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Physiopathologie des glomérulopathies : rôle de c-mip et conséquences de son invalidation / Physiopathology of glomerulopathies : role of c-mip and consequences of its invalidationMangier, Mélanie 04 December 2015 (has links)
L'apparition d'une protéinurie néphrotique constitue un effet secondaire aux thérapies ciblées anti-angiogéniques utilisées en oncologie (anti-VEGF ligand et les inhibiteurs de récepteurs tyrosine kinase). Dans ces travaux, nous avons étudié 29 patients traités par ces thérapies. 8 d'entre eux ont développé des lésions glomérulaires minimes ou hyalinose segmentaire et focale (LGM/HSF) majoritairement suite au traitement par les inhibiteurs des récepteurs tyrosine kinases (RTKIs) et 13 présentaient principalement des lésions de microangiopathie thrombotique (MAT) après thérapie anti-VEGF ligand. Dans cette étude, nous avons mis en évidence que c-mip est un acteur majeur du développement de protéinurie néphrotique consécutive aux traitements par les RTKIs. En effet, le Sorafenib (RTKI) induit l’expression de c-mip en inhibant l’activité de RelA et ce mécanisme serait impliqué dans le déclenchement des lésions LGM/HSF. Le rôle de c-mip dans la physiopathologie des podocytopathies acquises nous a conduit à générer un modèle murin d'invalidation de c-mip, conditionnelle et spécifique du podocyte. Les souris déficientes pour c-mip ont été étudiées dans deux modèles expérimentaux de protéinurie, induits par le LPS et le Sorafenib, respectivement. Dans les deux modèles, la protéinurie était significativement atténuée chez les souris déficientes avec préservation de l'architecture glomérulaire en comparaison des souris témoins. Le sorafenib a entraîné chez les souris témoins des lésions glomérulaires caractérisées par des rétractions du floculus, des thrombi intraglomérulaires et des lésions podocytaires. Ces résultats suggèrent que le sorafenib constitue un nouveau modèle murin d'induction d'une glomérulopathie expérimentale et que l'invalidation de c-mip spécifiquement dans le podocyte confèrerait une résistance au développement de protéinurie et de lésions rénales, suggérant que c-mip serait une cible thérapeutique potentielle. / Nephrotic proteinuria constitutes a serious side effect of anti-angiogenic therapies commonly used in oncology (anti-VEGF and tyrosine kinase receptorinhibitors, RTKI). In this work, we studied 29 patients treated by anti-angiogenic therapies. Eight of them developed minimal change nephrotic syndrome and focal and segmental glomerulosclerosis (MCNS/FSGS), mainly after RTKI treatment, and 13 underwent thrombotic microangiopathy lesions, mostly associated with anti-VEGF ligand therapy. C-mip overexpression was strongly related to the onset of nephrotic proteinuria after RTKI. Sorafenib (RTKI) induced c-mip expression by inhibiting RelA activity, ultimately leading to MCNS/FSGS. To confirm and clarify the pathophysiological role of c-mip in acquired podocytopathies, we generated a conditional, podocyte-specific c-mip knock-out mouse model. C-mip knockout mice were subjected to two experimental models of proteinuria, induced by LPS and Sorafenib, respectively. In each model, proteinuria was significantly decreased in cmip-invalidated mice, while glomerular architecture was preserved as compared to control mice. In the latter, Sorafenib led to glomerular tuft retractions, intraglomerular thrombi and podocyte lesions. This is suggested as the first experimental model of RTKI-induced glomerulopathy. Moreover, the podocyte specific knock out of c-mip confers resistance to proteinuria and renal injury, confirming c-mip as a potential therapeutic target in idiopathic nephrotic syndrome.
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