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Roberto Bolaño : un auteur comparatiste : une traversée de la république mondiale des lettres et de l’histoire du vingtième siècle / Roberto Bolaño : a comparatist author : crossing the international republic of letters and the History of the twentieth century

Etemad-Kasaeyan, Emilie 15 December 2015 (has links)
Né au Chili en 1953, Roberto Bolaño passe son adolescence au Mexique puis sillonne l’Europe et s’installe en Espagne où il meurt en 2003. Écrivain en mouvement, Roberto Bolaño constitue à nos yeux un modèle d’auteur ouvert aux quatre vents. Issu d’un ensemble qui fonctionne à l’échelle continentale et transcontinentale – l’Amérique latine –, il se dégage des jeux d’appartenances nationales pour proposer dans ses écrits un point de vue décentré et comparatiste. Un comparatisme entendu comme ouverture vers l’altérité, comme expérience de défamiliarisation, comme mise en écho d’espaces et de temps séparés les uns des autres. Un comparatisme qui s’énonce également à travers une abondance de références littéraires : la Bibliothèque mondiale fonctionne à la fois comme moyen de lire et transcrire le réel mais aussi comme lieu d’appartenance. Au cosmopolitisme littéraire s’adjoint un regard critique porté sur le marché de la république des lettres. Un champ littéraire mondial vu comme espace de rivalités entre des auteurs qui aspirent à une légitimité littéraire. Ces personnages sont également pris dans le cours de l’histoire collective, dans le déroulé sanglant du vingtième siècle exposé à travers une optique décentrée. Histoire de l’Amérique latine et de l’Europe s’éclairent l’une l’autre dans des récits qui mêlent le réel à la fiction. Notre Histoire se recompose à travers une accumulation de vies imaginaires, de juxtapositions ’instantanés et d’images mises en mouvement glanées de l’Europe à l’Amérique. Le présent travail analyse la dimension formelle et thématique du comparatisme à l’oeuvre tout autant que l’engagement qu’il suppose / Born in Chile in 1953, Roberto Bolaño spent his youth in Mexico, travelled through Europe and ended up in Spain, where he died in 2003. Writer in motion, Roberto Bolaño seemed to be open to the four winds. Coming from a space both continental and transcontinental – Latin America –, the author cuts with the national belonging and shows a decentred and comparatist point of view in his work. His comparatism is like an opening to otherness, an experience of defamiliarisation, and a system of echoes between spaces and times.This comparatism works also through many literary references: for the writer, the universal Library is a way to read and write the real and a place he belongs to. This literary cosmopolitism goes with a critical point of view upon the market of literature. The author proposes a humoristic and scathing representation of the international republic of letters as an open space of rivalries. In the fictions, the authors fight to gain literary legitimacy, and they are carried away by the flow of collective History. Roberto Bolaño shows the violent development of the twentieth century through a decentred prism. History of Latin America and Europe spread a light on each other and the protagonists of the stories, mixing reality and fiction, are often writers. Our History recomposes itself with imaginary lives, juxtaposition of moments and moving pictures from Europe and America.The present work analyses the formal and thematic dimension of comparatism and questions the commitment linked to it.

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