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Aventures de la subjectivité : contribution à l'étude critique du roman gabonais / Adventures of subjectivity : contribution in a critical reading of the novel gabonese

Boundzanga, Noël Bertrand 17 October 2008 (has links)
Le travail s'effectue sur six roman gabonais : "Parole de vivant" de Moussirou-Mouyama, "Histoire d'Awu" de Justine Mintsa, "Les Matitis" de Freddy Ndong Mbeng, "Au bout du silence" de Laurent Owondo, "La courbe du soleil" de Maurice Okoumba-Nkoghé, et "Fureurs et cris de femmes" d'Angèle Rawiri. La subjectivité se comprend dans un double sens : elle signifie que l'individu est sujet de l'action au sens grammatical du terme, et qu'il est en outre l'objet de cette action. Organisée en deux parties, la thèse étudie le déploiement de la subjectivité en tant que modèle romanesque et modèle anthropologique. En ce sens, la première partie s'applique à relever le fonctionnement autotélique du roman. La subjectivité romanesque s'exprime à travers la littérarité de chaque texte en se distinguant d'une tradition normative que semble exemplifier le roman. Les singularités langagières, la redistribution des valeurs à travers la persistance de thématiques qui ouvrent de nouveaux horizons de sens. Mais malgré leurs singularités, les romans gabonais se signalent d'abord par une "poétique du cliché" qui, non seulement reprend les thématiques traditionnelles, mais adopte aussi une écriture ayant un fort ancrage anthropologique. Sous cette double critique, la critique universitaire gabonaise s'est appesantie à démontrer d'abord l'absence de préoccupation stylistique puis un certain "minimalisme de la pensée". A la faveur d'une querelle portant sur "l'existence de la littérature gabonaise", cette dernière semble affirmer son hégémonie sur tous les autres genres. Deux régimes poétiques semblent s'opposer clairement : un régime de proximité anthropologique et un régime de distanciation maximal. Les romanciers semblent conduits par un impératif social où l'oeuvre signifie au premier degré. A l'opposé, la critique attend de l'oeuvre littéraire qu'elle déjoue les logiques narratives et sociales traditionnelles pour se hisser à un niveau critique conséquent. La controverse a toutefois permis au genre romanesque d'affirmer son hégémonie dans l'espace littéraire gabonais. La seconde partie aborde la question de la subjectivité au double plan éthique et politique. Les sociétés africaines, et la société gabonaise en particulier, ont vu s'étaler l'organisation sociale sous le primat de la collectivité. L'holisme communautaire vient signifier que les individus trouve leur sens à l'intérieur d'une totalité qui les transcende par ses normes. Celles-ci ont cours à travers les traditions, les mentalités, les rites et coutumes qui ont façonné des manières d'être et du vivre ensemble. Les changements structurels qui opèrent depuis l'envolée du capitalisme font apparaître chez les individus un "souci de soi" dont la priorité n'est plus la stabilité absolue de la collectivité. En effet, l'individu se signale comme sujet et laisse s'épanouir ses désirs et ses voeux. Toutefois, au risque de sevoir marginaliser, l'anticonformisme du sujet s'accomode encore avec une réappropriation de la raison objective qui permet de concilier les écarts du sujet et l'impératif communautaire. A travers l'étude des personnages, il apparaît que les tentatives du sujet n'ont pas touché à "l'ivresse de soi". L'expression de la subjectivité y est donc bien observable, allant jusqu'à des écarts sexuels. Même sur le plan politique, le sujet revendique de plus en plus d'espaces de liberté. Aussi renverse-t-il les pouvoirs qui méprisent le bien commun et la dignité d'Autrui. La subjectivité imprime ainsi sa volonté dans les relations intimes, dans l'espace social. Elle laisse entrevoir de la sorte une nouvelle "ère de l'individu" / The work is based on six Gabonese novels : "Parole de vivant" by Moussirou-Mouyama, "Histoire d'Awu" by Justine Mintsa, "Les Matitis" by Freddy Ndong Mbeng, "Au bout du silence" by Laurent Owondo, "La courbe du soleil" by Maurice Okoumba-Nkoghé, et "Fureurs et cris de femmes" by Angèle Rawiri. Subjectivity in this work means that not only the individual is subject, thus performs an action as shown in grammar but also that he is the object of the performed action too. The thesis deals with the analyses of the deployment of subjectivity as a fictional and anthropological pattern. It is split into two parts. The first part strives to point out the autotelic functioning of the novel. The fictional subjectivity is read through the literary feature of each text by distinguishing itself from a normative tradition that the novel seems to represent. The linguistic peculiarities, the redistribution of values through the persistence of themes which open up new horizons of sense. But in spite of their peculiarities, Gabonese novels distinguish themselves by a "poetic of cliché" which adopt not only the traditional themes but also a writing which is deeply rooted anthropologically. Through this double criticism, the Gabonese university criticism dwelt to demonstrate at first the absence of stylistic preoccupation then a certain "minimalism of the throught". On the debate on "the existence of the Gabonese literature", one retains that the Gabonese literature seems to assert her hegemony over all other genres. Two poetic regimes seem to oppose clearly : a regime of anthropological closeness and a regime of maximal distanciation. The novelists seem to be driven by a social obligation in which the novel must be read in its surface meaning. In contrast, the criticism expects from the literary work that it thwarts the traditional narrative and social logic to raise itself on a consequent critical level. The controversy however allowed the novel to assert its hegemony in the Gabonese literary space. The second part approaches the issue of subjectivity through the double ethical and political plan.Among African communities, and the Gabonese ones in particular, the social organization spreads out under the primacy of the community. The community holism means that the individuals find their essence inside a totality which transcends them by its standards. These standards are present in traditions, mentalities, rites and customs which shaped ways of being and living together. The structural changes which take place since the rise of capitalism create a "self concern" among the individuals whose priority is no longer the stability of the community by any means. Indeed, the individual distinguishes himself as subject and lets bloom his desires and his whishes. However, at the risk of being marginalized, the non-conformism of the subject still adapts with a re-appropriation of the objective reason which allows to reconcile the distances from the subject and the community obligations. Through the study of the characters, it seems that the attempts of the subject did not reach "the fullness of oneself". The expression of subjectivity is therein very welle noticeable, goingso far as to sexual infringement. Even on the political plan the subject claims for more and more spaces of freedom. Thus, he knocks down the powers which disdain the common property and the dignity of the others. Subjectivity therefore prints its will in the private relations and in the social space. So, it helps glimpse a new "era of the individual".
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Du mythe à la fiction : l'invention de soi dans la littérature européenne (formes, figures, motifs)

Mattiussi, Laurent 15 December 2000 (has links) (PDF)
Les Lumières ont inventé le roman de formation. Beckett, Hesse, Kafka, Musil, Proust et Virginia Woolf modulent diverses variations de ce qu'il faudrait nommer le roman de dé-formation. Dans ce genre de récit, le moi se gagne en se perdant, en constituant lui-même et en circonscrivant autour de lui un non-lieu séparé de la réalité banale, de ses conventions morales et sociales. Dans un écart maximal par rapport à tout l'être, y compris le sien propre, le moi se bâtit par la déconstruction patiente des déterminations extérieures, il se dégage de sa gangue pour indiquer sans jamais l'exhiber un Soi qui ne saurait être formé puisque par nature il récuse toute forme. En s'appuyant sur les analyses de Georges Gusdorf concernant le moi romantique, de Jean-Luc Marion (L'Idole et la distance), de Paul Ricœur (Soi-même comme un autre : " l'appréhension apophatique du soi "), l'essai intitulé Fictions de l'ipséité tente de montrer que le Soi manifesté, inventé, réinventé, sculpté par une soustraction inlassable qui révèle le plein par le vide -- et le vide en se délivrant de l'excès de plein --, dans quelques fictions de l'ipséité supposées représentatives est en quelque sorte " le Dieu d'une théologie négative ", pour reprendre la formule de Jacques Derrida sur le moi pur de Valéry. Les antécédents de cette représentation sont recherchés notamment dans l'œuvre de Mallarmé et, plus indirectement, dans celle de Villiers de l'Isle-Adam, où le Soi se profile comme la Figure par excellence. Personne ne l'incarne jamais totalement, pas même tel héros dans l'espace de la fiction, et pourtant chacun, invisiblement, le porte, et l'une des tâches que s'assigne la fiction, qu'elle soit poétique ou narrative, est bien dès lors d'en esquisser les traits essentiels dans son espace plus ou moins déréalisé. Ainsi est constamment interrogée la figure de l'auteur dans la fiction : quoique invisible, elle est toujours présente à l'arrière-plan et la fiction est souvent ce mentir-vrai où un auteur hypocrite ne cesse de parler de lui en faisant semblant de parler d'un ou de plusieurs autres, reflétant, réfractant, refigurant diversement son être propre pour construire un mythe de Soi. En ce sens la fiction, comme le mythe, invente du faux pour figurer le vrai en un détour inévitable, lorsqu'il s'agit, sans l'enfermer, de capturer fugitivement dans un retrait ce qui demeure inassignable. Les œuvres littéraires étudiées dans l'ensemble des travaux présentés sont de la sorte tenues pour autant de variantes, parmi d'autres existantes ou possibles, d'un mythe central, celui du Soi. C'est ce qui justifie la double lecture, herméneutique et mythocritique, à laquelle elles sont soumises : une telle lecture vise à mettre en rapport avec la surdétermination du Soi, du Moi superlatif, les différents éléments de la fiction et la façon dont ils reçoivent sens et cohérence à partir de cette figure fondatrice. Le Soi est un centre rayonnant et il informe tout l'espace fictif qu'il anime de sa présence, de sorte que la refiguration de soi dans la fiction est aussi une refiguration du monde, désormais rêvé comme une émanation de Soi, dans une harmonie avec les exigences imprescriptibles du Soi. On a voulu montrer dans quelle mesure et à quel point le travail poétique et théorique de Mallarmé, notamment sa théorie du mythe et la théorie de l'abstraction, dématérialisante et schématisante, qui la fonde fournissait quelques instruments appropriés pour deviner -- pour instituer en objet de " divination " -- cette Figure mythique, dans les limites du moins imparties à un discours, fût-il littéraire, métaphorique et indirect, essentiellement débordé par l'intuition fondamentale qu'il tente de ressaisir. Qu'elle investisse un mythe reconnaissable, qu'elle l'incorpore sous des formes plus ou moins détournées, qu'elle emprunte aux mythes des figures et des motifs précis ou qu'elle retrouve les formes et les structures les plus générales de l'imaginaire mythique, la littérature prend ses distances à l'égard du mythe dans le geste même de se le réapproprier. La remarque constitue un acquis de la mythocritique. Elle vaut peut-être particulièrement quand des œuvres se cristallisent autour du Soi, ce motif omniprésent et insaisissable qui donne lieu à l'invention d'un nouveau mythe et à la reprise de mythes anciens plus ou moins transposés. Ainsi a-t-on cru pouvoir en appeler à la notion d'invention de soi pour rapprocher sans artifice excessif deux moments éloignés de la littérature européenne pris pour termes extrêmes : l'historiographie romaine de l'Empire et certaines œuvres narratives de la première moitié du XXe siècle. Quels que soient les ressorts en jeu dans ce processus d'invention : remémoration -- la reconstruction du passé de Rome ou celle du personnage de Napoléon par Nietzsche pour lui faire incarner les plus hautes valeurs --, abstraction, néantisation -- chez Gautier et Valéry --, on repère la permanence d'une visée mythifiante qui fait éclater l'individualisme moderne dans ce " bougé ", cette hésitation, ce suspens où le haïssable petit moi voudrait se produire comme un grand Soi -- et, ce faisant, s'y dissoudre.

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