician, bonding within the family is
sometimes positively transformed and the relation to the world and to the others can
become different.
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