• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • 1
  • Tagged with
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L’ismaélisme en formation : traduction commentée du Kitāb al-Kašf (Livre du Dévoilement) attribué à Ǧaʿfar b. Manṣūr al-Yaman (m. 957) / The Formation of Ismailism : translation and commentary of the Kitāb al-Kašf (Book of Unveiling) attributed to Ǧaʿfar b. Manṣūr al-Yaman (m. 957)

Gillon, Fârès 06 December 2017 (has links)
Le Kitāb al-Kašf est un recueil de six traités ismaéliens qui témoigne d'une époque charnière de l'ismaélisme : celle qui vit la fondation du califat fâtimide au terme d'une mission de propagande clandestine de plusieurs décennies. L'ouvrage constitue donc un document rare sur l’ismaélisme des premières années du califat fâtimide, mais également sur celui des dernières années de la période pré-fâtimide. L’étude de ses doctrines et exégèses démontre qu’il est intellectuellement à la croisée de différents courants chiites. Il est à la fois tributaire du chiisme ancien au sens large, dont il conserve les codes et l’historiographie des débuts de l’islam. La position spirituelle et politique de ʿAlī ibn Abī Ṭālib est notamment étendue à l’Imâm fâtimide, tandis que les ennemis de ce dernier sont assimilés à ceux de ʿAlī. Le Kitāb al-Kašf provient également du chiisme « exagérateur » des ġulāt. Dans la mesure où ce dernier fut adopté par le nusayrisme, cela explique les parallèles que l’on peut établir entre la littérature nusayrite et le Kitāb al-Kašf. Surtout, le recueil illustre l’adaptation de données anciennes à un nouveau contexte politique : après la fondation du califat fâtimide, la doctrine ismaélienne eschatologique fut modifiée en vue de légitimer un pouvoir dynastique, ce qui entraîna une modération et un rejet des thèses caractéristiques du chiisme « extrémiste ». / The Kitāb al-Kašf is a collection of six ismaili treatises which testifies of a transitional period of Ismailism, one that witnessed the foundation of the Fatimid caliphate as a result of a several decades clandestine propaganda mission. The book is a rare document on the early Fatimid Ismailism, as well as the last years of the pre-Fatimid Ismailism. The study of its doctrines and exegesis demonstrates that it is intellectually at the crossroad of different shii branches. It builds on ancient shiism in the broad sense, of which it conserves the codes and the historiography of early Islam : particularly, ʿAlī ibn Abī Ṭālib’s spiritual and political position is extended to the Fatimid Imam’s, while the latter’s enemies are identified with ʿAlī’s. The Kitāb al-Kašf also derives from the “exaggerating” shiism of the ġulāt : as the latter was adopted by Nusayrism, this explains the parallels between the nusayri literature and the Kitāb al-Kašf. Most importantly, the collection illustrates the adjustment of ancient data to match the new political context : after the foundation of the Fatimid caliphate, the pre-Fatimid ismaili eschatological doctrine was altered in order to legitimate a dynastic power, which led to a moderation and rejection of the “extremist” shii features.
2

Ismaélisme : interaction dynamique entre histoire et pensée : vision originale de l'homme / Ismaili : dynamic interaction between history and thought : original vision of mankind

Debiyat, Fayad 04 November 2016 (has links)
Le chiisme est contrairement au sunnisme, s’appuie sur une théorie ésotérique qui met en avant la question de l’imamat en islam, alors que le sunnisme s’appuie essentiellement sur les textes et la tradition prophétique. Selon des critères historiques, le chiisme comprend d’autres branches qui ont finalement imposé deux grandes écoles chiites ; la duodécimaine (chiisme de l’Iran actuel), et l’ismaélisme. Ce dernier présente une pensée fondée non seulement sur l’imamat, mais aussi sur la charia sunnite avec une interprétation ésotérique. Cela a contribué à mettre en place une pensée qui dépasse les limites de la religion en tant que telle. L’ismaélisme se présente alors, dès son apparition intellectuelle « physique », avec les Épîtres des Frères de la Pureté, vers le début du Xème siècle, comme un courant de pensée philosophique ésotérique « bāṭinīya ». Ce courant tente de comprendre l’existence dans sa relation avec la religion. De ce point de vue, plusieurs questions, auxquelles nous avons tenté d’y répondre tout au long de ce travail de recherche, se posent : quelle est la place des événements historiques dans l’interprétation ésotérique ? Quelle est la place de l’Homme par rapport à tout ce qui l’entoure comme phénomènes matériels et spirituels ? En effet, selon cette pensée, rien n’échappe à un système cyclique construit divinement. Ainsi, partant de l’histoire ismaélienne et de sa signification, d’après cette pensée elle-même, l’Homme prend la place principale et devient le but de tout développement matériel et spirituel. La première partie de ce travail donne un panorama historique afin de situer l’Ismaélisme au sein des différentes branches et écoles, et par rapport aux autres religions. Ensuite, la deuxième partie, tend à comprendre cette pensée en essayant de suivre ce qui a été préconisé par les émissaires ismaéliens tout en développant une réflexion personnelle sur l’influence de cette méthode sur les individus. Enfin, la dernière partie montre le dynamisme de cette pensée qui n’est ni figée ni immobilière du point de vue exotérique. En effet, l’existence d’un imam vivant permet de guider les adeptes selon le changement du monde tout en continuant à interpréter la foi. En somme, l’histoire a une interprétation qui dépasse les faits historiques eux-mêmes pour une compréhension d’un système céleste construit d’une manière très rigide et ponctuelle. Ce système complexe est le miroir du corps humain. Partant de cette idée, toute science pourrait être abordée et interprétée selon ce système. / Shiism, unlike Sunnism, is based on an esoteric philosophy placing primary importance on the role of Imamat in Islam, while Sunnism is based primarily on texts and prophetic tradition. Shiism also includes other branches - according to historical criteria - that eventually prompted two major Shiite schools; Twelver (Shi'ism of Iran today), and Ismailism. The latter is a school of thought based not only on the Imamat, but also on the Sunni Sharia with an esoteric interpretation. This helped put in place thought beyond the limits of religion as such. Ismailism appears from its intellectual “physical”, appearance, by the Epistles of the Brethren of Purity, around the beginning of the tenth century, as a stream of esoteric philosophical thought "bāṭinīya". This thought attempts to understand existence in its relationship with religion. From this perspective, several questions arise: what is the place of historical events in the esoteric interpretation? What is the place of mankind in relation to everything that surrounds it as material and spiritual phenomena? According to this thinking, nothing escapes a cyclical system that has been divinely built. Thus, starting from Ismaili history and its meaning, according to this thinking, mankind takes the “main stage” and becomes the purpose of all material and spiritual development. The first part of this work provides a historical overview to locate Ismailism within different branches and schools, and in relation to other religions. Then the second part, attempts to understand Ismaili thought, following what was recommended by the Ismaili emissaries while developing a personal reflection on the influence of this framework on individuals. Finally, the last part demonstrates the dynamism of this thought that is neither frozen nor inflexible, from an exoteric point of view. Indeed, the existence of a living Imam helps guide followers, according to changes in the world while continuing to interpret the faith. To conclude, history provides an interpretation that goes beyond the historical facts alone, for an understanding of a celestial system constructed in a very rigid manner and at a very particular point in time. This complex system is a mirror of the human body. Starting from this idea, science can be addressed and interpreted according to this system.
3

La pensée gnostique dans la religion Druze : les Lettres de la Sagesse (69, 70 et 71) / Gnostic thought in the Druze religion : the Epistles of Wisdom (69, 70 & 71)

Dib, Simon 28 October 2016 (has links)
Le Druzisme représente un courant philosophico-religieux qui peut être considéré comme une doctrine d'apparence religieuse, de pensée philosophique et systématique, de référence gnostique dans l'histoire de l'Islam. Ses adeptes vivent en communauté hermétique, ses sages (šeiẖs) se retirent dans des réclusions (ẖalwāt) en s'isolant comme des mystiques, ils se livrent à une retraite spirituelle sans pratique religieuse, ils ne se réfèrent à aucune tradition précédente des religions monothéistes, de par leurs écrits ou leurs pratiques. Ils conservent une tradition et une éthique avec un code de conduite et des interdits culinaires. En revanche, le Druzisme est né au sein de l'Isma`ilisme, il établit un lien intellectuel et spirituel avec la philosophie antique et avec le néoplatonisme tout en assimilant des éléments des religions d'orient avec des éléments grecs helléniques. Peut-on alors parler d'une secte de l'Islam, du moment où il n'y a aucun lien avec ce dernier sinon le milieu historique dans lequel celle-ci est vu le jour? Peut-on parler de religion, quand il n'y a aucune religiosité ou pratique religieuse exprimée ou vécue? S'agit-il de dire que l'on est face à une théosophie alors que le lien entre les membres de la communauté n'est pas fondé sur la philosophie et que le commun des Druzes n'est pas philosophe? Comment qualifier ce phénomène d'une communauté dont le lien est une foi qui n'est pas exprimée religieusement, et une doctrine dont le contenu n'est pas révélé, à laquelle s'attachent des membres qui ne le connaissent qu'une fois initiés? En somme, qui sont les Druzes et qu'est-ce que le Druzisme? Existe-t-il un lien entre cette doctrine et la gnose? / Druzism is a philosophico-religious movement which may be considered primarily as a doctrine but with a religious appearance, a systematic and philosophical thinking, with some reference to Gnosticism in the history of Islam. Its adherents live in a community of hermits, its wisemen (šeiẖs) retire in seclusion (ẖalwāt) by isolating themselves like mystics, as they deliver themselves to living in a spiritual retreat, without any religious practice ; they refer to no previous religious traditions even among the monotheistic ones, whether in reference to their sacred writings or religious practice. The Druze adheres to a tradition and a code of ethics and behaviour, as well as to culinary prohibitions. Druzism itself however, was born in the heart of Ismailism, while establishing an intellectual and a spiritual link with both ancient philosophies and neoplatonism, all the while assimilating various element of mid and far-eastern religions, mixed with Greek and Hellenistic ideas. Can we therefore speak of the Druze as if forming a sect of Islam? Can we even speak of a religion where in fact there is no trace of religiosity or religious practice either expressed or lived? Is it possible that we are facing theosophy where the link between the members of the community is certainly not founded on a philosophy? How can one qualify this phenomenon of a community where the main tenet is that of a faith which is not expressed in a religious manner, and a held doctrine the contents of which are not revealed, to which its members adhere, not knowing it fully unless once initiated? In summary, who are the Druzes, and what is Druzism? Is there a link between its doctrine and that of Gnosticism?

Page generated in 0.0328 seconds