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Le médecin généraliste et la consommation de cannabis des adolescents en France. / The general practitioner and adolescent cannabis users, in France.

Laporte, Catherine 23 September 2016 (has links)
En Europe, la France a le plus haut niveau de consommation de cannabis. En 2014, près d’un quartdes jeunes français de 15 à 25 ans étaient consommateurs mensuels. Fumer du cannabis engendre desconséquences somatiques, psychiatriques et sociales, ainsi qu’un sur-risque d’accident mortel aprèsavoir consommé. Les effets de la consommation durant l’adolescence sont responsables de microlésionscérébrales souvent irréversibles. La lutte contre la consommation de cannabis est un enjeu de santépublic majeur pour de nombreux pays. En France, 80% des jeunes de 15-25 ans ont consulté un médecingénéraliste dans l’année écoulée, ce qui en fait un interlocuteur privilégié pour le repérage précoce de laconsommation de cannabis. Pourtant, peu de médecins généralistes interrogent leurs patients sur leurconsommation. L’Intervention Brève est une technique d’entretien motivationnel, centrée sur le patientet ayant pour objectif un changement de comportement. Des études ont montré l'acceptabilité et lafaisabilité de cette technique auprès des consommateurs. Le médecin généraliste pourrait donc utilisercette technique pour repérer et prendre en charge les jeunes consommateurs.Nous avons réalisé 2 études qualitatives, l’une par entretiens individuels auprès de jeunesconsommateurs, l’autre par focus group auprès de MG, afin de mieux comprendre leur relation et dansle but d’améliorer leur communication. L’étude qualitative auprès des adolescents soulignaitl’ambivalence propre à cette période et à la consommation d’une substance. Ils percevaient le MGcomme juge et possible délateur, mais également comme une autorité bienveillante et l’interlocuteurprivilégié pour parler de leur consommation. Le manque de temps et de connaissances du MG étaientperçus comme des obstacles au dialogue, connaître le MG depuis longtemps était un facilitateur.L’étude auprès des MG révélait également une ambivalence : conscients des dangers du cannabis, ilsconcevaient pourtant sa consommation comme du domaine de la vie privé des consommateurs. Ils ontrapporté un manque de connaissances et de temps pour aborder le sujet. Connaître le patient depuislongtemps était un frein à la relation.Nous avons ensuite réalisé un essai contrôlé randomisé en cluster afin d’évaluer l’effet à 12 mois dela réalisation d’une intervention brève par des médecins préalablement formés auprès d’adolescentsconsommateurs de cannabis de 15 à 25 ans. Après 1 an, la consommation des patients du groupeintervention (GI) est passée de 30 [6-80] à 17.5 (2–60) et celle du groupe témoin (GT) de 20 [5-40] à 17.5(4–40). L’étude n’a pas montré de résultats statistiquement significatifs entre les deux groupes à 1 an : p= 0.13. Cependant, l’étude a montré une diminution significative du nombre de joints fumés dans le GI(p = 0.02), ce qui n’est pas le cas dans le GT (p=0,29). A 1 an également, les consommateurs nonquotidiens fumaient moins dans le GI (GI = 3 [0–15] versus GC =10 [3–30] joints par mois ; p = 0.01). Au6ème mois, l’étude a montré une différence significative en analyse multivariée entre les niveaux deconsommation pour les moins de 18 ans (GI = 12.5 [1–30] versus GC = 20 [12–60], p = 0.04).Ces résultats sont de nature à encourager les médecins généralistes à repérer précocement leursjeunes patients consommateurs de cannabis et à réaliser une intervention brève. La posture d’expert desanté, distancié des représentations personnelles et de citoyen, lui permet d’être univoque dans sonmessage et sa prise en charge, tout en usant d’empathie qui permet une alliance thérapeutique avec lejeune consommateur. La recherche clinique sur le cannabis est délicate en raison de l’aspect illégal de sa consommation et interroge sur la recherche sur les substances illicites en général. Les dangers du cannabis sont tels, qu’ilfaut continuer à encourager l’émergence de travaux sur cette thématique pour comprendre lescomportements des consommateurs et optimiser leur prise en charge / A major public health issue in many countries, the consumption of cannabis is higher in France thananywhere else in Europe. In 2014, nearly a quarter of French youths aged 15 to 25 were monthlyconsumers. Smoking cannabis has somatic, psychiatric and social consequences, and there is a high riskof a fatal accident during or after consumption. Consumption is responsible for cerebral micro-lesions inadolescents in particular, the effects of which are often irreversible. In France, 80% of young peopleaged 15-25 consult a general practitioner (GP) in a typical year, making these professionals ideallyplaced to detect and advise on cannabis use early on. Few general practitioners question their patientsabout their intake, however. Brief Intervention (BI) is a motivational, patient-centered interviewtechnique designed to change behavior, and studies have shown its acceptability and feasibility forusers, including younger consumers’. GPs could make use of it to identify and treat cannabis users.Two qualitative studies were carried out, one using individual interviews with young users, the otherby focus group with the GP, in order to better understand the relationship and to improvecommunication between them. The qualitative study among adolescents highlighted the ambivalencepeculiar to this age group and to substance use in particular. They perceived the GP to be a judge and apossible informer, but also a benevolent authority and a privileged interlocutor in discussions aboutdrug use. A lack of time, and poor knowledge of the GP were perceived to be obstacles to dialogue, butknowing the MG for a long time made matters easier. Studying GPs also revealed an ambivalence:conscious of the dangers of cannabis, they nevertheless conceived its consumption to be a feature ofthe private lives of consumers. They also reported a lack of knowledge and time to address the topic.Knowing the patient for a long time was a brake to the drug dialogue.Based on the data obtained from the study, we developed a one-day training seminar for GPs. Theobjectives were to remove barriers to communication, to refresh doctors on current knowledge aboutcannabis, and to train them in brief intervention.A randomized controlled cluster trial were performed to evaluate the 12-month effects of briefintervention by the GP who had previously been trained among adolescents between 15 and 25 years ofage who used cannabis. After 1 year, cannabis use in the intervention group (IG) decreased from 30 [6-80] to 17.5 [2-60] and that in the control group (CG) decreased from 20 [5-40] to 17.5 [4-40]. The studydid not show any statistically significant results between the two groups after 1 year: p = 0.13. However,it did show a significant decrease in the number of joints smoked in the IG (p = 0.02), which was not thecase for the CG (p = 0.29). Also after 1 year, non-daily consumers smoked fewer joints per month in theIG (IG = 3 [0-15] versus CG = 10 [3-30], p = 0.01). In the 6th month, the study revealed a significantdifference in the multivariate analysis between consumption levels for those under 18 (IG = 12.5 [1-30]versus CG = 20 [12-60], p = 0.04).This study has also allowed an understanding of the complexity of the approach to the cannabisuse in primary care. The structuring of research on primary care is complex and requires methodologicalreflection that is essential for all future projects. Clinical research on cannabis is a delicate matterbecause of the illegality of its use and more general questions of research on illegal substances. Thedangers of cannabis are such that it is necessary to continue to encourage further work on this topic inorder to understand the behaviors of consumers and improve care regimes.
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Les caractéristiques des jeunes et des parents associées à l'établissement de l'alliance thérapeutique au sein d'un programme d'intervention brève et intensive de crise

St-Laurent, Chrystelle January 2012 (has links)
Ce mémoire porte sur l'alliance thérapeutique perçue par les jeunes, les parents et les intervenants en début d'intervention dans le cadre d'un programme d'intervention brève et intensive de crise. L'alliance thérapeutique est considérée comme un facteur favorisant la réussite des interventions offertes aux jeunes et aux familles en difficultés ou en situation de crise. Toutefois, il existe, à ce jour, peu de connaissances sur les caractéristiques des jeunes et des familles associées à l'alliance thérapeutique.Ce mémoire tente de pallier cette lacune en identifiant les caractéristiques des jeunes et des familles associées à l'alliance thérapeutique. L'échantillon à l'étude est composé de 123 familles ayant bénéficié du programme d'intervention CAFE en 2010-2011 dans un des sept Centres de la santé et des services sociaux (CSSS) de la Montérégie. Les résultats indiquent que le fait que le jeune et l'intervenant soient tous deux de sexe féminin, le ratio de flexibilité au sein de la famille et le manque de supervision parentale prédisent l'alliance thérapeutique évaluée par le jeune alors que le ratio de cohésion perçu à la fois par le jeune et le parent, le fait de vivre de nombreux évènements de vie stressants, la détresse cognitive chez le parent et la fréquence des conflits conjugaux perçue par le jeune prédiraient l'alliance perçue par le parent. Du coté de la perception de l'alliance par l'intervenant, l'engagement parental, perçu à la fois par le jeune et le parent, les évènements de vie stressants vécus par le parent et une relation parent-enfant détériorée sont associés à l'alliance thérapeutique, mais n'apparaissent pas comme étant des prédicteurs significatifs de l'alliance perçue par l'intervenant.

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