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Etude du comportement biogéochimique du carbone dans le lac Kivu au nord-ouest du RwandaRwabuhungu Rwatangabo, Digne 22 October 2008 (has links)
Résumé<p>Le Rift Est-Africain comprend plusieurs grands lacs, dont le lac Kivu situé entre 1°34’<p>et 2°30’ de latitude Sud et compris entre 28°50’ et 29°23’ de longitude Est. Ce lac,<p>localisé au nord-ouest du Rwanda à la frontière avec la République Démocratique du<p>Congo, présente une spécificité unique au monde: ses eaux profondes contiennent<p>une gigantesque quantité de gaz dissous (3/4 de dioxyde de carbone (CO2), 1/4 de<p>gaz méthane (CH4)).<p>Les études antérieures indiquent que les eaux du lac Kivu présentent une structure<p>stratifiée particulière qui se décline en 13 couches dans le bassin principal. Nous<p>avons établi une nouvelle stratification, en quatre couches de la colonne d’eau dans<p>ce bassin sur base des données physico-chimiques mais aussi, en tenant compte<p>tout particulièrement du comportement biogéochimique du carbone. Cette structure<p>simplifiée permettra une meilleure évaluation de l’impact environnemental et une<p>gestion durable de l’exploitation du gisement de gaz méthane du lac Kivu.<p>Un suivi détaillé de plusieurs paramètres physico-chimiques, biogéochimiques ainsi<p>que des éléments majeurs, mineurs et en trace, présents dans le bassin principal du<p>lac, dans sa partie rwandaise en un point fixe au large de Kibuye, durant la petite<p>saison sèche, apporte un éclairage plus précis de leur distribution dans la colonne<p>d’eau. Une étude de la variation spatio-temporelle de ces paramètres est réalisée<p>aussi bien à Kibuye qu’à Gisenyi et ce durant les différentes saisons pour, entre<p>autres, servir de base de données nécessaire à toute comparaison ultérieure.<p>L’origine des gaz dissous dans le lac Kivu a fait l’objet de plusieurs études et<p>hypothèses. Les deux principaux gaz dissous du lac ont un élément biogéochimique<p>en commun: le carbone. Par des mesures isotopiques et par comparaison avec le<p>système limnologique du lac Tanganyika voisin, la correspondance de l’allure<p>générale de la distribution comparée du carbone inorganique dissous (DIC), de<p>l’alcalinité totale et du δ13CDIC dans les deux lacs indique notamment que les<p>processus à l’origine du gaz méthane du lac Kivu ne sont pas liés au magmatisme, ni<p>à des phénomènes thermocatalytiques. Nous pensons que le carbone, et par<p>conséquent le gaz méthane du lac Kivu, est d’origine phytoplanctonique.<p>L’explication par une étude hydrogéologique et pédologique de l’origine de la<p>stratification pérenne de la colonne d’eau du lac Kivu constitue un point de vue<p>intéressant. Une autre perspective serait, celle visant à établir par des données<p>biogéochimiques, le taux de régénération du gaz méthane du lac Kivu afin d’en<p>déterminer la durée d’exploitabilité réelle. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Geology, geochemistry, and tectono-metallogenic evolution of neuproterozoic gold deposits in the Kadubu area, Kivu, Democratic Republic of CongoWalemba, Kabungulu Mutoka Ambrose 19 August 2014 (has links)
Thesis ( Ph.D.)--University of the Witwatersrand, Faculty of Science, 2001.
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Étude du comportement biogéochimique du carbone dans le lac Kivu au nord-ouest du RwandaRwabuhungu Rwatangabo, Digne Edmond 22 October 2008 (has links)
Résumé
Le Rift Est-Africain comprend plusieurs grands lacs, dont le lac Kivu situé entre 1°34’
et 2°30’ de latitude Sud et compris entre 28°50’ et 29°23’ de longitude Est. Ce lac,
localisé au nord-ouest du Rwanda à la frontière avec la République Démocratique du
Congo, présente une spécificité unique au monde: ses eaux profondes contiennent
une gigantesque quantité de gaz dissous (3/4 de dioxyde de carbone (CO2), 1/4 de
gaz méthane (CH4)).
Les études antérieures indiquent que les eaux du lac Kivu présentent une structure
stratifiée particulière qui se décline en 13 couches dans le bassin principal. Nous
avons établi une nouvelle stratification, en quatre couches de la colonne d’eau dans
ce bassin sur base des données physico-chimiques mais aussi, en tenant compte
tout particulièrement du comportement biogéochimique du carbone. Cette structure
simplifiée permettra une meilleure évaluation de l’impact environnemental et une
gestion durable de l’exploitation du gisement de gaz méthane du lac Kivu.
Un suivi détaillé de plusieurs paramètres physico-chimiques, biogéochimiques ainsi
que des éléments majeurs, mineurs et en trace, présents dans le bassin principal du
lac, dans sa partie rwandaise en un point fixe au large de Kibuye, durant la petite
saison sèche, apporte un éclairage plus précis de leur distribution dans la colonne
d’eau. Une étude de la variation spatio-temporelle de ces paramètres est réalisée
aussi bien à Kibuye qu’à Gisenyi et ce durant les différentes saisons pour, entre
autres, servir de base de données nécessaire à toute comparaison ultérieure.
L’origine des gaz dissous dans le lac Kivu a fait l’objet de plusieurs études et
hypothèses. Les deux principaux gaz dissous du lac ont un élément biogéochimique
en commun: le carbone. Par des mesures isotopiques et par comparaison avec le
système limnologique du lac Tanganyika voisin, la correspondance de l’allure
générale de la distribution comparée du carbone inorganique dissous (DIC), de
l’alcalinité totale et du δ13CDIC dans les deux lacs indique notamment que les
processus à l’origine du gaz méthane du lac Kivu ne sont pas liés au magmatisme, ni
à des phénomènes thermocatalytiques. Nous pensons que le carbone, et par
conséquent le gaz méthane du lac Kivu, est d’origine phytoplanctonique.
L’explication par une étude hydrogéologique et pédologique de l’origine de la
stratification pérenne de la colonne d’eau du lac Kivu constitue un point de vue
intéressant. Une autre perspective serait, celle visant à établir par des données
biogéochimiques, le taux de régénération du gaz méthane du lac Kivu afin d’en
déterminer la durée d’exploitabilité réelle.
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The biology of four haplochromine species of Lake Kivu (Zaïre) with evolutionary implicationsLosseau-Hoebeke, Michèle January 1992 (has links)
Four species were selected within the littoral of Tshegera Island, and include H. astatodon, H. olivaceus, H. crebridens and H. paucidens. These species, identified on basis of the SMRS, express their individuality most strongly with respect to dentition, breeding colours, normal habitat and preferred breeding territory. All four species are maternal mouthbrooders. This reproductive strategy is characterized by complete division of labour and polygamy. Breeding males compete for optimal territories and ready to spawn females. They are characterized by fast growth, large size and overall low condition factor. Females invest in few but large yolked ova and go through a fasting period while incubating the eggs. Females are generally characterized by slower growth, smaller size and higher condition factor when compared to males. In females the energy turnover during gonadal development and subsequent mouthbrooding is high, but the energy expenditure low. Mean fecundity varies between 25 and 36 eggs per brood and mean egg size between 2.6 and 2.7 rnrn. The right ovary, although small, is functional. Breeding of variable intensity goes on throughout the year. The main dry season corresponds to synchronized breeding. During the other months of the year species breed asynchronously. Both types of breeding are related to food availability for adults and offspring. The major breeding peak which starts in July coincides to improved body condition in both sexes. In similarity with the East African flocks, the Lake Kivu haplochromines display subdivision within the major trophic groups and invasion of the major lacustrine habitats. They are nevertheless morphologically and ecologically generalized. They tend to be plesiomorphic with low diversification within each trophic group, have a lake wide distribution (eurytopic) and incline to be altricial within their specialized reproductive guild. The evolutionary status of the Lake Kivu haplochromines may be explained by survival of members of an ancestral fauna in an isolated bay during the Recent volcanic events which destroyed life in the Main Basin. The Lake Kivu flock, therefore, is a relict and is believed not to have evolved within the confines of the present-day lake.
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