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Les ornementations dans le ıba’ raıt el dhil : l’exemple du Congrès du Caire de 1932 / Ornamentation in the ıba’ raıt el dhil : Example of Cairo Congress 1932Zouari, Hend 20 December 2012 (has links)
L’originalité de la musique arabe tient dans la richesse mélodique et rythmique de ses multiplesinfluences. Toutefois, la particularité de son mode de transmission orale, ainsi que l’utilisationintensive et récurrente de l’improvisation, rendent difficile toute classification et archivage, pourtantindispensables à la sauvegarde de ce patrimoine culturel. Or, les tentatives de transcription musicale sesont soldées par de trop nombreuses simplifications, au point de sacrifier les nuances mélodiques etautres finesses techniques, spécifiques à cette musique.Il était nécessaire d’explorer une nouvelle voie, qui permettrait de la sauvegarder sur un support écrit,tout en respectant ses spécificités. A partir d’une oeuvre marquante de l’histoire de la musique arabe,la nūba raıt el dhil, présentée par la délégation tunisienne au Congrès du Caire de 1932, nousproposons un système original et inédit de codification, qui permettra de transcrire toutes les subtilitésdes oeuvres traditionnelles ou improvisées, redonnant ainsi aux interprètes leur liberté d'improvisation,tout en leur conservant la faculté de se référer à une partition simplifiée, mais plus fidèle à l'oeuvreoriginale. / The originality of Arabic music is due to its melodic and rhythmic richness, inheritedfrom many influences. However, the particulars of its oral mode of transmission, as well asthe intensive and recurrent usage of improvisation, render any classification and any archivingdifficult, as indispensable as they may be for the conservation of this cultural patrimony.Attempts at musical transcription resulted in excessive simplifications, or recorded onlyone single version, up to the point of sacrificing melodic nuances and other technical finessesspecific to this music. It appeared therefore necessary to try another solution that wouldallow safeguarding this music in writing, while preserving its specificities. On the basis of amemorable work in the history of Arabic music, the nūba raıt el dhil as presented by theTunisian delegation at the Cairo congress of 1932, we propose an original and novel systemof codification, writing down on the one hand the melodic framework resulting from areduction process and on the other hand the ornaments, in abridged form, as applied to thisreduced melody. This notation will allow transcribing all the subtleties of traditional orimprovised works, giving back to the performers their freedom of improvising, whileallowing them to refer to a simplified score more faithful to the original work.
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Évolution du langage musical de l’istikhbâr en Tunisie au XXe siècle : une approche analytique musico-empirique / Evolution of musical language of istikhbâr in Tunisia in the twentieth century : A musico-empirical analytical approachZouari, Mohamed Zied 14 January 2014 (has links)
Cette thèse esquisse une réflexion autour de la mutation du langage musical de l’improvisation instrumentale du type istikhbâr en Tunisie à travers le XXe siècle. Une des raisons qui sont à l’origine de cette mutation consiste à la théorisation de la musique tunisienne, intervenue au congrès du Caire de 1932. L’aspect le plus contraignant de ce congrès consiste à adopter une échelle musicale composée de vingt quatre notes équidistantes à l’octave, obtenues par la subdivision de chaque intervalle de demi-ton en deux quart de tons. Ce manuscrit traite en particulier l’évolution des échelles musicales et du comportement de leurs degrés à travers le temps tout en mesurant l’impact de cette nouvelle théorie. Il s’intéresse aussi à l’analyse des propriétés du cheminement mélodique et de la chaîne syntagmatique afin d’élucider les spécificités langagières inhérentes à chaque époque. Ces différents éléments sont ressortis grâce à la mise en oeuvre d’une méthode d’analyse empirique appliquée sur trois improvisations instrumentales A, B et C, jouées respectivement en 1926, 1963 et 1990. / This thesis exposes a reflection on the musical language‘s mutation in instrumental improvisation called istikhbâr in Tunisia through the XXth century. One of the reasons which are at the origin of this mutation is the theorization of Tunisian music taken place at the Cairo’s congress in 1932. The most compelling aspect of this congress is to adopt a musical scale consisting of twenty four equally spaced octave notes, obtained by subdividing each interval of a semitone into two quarter-tones. This manuscript treats particularly the evolution of musical scales and the behavior of their degrees by the time while measuring the impact of this new theory. It is also interested in analyzing the properties of the melodic path and syntagmatic in order to elucidate the characteristics of each period. These elements emerged by the application of an empirical analytic method applied in three instrumental improvisations A, B and C, respectively played in 1926, 1963 and 1990.
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