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Les jeux de hasard et d'argent : une diversité de points de vueDesmeules, Michel January 2006 (has links) (PDF)
Ce travail présente les principaux discours qui traitent du jeu pathologique et de la gestion des jeux de hasard et d'argent par l'État, au Québec et ailleurs. Le but est d'offrir une vue d'ensemble de ces questions et d'identifier les enjeux et les acteurs qui sont au centre des débats. Nous nous sommes attardés à trois discours: économique, médical et social. À partir des travaux de spécialistes du jeu et de publications officielles consacrées à ces propos, nous avons recensé des points de vue parfois divergents sur ces sujets. De ceux-ci, mentionnons le portrait du joueur type et du joueur pathologique, la prévalence du jeu pathologique et les outils de détection qu'utilisent les spécialistes, la gestion des jeux de hasard et d'argent par l'État et l'industrie privée du jeu (dont le cas de Loto-Québec), la participation des personnes mineures aux jeux et enfin, l'exactitude et la pertinence du verdict médical dans l'explication d'une participation excessive aux jeux de hasard et d'argent. Notre principal constat: l'absence de consensus quant à l'ensemble de ces sujets à l'exception d'un, soit l'importance de limiter sinon de proscrire la participation des jeunes aux jeux de hasard et d'argent. De plus, l'incertitude entourant les causes précises de la
« maladie » que l'on nomme « jeu pathologique » contribue à entretenir les querelles entre ceux et celles qui défendent ou qui critiquent la gestion actuelle par l'État des jeux de hasard et d'argent. Sans prendre position, nous avons mis de l'avant les arguments avancés par chacun et explicité les tensions qui se dégagent de leur comparaison dans ce que plusieurs appellent le débat éthique entourant l'offre de jeu et ses conséquences. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jeux de hasard et d'argent, Jeu pathologique, Loto-Québec, Gambling.
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Étude des corrélats de la sévérité des symptômes dépressifs des joueurs problématiques/pathologiques et de leurs partenairesPoirier-Arbour, Alisson 04 1900 (has links) (PDF)
Problématique : Les joueurs problématiques et pathologiques (JPP) sont à risque de présenter d'autres troubles psychologiques. Des symptômes dépressifs sont fréquemment répertoriés chez ces individus. De plus, le jeu problématique et pathologique (jeu PP) peut avoir des répercussions négatives sur les membres de l'entourage des joueurs. Plus spécifiquement, leurs partenaires semblent plus enclins à présenter une symptomatologie dépressive. La relation entre la dépression et le jeu est complexe. Afin de mieux cibler les individus à risque, il s'avérerait utile d'étudier les facteurs associés à la sévérité des symptômes dépressifs chez les JPP et leur partenaire à l'aide de questionnaires valides. Objectifs et hypothèses : La présente thèse vise 1) à corroborer les données empiriques obtenues concernant la sévérité de la symptomatologie dépressive des JPP et de leurs partenaires et 2) à étudier les corrélats qui y sont associés. De façon plus spécifique, la présente étude tente d'observer s'il y a une différence quant à la sévérité des symptômes dépressifs entre les couples de JPP et les couples de joueurs non problématiques (JNP). Elle vise à préciser les corrélats spécifiques associés à la sévérité de la symptomatologie dépressive des couples de JPP et de JNP. L'hypothèse suivante a été formulée : la symptomatologie dépressive des couples JPP sera significativement plus sévère que celle des couples JNP. Être une femme, être plus jeune, avoir un revenu annuel moyen faible, une perception négative de la situation financière et être sans emploi seront des corrélats significatifs de la symptomatologie dépressive des couples JPP. Également, un score élevé au South Oaks Gambling Screen (SOGS) présenté par le joueur, le statut clinique de joueur pathologique, la présence du trait d'anxiété, la dépendance à l'alcool, un faible ajustement dyadique et des habiletés de résolution de problèmes peu efficaces représenteront des facteurs associés à la symptomatologie dépressive du groupe JPP. Enfin, le groupe de corrélats significatifs diffèrera de celui trouvé chez les couples JNP. Méthodologie : Cette étude a été menée dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste portant sur les liens entre la relation conjugale et le jeu problématique/pathologique. Elle a été subventionnée par le Fond Québécois de Recherche sur la Société et la Culture. Cette recherche a reçu l'approbation des comités éthiques de l'UQAM et du Centre Dollard-Cormier. Cette étude exploratoire possède un devis corrélationnel. Quarante couples de JNP ont été recrutés par le biais de plusieurs médias (p. ex. annonces, articles de journaux, brochures d'informations) annonçant le besoin de participants pour une étude sur la vie conjugale. Soixante-sept couples de JPP ont été recrutés majoritairement par le biais d'articles de journaux et de revues et d'un centre de traitement des dépendances et du jeu pathologique. Un effort de recrutement a été effectué auprès des JPP âgés de 55 ans et plus. Plusieurs d'entre eux ont pris part à notre étude par l'entremise d'une firme de recherche indépendante. Les participants sont âgés de 18 ans et plus, sont en relation de couple d'orientation hétérosexuelle depuis au moins un an, ils vivent ensemble ou se fréquentent au moins trois fois par semaine et ont une bonne compréhension du français. Les couples séparés mais légalement mariés dont la rupture est liée au problème de jeu ont été acceptés. Pour être attribué dans le groupe des couples JPP, un seul des membres du couple devait présenter un score de 3 ou plus au South Oaks Gambling Screen (SOGS; Lesieur & Blume, 1987) et présenter 3 critères diagnostiques ou plus à l'entrevue diagnostique sur le jeu pathologique (Ladouceur, Sylvain, Boutin & Doucet, 2000). Résultats : D'abord, suite à une analyse de la covariance, les JPP et leurs partenaires présentent des symptômes dépressifs significativement plus sévères que les couples de JNP. Ensuite, les résultats d'une analyse de régression multiple montre qu'un trait d'anxiété et un faible ajustement dyadique prédisent une symptomatologie dépressive plus importants chez les JPP et leurs partenaires. Par ailleurs, un revenu annuel moyen faible est un corrélat significatif seulement pour les conjoints de JPP. Les modèles obtenus pour prédire la symptomatologie dépressive des joueurs et des partenaires semblent spécifiques à cette population. Bien que le trait d'anxiété soit également un corrélat significatif, les habiletés de résolution de problèmes se sont avérées être un prédicteur saillant uniquement pour les couples non joueurs. Conclusions et implications : Enfin, ces résultats reproduisent les données empiriques retrouvées dans la documentation scientifique et montrent qu'une grande proportion de JPP et de leurs partenaires manifeste des symptômes dépressifs. La présente thèse contribue à cibler les facteurs qui prédisent une symptomatologie plus sévère chez ces individus. Les résultats permettent de souligner l'influence significative de la dynamique conjugale sur l'humeur dépressive chez les couples aux prises avec le jeu PP. Enfin, les implications de cette étude sur les plans théorique et clinique seront discutées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeu problématique, jeu pathologique, symptômes dépressifs, couple, partenaire, conjoint.
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Une approche communicationnelle de la problématique des appareils électroniques de jeu dans la région montréalaiseBiron, Jean-François 11 1900 (has links) (PDF)
Environ 90% des demandes d'aide reçues au Québec par les organismes intervenant auprès de joueurs en difficulté sont reliées aux appareils électroniques de jeu (AÉJ). Ceux-ci sont significativement plus associés au jeu pathologique que les autres types de jeux de hasard et d'argent (JHA). Toutefois, parce que le phénomène des AÉJ est assez récent et que l'étude des individus s'y adonnant pose de nombreux problèmes méthodologiques et éthiques, on manque de données précises sur les dimensions psychosociales permettant une meilleure compréhension du phénomène des AÉJ dans le contexte québécois. Plusieurs praticiens et chercheurs soulèvent également les questions de la faible interactivité sociale associée à ces jeux et du rôle que pourrait jouer le réseau social des joueurs. Suite à l'investigation d'enjeux relatifs aux dynamiques communicationnelles, nous avons cherché à identifier les caractéristiques des interactions sociales et des réseaux personnels des joueurs s'adonnant à différents types de jeux de hasard et d'argent. Pour ce faire, nous avons procédé à 240 observations de joueurs et joueuses en action et à 90 entrevues de joueurs assidus. Nos résultats montrent que les niveaux d'interactivité sociale et d'attention à l'environnement sont jusqu'à 11 fois supérieurs pour le bingo et les jeux de cartes sur table du casino, lesquels sont beaucoup moins fortement associés aux demandes d'aide, et que de nombreux joueurs d'AÉJ n'ont aucune interaction ni même de distraction pendant des périodes de jeu prolongées. Par ailleurs, les réseaux personnels des joueurs assidus d'AÉJ sont très restreints (11,2 liens en moyenne) et serrés. Ces mêmes joueurs reçoivent peu de soutien social de leur réseau. En comparaison, les joueurs faisant l'objet d'un suivi thérapeutique ont aussi un réseau petit en nombre (13 liens en moyenne), mais celui-ci est moins serré et offre plus de soutien social. De son côté, le réseau social des joueurs assidus de bingo est environ deux fois plus gros (25,8 liens en moyenne), plus lâche et contient de nombreux liens d'activité. En conclusion, le joueur assidu d'AÉJ n'est pas un individu isolé, mais plutôt un individu enfermé dans un petit réseau de relations serrées. Il semble donc vivre dans un espace social coupé du monde tant lorsqu'il joue que lorsqu'il se trouve dans son réseau personnel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : soutien social, réseau social, jeux de hasard et d'argent, interaction, jeu pathologique.
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