Spelling suggestions: "subject:"interprétation dde inférence"" "subject:"interprétation dde conférer""
1 |
L'enseignement de l'interprétation consécutive : une étude de cas turc-français / Teaching consecutive interpreting, the case of Turkish and FrenchErsoz-Demirdag, Hande 03 April 2013 (has links)
La présente recherche se propose de décrire, d’analyser et de comprendre les problèmes des étudiants en phase d’apprentissage de l’interprétation consécutive avec le turc et le français comme paire de langues de travail et d’étudier leur évolution. Il porte sur la possibilité ou non d’enseigner les principes et les techniques de base de l’interprétation consécutive à des étudiants qui ne sont qu’en licence et qui n’ont pas nécessairement une maîtrise de la langue étrangère suffisante pour être admis à un programme de formation d’interprètes de haut niveau. Le corpus, constitué de transcriptions des prestations des étudiants, de notes prises en consécutive et de témoignages rétrospectifs, a été exploité dans le cadre conceptuel des Modèles d’Efforts de Daniel Gile, de manière à essayer de remonter à l’origine des faiblesses des étudiants. Les résultats présentés font apparaitre une nette progression chez les étudiants entre deux étapes dans la formation, qui s’observe sur des éléments décrits dans la littérature comme faisant partie du savoir-faire de l’interprète professionnel. Ils suggèrent que les étudiants ont effectivement appris les principes et les techniques de base de l’interprétation bien qu’ils ne soient pas dans une école spécialisée en interprétation, ni dans un programme de Master, ce qui constitue une réponse positive à la question de recherche. En outre, la présente recherche discute de la spécificité linguistique de la paire de langues concernée, et de l’intérêt méthodologique de démarche triangulaire adoptée. Des pistes de recherche sont enfin proposées. / This research aims to describe, analyze and understand problems that students encounter while learning consecutive interpreting in Turkish and French as a working language pair, and students' progress in coping with the problems. It focuses on the question whether it is possible to teach the basic principles and techniques of consecutive interpretingto undergraduate students who do not necessarily master their foreign working language well enough to be admitted to a high level interpreter training program.The corpus consists of transcriptions of the students' consecutive interpreting performances, notes taken in consecutive interpreting class and retrospective interviews with students. The analysis seeks to trace back the origin of the students’ observed weaknesses within the framework of Gile's Effort Models.Findings show clear progress in the students' consecutive interpreting performance over the two semesters under consideration. It is also observed that students' progress is mainly found in elements which are described as part of the know-how of a professional interpreter in the literature on interpreting. The findings also show that students have learned basic principles and techniques of consecutive interpreting, although they are not enrolled in a Master's program or in a program specialized in interpreting. They therefore suggest apositive answer to the research question.The linguistic specificity of the language pair involved and the methodological benefits of the triangular approach implemented in the study are discussed, and potential avenues for future research are suggested.
|
2 |
Les difficultés linguistico-culturelles chez les praticiens et les étudiants en interprétation de conférence (français/anglais-arabe) / Cultural and Linguistic Difficulties among Interpreters and Students in Conference Interpreting (French/English-Arabic)Alhalaki, Mohannad 11 January 2019 (has links)
La présente thèse tente d’identifier les difficultés et les spécificités linguistico-culturelles marquantes qui relèvent de l’environnement de l’interprétation (français/anglais-arabe) aussi bien en pratique qu’en formation. L’interprète arabophone utilise le dialecte au quotidien mais doit s’exprimer en arabe littéraire moderne dans les conférences internationales. Il fait alors face à une variété d’arabe non acquise depuis la naissance qui est sensiblement différente des dialectes locaux, notamment sur le plan morphosyntaxique. Ainsi, l’interprète arabophone peut être amené à déployer plus d’efforts que l’interprète francophone ou anglophone dans la production de son discours (traduisant quant à eux vers leur langue maternelle) et à travailler à proximité de la saturation cognitive (Gile, 2009). Nous avons collecté des données par trois moyens : a) un questionnaire rempli par 35 praticiens et enseignants de l’interprétation de conférence, b) deux types d’enquêtes par entretien, l’une auprès de 12 interprètes professionnels, et l’autre auprès de 14 étudiants et 8 enseignants-praticiens appartenant à 4 établissements et c) par l’analyse d’un corpus d’enregistrements de l’interprétation de 2 discours. Les explorations empiriques réalisées ont permis d’identifier un certain nombre de difficultés linguistiques que rencontrent les praticiens en activité ainsi que les enseignants et les étudiants participant à une formation d’interprètes. Nous y retrouvons notamment ce qui concerne la redondance dans le discours arabe et les difficultés qui découlent de la spécificité de l’arabe. L’ALM, notamment en phase de production orale, ne serait pas considéré comme une langue « A » au sens de l’AIIC. Il s’apparenterait plutôt à une langue « B ». Tous les participants ont mis l’accent sur la difficulté de la maîtrise de leur langue « A », l’ALM. L’analyse de corpus a notamment soulevé un grand nombre de fautes et de maladresses linguistiques dans le produit oral des interprètes professionnels. De ces constats, il résulte qu’il est important d’améliorer la maîtrise active de l’ALM chez les interprètes et les étudiants. Le perfectionnement linguistique dont il est question ne peut se faire par une simple immersion linguistique dans un pays arabophone. Il faudra en effet des efforts ciblés. / This thesis attempts to identify the key linguistic-cultural difficulties and specificities that are relevant to the interpretation environment (French/English-Arabic) in both practice and training. The Arabic interpreter uses the dialect in daily life, but has to speak modern literary Arabic in international conferences. He/she then faces a variety of Arabic which is not acquired since birth. It is significantly different from local dialects, in particular on the morphosyntactic level. Thus, the interpreter may have to make more efforts than the French or English interpreter in producing his speech (translating to their mother tongue) and working close to cognitive saturation (Gile, 2009). To carry out this study, we collected data in three ways: a) a questionnaire completed by 35 practitioners and teachers of conference interpreting, b) two types of interview surveys, one with 12 professional interpreters, and the other with 14 students and 8 teacher-practitioners from 4 institutions and c) by analyzing a the interpretations of 2 discourses. Empirical explorations led us to identify a number of language difficulties faced by practitioners as well as teachers and students participating in an interpreting training. We find in particular what concerns redundancy in the Arab discourse and the difficulties that arise from the specificity of Arabic. MLA, especially in the oral production phase, cannot be considered as an “A” language within the meaning of the AIIC, and is more like a “B” language. All participants emphasized the difficulty of mastering their “A” language, MLA. In particular, our corpus analysis revealed a large number of mistakes and linguistic blunders in the oral product of professional interpreters. From these findings, it is important to improve the active control of MLA among interpreters and students. The linguistic improvement in question cannot be done by a simple linguistic immersion in an Arabic-speaking country. It will indeed require targeted efforts.
|
Page generated in 0.1131 seconds