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Analyse comparative des politiques des institutions internationales relatives à la promotion de l'éducation des filles dans les pays en développement : le cas de l'Unicef, de la Banque Mondiale et de l'Unesco

Zoundi, Lagi 13 April 2018 (has links)
Sur quels « référentiels » se fondent l'UNESCO, l'UNICEF et la Banque mondiale pour opérationnaliser leurs politiques éducatives ? Quelles sont la vision et la représentation de chacune d'elles par rapport à l'éducation des filles et des femmes ? Cette étude porte sur l'analyse des politiques privilégiées par ces trois institutions internationales pour promouvoir la scolarisation des filles dans les pays en développement. L'examen est fondé sur une approche sociopolitique des rapports sociaux de sexe, des représentations sociales de l'éducation et de la place et du rôle des filles et des femmes dans la société. L'étude s'appuie notamment sur les orientations et les actions projetées par ces trois institutions depuis la Conférence mondiale sur l'Éducation pour tous tenue en 1990 à Jomtien (Thaïlande). L'analyse de contenu, principalement des rapports annuels et des plans stratégiques, est réalisée dans une perspective analytique féministe où les notions de scolarisation et d'éducation sont comparées à celles d'émancipation. Il apparaît ainsi que, bien que se situant dans la logique de Jomtien (1990), de Dakar (2000) et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés par les Nations Unies en 2000, les politiques éducatives de ces institutions sont le reflet de représentations sociales divergentes sur le rôle et la place des femmes et de visions du monde liées à des contextes organisationnels et à des intérêts spécifiques. Pour la Banque mondiale, qui prône une vision davantage réductrice et utilitariste du capital humain, la promotion de la croissance économique durable et la réduction intergénérationnelle de la pauvreté passent prioritairement par le développement du capital humain, à savoir l'éducation des filles et des femmes, une ressource productive essentielle « à ne pas gaspiller ». Quant à l'UNICEF, le « noyau central » de sa représentation et de sa vision de l'éducation est matérialisé dans la complémentarité entre la défense des droits des filles et ceux des femmes c'est-à-dire que l'émancipation et l'autonomisation des femmes passent d'abord par l'éducation et l'autonomisation des filles. Pour sa part, l'UNESCO ne semble pas préconiser une vision politique qualifiée d'émancipatrice mais une éducation qu'elle veut sans discrimination, « intégratrice des groupes exclus et marginalisés », répondant aux besoins éducatifs de toutes et de tous en vue de l'instauration « d'une culture de l'égalité des sexes ». Cette institution souhaite que le renforcement du respect des droits et des libertés des femmes et des filles constitue un facteur capital du développement humain, du changement social et démographique et de la lutte internationale contre la pauvreté et l'exclusion. En conclusion, si les préoccupations de rentabilité économique sont manifestes à la Banque mondiale, à l'UNICEF et à l'UNESCO, ces préoccupations visent davantage la promotion et l'action sociales même si la perspective politique sur les rapports sociaux de sexe les différencie sensiblement. En fait, les divergences d'approche des rapports sociaux de sexe semblent tenir principalement aux différences de leurs statuts, de leurs mandats, mais aussi de leurs orientations et stratégies, bien que ces trois institutions s'entendent sur la nécessité d'une modernisation et d'organisation des systèmes éducatifs pour promouvoir l'éducation pour tous en mettant l'accent sur la scolarisation des filles et l'alphabétisation des femmes.

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